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Yellow Tools Independence Pro 2.x
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Test d'Independence Pro de Yellow Tools

Test écrit
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Déclaration d'indépendance

Dans le monde logiciel, quand on pense 'échantillonneur', les premiers nommés sont en général Gigasampler, Kontakt, exs24, HALion, Emulator-X ou encore Structure. On entend plus rarement le nom d’Independence Pro. Pourtant les précédents instruments de Yellow Tools, Culture, Majestic et Candy étaient d’excellente qualité. Voyons donc ce que cette solution complète nous propose.

Ouverture

Yellow Tools décline Inde­pen­dence en plusieurs versions (dont une gratuite). C’est la version haut de gamme qui sera étudiée, Inde­pen­dence Pro 2 (version 2.1), qui regroupe Inde­pen­dence 2, une biblio­thèque de 70 Go (!), Inde­pen­dence Live qui est un hôte dédié à la scène et Inde­pen­dence FX qui est un rack d’ef­fets virtuel.

 

Le tout s’ins­talle à partir de DVD, s’au­to­rise via un numéro de série et un dongle maté­riel, la Yellow Tools Key à l’aide d’un Mana­ger (façon Syncro­soft). Un dossier réunis­sant tous les éléments à l’ex­cep­tion des stan­da­lone et plug-ins sera installé à la desti­na­tion de son choix. La biblio­thèque de sons est proprié­taire. Notons que Yellow Tools a inclus dans les 70 Go le contenu de ses précé­dents produits, Culture (percus­sions du monde), Majes­tic (basses acous­tiques et élec­triques) et Candy (saxo­phones), trois instru­ments virtuels d’ex­cel­lente qualité.

 

Concer­nant la qualité sonore, la répu­ta­tion de l’édi­teur n’est plus à faire : si l’on regarde avec atten­tion les biblio­thèques d’un certain nombre d’ins­tru­ments virtuels, on retrouve souvent des samples de la maison… C’est donc sur l’ori­gi­na­lité et les fonc­tion­na­li­tés du logi­ciel que les diffé­rences vont se faire, même si la banque contient d’abord des programmes multi­sam­plés d’ex­cel­lente qualité, mais aussi des programmes issus de maté­riaux sonores signés Kirk Hunter (pour les sons d’or­chestre) et Shiro­kuma Ltd (pour l’orgue de Notre Dame de Buda­pest). Notons que l’édi­teur met à dispo­si­tion une version gratuite de Inde­pen­dence Conver­tor, qui permet de conver­tir au format de Inde­pen­dence (.ytil) les CD Akai S1000/3000 et les Sound­fonts. Si l’on veut conver­tir plus de formats, il faudra acqué­rir la version dédiée de Trans­la­tor signée Chicken Sys (49,95 $).

Independence live
Independence FX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Archi­tec­ture

Les layers set

Commençons par l’ar­chi­tec­ture : Inde­pen­dence est un échan­tillon­neur/works­ta­tion multi­tim­bral et semi-modu­laire qui regroupe les possi­bi­li­tés de gestion, d’édi­tion, de mapping et d’im­port d’échan­tillons (mais pas de leur enre­gis­tre­ment) et de sons sous une autre forme (on y revien­dra), un certain nombre de couches et sous-couches (Layers), des effets, une console de mix et diverses autres capa­ci­tés.

Un Project contien­dra des Layer Sets (jusqu’à 16), eux-mêmes regrou­pant un certain nombre de Layers (quan­tité illi­mi­tée !), qui sont consti­tués de Zones (un sample, un fichier Midi ou une boucle), Sections (ensembles de Zones), Alter­nates (ensemble de sections) et Modules et contiennent toutes les infor­ma­tions de l’ins­tru­ment chargé, y compris les réglages de Mapping et de Perfor­mance. Le tout sera routé vers “l’ex­té­rieur” via une table de mixage très complète.

L’in­ter­face graphique est sobre, un peu austère, prin­ci­pa­le­ment consti­tuée de zones d’af­fi­chage et de textes, plutôt que de boutons, sliders et autres rota­tifs avec effets de trans­pa­rence et relief. Mais on s’y fait très vite et l’un des avan­tages induits est une consom­ma­tion en ressources négli­geable.

Premier réglage d’un Layer, la réponse ou non à l’au­to­ma­tion du Volume et à celle du Pan. La lecture de samples pouvant se faire en Ram ou en strea­ming, suivent les fonc­tions RAM Clea­ner (qui enlève de la RAM les samples inuti­li­sés) et RF-HDD, la tech­no­lo­gie de strea­ming maison. Saluons les nombreuses possi­bi­li­tés d’ac­cord, plus de 40, des penta­to­niques Chinoises et Afri­caines aux tempé­ra­ments histo­riques euro­péens (avec date de réfé­ren­ce…). Enfin, le choix de la sortie. De mono à 8.1 Music (L R C LFE Ls Rs Cs L2 R2), il y a pas moins de 48 formats diffé­rents ! Sachant qu’In­de­pen­dence offre 64 sorties mono et 64 sorties stéréo simul­ta­nées…

Du MIDI

Temperaments


On conti­nue avec les réglages Midi, permet­tant d’adap­ter le layer pour un usage multi­tim­bral ou en couches sur le même canal : chan­ge­ment de programme, trans­po­si­tion (± 60 demi-tons), courbe de réponse (pour compen­ser celle de certains contrô­leurs), retard, ambi­tus, plage de réponse à la vélo­cité (la note n’est jouée que si elle reçoit une vélo­cité comprise entre deux valeurs à défi­nir), Scale qui permet de forcer la dyna­mique complète dans une plage de vélo­cité restreinte. Une fonc­tion idéale si l’on veut jouer une seule plage d’un instru­ment à plusieurs couches, sans avoir à repro­gram­mer l’ins­tru­ment.

