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U-He Hive
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Test du synthé virtuel U-He Hive

Synthé virtuel hybride de la marque U-He

Prix public US : $149
Test écrit
24 réactions
Hive : attention, ça pique !
9/10
Award Valeur sûre 2015
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Nouvelle livraison de l’éditeur u-he, Hive ne prétend pas à la précision de Diva ou à la richesse de Zebra 2, pas plus qu’à la modularité de Bazille ou Ace. Non, Hive se veut simple d’aspect et d’emploi, tout en offrant un gros son. Mission accomplie ?

U-He Hive

Installé depuis plusieurs années, 2001 préci­sé­ment, l’édi­teur u-he (pour Urs Heck­mann, son fonda­teur) est indé­nia­ble­ment un de ceux qui ont le plus gros capi­tal de sympa­thie sur la toile. Ce résul­tat est dû à plusieurs facteurs, parmi lesquels on peut commen­cer par rele­ver l’at­ten­tion et l’in­ter­ac­tion du fonda­teur avec ses clients, loin des pratiques de certains éditeurs pour qui l’ache­teur reste un simple ache­teur. Atten­tion, on est là loin des pratiques risibles des fanboys de telle ou telle marque. Et puis son succès ne tien­drait pas dans le domaine extrê­me­ment concur­ren­tiel du logi­ciel si les produits propo­sés ne faisaient pas mouche quasi à chaque fois. La preuve est que l’aven­ture commen­cée seul est main­te­nant un travail d’équipe, Heck­mann ayant réuni plusieurs colla­bo­ra­teurs autour de lui, dont Sascha Evers­meier et Howard Scarr, le nom du premier devant rappe­ler d’ex­cel­lents souve­nirs aux plus anciens (les plugs digi­tal­fi­sh­phones, gratuits mais néan­moins très réus­sis) et celui du second aux amateurs de cinéma, de musique et de sound design, puisqu’il est, pour ne nommer que deux impli­ca­tions exem­plaires, créa­teur de nombreux présets du Virus d’Ac­cess et program­meur de sono­ri­tés pour Hans Zimmer, notam­ment sur The Dark Night ou Incep­tion. Le Batman a d’ailleurs mené à la réali­sa­tion d’une version spéciale de Zebra et d’une biblio­thèque dédiée, The Dark Zebra/ZebraHZ.

Que ce soit dans le domaine des effets, Uhbik, Satin ou Press­werk par exemple, ou des synthés, avec Ace, Zebra ou Diva, l’édi­teur propose à chaque fois des solu­tions et des approches origi­nales, qui sonnent très bien (parfois au prix de la consom­ma­tion CPU assez élevée) et dont la complexité sous-jacente est, la plupart du temps, rendue invi­sible grâce à un gros travail sur l’er­go­no­mie et l’in­ter­face graphique (Heck­mann a un passé de desi­gner indus­triel, cela peut aider).

Aussi, quand l’édi­teur nous présente son nouveau produit en mettant en avant sa simpli­cité d’uti­li­sa­tion, une consom­ma­tion CPU très faible et malgré tout un gros son, on ne peut qu’être intri­gué. Revue de détails.

Intro­du­cing u-he Hive

Le synthé logi­ciel est dispo­nible chez l’édi­teur, compa­tible bien évidem­ment Windows (XP, Vista, 7 et 8) et Mac (à partir d’OS 10.5), 32 et 64 bits et aux formats AU, VST2 et AAX (à partir de Pro Tools 10). Même reproche que celui formulé à Diva, pas de version auto­nome.

Machine de test

MacPro Xeon 3,2 GHz
Mac OS 10.10.3
u-he Hive 1.0.0
Logic Pro X 10.1.1

L’édi­teur a offert un prix spécial durant la période précé­dant la sortie offi­cielle (109 euros, pour la version Release Candi­date, en théo­rie iden­tique à la version défi­ni­tive), puis est revenu au prix normal, qui est de 180 dollars, TVA incluse (au moment de la réali­sa­tion de ce test).

