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Akai Professional MPC5000
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Test de la MPC 5000 d'Akai

Séquenceur Sampleur de la marque Akai Professional appartenant à la série MPC

Test écrit
Un nouvel OS qui a du chien

Avec le tout nouvel OS V2, la MPC5000 s’offre un sérieux lifting. Stabilisée et pleine de nouvelles ressources, convaincra-t-elle les plus difficiles ?

Avec le tout nouvel OS V2, la MPC5000 s’offre un sérieux lifting. Stabi­li­sée et pleine de nouvelles ressources, convain­cra-t-elle les plus diffi­ciles ?

 

Un peu d’his­toire

Linn 9000 story


La Linn 9000 ne sera tirée qu’à 1100 exem­plaires. Elle est très instable et encline à des pannes à répé­ti­tion qui condui­ront Linn à la faillite. Un temps oubliée, elle renaît dans les années 90 à Studio City, banlieue de Los Angeles, sous l’im­pul­sion de la scène hip-hop et entre les mains expertes de Bruce & Ben Forat, spécia­listes Linn qui ont racheté tout le stock de pièces déta­chées. Ce revi­val n’a rien d’éton­nant, à un moment où l’on recherche une alter­na­tive au son 16 bits / 44 kHz, jugé par certains trop cris­tal­lin et sans âme. Retour en force des SP1200 E-mu, Studio 440 Sequen­tial, MPC60 Akaï et leur son 12 bits mono. Mais la Linn9000, avec ses 8 bits / 40kHz, est encore plus orga­nique. Forat la modi­fie en profon­deur : un OS enfin stable avec des amélio­ra­tions d’er­go­no­mie, une mémoire séquen­ceur éten­due, des Flash­Ram de 64 ko sur les 18 pads, permet­tant de char­ger des samples en mémoire perma­nente (les modifs inté­rieures « en spaghetti » font d’ailleurs peur) et l’ac­cès au réglage des 2 filtres internes (des CEM3320, les mêmes que les Prophet-5 Rev3, les OBXa/OB8 et le Synthex) grâce à 4 curseurs linéaires, permet­tant d’agir sur la fréquence et la réso­nance de 2 pads. Enfin, un grand LCD éclairé fait son appa­ri­tion sur le dessus de la machine.

En 1984, la Linn 9000 révo­lu­tionne le concept de boîte à rythmes, inté­grant 18 pads dyna­miques, des samples en Eprom, des possi­bi­li­tés d’échan­tillon­nage en Ram, des pistes Midi externes, des outils de synchro (Midi, SMPTE) et la sauve­garde sur disquettes 3,5 pouces. Elle préfi­gure alors ce que sera la lignée des MPC Akaï, qui s’em­presse de recru­ter Roger Linn au lende­main de la faillite de son entre­prise (voir enca­dré Linn 9000 story). En 1988, sous la houlette de Roger Linn et David Cocke­rell – cofon­da­teur d’EMS – sort la MPC60, travaillant en 12 bits / 40 kHz. Puis vient la MPC60-II (1991), suivie par la MPC3000 (1994), qui apporte le 16 bits / 44 kHz et un OS très abouti. La colla­bo­ra­tion entre Linn et Akaï s’ar­rête là.

La machine suivante est la MPC2000 (1997), décli­née par la suite en version XL (2000). Une nouvelle étape est fran­chie avec la MPC4000 (2002), inté­grant un véri­table échan­tillon­neur 24 bit / 96 kHz tiré de la série Z4/Z8. Elle reste à part, avec sa réso­lu­tion, son puis­sant moteur de synthèse et sa profon­deur. Les modèles suivants sont des décli­nai­sons de la MPC2000 et font figure de retour en arrière pour les puristes : d’abord la MPC1000 (2004), puis les MPC2500 et MPC500 (2006).

D’au­cuns prétendent que les MPC ont perdu en spon­ta­néité et en grain depuis le départ de Linn. Par ailleurs, une offre concur­rente est appa­rue, soit direc­te­ment posi­tion­née sur le segment des MPC (Roland MV-8000 / 8800), soit spécia­li­sée dans le sampling de boucles en temps réel. Sans oublier l’offre logi­cielle, qui permet de monter très simple­ment des phrases audio et des séquences Midi. Le nouveau fleu­ron d’Akaï est donc arrivé sur un marché bien fourni, avec des utili­sa­teurs de plus en plus exigeants. Souf­frant d’un OS instable et incom­plet, inutile de dire que l’ac­cueil initial a été mitigé. Mais avec cette nouvelle mouture d’OS, c’est une MPC5000 ultra vita­mi­née que nous allons décou­vrir.