Autre astuce, la fonc­tion Vel. Offset qui ajoute ou retire à toute vélo­cité entrante une valeur fixe ; si vous avez un DX7, par exemple, vous pour­rez dépas­ser sa limite de vélo­cité supé­rieure (100). On finit les réglages Midi avec le choix du contrô­leur de sustain. Derniers para­mètres, la plage dyna­mique audio et sa courbe de réponse.

Toutes ces options (tout comme celles qui vont suivre) sont assi­gnables par Layer. Ainsi, au sein d’un même Layer Set, certains Layers seront lus en strea­ming, d’autres en Ram, certains pour­ront chan­ger d’ins­tru­ment en cours de route, d’autres non, leurs courbes de réponse seront indé­pen­dantes, tout comme leur format de sortie, les para­mètres de la page Quick Edit, leur accord. Même leur sustain pourra être déclen­ché par des contrô­leurs diffé­rents. Impres­sion­nant.

Quick & Modules

Quelques formats surround


Afin de simpli­fier utili­sa­tion et auto­ma­tion, l’édi­teur a prévu une page Quick Edit. Gros rota­tifs et larges indi­ca­tions sont à l’hon­neur de trois sections. La première comprend Volume, Pan, Pitch et EQ Color, un cut aigu/boost grave (à gauche, et inver­se­ment à droite). En bas, on dispose d’un section Filter/Effect permet­tant un accès rapide aux para­mètres de filtrage (filtres multi­modes, multi­pentes, jusqu’à 72 dB/oct. !) et à une réverbe à impul­sions (huit types de preset).

Le plus inté­res­sant étant la section Custom Control, qui offre huit rota­tifs et huit boutons assi­gnables, dont la confi­gu­ra­tion se sauve sous forme de présets, chaque confi­gu­ra­tion étant tota­le­ment indé­pen­dante par Layer. Il suffit d’ou­vrir le menu dérou­lant sur un contrô­leur puis d’al­ler dans la page Quick Edit et cliquer sur le rota­tif ou bouton désiré. On peut aussi assi­gner direc­te­ment des contrô­leurs Midi, internes ou ceux de l’hôte, s’il le permet, grâce à un accès aux numé­ros de contrô­leur.

Passons à la page Modules. Deux parties : en haut, le Module Editor, en bas le Flexible Modi­fier Editor. Dans la partie haute, les réglages clas­siques, volume, pan, pitch, retard puis un ensemble permet­tant de peau­fi­ner la réac­tion des sons au jeu selon le nombre de notes : Keys/Sel, la poly­pho­nie par layer, Sel. Rel, le temps de release des notes mutées suite au dépas­se­ment de la poly­pho­nie, Limit/Key corres­pond au nombre de notes simul­ta­nées possible, Inde­pen­dence coupant alors la plus ancienne en fonc­tion d’un release réglé avec Key Rel. Ensuite la sortie du Layer, celle par défaut, ou l’un des Custom Chan­nel que l’on peut créer (des canaux internes virtuels). Pourquoi des Custom Chan­nels ? Parce que ça permet de diri­ger n’im­porte quelle section d’un Layer vers une sortie de son choix, donc des trai­te­ments sépa­rés, une solu­tion idéale pour les kits de batte­rie, mais pas seule­ment…

Modules II

Page Quick edit

 

En dessous, on trouve un para­mètre de KeyS­witch, qui permet de passer d’un Layer à l’autre, voire d’une section ou d’un Alter­nate à un autre via une touche Midi. Ensuite, une fonc­tion rare, Playing Direc­tion : le déclen­che­ment d’une Section ou d’un Alter­nate suivant que l’on joue vers les aigus (Upwards) ou les graves (Down­wards). Une utili­sa­tion toute simple : des samples harmo­ni­sés sur la gamme mélo­dique, qui seront toujours justes, car calés sur la gamme ascen­dante, ou la gamme descen­dante. Superbe fonc­tion…

On passe au filtrage, avec un filtre global pour le Layer, LP, HP ou BP, 12, 24 ou 36 dB/oct. Le filtre global peut être complété par un filtre indé­pen­dant par Layer, auquel cas les pentes s’ad­di­tionnent. La touche Abs. désac­tive le filtre global et ne garde actif que le filtre indé­pen­dant. Et ce, autant de fois qu’il y a de Sections, de façon tota­le­ment indé­pen­dante : encore une fois, beau­coup de souplesse. C’est d’ailleurs le cas aussi pour la fonc­tion Skip, qui permet de déca­ler les points de départ des samples, sans avoir à retour­ner dans l’édi­teur. On finit par une enve­loppe AHDSR, chaque para­mètre dispo­sant d’un réglage tempo­rel et d’un réglage de courbe ou de volume.

