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Steinberg Sequel
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Test de Sequel de Steinberg

Séquenceur à boucles de la marque Steinberg appartenant à la série Sequel

Test écrit
La musique sans séquelle

Steinberg, célèbre éditeur de logiciel, nous propose ici un séquenceur destiné au plus grand nombre, qui se veut simple d’usage et convivial. Doté d’effets, de sons et d’un arrangeur intégré performant, Sequel ne coûte pourtant que 99€. Alors, bonne affaire ?

Stein­berg, célèbre éditeur de logi­ciel, nous propose ici un séquen­ceur destiné au plus grand nombre, qui se veut simple d’usage et convi­vial. Doté d’ef­fets, de sons et d’un arran­geur inté­gré perfor­mant, Sequel ne coûte pour­tant que 99€. Alors, bonne affaire ?

Le logi­ciel Sequel est fourni dans une boîte au look assez sympa. On sent ici qu’une grande impor­tance a été donnée au design du produit. Dans le carton, on trouve le logi­ciel, la licence, un guide sur l’ac­ti­va­tion et le manuel papier en Français. Un grand bravo à Stein­berg pour ce dernier, très clair, qui fait plus de 100 pages ! Il est vrai que four­nir une notice complète pour un soft destiné aux débu­tants est essen­tiel, même si para­doxa­le­ment les fabri­cants rechignent souvent à dépen­ser de l’ar­gent pour un produit à bas prix. Autre chose à noter, le DVD-Rom est fourni dans une pochette carton­née de toute beauté, trai­te­ment réservé en géné­ral à des produits beau­coup plus chers.

On peut dire que Stein­berg a mis les petits plats dans les grands pour Sequel.

On installe !

Boite et notice

Le logi­ciel Sequel est multi-plate­forme, c’est-à-dire qu’il fonc­tionne aussi bien sur PC (Compa­tible XP et Vista) que sur Mac (Compa­tible power PC et MacIn­tel). Cette large compa­ti­bi­lité est un véri­table atout, et n’est pas si courante dans le marché des logi­ciels de musique. Pour ce test, je vais donc utili­ser Sequel sur un iMac cadencé à 2,16 GHz.

Le logi­ciel Sequel est donc fourni sur un DVD unique, inté­grant à la fois l’ap­pli­ca­tion et les banques de sons. Le lance­ment de l’ins­tal­la­tion est simple et auto­ma­tisé et prends un certain temps, presque 20 minutes. Il faut dire que les données audio sont très nombreuses, et le décom­pac­tage est toujours une étape très longue lorsque l’on installe un logi­ciel. Pour Sequel, prévoir de la place, car il avale près de 6 gigas d’es­pace disque ! Des goodies sont égale­ment four­nis dans le DVD, inté­grant notam­ment un tuto­riel vidéo (en Anglais) et des séquences de démo.

Dès l’ins­tal­la­tion termi­née, il faut se rendre sur le site dédié à Sequel afin de télé­char­ger la mise à jour 1.0.1 déjà dispo­nible. Sur ce site vous pour­rez égale­ment obte­nir des infor­ma­tions concer­nant le logi­ciel, via le Forum (pas encore actif à la date de ce test) et l’aide en ligne.

On active !

Installation

Contrai­re­ment à la plupart des logi­ciels Stein­berg qui fonc­tionnent au moyen d’une licence d’ac­ti­va­tion sur clé USB, Sequel adopte un système beau­coup plus moderne, basé sur un télé­char­ge­ment de licence, via le ‘centre de contrôle des licen­ces’, installé en même temps que le logi­ciel. Il vous faudra donc dispo­ser d’une connexion inter­net afin d’ac­ti­ver Sequel.

À la fin de l’ins­tal­la­tion, la fenêtre d’ac­ti­va­tion s’ouvre donc. Il suffit alors de rentrer le code fourni sur la carte de licence et de cliquer sur ‘Vali­der’, puis d’en­voyer le tout en cliquant sur ‘Démar­rer’. Atten­dez quelques secondes et le tour est joué. La procé­dure s’avère super simple, rapide et espé­rons-le pour Stein­berg, elle limi­tera le pira­tage. À noter égale­ment que ce système permet de trans­fé­rer les licences sur un autre ordi­na­teur. Atten­tion à penser à trans­fé­rer la licence avant de forma­ter le PC ! Ce système d’ac­ti­va­tion est une version moderne du système de licence autre­fois donné sur une disquette par certains fabri­cants (vous pouviez alors remettre et reprendre à partir de cette disquette les licences).