Prise en main

MPC5000

L’OS V2 repré­sente une seconde nais­sance pour la MPC5000. Non seule­ment les bugs sont corri­gés, mais un certain nombre de fonc­tions avan­cées ont été ajou­tées. Désor­mais, la MPC5000 combine un échan­tillon­neur complet, un synthé virtuel analo­gique poly­pho­nique, un arpé­gia­teur, une grosse section effets, un séquen­ceur multi­ca­nal, une section audio multi­pistes et une surface de contrôle complète. Le mot d’ordre de cette nouvelle mouture est la stabi­lité, l’er­go­no­mie, le multi­sam­pling et l’au­to­ma­tion.

Moins impo­sante que la Linn9000 (voir photo), la MPC est d’une taille idéale. Soli­de­ment construite dans une carcasse métal­lique entou­rée de plas­tique, elle offre des commandes de grande taille et logique­ment répar­ties. La partie gauche, bapti­sée Q-Link, regroupe 12 boutons lumi­neux, 8 rota­tifs et 4 curseurs à large course. Leur utili­sa­tion est multiple, suivant la page menu en cours : remixage audio / Midi, modi­fi­ca­tion des para­mètres de synthèse, édition des points de bouclage des samples… et surtout auto­ma­tion d’une foule de para­mètres en temps réel, nous y revien­drons. Un bon point pour l’er­go­no­mie de la machine. Au centre, on trouve 16 pads sensibles à la vélo­cité et à la pres­sion. Leur réponse est excep­tion­nelle, à notre avis ce qu’il se fait de mieux sur le marché, car ils sont bien ancrés dans la machine et répondent en toutes zones sans bron­cher. Inutile, donc, de toujours viser au centre. Ils servent égale­ment à appe­ler les diffé­rents modes de travail en conjonc­tion avec la touche idoine.

Juste au-dessus trône un large LCD orien­table 240 × 128 mono­chrome éclairé au néon. Le contraste, réglable, est excellent et permet une utili­sa­tion en toute circons­tance, sur scène ou en studio. L’édi­tion se fait au moyen de 6 touches de fonc­tions dont le rôle varie suivant la page menu en cours. Un bouton « Window » permet d’ap­pe­ler une page complé­men­taire en fonc­tion du contexte, ce qui faci­lite l’édi­tion. Sur la partie droite, on trouve la section de trans­port du séquen­ceur, abso­lu­ment exhaus­tive, le pavé numé­rique, l’en­co­deur rota­tif, des touches de sélec­tion/mode des pads et des commandes pour régler au milli­mètre la sensi­bi­lité d’en­trée et le volume de sortie.


Suite de la visite

Devant MPC5000

Le devant de la MPC comprend 2 prises pour pédales, une prise casque et 2 types d’uni­tés de sauve­garde. Sur la droite, un lecteur compact flash (types I et II de 32 Mo à 2 Go) permet de stocker samples, programmes, séquences et audio. Il sert aussi à mettre à jour l’OS, dommage que ce soit le seul moyen. Une fois le fichier copié sur la carte à partir d’un ordi­na­teur relié à la MPC en USB, la mise à jour prend quelques secondes. À gauche, on peut ajou­ter un combo lecteur DVD / graveur de CD Akaï, pour lire des fichiers audio, char­ger des samples ou fina­li­ser ses produc­tions. Pourquoi pas un lecteur multi­stan­dard ? Dans la machine réside un disque dur 80 Go pour gérer l’en­semble du contenu Midi et audio de la machine.

La façade arrière est tout à fait complète, faisant de la MPC5000 le cœur d’un arse­nal de produc­tion. De série on trouve 10 sorties audio (5 paires stéréo), 2 entrées combo jack/XLR avec niveau commu­table, 2 entrées cinch avec préam­pli RIAA et connec­teur de masse pour platine, des entrées/sorties SP/Dif, une sortie optique Adat 8 canaux, 4 sorties Midi et 2 entrées Midi avec fonc­tions Merge, 1 port USB2 esclave et un connec­teur IEC 3 broches secteur (alimen­ta­tion interne à détec­tion auto­ma­tique). Que manque-t-il ? Un port USB maître pour unités de sauve­garde externes et une inter­face vidéo pour moni­teur externe.

La mémoire interne de 64 Mo peut être éten­due à 192 Mo. C’est assez peu, d’au­tant qu’il s’agit d’une barrette proprié­taire et que le strea­ming des samples n’est pas géré. De plus, il s’agit de mémoire vive qui s’ef­face à l’ex­tinc­tion et non de mémoire flash. Il est temps que les samplers hard­ware progressent sur ce point, à l’ins­tar du Nord­Wave de Clavia.

