Fairlight MFX2/series III

Le MFX2 est l' ultime version du series III. Il incorpore toutes ses fonctionnalités: 16 voies de polyphonie sur 32 mo, la Page R, FFT, le CAPS et bien sûr toute les fonctions d' éditions de sons + classiques
A cela s' ajoute le direct to disk sur 24 pistes avec affichage instantané des formes d' ondes ( merci au Turbo SCSI ).
Il possède aussi une carte dédiée au Time stretch basé sur dsp 96002.
Chaque son émis par le sampleur ou le dtd est dispatché sur un routeur 24 voies avec sorties XLR
3 entrées et 4 sorties MIDI, AES/EBU, SMPTE et rs422 pour le controle de machines vidéo.

UTILISATION

Chaque fonction de la machine est controlée par un processeur ou un dsp implémenté sur autant de cartes séparées, donc la plupart des fonctions s' executent instantanément . Mais cette puissance se paye par des dimensions assez énormes : 50kg pour le mainframe et 700w de consommation.
La console du mfx2 est un modèle d' ergonomie et de rapidité: ici pas de souris ni de menu déroulant; on appuie sur une touche est la fonction est exécutée à la milliseconde ! plus rapide , ca n' existe pas !

SONORITÉS

Le son est incroyable, surtout quand on le compare par rapport à un akai, un emu ou surtout au protools. Il est éléphantesque ! Chaque son sort part son convertisseur personnel, un accord de 4 notes va donc être produit par 4 convertisseurs différents. On est dans un autre univers, bien loin des systèmes qui multiplexent dans tous les sens et qui obligent à multiplier les voix et les plug-ins pour rattraper leur médiocrité ( amis du protools bonjour ! )

AVIS GLOBAL

Le 1er hic de la bécanne est son poids qui l' empêche d' être transportée facilement . Mieux vaut aussi la placer dans une pièce séparée au studio afin de ne pas subir le bruit des ventilos !
Le 2eme , c ' est la polyphonie de 16 voies, un peu limite pour une orchestration mais suffisante pour des musiques plus modernes puisque le son a un spectre très large. Une dizaine de voies font déjà pas mal de boucan ;°) et il reste la possibilitée de tracker dans le direct to disk.

L' essayer c' est y succomber.
Tarif:Payé en 95 puis upgradé en 99 pour 50000 €