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VA de poche
7/10
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Présentée au début de l’été, la nouvelle série Reface de Yamaha apporte différentes couleurs sonores dans un package mobile et autonome. Voyons ce que nous réserve le CS, synthé à modélisation analogique.

Cet été, un teaser parfai­te­ment orches­tré par Yamaha a laissé un temps planer le doute sur une nouveauté embarquant plusieurs formes de synthèse maison. La séman­tique s’ap­puyait sur des mots comme « analo­gique », « FM », « piano élec­trique » ou « orgue »… Quoi, une nouvelle works­ta­tion succé­dant aux Motif ? Non ! Un clavier de scène façon Nord avec diffé­rentes sections sonores ? Non plus ! Quelques jours plus tard, nous décou­vrions non pas un, non pas deux, non pas trois, mais quatre nouveaux claviers, chacun spécia­lisé dans son propre champ sonore : synthèse FM (DX), modé­li­sa­tion analo­gique (CS), claviers élec­triques (CP) et orgues élec­tro­niques (YC). La série Reface était née. Les commen­taires n’ont pas tardé, souvent acerbes, certains sur la forme du teaser, d’autres sur le choix de mini-touches, d’autres encore sur l’in­té­gra­tion de haut-parleurs et d’autres enfin sur le tarif présup­po­sé… quand ce n’était pas pour s’in­sur­ger contre les quatre en même temps ! En marge de cette première vague de réac­tions épider­miques, les premiers exem­plaires de pré-série ont commencé à circu­ler parmi les musi­ciens pro et la presse. Et là, il faut bien dire que nous avons été assez agréa­ble­ment surpris. Main­te­nant que la série Reface est dispo­nible (en V1.20), voyons de quoi il en retourne exac­te­ment, ici pour le CS…

Quasi auto­no­mie

Les quatre modèles présen­tés de la série Reface partagent tous le même boitier. Seules les couleurs et les commandes en façade diffèrent d’un modèle à l’autre. La construc­tion est en plas­tique solide et la plaque sous les commandes est métal­lique. La rigi­dité est assu­rée et la fini­tion soignée. Non, les Reface ne sont pas des jouets, il faut ne pas les avoir eus entre les mains pour penser cela. D’ailleurs, les 1,9 kg affi­chés pour 530 × 175 × 60 cm en témoignent.

Yamaha Reface CS

Le CS est emballé dans une coque blanche en partie supé­rieure, avec commandes sur fond noir : un pitch bend (à pola­rité réver­sible et réglable sur 2 ou 12 demi-tons) à ressort et une série de 6 sélec­teurs et 15 curseurs verti­caux. Il manque donc une molette de modu­la­tion, dommage (le CS reçoit toute­fois le CC01 via MIDI, qu’il assigne à la profon­deur du LFO). On trouve, de gauche à droite, le volume (non program­mable), le sélec­teur d’oc­tave (plus ou moins 2, actif à l’en­fon­ce­ment de la touche suivante), le Looper (lecture/enre­gis­tre­ment et tempo), le LFO (assi­gna­tion, profon­deur, vitesse), le mode de porta­mento, la section oscil­la­teurs, la section filtre, la section enve­loppe et la section effets. Impos­sible de se perdre sur le CS, la quasi-majo­rité des commandes est direc­te­ment acces­sible, dans un esprit une fonc­tion/un bouton. La prise en main est donc immé­diate, ce qui en fait un choix idéal pour démar­rer dans la synthèse sous­trac­tive.