Arrière MPC5000

Biblio­thèque sonore

Inté­gra­tion infor­ma­tique


L’in­té­gra­tion de la MPC5000 avec le monde infor­ma­tique n’est pas des plus évoluée, puisque le port USB2 ne sert qu’à trans­fé­rer les fichiers de disque à disque (compa­ti­bi­lité directe PC W2000/Me/XP et Mac OS9/10). Lorsqu’on lance la connexion USB, la MPC5000 se fige et se comporte alors comme un « bête » ensemble d’uni­tés de sauve­garde (disque dur, CF option­nelle, CD/DVD option­nel). On peut alors gérer son contenu à partir de l’or­di­na­teur, point barre ! Pas d’in­té­gra­tion type plug-in audio, de trans­fert d’au­dio ou Midi en temps réel. Plutôt déce­vant de nos jours.

La MPC5000 est livrée avec 650 Mo de samples sur le disque dur interne, prove­nant de la société Loop­mas­ters, ainsi que 300 programmes virtuels analo­giques déve­lop­pés pour le synthé VA interne. Avec l’OS V2, on peut télé­char­ger sur www.akai­pro.com/mpc5000 un piano acous­tique stéréo spécia­le­ment mis à dispo­si­tion pour l’oc­ca­sion. Il est décliné en diffé­rentes tailles (144 Mo – 3 couches à 24 Mo – 1 couche). Avec nos 64 Mo de base, nous n’avons pu tester qu’un piano de 46 Mo à 2 couches qui ne nous a pas embal­lés. Les échan­tillons sont suffi­sam­ment longs (non bouclés) et les niveaux audio très élevés, mais cette version manque de samples. Pire, il y a des gros problèmes d’in­ver­sion stéréo d’un échan­tillon à l’autre et même de la distor­sion en sortie, telle­ment les niveaux sont élevés, pfff… Les autres échan­tillons incluent une section de cordes pas terrible, un tas de kits de batte­ries dont de célèbres machines des années 80 (Linn 9000, TR-909, TR-909, Fair­light…) et plein de boucles audio dans diffé­rents styles, à la David Getta. Ce qui frappe, c’est la réserve de dyna­mique incroyable, néces­si­tant souvent d’at­té­nuer à la table de mixage. Les programmes du synthé VA interne sont très encou­ra­geants : basses pêchues, pads variés, clas­siques vintage

Section sampling

Compa­ti­bi­lité trop exclu­sive


La MPC5000 orga­nise ses fichiers en réper­toires types DOS. La gestion est aisée et peut se faire en interne ou à partir d’un ordi­na­teur via USB2. Elle fonc­tionne en format WAV pour les samples et dispose d’un format natif pour les programmes. Avec l’OS V2, la compa­ti­bi­lité avec les machines de la marque a été amélio­rée. Elle est totale avec les MPC1000, 2500 et 500. Avec la série 2000/2000XL, elle est compa­tible pour les séquences, les samples et la plupart des para­mètres programmes. Concer­nant la MPC4000 et Z4/Z8, elle est compa­tible avec les séquences (pour la MPC), les samples et les programmes (drums et Keygroups inclus). Avec la MPC3000, le format SND devra être trans­laté via un ordi­na­teur. Quant aux S1000/3000 et S5000/6000, la compa­ti­bi­lité est main­te­nant assu­rée pour les samples et les programmes. Les autres formats couverts sont les AIFF et CDA pour les samples, mais on s’ar­rête là, la MPC5000 ne cause pas avec les autres marques hard­ware et soft­ware.

La section sampling permet de travailler en 16 bits/ 44 kHz stéréo, avec toute sorte de signaux, grâce aux formats multiples d’en­trées et à l’ajus­te­ment précis des niveaux. La poly­pho­nie du moteur d’échan­tillon­nage est de 64 voix multi­tim­brales. La fréquence de sampling et la réso­lu­tion ne sont pas réglables. Lors d’une séance d’échan­tillon­nage, on commence par prépa­rer l’en­re­gis­tre­ment : moni­to­ring, mode mono/stéréo et choix de la source audio : externe (entrées analo­giques, numé­riques, lecteur DVD/CD option­nel) ou interne (n’im­porte quelle paire de sorties stéréo). Le seuil audio de déclen­che­ment et le temps de capture sont para­mé­trables. L’échan­tillon­nage peut aussi être lancé et stoppé à la main. Pendant la capture, la MPC affiche des vumètres. Juste après, on peut écou­ter le résul­tat, assi­gner à un pad si le son convient ou recom­men­cer. Il est même possible d’échan­tillon­ner pendant que le séquen­ceur tourne (fonc­tion « Direct Recor­ding »). En revanche, impos­sible d’en­re­gis­trer direc­te­ment avec les effets internes en inser­tion, il faudra le faire en 2 temps par resam­pling.