Flexible Modi­fiers

Modules haut

La partie basse offre l’ac­cès aux Modi­fiers, des modules qui sont de trois types : Exter­nal Sources, réagis­sant aux commandes Midi, Inter­nal Sources, qui peuvent agir seuls ou déclen­chés par les Exter­nal Sources, et les effets d’in­sert, tota­le­ment indé­pen­dants de ceux du Mixer, et assi­gnables par Layer, Section, Alter­nate ou Zone. Il faut juste s’y retrou­ver dans les appel­la­tions données par Yellow Tools : il n’est fait nulle part réfé­rence dans le plug à Exter­nal ou Inter­nal Sources. En fait, le menu Modi­fier présente les fonc­tions Midi (Exter­nal), et les Inter­nal sont regrou­pés dans un dossier Modu­la­tors.

On insère faci­le­ment un Modi­fier, des presets (avec sauve­garde) et un Bypass indi­vi­duels sont dispo­nibles, et l’in­ter­face se maîtrise rapi­de­ment. Dans le petit bloc, le champ de gauche héberge la source, celui de droite la desti­na­tion (pour les sources externes et certains Modu­la­tors) ou le déclen­cheur (pour les Modu­la­tors internes) avec accès pour les deux champs à des menus dérou­lants. En dessous se trouvent les diffé­rentes valeurs, le Midi Learn fonc­tionne sans aucun souci, et quand le Modi­fier propose des para­mètres supplé­men­taires, ceux-ci s’af­fichent dans la fenêtre de droite.

Côté commandes Midi : valeur fixe ou aléa­toire, pitch­bend, molette de modu­la­tion, after­touch (mono et poly), les auto­ma­tions (Midi et celle de l’hôte, avec Midi Learn), les vélo­ci­tés (y compris relâ­che­ment), les infor­ma­tions de notes (Key Posi­tion, un suivi de clavier, Key Distance, la distance entre diffé­rentes notes déter­mi­nant la valeur, Key Up et Key Down, pour forcer la réponse en fonc­tion de la direc­tion).

C’est très complet, puisqu’en dehors des commandes clas­siques (Pitch, velo, etc.) et des contrô­leurs assi­gnables grâce aux auto­ma­tions, le suivi de clavier et ses variantes permettent quelques program­ma­tions assez inha­bi­tuelles, en parti­cu­lier des tempé­ra­ments “maison” très inté­res­sants…

Flexible Modi­fiers, part. II

On trouve une mine de Modu­la­tors, permet­tant de créer un envi­ron­ne­ment selon ses désirs. Au menu, une enve­loppe AHDSR semblable à l’en­ve­loppe globale, et une Free, très inté­res­sante, uni- ou bipo­laire, et dispo­sant d’un segment de bouclage (que l’on peut acti­ver ou non), et d’un nombre illi­mité de segments, chacun dispo­sant de ses réglages de volume et de posi­tion et de sa propre courbe ! De quoi faire des pads à l’évo­lu­tion infi­nie…

Enveloppe free

Viennent ensuite un LFO (cinq formes d’onde, avec synchro et retard), un Glide avec courbe, limite de glis­se­ment d’une note à une autre (en demi-tons), temps de réali­sa­tion (de 0 ms à 99 secondes !), un Legato (le glide ne se déclenche que s’il y a super­po­si­tion de notes) et un Chro­ma­tic (qui augmente le temps de réali­sa­tion en fonc­tion de la distance entre deux notes jouées). Ce Glide peut être assi­gné à autre chose qu’au Pitch, à la fréquence ou la réso­nance du filtre par exemple, ce qui permet des effets assez inté­res­sants…

On conti­nue avec l’Ar­peg­gia­tor, très complet, offrant un réglage de plage d’ac­tion, le respect ou non de la dyna­mique, la possi­bi­lité de boucler le cycle, un offset de la vélo­cité, une quan­ti­sa­tion d’en­trée (pour reca­ler sur le tempo de l’hôte), un sélec­teur d’éten­due (de une à cinq octaves), un sélec­teur de mode (Up, Down, Up & Down, cinq varia­tions chaque), un modi­fi­ca­teur de vitesse d’exé­cu­tion par rapport au tempo (de 1/4 à quatre fois), un délai de déclen­che­ment (de 32 mesures au 1/64e de noire en trio­let) et une fonc­tion Shuffle (pour donner plus ou moins de balan­ce­ment ternaire). Cerise sur le gâteau, la possi­bi­lité d’im­por­ter ses propres Midi­files (par menu dérou­lant ou drag’n’­drop) ! Seul regret, pas de mode Hold (ou Latch). Quant au Gate, on compen­sera son absence par l’in­ser­tion d’une enve­loppe.

