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Sujet Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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1 Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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16271
Citation de youtou :


mouais, ça ne prend pas en compte les revenus générés par les droits d'auteur, chose d'ailleurs oubliée par tout le monde, parfois même volontairement (quand on entend des pontes des majors pleurnicher sur la baisse des ventes de CD, ils ne disent pas qu'ils dorment sur des lits de billets de dollars, générés par les droits d'auteur, vu qu'ils sont aussi éditeurs de leurs artistes).


Parce que ce sont les chiffres des ventes uniquement. Tout confondu, il me semble me souvenir qu'on atteignait les 65 milliards, ce qui en dit long sur la part des droits d'auteur dans les revenus globaux. Evidemment, la majorité de ces revenus vont à une poignée d'acteur du secteur.
Là où le bas blesse, c'est qu'avec la montée du numérique en tant que support de diffusion (ex : youtube), les revenus venant des droits d'auteurs sont également menacés par la baisse de part de marché du broadcast qui est en train de se mettre en route.
Pour rappel, les plateformes de streaming ne rapportent quasiment rien aux ayants droit en terme de droit d'auteur vu qu'il n'y a pas de législation claire sur le sujet.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

16272
Citation de globule_655 :
Pour rappel, les plateformes de streaming ne rapportent quasiment rien aux ayants droit en terme de droit d'auteur vu qu'il n'y a pas de législation claire sur le sujet.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Il n'y a jamais eu d'autre loi que celle du droit d'auteur qui donne aux auteurs l'autorisation d'accepter ou de refuser la reproduction ou la diffusion de leurs œuvres.

Le streaming est une diffusion et les sociétés de perception de droit d'auteur ont négocié pour leurs membres auteurs et éditeurs les droits de diffusion avec les plate-formes. Elles ont donc obtenu ce qu'elles ont pu, cad pas grand chose par rapport aux tarifs historiques des chaînes radio/télé traditionnelles, et de plus avec clause de confidentialité des tarifs sous prétexte de concurrence internationale.

Auraient-elles pu obtenir plus et avec plus de transparence? Peut-être, mais ça reste de la négociation. Quand des boites de la taille (en part d'écoute) de youtube (donc Google) spotify ou deezer répondent c'est ça ou rien et vous n'êtes pas diffusés, la négociation n'est pas simple.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16273
Citation :
Elles ont donc obtenu ce qu'elles ont pu, cad pas grand chose par rapport aux tarifs historiques des chaînes radio/télé traditionnelles


Mais à quoi c'est dû (sous réserve qu'il y ait une explication logique autre que hasard/concours de circonstances) les grosses royalties des chaines TV et radios ?

Moi j'ai peur qu'un jour ça siffle la fin de la récré et des royalties délirantes versées par les grosses (et moins grosses) chaines TV).
16274
Citation :
Il n'y a jamais eu d'autre loi que celle du droit d'auteur qui donne aux auteurs l'autorisation d'accepter ou de refuser la reproduction ou la diffusion de leurs œuvres.


Exact, avec l'arrivé des algorithmes de recherches automatisés, la collecte des droits d'auteurs risque de subir de profonds changements.

On peut parfaitement imaginer dans un avenir proche un service personnalisé et automatisé pour l'artiste qui reverserait chaque micro-centimes de façon parfaite. La question des monopoles des sociétés de collecte serait du passé. Reste juste la question du rapport de force avec les diffuseurs, mais la loi sur le droit d'auteur reste du côté des auteurs.

Ce système de redistribution automatisé me semble être l'adaptation finale de l'artiste au marché d'aujourd'hui : le net.

[ Dernière édition du message le 25/05/2017 à 14:41:28 ]

16275
Citation :
On peut parfaitement imaginer dans un avenir proche un service personnalisé et automatisé pour l'artiste qui reverserait chaque micro-centimes de façon parfaite.


moi c'est justement ce qui me fait peur (cf mes posts précédents)....
16276
x
Hors sujet :
Désolé, j'avais pas suivi tes arguments. Je vais allez jeter un coup d’œil à tes inquiétudes.