Une fois le sample capturé et assi­gné, on peut l’édi­ter. Tout d’abord, on règle les points de début et fin de lecture (Trim). Le LCD affiche la forme d’onde et deux curseurs linéaires Q-Link permettent de faire l’ap­proche rapide de la fenêtre de lecture ; il ne reste plus qu’à affi­ner avec l’en­co­deur. La MPC5000 permet toutes les fonc­tions clas­siques de nettoyage : couper, copier, coller, extraire, rendre silen­cieux tout ou une partie d’un sample. Un échan­tillon stéréo peut être converti en mono (canal gauche, droit ou l’ad­di­tion des deux). On passe ensuite aux fonc­tions plus poin­tues : gain, norma­li­sa­tion, inver­sion, fade in/out, réduc­tion de bit, time stretch avec détec­tion de tempo (3 quali­tés et 18 algo­rithmes, suivant l’em­pres­se­ment du moment et le type de son) et pitch shift. Tous ces trai­te­ments sont rapides, mais hélas pas au point de se faire en temps réel. Au lieu de cela, la MPC5000 propose des fonc­tions de décou­page des sons, le Chop Shop. Avec cette fonc­tion, un échan­tillon est divisé en diffé­rentes sections de taille égale ou pas, manuel­le­ment ou auto­ma­tique­ment. La divi­sion se para­mètre large­ment, en fonc­tion du tempo, des seuils audio et des temps d’at­taques de tran­si­toires. Les tranches obte­nues peuvent alors être conver­ties en autant de nouveaux échan­tillons indi­vi­duels ou en une phrase séquen­cée. Appli­ca­tion, fabriquer une boucle indé­pen­dante du tempo, conso­la­tion à l’ab­sence de time stretch en temps réel. Voici quelques exemples audio avec varia­tion de tempo sur des boucles : bossa, guitares, down­beat, R&B. Une limi­ta­tion : la fin d’une section corres­pond au début d’une autre, donc on ne peut pas faire de recou­vre­ment de zones ou de fondus. Les tranches peuvent ensuite être remon­tées : extrac­tion vers un nouveau sample (mais pas suppres­sion), combi­nai­son, décou­page ou restau­ra­tion du sample d’ori­gine. Une fonc­tion Undo très bien venue permet d’an­nu­ler l’édi­tion. Passons enfin au bouclage des échan­tillons. L’édi­tion est tout aussi intui­tive que le Trim, avec zoom graphique et recherche auto­ma­tique des points zéro. Il est d’ailleurs possible de lier les points de lecture et de bouclage, ou de boucler en fonc­tion d’un tempo détecté auto­ma­tique­ment. Des touches permettent la lecture directe du sample entre les diffé­rents points cruciaux. Par contre, il faut redé­clen­cher le son à chaque modi­fi­ca­tion des points de bouclage pour entendre le résul­tat… on se croi­rait revenu dans les années 80 au début du sampling, pfff ! De même, il n’y a pas de fonc­tions auto­ma­ti­sées de capture, place­ment et bouclage des sons en une seule passe.

Programmes d’échan­tillons

OS V2 en un coup d’œil


Outre la correc­tion d’une liste impres­sion­nante de bugs dont le fameux Chop Shop / Grid Edit pour les connais­seurs, les prin­ci­pales amélio­ra­tions de l’OS V2 concernent :

  • La créa­tion de Keygroups, zones de samples ayant des para­mètres de synthèse en commun et un tracking clavier auto­ma­tique
  • De nouveaux trai­te­ments des samples : gain, réduc­tion de bit, fade in/out
  • Le regrou­pe­ment de plusieurs pads pour les éditer en une seule fois.
  • L’au­to­ma­tion complète des effets
  • Un mode « Take Over » pour les boutons Q-Link
  • Le zoom pour chaque tranche obte­nue après Chop Shop
  • Le passage alter­na­tif du mixage des pistes audio au mixage des pistes Midi sans inter­rompre le séquen­ceur
  • La compa­ti­bi­lité avec tous les produits Akaï depuis le S1000.

