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Sujet Editorial du 19 juillet 2014 : commentaires

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1 Editorial du 19 juillet 2014 : commentaires

Comme il existe un été indien, il existe un hiver texan et c’est dans la chaleur enfin retrouvée de ce mois de juillet qu’il aura rendu son dernier souffle : à 70 ans, le bluesman Johnny Winter et sa crinière blonde nous ont  ainsi quittés cette semaine pour aller taper le bœuf avec Stevie Ray. Ils laisse derrière lui un paquet de bonnes chansons et de fameuses reprises éclipsant souvent les originales, à la faveur d’un jeu de guitare qui, en contrepoint d’Hendrix ou Alvin Lee, avait notamment embrasé le Festival de Woodstock.

Qu’en dire sinon ça.

Les virtuoses se repasseront la vidéo pour piquer des plans, tandis que les gratteux plus modestes pourront essayer la reconnaissance d’accords de Capo 3, un soft a priori capable de reconnaître une grille dans un fichier audio.

On sera bien inspiré ensuite de soigner tout ce blues en s’intéressant au reportage réalisé par Avid sur le dernier album des Français de Phoenix : à voir absolument. Tout comme il faudra lire l’interview de Ryan Loftus, ingénieur chez Telefunken qui nous en dit plus sur l’un des plus prestigieux constructeurs de microphones au monde.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Qu'en dire sinon ça: en dire que le temps nous impose de faire de la musique, et de la bonne ou pas...
3
@YVSS: "quand la musique est bonne"... Clin d'oeil appuyé (ou plagiat éhonté en binaire variétoche, selon les avis) au Tobacco Road du frangin Edgar.
J'ai eu la chance de voir Johnny Winter dans les années 80, accompagné du bassiste de Rory Gallagher (autre grand disparu). Enorme souvenir. Je rajouterais ceci dans la catégorie concert live inoubliable, avec le frangin justement et Tommy Shannon (la moitié du Double Trouble de Stevie Ray):
.
En particulier un "It's my own fault" poignant. Un type capable de s'arracher l'âme et de la brandir écartelée et pantelante sur sa six cordes mérite le respect. Rappelons aussi qu'il a permis à Muddy Waters de revenir un peu dans la lumière en produisant quelques uns de ses albums.
Hier soir, j'ai démarré au kick un vieux Twin qui a presque mon age et enfilé mon bottleneck pour lui rendre un bruyant hommage...

...non, rien....

4
Salut à tous,
Je suis désolé,encore une grosse pointure,qui nous quitte,c'est notre époque, que de bon souvenirs de l'artiste,qui restera encore pour très longtemps dans notre esprit et notre cœur de musicien.
Regarde nous de ton nuage,Johnny,tous avec toi.
Jacques LABEAU/JDL
5
Il est toujours tres triste de savoir que Johnny Winter nous a quitte,je l'ai vue pour la premiere fois aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu le 23 Mai 2014 dans un mauvais etat de sante. Ce n'ai plus le guitariste ou chanteur des annees 1968 ou 80, j'avoue pas bien comprendre la situation de faire de la musique dans ces conditions, fort dommage pour son image a vrai dire, mais respect!...:oo:

[ Dernière édition du message le 20/07/2014 à 01:01:35 ]

6
Johnny Winter aurait continué même dans le coma. C'était sa vie, tout simplement. L'empêcher de tourner l'aurait achevé il y a longtemps... Il est vrai que des concerts avec Winter malade ou "absent" étaient frustrants. Je l'ai vu en 92 à la Cigale, déjà pas très en forme, je m'y attendais mais ça m'avait permis de découvrir la section rythmique la plus élégante et classieuse qui soit.
En tout cas comme le dit Los Teignos, ses reprises étaient fabuleuses. A écouter ses versions de Jumpin'Jack Flash dans les 70's...

Il est allé rejoindre son idole, Muddy.
7
Citation de tellarjj :
Oui, mais... :oo:Winter c'etait une grosse pointure du Blues c'est la meme chose avec Berry (le concert a Rome) pas tres brillant a vrai dire il y a un moment il faut savoir s'arreter (car c'est plus le niveau d'avant) cela me depasse, c'est vrai dommage et surtout ; le public qui paye pour voir une legende du Blues et pour Berry le Rock c'est decevant !...