Ayé ! La France est en marche et on va voir ce qu’on va voir ! En termes de casting, ce n’est pas bien compliqué : on change les mêmes et on recommence en piochant dans le sérail suffisamment de méconnus pour jouir aussi longtemps que possible du bénéfice du doute. À ce titre, il s’agira de voir comment la ministre anthroposophe (!) dont nous héritons à la culture se débrouillera. Fera-t-elle aussi bien rien que ses prédécesseurs ou osera-t-elle s’attaquer aux gros dossiers, rééquilibrant les revenus des artistes en regard des autres maillons de la chaîne d’édition, luttant contre la précarité des intermittents, engageant une vaste réflexion au sujet de la propriété intellectuelle ? L’avenir nous le dira, même si le fait qu’elle dirige l’une des plus puissantes maisons d’édition françaises ne fait a priori pas d’elle la parfaite candidate pour une politique de rupture…
Disons que si elle baptise un square Chris Cornell, emporté jeudi par le Soleil noir de la Mélancolie, et qu’elle se débrouille pour financer une belle expo sur le travail de Stanley Greene qui vient lui aussi de nous quitter, ce sera déjà énorme. Souhaitons-lui donc la bienvenue par pure bienveillance, et ne tardons pas à retourner aux joies du manche ou du clavier, de la peau ou du vinyle, avec les saines lectures de cette semaine : l’interview de Fab Dupont, le plus américain des ingés son français, le rétrotest de l’Ensoniq SQ-80, et le banc d’essai de la Taylor Academy 10e.
Et c’est tout ? Oh que non, car avec un peu de retard, voici la troisième édition de notre podcast Les pieds dans le Patch : une émission résolument tournée vers la guitare (mais pas que) vu que Jacques Carbonneau nous a fait le plaisir de sa visite pour nous parler des misères que fait actuellement la CITES aux fabricants d’instruments. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez et à faire tourner…
Disons que si elle baptise un square Chris Cornell, emporté jeudi par le Soleil noir de la Mélancolie, et qu’elle se débrouille pour financer une belle expo sur le travail de Stanley Greene qui vient lui aussi de nous quitter, ce sera déjà énorme. Souhaitons-lui donc la bienvenue par pure bienveillance, et ne tardons pas à retourner aux joies du manche ou du clavier, de la peau ou du vinyle, avec les saines lectures de cette semaine : 