Un programme d’échan­tillons contient 4 banques de 16 pads auxquels les échan­tillons sont assi­gnés. Il y a 128 programmes utili­sa­teur en tout, ce qui est insuf­fi­sant compte tenu des 16 Mo mis à dispo­si­tion pour gérer les para­mètres de programmes. Chaque pad peut conte­nir 4 couches de samples mono ou stéréo, chacune ayant son niveau, son accor­dage et sa fenêtre de vélo­cité. Les sons peuvent être joués en mono ou couper d’autres pads (char­ley ouverte/fermée). L’as­si­gna­tion et l’édi­tion sont très rapides, puisqu’il suffit d’ap­puyer sur un pad pour passer d’un son à un autre dans un même menu d’édi­tion. Les para­mètres de synthèse assi­gnés à chaque pad sont moins pous­sés que sur une MPC4000. On trouve un filtre, un LFO et 2 enve­loppes. Le filtre est de type multi­mode réson­nant. Il peut travailler selon 11 algo­rithmes (passe-bas, passe-haut, passe-bande, réjec­tion, boost, 3 modé­li­sa­tions analo­giques et 3 types de formants vocaux) et diffé­rentes pentes : 1, 2, 4, 6 et 8 pôles. Le mode 8 pôles apporte une satu­ra­tion très bien­ve­nue pour salir le son, à utili­ser avec un para­mètre d’at­té­nua­tion dans certaines circons­tances. Niveau qualité, les filtres sont dans la moyenne, les modi­fi­ca­tions de fréquence en temps réel ne sont toute­fois pas très fluides et tout ça manque un peu de réso­nance (pas d’auto oscil­la­tion). Le LFO propose 6 formes d’ondes clas­siques : triangle, sinus, carré, dent de scie, dent de scie vers le bas et aléa­toire. Parfai­te­ment synchro­ni­sable au tempo global et au déclen­che­ment des séquences, il est assi­gnable indé­pen­dam­ment au pitch, au volume, au filtre et au pano­ra­mique. Dommage qu’il n’y en ait pas 2 ! Les 2 enve­loppes sont de type DADSSR. L’édi­tion graphique permet de visua­li­ser la courbe. Elles sont assi­gnées dans le dur au filtre et à l’am­pli­tude. La vélo­cité peut agir sur le pitch, l’en­ve­loppe d’am­pli­tude (temps d’at­taque, niveau de tenue et volume), l’en­ve­loppe de filtre (temps d’at­taque, niveau de tenue et fréquence de coupure). On est loin des capa­ci­tés de la MPC4000, avec ses filtres multiples et sa matrice de modu­la­tions.

Pour ceux qui ont connu la V1 de l’OS, l’aven­ture s’ar­rê­tait là. Heureu­se­ment, l’OS2 a apporté son lot de nouveau­tés. À commen­cer par la gestion de pads multiples : avant, si on voulait que certains pads aient les mêmes valeurs de para­mètres de synthèse, il fallait tous les program­mer un par un. Désor­mais, il suffit de sélec­tion­ner un groupe de pads pour que l’édi­tion s’ap­plique à tous, en un seul coup ! Mieux, la MPC5000 peut désor­mais gérer les Keygroups. Un Keygroup est un empi­lage de 4 couches dyna­miques d’échan­tillons sur une tessi­ture program­mable. Un programme peut en conte­nir 128, bonjour les splits et layers. Chaque Keygroup peut avoir ses propres para­mètres de tessi­ture, tracking, accor­dage, volume et pano­ra­mique. Mieux, chaque couche peut égale­ment avoir ses propres réglages (sauf la tessi­ture qui est commune au Keygroup). Il est possible de créer des fondus entre Keygroups qui se recouvrent. Les para­mètres de synthèse s’ap­pliquent alors au Keygroup, plutôt qu’à chaque pad. C’est une amélio­ra­tion majeure que nous saluons, trans­for­mant la MPC5000 en véri­table multié­chan­tillon­neur.

Synthé virtuel

Si la section synthèse dédiée aux échan­tillons est simpli­fiée par rapport à la MPC4000, la MPC5000 offre en revanche un sympa­thique synthé à modé­li­sa­tion analo­gique 20 voix. Chaque voix comprend 3 oscil­la­teurs, 1 filtre, 2 LFO et 2 enve­loppes. Pour l’édi­tion, la section Q-Link est large­ment solli­ci­tée. Dans chaque page menu, les para­mètres corres­pondent à une commande physique. La première page, bapti­sée « Basic », permet d’ac­cé­der aux para­mètres de synthèse cruciaux. Chaque section (VCO, VCF, VCA et LFO) a ensuite sa propre page. Signa­lons au passage que l’OS V2 permet de régler les commandes en mode « Take Over », ce qui évite les sauts de para­mètres en passant d’une page à l’autre lorsque la posi­tion physique des commandes est diffé­rente de la valeur stockée des para­mètres. Fonc­tion que nous devons à Rolan­dus, l’un des membres d’Au­dio­Fan­zine, merci ! Dans ce mode, le para­mètre ne change qu’au moment où le mouve­ment d’une commande « attrape » sa valeur stockée.
MPC5000