On s’en­re­gis­tre…

Au premier lance­ment de Sequel, une fenêtre d’en­re­gis­tre­ment appa­raît. Il est alors vive­ment conseillé de s’en­re­gis­trer pour :

  1. Béné­fi­cier d’un système de mise à jour de la licence (mise à jour permet­tant de récu­pé­rer une licence en cas d’achat d’un nouvel ordi­na­teur ou de crash de votre disque dur)
  2. Accé­der à la base de connais­sance Stein­berg et au support tech­nique (essen­tiel !)
  3. Accé­der aux mises à jour et à 500 boucles gratuite

Je vous recom­mande de vali­der cette étape afin de sécu­ri­ser votre licence, qui est unique.

Présen­ta­tion géné­rale

Menu

Dès l’ou­ver­ture, Sequel affiche la couleur : ici, pas de menu à rallonge et de fonc­tions complexes : tout ou presque peut être contrôlé via la fenêtre d’ar­ran­ge­ment ! Réduite à son strict mini­mum, la barre de menu propose unique­ment de créer une nouvelle séquence, d’en ouvrir une exis­tante, d’en­re­gis­trer, et d’ex­por­ter. L’ex­port des séquences se fait prin­ci­pa­le­ment en Wav, mais il est à noter que Sequel permet d’ex­por­ter égale­ment direc­te­ment vers iTunes (comme Garage Band) et prend en charge le 24 bit… En ce qui concerne l’im­por­ta­tion, le logi­ciel gère les fichiers WAV, AIFF, MP3, WMA, WMA Pro, OggVor­bis et Stan­dard MIDI file (SMF).

Sur la partie supé­rieure de la fenêtre, nous voyons la barre de trans­port, très design, ainsi qu’une barre d’af­fi­chage indiquant la posi­tion de la tête de lecture, le tempo, la signa­ture ryth­mique et la tona­lité de la séquence. Sur la partie supé­rieure gauche, nous retrou­vons des fonc­tions essen­tielles (nouveau, ouvrir, enre­gis­trer projet, mais aussi fonc­tions d’au­to­ma­tion et de undo/redo), affi­chées sous forme d’illus­tra­tion. Notons la présence d’un accor­deur, très pratique lorsque vous souhai­tez enre­gis­trer de la guitare par exemple.

La partie centrale de la fenêtre arran­ge­ment est dédiée aux pistes (audio et MIDI). Le contrôle de ces dernières s’ef­fec­tue sur la partie gauche, comme on le ferait avec n’im­porte quel séquen­ceur stan­dard. Là aussi, les fonc­tions sont réduites à l’es­sen­tiel : mute, solo, record, volume, pano­ra­mique et contrôle des effets. La piste master n’offre quant à elle que le contrôle du volume, de la pano­ra­mique et des effets.

Menu

Sur la partie infé­rieure, une zone nommée ‘Mul­ti’ peut être affi­chée ou cachée faci­le­ment. Elle offre des réglages complé­men­taires tels que l’em­pla­ce­ment de stockage des projets, les réglages de carte audio, la person­na­li­sa­tion de l’in­ter­face utili­sa­teur et quelques options (métro­nome, quan­ti­fi­ca­tion). Sur la partie de gauche de cette zone, nous pouvons accé­der au mixeur, à l’ins­pec­teur de piste, au média bay, à l’édi­teur et à l’ar­ran­geur.

Ouah trop facile !

Ajouter une piste

La page séquen­ceur est facile à comprendre. À partir d’un projet vierge, il est très simple d’in­sé­rer une nouvelle piste, et de choi­sir ce que l’on souhaite y mettre. Vous pouvez alors choi­sir entre une piste audio, ou une piste instru­ment virtuel.

Le média bay est énorme, c’est ici que l’on retrouve la gigan­tesque biblio­thèque de loop incluse dans le logi­ciel. Chose vrai­ment pratique, chaque caté­go­rie de loop offre de sous-caté­go­ries, des styles et même des sous-styles ! Vous pouvez égale­ment choi­sir parmi une liste de ‘carac­tè­res’ sonores diffé­rents (majeur, mineur, distordu, son, clair, etc.). La tona­lité de chaque sample est indiquée et modi­fiable à la volée, et d’un seul clic de sélec­tion la pré-écoute se met en marche. Pour insé­rer un sample dans la séquence, un simple glissé déposé suffit. L’ou­til est simple, et l’on comprend d’un seul coup d’œil son fonc­tion­ne­ment. Chaque loop se met auto­ma­tique­ment au tempo de la séquence, en respec­tant la tona­li­té…

La fenêtre d’ar­ran­ge­ment est égale­ment très intui­tive, en un coup de clic on peut répé­ter le sample, le raccour­cir et le désac­ti­ver (mute acti­vable par sample). Si vous souhai­tez mani­pu­ler plusieurs samples en même temps, il suffit de les sélec­tion­ner avec la touche shift. En gros, tout cela fonc­tionne dans la plus grande simpli­cité. La faci­lité de mani­pu­la­tion des samples rend l’uti­li­sa­tion de la fenêtre arran­ge­ment véri­ta­ble­ment ludique !