Flexible Modi­fiers, part. III

On passe au Step Sequen­cer, dispo­sant des fonc­tions de quan­ti­sa­tion, de retard, de shuffle, de Time (de 1/2 à deux fois la vitesse), de bouclage, etc. Un mode Hold est présent, ainsi que le nombre de pas (de un à 64), un réglage de vitesse et un Sustain. On arrive à créer des boîtes à rythmes complètes, jouant des patterns déclen­chés par le clavier (chaque pattern déclen­chant un seul instru­ment), tout en gardant la possi­bi­lité d’in­ter­ve­nir en direct avec les sons répar­tis sur le reste du clavier. On peut très bien imagi­ner une song complète (grooves, breaks, fills, etc.), dont les patterns et les sons sont répar­tis sur un 88 notes. Dommage que l’on ne puisse renom­mer le Module, ce qui crée un manque de lisi­bi­lité.

Accords arranger

L’édi­teur four­nit un certain nombre de patterns de batte­rie, ainsi que des programmes très inté­res­sants de cordes spic­cato, jouant des figures ryth­miques en utili­sant les versions Up et Down des coups d’ar­chet (grâce à Perfor­mance). Le Step Sequen­cer respec­tant parfai­te­ment la vélo­cité, on arrive à des figures complexes, jouées en temps réel, avec la possi­bi­lité de jouer des tenues à d’autres octaves, en program­mant les Layers idoines. Encore une réus­site.

Vient ensuite l’Ar­ran­ger, un module qui permet l’as­si­gna­tion de Midi­files (ceux d’ori­gine ou des fichiers faits maison…) à des accords : tel type d’ac­cord déclenche tel fichier Midi, le trans­pose en temps réel en fonc­tion de l’ac­cord joué, et ainsi de suite. On peut assi­gner un fichier diffé­rent pour chaque type d’ac­cord, sachant que Yellow Tools n’a pas lésiné sur le type d’ac­cord reconnu, même s’il manque à mon goût les 9e b et # (voir capture d’écran). Un éditeur avec de nombreux para­mètres d’hu­ma­ni­sa­tion permet de peau­fi­ner les réglages, la recon­nais­sance d’ac­cord allant du simple au plus sophis­tiqué (trois modes, Easy, Medium et Complex), la durée, la hauteur, la vitesse, le swing, le mode de déclen­che­ment, etc. pouvant être modi­fiés. On va déci­dé­ment de surprise en surprise, car en addi­tion­nant les diverses possi­bi­li­tés et celles offertes par Perfor­mance, on n’est pas loin de certains scripts de Kontakt, sans toute­fois égaler ce qui fait la véri­table force du logi­ciel de Native.

On termine avec un Step Modu­la­tor, uni- ou bipo­laire, offrant 128 pas (!), avec synchro ou réglage de la fréquence en Hz, lissage des pas (X-fade), retrig (force la lecture depuis le début) et lecture simple ou en boucle (y compris avant-arrière) et un Time Modu­la­tor qui permet par exemple de spéci­fier le temps de déclen­che­ment d’un sample de relâ­che­ment, afin d’évi­ter tout effet incon­gru.

Ouf… C’est extrê­me­ment complet, tout en restant simple d’uti­li­sa­tion et très perfor­mant. Ne manque qu’un suiveur d’en­ve­loppe, peut-être.

Des effets à gogo

Step modulator

Derniers éléments de modi­fi­ca­tion du son, les effets. Et là aussi, l’édi­teur n’a pas lésiné : EQ (deux para­mé­triques, un vintage 3 bandes), filtres (six types plus deux pour le surround), proces­seurs de dyna­mique (un compres­seur, un gate et un limi­teur), effets de modu­la­tion (chorus, flan­ger, phaser et viny­li­zer), distor­sion (time clip­per, bit reduc­tion, dual band et tube), délais (sample delay, delay simple, filter delay, echo et doubler), deux réverbes algo­rith­miques, des outils (volume, pan, inver­sion de phase, divers vumètres, un métro­nome, un accor­deur, Cali­bra­tion pour le surround, un gestion­naire de canaux et un panner surround). Et dans le dossier Special, une réverbe à convo­lu­tion (Origami) et sa version light (Origami LE), un Preamp Mode­ler, un Cabi­net Mode­ler et un Mic Mode­ler.

Plus, énorme surprise, tous les plug-ins VST de votre système ! Enfin, presque tous, car certains ne passent pas la vali­da­tion qui s’ef­fec­tue la première fois qu’on lance Inde­pen­dence. Lors du scan des plugs, il arrive qu’In­de­pen­dence se bloque ou quitte. Le problème est que le scan s’ef­fec­tue sans aucune indi­ca­tion témoin (un équi­valent de ce que propose Logic pour la vali­da­tion AU serait idéal), ce qui fait qu’on ne sait pas quel plug fait plan­ter le soft. Il faut aller fouiller dans l’his­to­rique des rapports, enle­ver le plug, et recom­men­cer jusqu’au prochain plan­tage. D’autre part, certains plugs sont recon­nus, mais une fois ouvert, ont des problèmes d’in­ter­face (voir enca­dré).

