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Elka Concorde  p 802
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Elka Concorde p 802

Orgue de la marque Elka

Coctrameau Coctrameau

« Un orgue à clavier accordéon haut de gamme de la fin des années 70. »

Publié le 24/08/15 à 21:29
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Tout public
J'avais fait le choix de cet instrument à l'époque pour plusieurs raisons: étant accordéoniste à touches piano, je désirai apprendre le clavier Boutons, je souhaitais également travailler l'orgue de type Hammond, ses sons et son répertoire. Enfin, je voulais un instrument avec boîte à rythmes pour apprendre à jouer avec, ainsi que divers sons de claviers de l'époque. Cet instrument m'a permis de travailler tout cela et donc de progresser dans toutes ces voies. Compte-tenu de son encombrement et surtout de son poids, il a surtout servi à la maison, pour quelques fêtes entre amis et un peu de piano-bar entre 1980 et le printemps 1993, époque à laquelle je l'ai revendu.
Très bien fini et présenté dans son fly-case avec trépied et banc, ses sonorités et ses fonctions étaient d'un très bon niveau à son époque. Son prix était celui d'un haut de gamme, correct sans être grand public cependant (23500 FF en 01/80). Avec une Leslie ELKATONE 700 à 6000 FF, cela représentait un budget de 4500 euros, l'ensemble revendu 13 ans plus tard 900 euros.
Côté sons d'orgue, je relevais dans un numéro de Claviers Magazine de 1991 que ELKA était une des marques qui avait le mieux réussi à copier les sonorités Hammond. Côté violons (sonorités synthétiques),très réussis aussi, ces sonorités étaient très utilisées en bal dans les années 70 et début des 80 (le top dans le genre à cette époque-là avait pour nom SOLINA String ensemble et ARP String ensemble. Les claviers de type String ensemble étaient surnommés "Boîtes à Violons". On les retrouve actuellement échantillonnés dans les cartes Roland entre autres...)Les pianos et clavecins sonnaient très bien également et étaient mixables avec les violons. Les cuivres, eux, m'ont toujours paru plus utilisables pour des "pêches de cuivres" que pour des phrasés parce qu'un peu trop synthétiques et wha-wha à mon goût. La partie synthé était un synthé monophonique à sons présélectionnés modifiables par sa partie solo variations (VCA, VCF, Bend...), je l'ai peu utilisée.
La boîte à rythmes, quant à elle, est surtout configurée pour la danse par ses styles rythmiques de type Bal, Rock et Latin, pratiquement pas pour le Jazz. Elle sonne également bien pour son époque avec plusieurs possibilités intéressantes: les solos de batterie, les volumes séparés par section (rythm, bass, accomp), la possibilité de couper 1 section en cours de jeu, les commandes par switch au pied pendant que l'on joue, bref, on le voit, le tout conçu de manière professionnelle.
Côté fiabilité, je n'ai jamais changé de pièces coûteuses, j'ai eu par contre de nombreux problèmes de contact avec les cartes branchées sur des connecteurs et non soudées. Symptôme typique, les violons qui ne sonnent plus ou le vibrato ou autre fonction coupée alors que tout le reste marche... Un peu lourd parfois, il reste cependant un instrument très agréable à jouer parce que sonnant très bien.
Actuellement, bien que d'une technologie dépassée, d'un poids et d'un encombrement conséquent, relativement portable, son intérêt ? Plutôt un collector comme les bons modèles à 2 claviers de son époque.
A ce propos, à l'intention des collectionneurs, le top des orgues à clavier accordéon de la fin des 70'S a pour nom WERSI W2T HELIOS CROMATIC, un monstre à 12000 euros de l'époque (82500 FF en 09/79 !), un instrument de soliste aussi rare que son prix était élevé et que je n'ai entendu jouer qu'une fois à la télé.