Chaque VCO offre 4 formes d’onde (sinus, triangle – dent-de-scie, impul­sion variable) et 3 bruits (blanc, rose, rouge, le dernier corres­pon­dant à un filtrage plus intense). La fréquence de chaque VCO s’ac­corde sur +/- 4 octaves par demi-ton. Un accor­dage fin est égale­ment prévu. L’onde triangle – dent-de-scie peut conti­nuel­le­ment évoluer grâce à un para­mètre Shape. Ce dernier contrôle égale­ment la largeur d’im­pul­sion de 0 à 100%, lorsque l’onde Pulse ou PWM est sélec­tion­née, 50% étant le carré. En mode PWM, la largeur est modu­lable par le LFO2. La sortie audio du VCO1 peut modu­ler la fréquence du VCO2. De même, on peut synchro­ni­ser le VCO1 par le VCO2. L’in­té­rêt est de modu­ler la fréquence du VCO1 par l’en­ve­loppe 1 ou le LFO1, pour des effets de synchro spec­ta­cu­laires. Il est égale­ment possible d’en­clen­cher une modu­la­tion en anneau entre les VCO1 et 2. Enfin, on peut régler le volume de chaque VCO avant que le signal sommé n’at­taque le VCF.

Ce dernier dispose des mêmes algo­rithmes et pentes que le filtre de la section sampling. La coupure peut être modu­lée par le tracking clavier, une enve­loppe ADSR dédiée, le LFO ou la vélo­cité. Le signal passe ensuite par la section VCA. On y règle le volume, l’in­ci­dence de la vélo­cité, le tracking du volume, le pano­ra­mique, le tracking du pano­ra­mique, la largeur stéréo (écar­te­ment stéréo de chaque VCO) et l’ac­tion d’une enve­loppe ADSR dédiée au volume. La page LFO permet de régler les para­mètres d’un LFO dédié au vibrato et d’un LFO offrant des modu­la­tions dosables vers le VCO1, le filtre, le volume et le pano­ra­mique. Chaque LFO est synchro­ni­sable à l’hor­loge globale et dispose d’un mode de déclen­che­ment / redé­clen­che­ment et d’un délai. Les formes d’ondes sont iden­tiques au LFO de la section sampler. Pour termi­ner, signa­lons que chaque programme peut être joué en mono, avec legato et porta­mento. La molette et l’af­ter­touch peuvent affec­ter le VCO1, le filtre, le volume et le vibrato. Tous ces réglages sont sauve­gar­dés dans l’un des 128 empla­ce­ments, parta­gés avec les samples – 128, c’est peu…

La qualité sonore de ce synthé, nous l’avons dit au début de ce test, est à la hauteur. Le grain est très actuel, faute d’être vintage. La section VCO est très bien spéci­fiée. Le filtre est effi­cace, propose des modes variés, sans pour autant détrô­ner un synthé VA dédié. Nous souhai­te­rions en revanche voir évoluer les possi­bi­li­tés de modu­la­tion (une vraie matrice).

Arpé­gia­teur et séquen­ceur


Si le propos d’une MPC est de séquen­cer, il est tout à fait agréable de trou­ver de quoi arpé­ger. On dispose de quelques motifs basiques (haut, bas, alterné et aléa­toire) qui se synchro­nisent parfai­te­ment à l’hor­loge globale. On peut en régler l’éten­due sur 3 octaves, le temps de porte, le facteur de swing, l’ordre de jeu et la réponse à la vitesse de frappe. L’ar­pé­gia­teur peut même être affecté par les données enre­gis­trées sur une piste. Il manque tout de même des motifs plus en rapport avec l’uti­li­sa­tion de la machine, à savoir des kits de percus­sions. De même, on aurait souhaité avoir plusieurs arpé­gia­teurs simul­ta­nés.

Mais c’est au rayon séquen­ceur que la MPC5000 enfonce le clou. Elle permet d’en­re­gis­trer, éditer et remixer faci­le­ment, avec édition visuelle. La capa­cité totale est de 100.000 événe­ments répar­tis en 99 séquences (mémoire vola­tile) et la réso­lu­tion est de 960 bpqn. Une séquence peut conte­nir 999 mesures sur 64 pistes, chacune capable d’émettre vers 1 des 64 canaux Midi indé­pen­dants. Sur chaque piste, on peut déci­der d’af­fec­ter un programme interne (samples ou synthé VA) ou pilo­ter un module externe via Midi. La program­ma­tion se fait en pas à pas ou en temps réel, avec bouclage, over­dub et punch in/out. La quan­ti­sa­tion peut s’opé­rer à l’en­trée et/ou à la sortie. Une fois les notes entrées, on peut bascu­ler sur les pages mixeurs de programmes ou de pistes, très visuelles : pour chaque piste ou chaque pad d’une piste drums, c’est là qu’on sélec­tionne le bus d’ef­fets et la paire de sorties audio. Mais c’est aussi là que l’on peut créer des auto­ma­tions de volume, pano­ra­mique, de départ effets ou de Mute. Les commandes Q-Link sont ici encore mises à l’épreuve, comme sur une table de mixage. Elles permettent d’ailleurs l’au­to­ma­tion d’un certain nombre de para­mètres de synthèse, soit en continu, soit à l’en­fon­ce­ment de chaque note : fréquence, volume, coupure du filtre, réso­nance, pano­ra­mique et les segments ADR de l’en­ve­loppe de volume. Hélas, l’au­to­ma­tion complète du synthé VA n’a pas été ajou­tée à l’OS V2.
MPC5000