On pardonne aisé­ment une fois que tout est en place, car c’est une occa­sion unique que de pouvoir béné­fi­cier des plugs tierce partie au sein d’un sampleur, non seule­ment pour les effets, mais aussi pour les instru­ments virtuels ! En effet, on peut très bien ouvrir un VSTi, lui appliquer les Modu­la­tors internes, le mélan­ger avec des Layers et d’autres instru­ments VST, mixer le tout avec un mélange plugs internes/tierce partie, etc. La seule limite étant la puis­sance de la bécane hôte…

Effets, toujours

Origami

Origami, la réverbe à convo­lu­tion maison, est une réverbe d’ex­cel­lente qualité, offrant une sélec­tion d’IR signées Inspi­red Acous­tics, allant de mono au 5.1 (DTS, Dolby Digi­tal et Music), sachant qu’Ori­gami les trai­tera en temps réel en étant compa­tible jusqu’au format 8.1. Je ne m’éten­drai pas sur cette gestion des formats, ne dispo­sant pas d’un système multi­ca­nal.

On dispose de réglages de prédé­lai, de durée, de chute et sa courbe et d’un filtre coupe-haut. Le bouton True active la gestion des IR True Stereo et True Surround. En cliquant sur Posi­tio­ner, on ouvre un écran qui permet de se dépla­cer dans la pièce, grâce à une icône que l’on fait glis­ser sur un damier. En dessous se trouve un EQ 4 bandes, deux shelves et deux para­mé­triques, avec bypass global et indi­vi­duels. On finit par un réglage Wet, un Dry et un volume global.

On peut impor­ter ses propres IR, par le menu ou par glissé-déposé, à condi­tion de les avoir placées dans le dossier Audio Files du dossier global d’In­de­pen­dence. C’est une contrainte d’ailleurs pour tout fichier audio, ce qui est péna­li­sant et à la limite pénible, puisque cela peut conduire à avoir plusieurs exem­plaires d’un même fichier sur le même disque dur, les alias n’étant pas recon­nus… Une bonne nouvelle cepen­dant, on peut impor­ter les fichiers Wave et AIFF, par exemple les IR de la Space Desi­gner de Logic.

Les effets sont de bonne qualité, sans être non plus à la hauteur de proces­seurs dédiés. Ainsi, on ne fera pas sonner une combi disto-preamp-cabi­net comme un Guitar Rig, un Ampli­tube, un Rock Amp Legends ou un Eleven, mais l’en­semble sera quand même supé­rieur à ce qu’on trouve d’ori­gine dans les DAW. Et comme de toute façon, on peut utili­ser les simu­la­teurs cités dans Inde­pen­dence (à l’ex­cep­tion d’Am­pli­tube et Eleven), cela rela­ti­vise le problème.

Les filtres sont de très bonne qualité, les effets tempo­rels aussi, délais, modu­la­tions, et la possi­bi­lité de créer des confi­gu­ra­tions de plug-ins est aussi bien vue, sachant que l’on peut mélan­ger plugs VST et internes. Bref, même sans plugs commer­ciaux, et en prenant en compte le nombre de plugs gratuits de qualité que l’on peut trou­ver sur le net, on dispose d’une solu­tion réel­le­ment auto­nome en termes d’ef­fets.

D’au­tant que la suite comprend Inde­pen­dence FX, véri­table machine à construire des multief­fets, de façon très simple, selon le même prin­cipe de menus et presets, les mêmes compa­ti­bi­li­tés surround, des possi­bi­li­tés d’au­to­ma­tion très complètes, etc.

Mais quelles sources ?

Mapping

Quelles sont donc les sources sonores utili­sables ? D’abord les instru­ments VST externes compa­tibles. Par exemple, on regrette que tel ou tel synthé virtuel n’ait pas d’ar­pé­gia­teur, d’ar­ran­geur ou de step sequen­cer (seuls modules dispo­nibles pour les instru­ments VST) ? Aucun problème, on l’ouvre au sein d’In­de­pen­dence et le tour est joué.

Ensuite, direc­tion la page Mapping pour la gestion des échan­tillons, des boucles et des fichiers Midi. C’est là que l’on assem­blera les zones pour former des Sections, Layers, Alter­nates, etc.

La fenêtre est sépa­rée en trois parties, à gauche Content, en haut à droite une fenêtre d’édi­tion des samples et en dessous une fenêtre d’édi­tion de zones. On commence par créer un Layer vierge, puis on peut commen­cer à impor­ter les fichiers, édités ou non. Un glissé-déposé suffit, à condi­tion que le fichier soit déjà dans le fameux dossier Audio Files…

Inde­pen­dence ouvre alors une fenêtre deman­dant quel type de mapping l’on souhaite, avec créa­tion de Sections/Alter­nates auto­ma­tique (débrayable) : One Key, qui permet l’im­port simpli­fié de fichiers, un par un ; Chro­ma­tic, qui place les notes auto­ma­tique­ment sur le clavier à partir d’une note libre­ment déter­mi­née ; Multi Keys, qui permet d’im­por­ter toutes les notes de programmes multi­couches, en les super­po­sant (il faudra alors cocher l’op­tion de créa­tion de Sections, afin de pouvoir réas­si­gner la bonne vélo­cité) ; et enfin X-Y-Z, le système Yellow Tools, un fichier nommé selon ce prin­cipe se verra auto­ma­tique­ment placé à la bonne hauteur (X), dans la couche de vélo­cité correcte (Y) et dans la Section/Alter­nate choi­sie (Z). Ce type de rensei­gne­ment peut aller assez vite, si l’on se sert d’un logi­ciel comme Rena­mer4­Mac, par exemple. La program­ma­tion dans Inde­pen­dence sera encore plus rapide.

