1Posté le 30/08/2014 à 01:50:02Editorial du 30 août 2014 : commentaires
Cartables neufs, ministres neufs : la France est prête pour retrouver le soleil de septembre après la pluie estivale. Parmi tant d’autres, les écrivains font aussi leur rentrée et étonnamment, ce n’est pas un livre qui fait l’événement, mais plutôt l’Enlèvement de Michel Houellebecq, un film de Guillaume Nicloux qui, entre documentaire, fiction et vraie-fausse interview de l’écrivain, raconte son kidnapping par trois gentils pieds nickelés. Qu’on aime ou pas Houellebecq pour son œuvre ou sa tendance à s’automarketer, qu’on s’intéresse ou non à la littérature ou au cinéma, le film vaut d’autant plus le coup d’œil qu’il est drôle et bien foutu, questionnant, au-delà de l’absurde, la place qu’on réserve désormais à l’artiste dans la Cité : un bien de consommation parfaitement dispensable doublé d’un animal si bien domestiqué qu’il n’est finalement même pas nécessaire de l’attacher pour qu’il s’éloigne trop de la main qui le nourrit. Un intolérant qui tromperait son ennui captif dans une poésie née du vide et se ruant, à 250 km/h, vers sa fin… Du bon grain à moudre donc, aussi léger qu’une tonne de plumes, et surtout toujours visible à l’heure où sont écrites ces lignes sur le site d’Arte, la chaîne dont les Français disent le plus grand bien dans les sondages d’opinion et qu’ils adoreraient regarder s’ils n’étaient pas rivés devant TF1 ou M6.
J'ai beaucoup apprécié ce film.
Pour réagir au commentaire de Jeffwmc,je ne vois pas en quoi Houellebecq peut faire penser à un clochard ?
Si c'est le fait d'avoir perdu ses dents et de ne pas être en grande forme qui vous fait dire cela alors vous devriez faire un tour en CHU ou maison de retraite,vous verrez, c'est rempli de clochards.
Mis à part cela, Houellebecq en tant qu'écrivain athée a toute ma sympathie.
Cartables neufs, ministres neufs : la France est prête pour retrouver le soleil de septembre après la pluie estivale. Parmi tant d’autres, les écrivains font aussi leur rentrée et étonnamment, ce n’est pas un livre qui fait l’événement, mais plutôt l’Enlèvement de Michel Houellebecq, un film de Guillaume Nicloux qui, entre documentaire, fiction et vraie-fausse interview de l’écrivain, raconte son kidnapping par trois gentils pieds nickelés. Qu’on aime ou pas Houellebecq pour son œuvre ou sa tendance à s’automarketer, qu’on s’intéresse ou non à la littérature ou au cinéma, le film vaut d’autant plus le coup d’œil qu’il est drôle et bien foutu, questionnant, au-delà de l’absurde, la place qu’on réserve désormais à l’artiste dans la Cité : un bien de consommation parfaitement dispensable doublé d’un animal si bien domestiqué qu’il n’est finalement même pas nécessaire de l’attacher pour qu’il s’éloigne trop de la main qui le nourrit. Un intolérant qui tromperait son ennui captif dans une poésie née du vide et se ruant, à 250 km/h, vers sa fin… Du bon grain à moudre donc, aussi léger qu’une tonne de plumes, 