L’édi­tion globale de piste peut se faire dans une fenêtre de mesures ou de notes / pads. Dans ce cadre, on insère, coupe, copie, colle, décale, trans­pose, suppri­me… la liste est longue. Au niveau micro­sco­pique, la MPC5000 offre 2 éditeurs majeurs : la liste d’évé­ne­ments ou la grille. Cette dernière permet d’af­fi­cher les événe­ments sous forme de grille de pads pour les sons internes ou de piano roll pour les pistes Midi externes. Et pourquoi pas pour les pistes internes, lorsque le programme est à base de Keygroups ?

Quelques remarques d’im­por­tance : il est impos­sible de jouer / enre­gis­trer des pistes de longueur diffé­rente en boucle au sein d’une même séquence. Par ailleurs, le séquen­ceur permet la conti­nuité de lecture des échan­tillons : suppo­sons que l’on ait programmé le déclen­che­ment d’un échan­tillon de 30 secondes au début d’une séquence. Que se passe-t-il si on désire enre­gis­trer une autre piste en boucle entre les 20e et 30e secondes ? À la 20e seconde, la MPC5000 lancera la lecture de l’échan­tillon préci­sé­ment à sa 20e seconde, comme s’il s’agis­sait d’une piste audio déjà enre­gis­trée. Bien vu ! À l’usage, le gros point fort de la MPC5000, c’est de pouvoir lancer / arrê­ter l’en­re­gis­tre­ment, passer d’une piste à l’autre, auto­ma­ti­ser, éditer un programme pendant qu’une séquence tourne, tout ça en temps réel sans arrê­ter le flux créa­tif. Au global, la machine peut conte­nir 99 séquences, que l’on peut assem­bler en 20 Songs de 250 pas, chaque pas repré­sen­tant un assem­blage de séquences avec au sans répé­ti­tion.

8 pistes audio

C’est dans le mode Song que la MPC5000 gère l’au­dio. Elle offre 2 pistes DTD en enre­gis­tre­ment et 8 en lecture à une réso­lu­tion de 16 bits / 44 kHz, par strea­ming audio à partir du disque dur interne. La RAM n’est donc pas mise à contri­bu­tion, heureu­se­ment ! À l’ins­tar du sampling, l’en­re­gis­tre­ment audio peut se faire à partir de n’im­porte quelle source externe (analo­gique ou numé­rique) ou interne (à partir de n’im­porte quelle paire de sorties), toujours sans possi­bi­lité d’in­ser­tion des effets internes. Une fois la capture effec­tuée, on peut éditer une ou plusieurs pistes, dans une fenêtre de mesures à spéci­fier. L’écran affiche le signal audio, avec facteur de zoom tempo­rel.
MPC5000

L’édi­tion est clas­sique : couper, copier, coller, gain, fondu (linéaire, expo­nen­tiel, loga­rith­mique), norma­li­ser, créer un silence, impor­ter (conver­sion en 16 bits) et expor­ter (en 16 ou 24 bits). Ces 2 dernières fonc­tions s’opèrent en conjonc­tion avec le disque dur, le lecteur compact flash ou le lecteur DVD/CD option­nel. Par contre, pas de time stretch ou pitch shift au menu, que ce soit en temps réel ou calculé. Il ne reste plus qu’à remixer notre produc­tion, à la main ou en auto­ma­tion, à partir du menu mixeur. Là encore, on peut muter une piste, sélec­tion­ner le bus d’ef­fets et la sortie audio (paire ou simple), puis auto­ma­ti­ser les niveaux, pano­ra­miques et départs effets. À signa­ler qu’il n’y a plus d’in­ter­rup­tion de l’en­re­gis­tre­ment quand on bascule vers le menu de mixage des pistes Midi ou réci­proque­ment. Idéal pour conser­ver le flux de travail. Pour termi­ner, on peut mixer tout ce beau travail en un seul fichier WAV stéréo 16 bits / 44 kHz, voire fina­li­ser sur CD lorsque la machine est équi­pée du combo idoine.