De part et d’autre du bandeau de commandes, on trouve 2 HP de 3 cm parfai­te­ment inté­grés. Forts de 2 × 2W d’am­pli­fi­ca­tion avec système Bass Reflex, ils n’ont rien de gadget et resti­tuent un niveau permet­tant une écoute de proxi­mité pour la program­ma­tion ou le jeu en compa­gnie d’autres instru­ments acous­tiques (on pense en parti­cu­lier à une guitare sèche, une contre­basse, un cajon…). Si on pousse le volume trop fort, on sature toute­fois cette petite sono interne qui se met à vibrer ; on peut désac­ti­ver les HP en main­te­nant la touche D2 à l’al­lu­mage, ou en insé­rant une prise casque dans le connec­teur idoi­ne… Le clavier s’étend sur 3 octaves de mini-touches, dont la réponse au jeu est très agréable, nonobs­tant sa taille réduite ; la prise en compte de la vélo­cité est bien équi­li­brée (cf. l’ex­pé­rience exclu­sive de Slee­pless ci-dessous). En interne, elle est unique­ment routée vers le volume, avec quan­tité fixe de modu­la­tion, bien trop légère à notre goût. Elle est aussi trans­mise via MIDI où elle commande parfai­te­ment l’en­semble de la plage de valeurs. En revanche, l’af­ter­touch est tota­le­ment ignoré par le CS, en émis­sion comme en récep­tion.

Yamaha Reface CS

La connec­tique, commune aux 4 Reface, est située sur le panneau arrière : borne pour alimen­ta­tion externe (four­nie, type bloc à l’ex­tré­mité), inter­rup­teur secteur, prise pédale (ici conti­nue et assi­gnée au volume), sorties audio gauche/droite, sortie casque stéréo, entrée audio stéréo, borne MIDI et prise USB. Mise à part l’en­trée stéréo au format mini-jack (permet­tant de mélan­ger un signal entrant au son interne, pour ressor­tir le tout sur les HP inté­grés ou la sortie stéréo, sans toute­fois pouvoir le trai­ter par le filtre ou les effets), les connec­teurs audio/pédale sont au format jack 6,35. La borne MIDI n’étant pas stan­dard, Yamaha livre ses Reface avec un câble épanoui mini-DIN vers MIDI In/Out. Quant à l’USB (1.1 ou 2), il véhi­cule unique­ment les signaux MIDI (notes, CC, Sysex) sans instal­la­tion de driver néces­saire (« Class Compliant », dit-on dans la langue de Shakes­peare). Sous la machine, une trappe permet d’in­sé­rer 6 piles de type AA, pour une auto­no­mie annon­cée de 5 heures. Le CS est donc quasi auto­nome, puisque nous verrons qu’il ne peut pas sauve­gar­der des programmes en interne. On peut aussi le trans­for­mer en guitare synthé moyen­nant un kit pour bandou­lière, hélas option­nel…

The Slee­pless Exclu­sive Velo­city Expe­riment

L’ami Slee­pless a déve­loppé un proto­cole pour éprou­ver la réponse en vélo­cité des claviers qui passent entre ses mains expertes. Nous repre­nons ici les conclu­sions de ses tests des Reface CP et YC : courbe de réponse à la vélo­cité linéaire (quand c’est possible), neuf lâchers d’un poids de 100 grammes sur la même touche blanche (le bord du poids est à la verti­cale de celui de la touche, le poids est posé sur la touche sans le lais­ser peser, suivi d’un lâcher brusque), puis moyenne des neuf, avec indi­ca­tion des valeurs les plus faible et plus forte. Voici les résul­tats :

  • Yamaha Reface : four­chette 38–51 (moyenne 45,5).
Yamaha Reface CS

Et ceux précé­dem­ment mesu­rés. Il faut néan­moins prendre en compte la petite taille des touches, l’ef­fet de levier et donc de résis­tance n’étant pas le même que sur une grande touche.