On passe d’une Section à l’autre par menu dérou­lant, ce qui permet de les éditer faci­le­ment. Le menu est d’ailleurs plus que complet, puisqu’on dispose de toutes les fonc­tions (copier, coller, dépla­cer, impor­ter, inver­ser la vélo­cité, etc.) y compris un Undo/Redo. La sélec­tion via Midi est aussi possible, et on peut désac­ti­ver le dépla­ce­ment de la Root Key (la note de réfé­rence du sample), grâce au bouton Auto Move R.K.

Édition

Crossfade zones

Dans l’édi­teur de zone, on dispose des réglages suivants : Root Key, tessi­ture, plage de vélo­cité, volume, pan, accord, les utiles Solo, Mute et Reverse (bien vu), le suivi de clavier (trans­po­si­tion du sample ou non) ainsi que quatre réglages d’édi­tion de cross­fade assez fabu­leux, puisque graphiques. Un réglage Top, un Bottom, avec chacun sa courbe d’in­ten­sité et l’on visua­lise les chan­ge­ments dans l’écran, par un effet de fondu de couleur, ce qui est bien plus simple et effi­cace que de rentrer des données en termes de temps, de vélo­cité, etc.

Au-dessus se trouve l’édi­teur de sample, complet, mais un peu petit malgré ses fonc­tions de zoom hori­zon­tal et verti­cal. Une fenêtre sépa­rée aurait été appré­ciable. Sinon, les réglages habi­tuels sont là : début et fin de sample, volume, pan, accord, plus fonc­tion de lecture et d’ar­rêt.

On peut éditer en mode slice, qui n’a rien à voir avec un Rex ou Apple Loops, puisqu’il n’ap­plique pas de Time Stretch en temps réel. En revanche, on peut, après avoir placé les Slices (manuel­le­ment et/ou avec un réglage de sensi­bi­lité, avec effa­ce­ment et verrouillage), appliquer une commande de découpe du fichier et son assi­gna­tion chro­ma­tique sur le clavier, tout en créant le Midi­file corres­pon­dant. Et là, à la lecture, un Stretch semble entrer en action, mais je n’ai pas pu obte­nir plus d’in­for­ma­tions.

MIDI playing

Slices


Mais Inde­pen­dence fait encore plus fort, puisqu’on peut choi­sir de décou­per le fichier audio puis d’im­por­ter direc­te­ment le fichier Midi généré, qui se verra alors en vert dans la fenêtre du Mapping. On a ainsi créé une boucle qui peut être lue à n’im­porte quel tempo (celui d’In­de­pen­dence ou celui de l’hôte), en appuyant simple­ment sur la touche du clavier à laquelle vous avez assi­gné le Midi­file. Sachant qu’on peut en impor­ter plusieurs au sein d’un même Layer, par exemple des varia­tions créées à partir des mêmes samples en chan­geant la place des notes dans le fichier (à faire au sein d’un DAW puis le réim­por­ter).

 

Slices et fichiers MIDI

On peut très bien ne mettre que quelques samples externes (une BD, une Snare, un Hi-Hat) et impor­ter plein de fichiers Midi complexes de grooves, si l’on respecte le mapping GM. Eh hop, une boîte à rythmes complète au clavier, en 10 minutes de program­ma­tion à tout casser… On peut, même si c’est un peu long, impor­ter l’in­té­gra­lité du CGP (Culture Groove Pack) que l’édi­teur avait sorti pour Culture.

On dispose d’un certain nombre de fonc­tions rela­tives au jeu ou à l’in­ter­pré­ta­tion du fichier. D’abord la métrique, ensuite un offset de notes (trans­pose tout le fichier Midi), un offset de vélo­cité, un retard (mise en lecture diffé­rée), un réglage de vitesse (de 1/2 à 2 fois le tempo maître), un Note Filter (ne joue pas les notes sous la divi­sion ryth­mique choi­sie, j’ai eu du mal à le faire fonc­tion­ner correc­te­ment…), Play Range (plage de vélo­cité des notes jouées) et Scale Vel (qui permet de forcer la vélo­cité complète dans un champ réduit) et le choix entre lecture unique et en boucle. Le menu du bas offre la possi­bi­lité de faire corres­pondre la vélo­cité du fichier Midi à celle entrante, de le main­te­nir (Hold), d’ac­ti­ver le Midi Thru, de limi­ter à un seul les fichiers Midi lus simul­ta­né­ment dans le Layer en cours et de forcer la prio­rité du fichier Midi en cas de super­po­si­tion avec un fichier audio (ce qui permet d’avoir 88 samples et 88 fichiers Midi sur un clavier maître). On finit par des réglages Shuffle et trois réglages aléa­toires, qui rajoutent un déca­lage tempo­rel, des varia­tions de vélo­cité ou qui vont cher­cher des notes au hasard et une quan­ti­sa­tion d’en­trée selon quatre modes.