J'ai bien peur que ces posts intéressants soient malheureusement trop dilués dans le flood, je ne les retrouve pas :|

[ Dernière édition du message le 25/05/2017 à 14:49:44 ]

16277
C'est juste au dessus. :-D

Pour la faire courte : perso, une part tout sauf négligeable et allant crescendo de mes revenus, vient donc des droits d'auteur/compositeur reversés sur la sacem, en fonction des passages TV mais aussi radios.
En sachant que c'est grosso modo fixé en fonction du temps d'écoute à l'antenne, corrélé à l'audimat de mediametrie.

En somme, un passage à TF1 un dimanche à 19h59 rapporte un max, un passage sur france bleu locale en plein milieu de la nuit, pas des masses voire que dalle.

Or, pour moi et beaucoup de gens, mediametrie c'est de la totale fumisterie. Je doute plus que très fort que ça corresponde à l'audimat bien réel, et c'est donc totalement à l'avantage des ayants droits.

Bref, j'ai bel et bien peur que ça finisse par correpondre à la réalité du nombre des auditeurs/telespectateurs, comme pour les royalties internet, qui ne rapportent rien sauf aux très très très (très) gros artistes, souvent US d'ailleurs, car ils brassent sur toute la planète.
Parceque mediametrie, au final c'est un système de sondage, contrairement aux divers calculs sur internet, correspondant à des chiffres exacts et bien réels...
16278
Un artiste ne peut pas légalement réclamer ses droits d'auteurs sans passer par une société de collecte agréée.

Rien n'empêche ceci dit à une société nouvelle de demander un agrément. En tout cas, le gars qui développe cette application, dans la journée, il fait un carton.

Désolé Youtou, je ne comprends pas tes arguments. J'arrive pas à savoir si tu juges bien ou pas de recevoir le juste calcul de ses droits ?

Pour moi, le plus gros problème vient du rapport de force entre société de collecte et diffuseurs de contenu. Une société nouvelle en attendant d'avoir une taille critique aurait peu de poids. Encore que comme, je viens de le dire, elle ferait un carton rapidement.

La meilleure solution serait qu'une société ayant déjà pignon sur rue s'y mette, mais la SACEM le souhaite-t-elle vraiment, la transparence ?

x
Hors sujet :
Ha oui ok, tu viens comme moi d'émettre des doutes sur la volonté de transparence des société de redistribution ;)


Ca me semble justement être un argument de plus pour le succès d'une jeune start up :lol:

[ Dernière édition du message le 25/05/2017 à 15:15:37 ]

16279
Citation de youtou :
Moi j'ai peur qu'un jour ça siffle la fin de la récré et des royalties délirantes versées par les grosses (et moins grosses) chaines TV).
Idem

Historiquement il n'y avait d'autre chaînes radio puis télé que les chaînes publiques. Chaînes d'ailleurs assez peu musicales. Les émissions de musique non stop c'est quelque chose d'assez récent. la principale émission musicale c'était le "Hit Parade" des ventes de disques. Ventes de disques qui n'étaient pas nécessairement provoquée par les radios. Il y avait une presse papier spécialisée. On allait chez son disquaire (il y en avait partout) et on demandait à écouter le disque dont on avait lu une bonne critique. Voire on le commandait sans l'avoir entendu!

A ce moment la sacem était en position de force. "vous voulez diffuser les œuvres de nos artistes, va falloir raquer" Aujourd'hui le rapport de force s'est inversé. Sans diffusion l'artiste n'existe pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16280
Citation de anathonh :
Je crois malheureusement, qu'un artiste ne puisse pas légalement réclamer ses droits d'auteurs sans passer par une société de collecte agréée.
Je ne vois pas ce qui peut lui interdire. S'il y a une loi je ne la connais pas. Au contraire je crois que c'est le diffuseur qui se met en défaut de n'avoir pas vérifié avant diffusion qu'il était contractuellement autorisé à diffuser l’œuvre. Cela dit l'artiste qui ferait ça passerait pour l'emmerdeur de service et ne serait plus jamais programmé.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016