Qualité sonore

Après la bonne surprise de la qualité de fabri­ca­tion et de l’er­go­no­mie vient le moment de l’écoute des sons. Et sur ce point encore, le CS nous réserve une nouvelle agréable surprise. Nous avons déjà dit un mot sur la bonne réponse des HP inté­grés, mais passé sur une sono externe, le son est épais, vivant, sur toute la tessi­ture. Il néces­site toute­fois d’être ampli­fié de 10 dB pour être à un bon niveau, les sorties audio lignes manquant de peps. Très rapi­de­ment, on arrive à se fabriquer de beaux cuivres à base de dents de scie désac­cor­dées. Un peu de filtrage là-dessus, une enve­loppe bien taillée, un chorus stéréo bien dosé, et le tour est joué ! On coupe le chorus, on met du délai, on réduit de désac­cor­dage des ondes et c’est parti pour une belle basse réso­nante ou un lead pur. On passe sur des ondes PWM, un LFO bien dosé, retour au chorus, pour de beaux strings bien profonds. On teste le même son sur un flan­ger, puis un phaser, ça le fait toujours. C’est au tour des synchro d’os­cil­la­teurs, pour des basses à balayage spec­tral typique ou des lead épurés. Pour des sons plus métal­liques ou des effets plus barrés, on passe en posi­tion Ring Mod ou FM, puis on enclenche la disto. 

Yamaha Reface CS

Globa­le­ment, les sons sont exempts d’ar­te­facts numé­riques, buzz ou alia­sing, quelle que soit la confi­gu­ra­tion. La réponse des commandes conti­nues est liée à la réso­lu­tion de 7 bits maxi­mum : on entend clai­re­ment les 128 pas de la coupure du filtre à réso­nant élevée ou les esca­liers de modu­la­tion en Ring Mod/FM. Les 17 para­mètres de synthèse sont pilo­tables via CC MIDI (émis­sion/récep­tion), permet­tant des auto­ma­tions avec sa STAN externe préfé­rée. Le seul hic ici est de devoir passer par l’ap­pli­ca­tion Reface Capture tour­nant sous iOS (iPhone/iPad) ou le concept de partage de sons Sound­mondo (bien­tôt dispo­nible) pour dumper/gérer nos programmes, puisqu’il n’y a pas de mémoire interne dédiée à cela. La conclu­sion de nos tests audio est que non seule­ment le CS sonne bien, sans vouloir répliquer quelque CS poly­pho­nique des années 70, mais il permet d’al­ler rapi­de­ment sur des terri­toires sonores très éten­dus au regard des quelques commandes simpli­fiées propo­sées. Il évoque un peu, sur ce point, toute propor­tion gardée, le Nord Lead A1, avec son inter­face simpli­fiée capable de nous pous­ser vers de grandes varié­tés sonores.

11 SW Saw Looper
00:0000:56
  • 11 SW Saw Looper 00:56
  • 12 SW Saw Brass 00:35
  • 13 SW Saw Strings 00:55
  • 14 SW Saw Gior­gio Bass Lp 00:47
  • 15 SW Saw Reso­bass 00:18
  • 21 SW PWM Looper 00:47
  • 22 SW PWM Brass 00:31
  • 23 SW PWM Lead 00:33
  • 24 SW PWM Bed 00:51
  • 31 SW Synced 00:49
  • 32 SW Sync Tex 00:23
  • 33 SW Sync Lead 00:27
  • 40 SW Ring Mod 00:25
  • 50 SW FM 00:34
 

VA simpli­fiée

Yamaha Reface CS

Le CS est un synthé à modé­li­sa­tion analo­gique poly­pho­nique 8 voix et mono­tim­bral. À part les initiales, il n’a pas d’af­fi­lia­tion parti­cu­lière avec la série CS analo­gique vintage, ni avec la série numé­rique plus récente (CS1x et consorts) ; il est d’ailleurs tech­no­lo­gique­ment plus proche de la série numé­rique AN sortie il y a plusieurs années. Les 8 voix peuvent être jouées en poly­pho­nie ou en mono (avec porta­mento réglable sur 4 vitesses dans ce dernier cas). On trouve, pour chaque voix, diffé­rents arran­ge­ments de 2 oscil­la­teurs, un filtre et un VCA. Le choix des commandes directes, excel­lentes pour la prise en main, limite toute­fois le nombre de para­mètres compte tenu de la surface dispo­nible : des compro­mis ont donc été faits. Ainsi, on dispose de 5 combi­nai­sons distinctes pour les oscil­la­teurs : dents de scie, PWM, synchro, Ring Mod et FM. Chacune permet de régler 2 para­mètres fixés par Yamaha. La posi­tion n°1 offre une Multi­saw, dont on peut faire varier le nombre + le désac­cor­dage d’ondes en dent-de-scie super­po­sées et le volume d’un sous-oscil­la­teur addi­tion­nel. La posi­tion n°2 simule deux ondes carrées, dont on peut régler le désac­cor­dage et la largeur d’im­pul­sion. La posi­tion n°3 est une synchro de deux oscil­la­teurs, avec édition du pitch de l’os­cil­la­teur 2 et de la profon­deur de modu­la­tion par l’en­ve­loppe (voir ci-après). La posi­tion n°4 permet une modu­la­tion en anneau de deux oscil­la­teurs, avec réglage du pitch de chaque oscil­la­teur. Enfin, la posi­tion n°5 est une FM à deux opéra­teurs, avec possi­bi­lité de régler la quan­tité de modu­la­tion et le pitch de l’opé­ra­teur de modu­la­tion (oscil­la­teur n°2).