Bref, c’est complet, plutôt rare­ment rencon­tré et très effi­cace.

Alter­nate & Legato

Alternate

Le prin­cipe de clas­si­fi­ca­tion adopté par Yellow Tools avec tous ses niveaux et sous-niveaux et leur indé­pen­dance trouve dans la profon­deur de program­ma­tion et de réac­tion au Midi de nombreuses utili­sa­tions. On fran­chit une étape de plus avec le mode Perfor­mance. Ainsi, à partir des zones et Sections conçues dans Mapping, on va créer des Alter­nate, qui seront les récep­tacles des Sections. Quand on charge un son d’usine, s’il dispose de Sections, le simple fait de créer un Alter­nate les rendra visibles dans les diffé­rents menus de la page. En cliquant sur le bouton Content, on affi­chera les Alter­nate déjà exis­tants.

On peut alors passer d’un sample à un autre (par exemple deux versions d’une même note) simple­ment en assi­gnant les Sections corres­pon­dantes dans l’un des 16 menus des Basic Steps. On dispose aussi de 16 Alter­na­tive Steps, que l’on utili­sera conjoin­te­ment pour les varia­tions telles que, par exemple, un coup d’ar­chet vers le bas, puis un coup d’ar­chet vers le haut. On peut ainsi rapi­de­ment et simple­ment program­mer un instru­ment complet, avec l’as­su­rance de ne jamais jouer deux fois de suite le même sample, et passer d’une arti­cu­la­tion à l’autre très faci­le­ment. Une Reset Key permet de forcer le retour au premier rang. Côté réglages, on dispose d’un temps de déclen­che­ment entre deux Alter­nate, d’une tessi­ture, d’un choix de l’Al­ter­nate de départ, d’un taux de déclen­che­ment aléa­toire, et d’un temps réglable pour le déclen­che­ment des Alter­na­tive Steps.

Legato

Bref, une fonc­tion indis­pen­sable dans nos sampleurs actuels, et ici très bien implé­men­tée. D’au­tant que rien n’em­pêche de la conju­guer avec les KeyS­witches, bien au contraire.

Autre mode couram­ment utilisé, le Legato. Yellow Tools nous propose un système simple à mettre en route. On défi­nit quel layer, Section ou Alter­nate sera concerné, puis on règle la portion d’at­taque qui sera “effa­cée” (de 0 ms à 99 s) de manière fixe et/ou aléa­toire, et le seuil et la courbe de volume des notes jouées legato. Ceci est bien entendu, encore une fois, tota­le­ment indé­pen­dant par Layer, Section ou Alter­nate. Ce qui fait qu’on peut avoir un Layer composé de multiples sons, chacun d’eux ayant son propre lega­to… Encore une fois, l’édi­teur a prévu plus : on béné­fi­cie aussi d’un Legato Option et d’un Legato Target. Le premier est dédié aux Layers de type bruits de méca­nique, de glis­sés, etc. On pourra ainsi très préci­sé­ment para­mé­trer l’ef­fet d’un glissé sur le manche, puisque l’on peut assi­gner un Layer, Section ou Alter­nate selon que l’on joue en montant ou en descen­dant. Idem pour le Legato Target, dans lequel on sélec­tion­nera les Sections dési­rées selon que l’on joue en montant ou descen­dant. Effi­cace, puis­sant, encore une réus­site.

Mixage

Mix session batterie

Il fallait au regard de toutes les fonc­tions d’In­de­pen­dence une table de mixage à la hauteur. Devi­nez quoi ? C’est le cas… Faisons-lui le seul et unique reproche tout de suite, on en sera débar­rassé : fenêtre de visua­li­sa­tion trop petite, comme les autres fenêtres du plug. Quand on veut se dépla­cer dans une confi­gu­ra­tion utili­sant 16 Layers Sets, avec un certain nombre de Layers, de canaux Custom, de Bus, de sorties mono ou stéréo (64 de chaque, rappe­lons-le), ça devient un peu pénible, même si on dispose de filtres d’af­fi­chage, d’un bouton permet­tant d’af­fi­cher la table sur toute la surface du plug et qu’il est très simple de créer des groupes.

En dehors de ça, cette table virtuelle est extrê­me­ment puis­sante : autant de canaux que l’on veut, de tous types (de mono à Surround), et dépla­ce­ment des tranches de façon à faci­li­ter la vision. On dispose de 5 Bus par tranche, d’ef­fets d’in­serts virtuel­le­ment illi­mi­tés, on peut utili­ser les effets inclus aussi bien que les VST compa­tibles, faire des presets de chaîne d’ef­fets, créer des Bus pour groupes, sous-groupes, compres­sion paral­lèle, etc.

