Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Eviter d engraisser ce putain de systeme

  • 334 réponses
  • 42 participants
  • 17 464 vues
  • 1 follower
1 Eviter d engraisser ce putain de systeme
Bonjour a tous , je suis tout nouveau dans la communaute fanzine, voila ma question l association est la forme la plus adaptee si l on veut vendre ses compos dans le commerce dans le but d eviter de payer ses putains de charges . surtout qu au debut c est deja pas evident mais en plus si il faut penser a engraisser tous ces gros porcs qui ne prennent eux jamais aucun risques .j attends vos reponses .A +
2
Y a aussi des tas d'aides qui te permettent de payer peu de charges la 1ere année (exo de certaines charges, impôts, chéquiers conseils), mais c clair que c est encore peu et qu il fo s accrocher
3

Citation : engraisser tous ces gros porcs qui ne prennent eux jamais aucun risques




Tu parles de qui là?
4

Citation : vendre ses compos dans le commerce

:mdr: :mdr: :mdr: hum...qu'est-ce que tu entends par là exactement ? :?: :?: :?:
association / vendre :non: ... sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble :x:
5
De toute facon, il est bien connu que la SACEM ne sert pas à rémunérer les auteurs-compositeurs. Elle est l'organisme de versement de salaire de Goldman et Obispo !!! :mdr:
6

Citation : association / vendre ... sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble



Si, ça peut aller ensemble, à partir du moment où l'association ( et son président en premier lieu ) ne dégage aucun bénéfice :ange:

Exemple : tu réalises l'album de l'année, tu le fais produire et distribuer par une association ( un président et un trésorier au minimum, ça peut être toi même ou toute personne physique majeure ), tu en vends quatre cent mille, tu retires les frais et l'assoce se retrouve avec un chiffre d'affaires de 60 000 Euros...

Si ces 60 000 Euros vont dans la poche du président ça va pas le faire...
Si ces 60 000 Euros servent aux frais de fonctionnement de l'association ( remboursement des frais, investissement dans un studio à but non lucratif ), ça marche, sans problème :bravo:

Donc c'est faisable. :mrg:
7

Citation : Elle est l'organisme de versement de salaire de Goldman et Obispo !!!



je me demande combien d'année de suite Goldman a été dans mle top 3 de la SACEM certainement pas loind de 15....

mais bon la SACEM reverese en fonction des passages radio et ventes donc en pourcentatge il recoit pas plus que "dudul et son violon" mais en montant brut.... whooooooooffffffff
8
Parlons de choses qui font mal...
l'histoire pseudo louche qui concerne les versements des droits d'auteur du Bolero de Ravel.
C'est un ex president de la sacem qui detient les doits (histoire compliqué), et vu la date ou cette chanson a été ecrite, on peut se demander comment ca se fait que cette chanson ne soit pas tombé dans le domaine publique :?:

Je crois qu'ils ont reussi a nous créer de nouvelles regles afin de s'engraisser encore plus :8)
9
Attention, une asso a le droit de faire de la thune
pour embaucher du personnel par exemple, ou investir dans du matos,ou louer des locaux, ou en acheter...

but non lucratif veut simplement dire que les bénévoles (président, secretaire , trésorier ) de l'asso, eux, sont bénévoles (!!! )
donc pas salariés.
les assos, en France, sont de gros employeurs

une asso veut pas dire groupe d'allumés hippies idéalistes ....
10
Je souhaite réagir sur deux points: l'assoc et Ravel.

L'ASSOC

Il faut absolument enlever cette idée reçue comme quoi « le caractère non lucratif » d’une association loi 1901 entraîne l’interdiction de réaliser des bénéfices ou de pratiquer une activité commerciale.
Quand tu produis un disque, c’est un acte de commerce sauf si c’est une production philanthropique, caritative ou humanitaire donc pas d’exonération de la TVA.

Il est fortement déconseillé aux artistes-interprètes de faire partie du bureau ou du conseil d’administration d’une association qui administre et diffuse leurs productions artistiques (spectacles, disques, audiovisuel). Sinon difficile de prouver leur caractère désintéressé.

En ce qui concerne la rémunération de l'artiste, faut se renseigner au Guichet Unique http://www.guso.com.fr

LE BOLERO DE RAVEL

rAVEL est décédé en 1937. Il compose en 1928 le Boléro. Ses oeuvres rapportent chaque année environ 1.5 millions d'euros de droits d'auteur.
A qui ? A un ancien directeur juridique de la Sacem, Jean-Jacques Lemoine, parti en 1969. Comment ? Par des comptes anonymes dans des paradis fiscaux tels que Monaco, Gibraltar, Amsterdam, les Antilles néerlandaises et les Iles Vierges Britanniques. C'est une bataille juridique qui a duré pendant dix ans. En attendant, les droits d'auteur étaient bloqués à la Sacem.
Jean-Jacques Lemoine a donc créé une société aux Nouvelles-Hébrides, appelée ARIMA (Artists Rights International Management Agency) qui devient la société éditrice des principales oeuvres de Ravel. Elle s'est expatriée et elle est aujourd'hui installée à Gibraltar car l'exemption fiscale est de 25 ans.
Les oeuvres de Maurice Ravel ne tomberont dans le domaine public qu'en 2015. Il faut savoir que depuis 1970, le boléro a rapporté plus de 46 millions d'euros et tout ce pillage s'est fait sous les yeux de la Sacem, "consentante et silencieuse". Si la Sacem intervenait, le catalogue risquerait de s'expatrier aux Etats-Unis.