Yamaha Reface CS

La sortie des oscil­la­teurs passe dans un filtre passe-bas 4 pôles réso­nant, capable d’auto-oscil­ler (siffle­ment stri­dent). On peut en régler la fréquence de coupure et la réso­nance. Une seule enve­loppe est à parta­ger entre le filtre et l’am­pli (et le pitch de l’onde synchro­ni­sée lorsque cette combi­nai­son d’os­cil­la­teur est choi­sie), avec curseur pour régler la balance de modu­la­tion. En posi­tion haute du curseur, l’en­ve­loppe module le filtre au maxi­mum et l’am­pli au mini­mum ; au centre, les modu­la­tions sont équi­li­brées entre le filtre et l’am­pli ; en bas, seul l’am­pli est affecté. Du coup, la modu­la­tion de l’en­ve­loppe de filtre est unique­ment posi­tive. De même, on ne trouve pas de suivi de clavier sur le filtre, c’est toujours du 100 %. À part cette enve­loppe, on peut modu­ler le son avec un LFO simpli­fié : la forme d’onde est seule­ment sinu­soï­dale, on peut choi­sir une desti­na­tion parmi 4 possi­bi­li­tés (oscil­la­teur, pitch, filtre, ampli… ou désac­ti­ver le LFO), puis on règle la profon­deur de modu­la­tion et la vitesse (qui monte un peu dans l’au­dio), mais n’est pas synchro­ni­sable au Looper ou via MIDI. Lorsqu’on assigne la modu­la­tion à l’os­cil­la­teur, l’ef­fet dépend du type sélec­tionné pour ce dernier : pitch des oscil­la­teurs prin­ci­paux en posi­tion Multi­saw, largeur d’im­pul­sion en posi­tion PWM, pitch de l’os­cil­la­teur 2 pour les posi­tions Synchro et Ring Mod, quan­tité de FM en posi­tion FM. Le CS n’est pas le synthé le plus souple du marché, mais les choix de desti­na­tions sont plutôt judi­cieux pour ce LFO au final bien dépouillé. Tiens au fait, comment peut-on trans­po­ser le CS par demi-ton ? Ben on ne peut pas, grrrrr… 

Section effets

Yamaha Reface CS

Pour parfaire le son, le CS propose un effet à 4 algo­rithmes : délai, chorus/flan­ger, phaser et disto. Deux para­mètres peuvent être édités, l’un gère la profon­deur d’ef­fet (avec passage de chorus en flan­ger sur l’ef­fet éponyme), l’autre varie suivant l’ef­fet : temps pour le délai, vitesse pour le chorus/flan­ger et le phaser, tona­lité pour la disto. Les effets sont de très bonne qualité, comme toujours chez Yamaha, avec un coup de chapeau au chorus stéréo qui élar­git parfai­te­ment le son. La disto génère pas mal de gain, qui n’est pas compensé auto­ma­tique­ment : il faudra jouer du curseur de volume global. Le choix des algo­rithmes est tout à fait judi­cieux, compte tenu de l’orien­ta­tion sonore de la machine. Petite critique, la posi­tion OFF gâche une possi­bi­lité d’ajou­ter un cinquième effet : on aurait pu imagi­ner couper les effets en plaçant les deux curseurs de para­mètres à zéro et utili­ser la posi­tion OFF pour une petite réverbe, par exemple.