8 multief­fets

La MPC5000 ne serait pas une station de produc­tion complète sans section effets. Cette dernière est plutôt de bon niveau, avec un DSP dédié offrant pas moins de 4 bus de 2 multief­fets (réglables en départ bus ou en inser­tion) et de 2 effets de fina­li­sa­tion globaux : EQ 4 bandes semi-para­mé­triques et compres­seur mono bande. Les bus peuvent être appai­rés pour complexi­fier le trai­te­ment (4 effets par ligne). Chaque pad peut être envoyé vers l’un des 4 bus et chaque bus vers une sortie audio stéréo au choix. C’est très souple, mais ça peut prêter à confu­sion, car l’as­si­gna­tion des pads est défi­nie en mode séquence / mixeur, alors que les effets sont sauve­gar­dés dans des sets en mémoire globale, chaque séquence pouvant faire appel à un set.

Chaque multief­fet offre 40 algo­rithmes, parmi lesquels des ensembles (chorus / flan­ger / auto­pan / tremolo / phaser), des filtres (passe haut, passe bas, wah-wah), des EQ (2+2 et 4 bandes), des délais (mono, stéréo, avec filtre, à modé­li­sa­tion analo­gique, ping-pong, synchro­ni­sés au tempo), des satu­ra­tions (disto, fuzz), des compres­seurs (optiques, à lampe ou à VCA), des réverbes (pièces, hall, portes) et des réduc­teurs de bit (hard et soft). Il manque à ces dernières des algo­rithmes de plaque. Suivant l’ef­fet, on trouve jusqu’à 12 para­mètres éditables. L’OS V2 permet l’au­to­ma­tion de tous les para­mètres d’ef­fets, à travers une nouvelle page Q-Link : on y choi­sit, quel effet de quel bus doit être modulé en temps réel et enre­gis­tré dans le séquen­ceur. Comme dans tout système DSP, certains effets tels que les réverbes sont plus gour­mands que d’autres, donc une allo­ca­tion de CPU est prévue et en perma­nence indiquée. À l’usage, nous n’avons pas rencon­tré de problème d’ar­bi­trage trop corné­lien.

Conclu­sion

Demandes pour la V3

  • Strea­ming audio des samples (utopique…)
  • Chop Shop avec enche­vê­tre­ment des zones / suppres­sion de zone
  • Time stretch et pitch shift en temps réel
  • Modi­fi­ca­tion de points de bouclage en main­te­nant les pads
  • Lecture alter­née et inver­sée des boucles
  • Matrice de modu­la­tion pour le synthé VA
  • Auto­ma­tion du synthé VA
  • Pistes de longueurs diffé­rentes au sein d’une séquence, avec bouclage auto­ma­tique en lecture et enre­gis­tre­ment
  • Inser­tion directe des effets internes pour le sampling et l’au­dio DTD
  • Une meilleure gestion des fichiers, type base de données (sélec­tion multiple pour trai­te­ment / char­ge­ment / dépla­ce­ment / suppres­sion)
  • Meilleure compa­ti­bi­lité avec les autres marques

Avec l’OS V2, la MPC5000 connaît une évolu­tion majeure, qui la conduit au tout premier plan des stations de produc­tion auto­nomes. Non seule­ment elle sonne, mais elle est très ergo­no­mique, stabi­li­sée et pleine de ressources. Bien sûr elle est perfec­tible : le strea­ming des samples serait le bien­venu compte tenu de la RAM limi­tée, tout comme le travail en temps réel sur les boucles audio. Mais sa grande force, c’est d’as­su­rer un travail effi­cace sans inter­rompre le flux créa­tif. Aussi à l’aise en studio que sur scène, pour tous les styles de musique grâce au trai­te­ment des boucles et à la gestion complète des multi­samples, elle répond désor­mais aux attentes majeures des musi­ciens les plus exigeants.

 

[+] Excel­lente ergo­no­mie
[+] Rapi­dité de travail
[+] Qualité sonore
[+] Multi­sam­pling complet
[+] Synthé à modé­li­sa­tion inté­gré
[+] Section effets avec auto­ma­tion
[+] Inté­gra­tion Midi / audio
[+] Séquen­ceur sophis­tiqué
[+] Edition graphique précise
[+] Commandes directes
[+] Réponse des pads
[+] Connec­tique complète
[+] Enfin stable !


[-] Ram limi­tée
[-] Pas de strea­ming pour les samples
[-] Pas de bouclage en temps réel
[-] Pas de time stretch temps réel
[-] Inté­gra­tion infor­ma­tique basique

Points forts
  • Excellente ergonomie
  • Rapidité de travail
  • Qualité sonore
  • Multisampling complet
  • Synthé à modélisation intégré
  • Section effets avec automation
  • Intégration Midi / audio
  • Séquenceur sophistiqué
  • Edition graphique précise
  • Commandes directes
  • Réponse des pads
  • Connectique complète
  • Enfin stable !
Points faibles
  • Ram limitée
  • Pas de streaming pour les samples
  • Pas de bouclage en temps réel
  • Pas de time stretch temps réel
  • Intégration informatique basique
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.

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