Sequel

L’ins­pec­teur de piste situé sur le bas de la fenêtre offre des réglages simples et effi­caces : il permet d’in­sé­rer deux effets par piste plus un compres­seur, que vous pouvez choi­sir de désac­ti­ver. Sur chaque piste, vous pouvez égale­ment utili­ser des équa­li­seurs, de type trois bandes para­mé­triques. Là encore, on vous a mâché le boulot, de nombreux presets sont propo­sés, couvrant bon nombre de type d’ins­tru­ments et de voix.

Sequel offre égale­ment la possi­bi­lité d’ac­ti­ver deux effets sur toutes les pistes dans le menu effets globaux. Un contrôle de niveau permet de gérer pour chaque piste de la séquence la quan­tité d’injec­tion de l’ef­fet. Vous pour­rez égale­ment gérer des effets de sortie, qui corres­pondent aux effets du canal master. Ce menu vous permet­tra d’ac­ti­ver deux effets de votre choix, ainsi qu’un stéréo enhan­cer et un Maxi­mi­zer qui sont fixes (mais désac­ti­vables).

Tout est conçu dans Sequel pour vous permettre d’op­ti­mi­ser la dyna­mique du son. Compres­seur fixe par tranche, Maxi­mi­zer et enhan­cer en sortie. Voici un exemple sonore effec­tué avec le soft.

Outils pratiques

Sequel inclut dans ses fonc­tion­na­li­tés un arran­geur permet­tant de créer des zones dans la séquence, et de les assem­bler pour remixer. Intui­tif et ergo­no­mique, ce système donne une lettre à chacune de vos zones, et vous permet soit d’uti­li­ser ces éléments dans une suite séquen­tielle, soit en live. Sequel intègre la fonc­tion d’au­to­ma­ti­sa­tion des réglages permet­tant de contrô­ler les pano­ra­miques, les volumes et les effets. Cette fonc­tion­na­lité, très simple d’usage vous permet­tra soit d’écrire les auto­ma­tions en pas à pas, soit de les enre­gis­trer à la volée. La partie instru­ment virtuel n’est pas en reste : les 600 sons offrent un panel impres­sion­nant : pianos, synthés, etc. Le tout avec une qualité très proche du Yamaha Motif.

Outils

Conclu­sion

Sequel est un logi­ciel très complet, entiè­re­ment en Français et doté d’un manuel papier bien conçu. La volonté de Stein­berg a été ici de propo­ser un outil pour les débu­tants, utili­sant des termes compré­hen­sibles (‘effets de sortie’ au lieu de ‘effets master’, etc.) par la plupart des gens. Bien plus riche en fonc­tion­na­li­tés que Garage Band par exemple, il comblera les personnes démar­rant leur home studio, sans prises de tête inutiles, tout en leur permet­tant d’abor­der de façon ‘light’ les diffé­rents outils des séquen­ceurs pro. Le système d’af­fi­chage par icône permet aux utili­sa­teurs de trou­ver rapi­de­ment la fonc­tion­na­lité qu’ils cherchent, en évitant ainsi de se perdre dans un laby­rinthe de menus.

Le seul bémol que nous pour­rions donner réside dans l’in­com­pa­ti­bi­lité avec Cubase, ce qui est dommage, car bon nombre de personnes auraient pu dans un second temps fran­chir le pas vers le logi­ciel phare de la marque… Mais Stein­berg nous a promis une impor­ta­tion possible avec la version 4.1 de Cubase dispo­nible cet été, espé­rons que cela devienne réalité !

[+] Logi­ciel ultra stable et perfor­mant
[+] Inter­face simple et ludique
[+] Nombreuses fonc­tion­na­li­tés, effets et sons inté­grés
[+] Usage live possible
[+] Docu­men­ta­tion riche et détaillée

[-] Pas compa­tible pour l’ins­tant avec Cubase

Points forts
  • Logiciel ultra stable et performant
  • Interface simple et ludique
  • Nombreuses fonctionnalités, effets et sons intégrés
  • Usage live possible
  • Documentation riche et détaillée
Points faibles
  • Pas compatible pour l’instant avec Cubase
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