Looper de phrases

Le CS est équipé d’un petit séquen­ceur de phrases capable d’em­ma­ga­si­ner jusqu’à 2000 notes et de se synchro­ni­ser via MIDI. Il n’y a qu’un seul motif enre­gis­trable, qui plus est unique­ment en temps réel, avec quan­ti­sa­tion possible au trio­let de croche ou à la double-croche (choix à l’al­lu­mage). Seules les notes et leur vélo­cité sont enre­gis­trées, mais pas le mouve­ment des commandes de synthèse, ce qui est bien dommage.

Yamaha Reface CS

Pour enre­gis­trer, il suffit de mettre le sélec­teur du Looper sur la posi­tion REC. L’en­re­gis­tre­ment commence (au tempo défini, avec un signal type métro­nome utili­sant le son en cours) à la première note jouée et s’ar­rête quand on posi­tionne le curseur sur PLAY. Pour entrer des notes par-dessus celles déjà enre­gis­trées (à concur­rence de la poly­pho­nie totale), on place le sélec­teur sur REC et l’en­re­gis­tre­ment commence immé­dia­te­ment en Over­dub (sans métro­nome cette fois). Pour effa­cer le motif complet, on met le sélec­teur en posi­tion CLEAR : atten­tion à ne pas se trom­per dans la manœuvre, car rien ne prévient le risque d’ef­fa­ce­ment ! Il n’y a pas d’édi­tion/correc­tion possible a poste­riori, soit c’est bon dès le départ, soit on recom­men­ce… On ne peut pas non plus trans­po­ser le motif en temps réel. Les notes jouées par le Looper sont trans­mises en MIDI. Gros problème, le CS ne garde rien en mémoire après extinc­tion des feux, pas même avec l’ap­pli iOS Reface Captu­re… 

Bon compa­gnon de route

Au final, les Reface sont de bonnes surprises, par la qualité et le sérieux qui en émanent. Compacts, pouvant être alimen­tés par piles, dotés de HP, ils trou­ve­ront aisé­ment leur place pour accom­pa­gner une petite forma­tion acous­tique, une répé­ti­tion dans une chambre d’hô­tel, un dépla­ce­ment en trans­ports en commun, un séjour loin du studio ou tout simple­ment comme complé­ment sonore pour un musi­cien non-clavié­riste ou un DJ. Avec le CS, la prise en main est immé­diate (au détri­ment des possi­bi­li­tés de synthèse limi­tées) et on se fabrique très vite une belle collec­tion de sons à carac­tère analo­gique… au point qu’on en regrette l’ab­sence de mémoires internes, toute­fois compen­sée par la possi­bi­lité de s’in­ter­fa­cer à un appa­reil iOS. L’ex­cel­lente qualité sonore inspire dès qu’on commence à tripo­ter les boutons, même sur la petite sono inté­grée. Les sorties ligne néces­sitent toute­fois un bon +10 dB pour être au niveau. Bref, voici un bon compa­gnon de route pour le musi­cien/DJ itiné­rant bran­ché couleur analo.

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Yamaha Reface CS
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7/10
Points forts
  • La qualité sonore
  • L’autonomie quasi totale
  • La mobilité assurée
  • Les effets intégrés
  • Le looper de phrases
  • La réponse dynamique du clavier
  • Les petits HP intégrés
  • La qualité de construction
  • La prise en main immédiate
  • Les applications iOS/Soundmondo
Points faibles
  • Monotimbral
  • Niveau audio faiblard en sortie ligne
  • La vélocité assignée uniquement au volume en interne
  • Les possibilités de synthèse limitées
  • Pas de mémoires pour les programmes
  • Motifs non transposables et perdus à l’extinction
  • L’absence de molette de modulation
  • Pas de traitements ou d’effets sur l’entrée audio
  • Kit pour bandoulière optionnel
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.