Un Brow­ser très bien fait permet de s’y retrou­ver rapi­de­ment, d’au­tant qu’à la diffé­rence des Modules, on peut ici renom­mer les tranches, bus, sorties, etc. Et le nom se reflète dans les menus dérou­lants aussi bien que dans les départs et inserts, c’est impec­cable. J’ou­bliais : auto­ma­tion complète, par Midi ou Host Learn, ou avec assi­gna­tion manuelle des contrô­leurs et sélec­tion du port d’en­trée du contrô­leur Midi externe. Un véri­table sans-faute.

Conclu­sion

Incom­pa­ti­bi­li­tés d’hu­meur

Voici une liste non exhaus­tive de plug-ins VST que l’on ne peut utili­ser pour le moment au sein d’In­de­pen­dence, tout du moins sur un G5 bi 2 GHz, OS 10.5.5, 8 Go de Ram. D’abord ceux qui font plan­ter l’ap­pli­ca­tion lors du scan initial (et lors de toute tenta­tive future) : tous les UAD 5.1, tous les Waves 6.0.5, Artu­ria Jupi­ter-8V et Analog Factory, East West Play, G-Media M-Tron et impOS­CAR (version non UB), IK Multi­me­dia Ampli­Tube (toutes les décli­nai­sons), Native Instru­ments B4 II et B4FX, Absynth FX, Kore 2 et Kore 2 FX, Rob Papen Albino 3. Ensuite ceux qui présentent une inter­face graphique pertur­bée : elle est soit tota­le­ment blanche, soit blanche avec quelques indi­ca­tions, menus ou boutons, ou encore les réglages sont figés, ou l’in­ter­face du VST est celle du bandeau d’ou­ver­ture d’In­de­pen­dence, etc. Parmi eux, les Best Service série 120 (BPM, VCP, etc.), Camel Audio CA5000, tous les Elemen­tal Audio, tous les déri­vés de Sample­Tank d’IK Multi­me­dia, iZotope Phat­Ma­tik, tous les Korg Legacy, Musi­cLab Real Guitar & Strat, tous les TC Power­Core et Konnekt, Wallan­der WIVI, tous les Wave Arts.

Le monde du sampleur virtuel est bien encom­bré. Pour­tant nul doute que Inde­pen­dence va trou­ver sa place rapi­de­ment : tout d’abord, son nom n’est pas usurpé, puisqu’au­tant dans sa concep­tion et sa gestion interne que dans ses possi­bi­li­tés par rapport à l’ex­té­rieur, l’in­dé­pen­dance reste le maître mot. Ensuite, le logi­ciel dispose de la tota­lité des fonc­tions que l’on attend d’un sampler, d’un envi­ron­ne­ment semi-modu­laire et de bien plus encore.

Il lui manque cepen­dant quelques petites choses : une fenêtre d’édi­tion plus large, les scripts de son concur­rent Kontakt (mais c’est aussi valable pour tous les autres sampleurs virtuels) et les banques en décou­lant. Et son absence de noto­riété est en soi incom­pré­hen­sible. J’avoue que lors de ce test, je suis allé de bonnes surprises en très bonnes surprises, décou­vrant les fonc­tions au fur et à mesure, pensant arri­ver à une limite, et la dépas­sant toujours. Une véri­table décou­verte donc, à tel point que je commence déjà à faire migrer certaines banques anciennes de l’exs24 afin de leur faire profi­ter de toute la puis­sance d’In­de­pen­dence et leur redon­ner une seconde vie.

Alors que GigaS­tu­dio vient de dispa­raître de l’uni­vers PC, et à l’heure où les sampleurs dépen­dants d’un logi­ciel (exs24m­kII pour Logic, Struc­ture pour Pro Tools) ne contentent pas forcé­ment leurs utili­sa­teurs, la solu­tion complète offerte par Yellow Tools est assu­ré­ment l’une des plus inté­res­santes : contenu sonore d’ex­cel­lente qualité, dont les trois précé­dents instru­ments de l’édi­teur, solu­tions pour le live et la créa­tion de multief­fets, auto­ma­tion très complète et fonc­tions créa­tives tota­le­ment exclu­sives, gestion des VST et VSTi, consom­ma­tion raison­nable, puis­sance de program­ma­tion abso­lu­ment fara­mi­neuse et (pratique­ment) sans aucune limite et stabi­lité exem­plaire, tout le monde ne peut pas en dire autant.

Award Valeur sûre 2008
Points forts
  • Tout !
Points faibles
  • Manque une barre de progression nominative du scan VST
  • Scan VST long
  • Obligation d’utiliser un dossier spécial pour les fichiers audio
  • Pas d’import intégré de formats d’autres samplers
  • Désignation parfois non cohérente entre manuel et plug
  • Pas de possibilité d’agrandir les fenêtres d’édition/mixage
  • Pas de possibilité de renommer les Modules
  • Pas de scripts
  • Pas de banques tierce partie
  • À quand l’import d’AU ?
  • Pas de version RTAS (incompatible avec le Wrapper)

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