Instal­la­tion et auto­ri­sa­tion sans encombres, via le nom d’uti­li­sa­teur et un numéro de série fourni tout de suite après l’achat. Ce qui fait qu’on peut l’ins­tal­ler sur plusieurs ordi­na­teurs, sans clés USB ou autres procé­dures de chal­lenge/response limi­tées à un certain nombre de bécanes. « Plusieurs » signi­fiant ici un nombre illi­mité d’or­di­na­teurs, et indif­fé­rem­ment Mac et PC. Une géné­ro­sité que l’on aime­rait rencon­trer chez tous les éditeurs de plugs…

Archi­tec­ture simpli­fiée

U-He Hive

Pour Hive, u-he a visé la simpli­cité (mais pas la simpli­fi­ca­tion), l’er­go­no­mie et le son. Pas de fenêtres multiples, pas de sous-menus dans tous les coins, tout juste une bascule du clavier présent sur l’in­ter­face vers deux sections de modu­la­tion, et l’af­fi­chage central qui passe de mode Arp & Seq à Effects. Tout le reste est immé­dia­te­ment sous les yeux, et la souris (ou les contrô­leurs, le MIDI Learn est toujours aussi simple et rapide, via la roue dentée placée en haut à droite de l’in­ter­face graphique). 

Hive fonc­tionne en mode Poly, Mono, Legato ou Duo (prio­rité aux notes basses) et offre jusqu’à 16 voix de poly­pho­nie. Le synthé est conçu en miroir, avec une double chaîne de produc­tion sonore. Chacune des parties dispose pour commen­cer d’un Oscillo (what else?). Celui-ci comporte une sélec­tion parmi plusieurs formes d’ondes, les quatre de base, plus Pulse, Half et Narrow (deux rectangles fixes) et deux types de bruits (White et Pink). On trouve aussi les réglages d’ac­cord habi­tuels (gros­sier et fin), de démar­rage de la Phase (aléa­toire, forcé ou continu), d’Uni­son (jusqu’à 16 voix), d’un désac­cor­dage et du Volume. Moins habi­tuels, un Pan et son réglage de largeur (Width), un Vibrato consti­tué d’un LFO préas­si­gné, commun aux deux oscil­los et SubOs­cil­los et dont le Rate et le Delay sont réglables dans le pavé dédié en bas à gauche (vitesse max 32 Hz, donc pas de FM possible) et un SubOs­cil­la­teur, dispo­sant d’au­tant de formes d’ondes que l’os­cillo prin­ci­pal (avec possi­bi­lité de reflé­ter la forme d’onde du prin­ci­pal), avec ses réglages d’ac­cord par demi-tons et de Volume. La bonne nouvelle étant que l’onde Pulse peut être modu­lée (de façon statique via la fonc­tion Constant, ou dyna­mique via un LFO ou autre modu­la­teur, on y revien­dra) et ce sur l’Os­cillo prin­ci­pal comme sur le Sub. Autres subti­li­tés, bien pratiques, un bouton Solo pour l’Os­cillo et le SubOs­cillo et un menu propo­sant des réglages des oscil­los corres­pon­dant à des formes d’onde typiques, instru­ments ou sons iconiques. Ce type de menu sera présent sur tous les modules, une façon très rapide de régler un géné­ra­teur de forme dyna­mique (enve­loppe) ou un LFO, par exemple. 

Taillage en règle 

Tout natu­rel­le­ment s’en­suit le Filtre. Multi­mode, multi­pente, il dépend aussi des trois options qu’a implé­men­tées l’édi­teur, Normal, Dirty et Clean, appe­lées par l’édi­teur Synth Engine. Il s’agit de trois types de filtrage, mais qui ont aussi des réper­cus­sions sur le reste du synthé. Normal offre un filtre en cascade auto-oscil­lant doté d’une réso­nance non linéaire (typique du Moog). Dirty propose un type de filtre à diodes auto-oscil­lant (on aurait du mal à ne pas penser à celui du MS20). Clean montre enfin un filtre à variable d’état linéaire, sans satu­ra­tion, donc le moins gour­mand des trois.

Voici un exemple d’une simple dent-de-scie filtrée en mode LowPass 24 (dB/oct.), avec chacun des modes tour à tour (dans l’ordre énoncé plus haut) et des mouve­ments de l’In­put Gain. 

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U-He Hive

On entend bien les diffé­rentes possi­bi­li­tés offertes par chaque Synth Engine, d’un filtrage subtil à de belles destruc­tions soniques (le Synth Engine Clean sonne moins fort, sa réso­nance étant beau­coup plus violente que les autres). La construc­tion du filtre permet de router de façon indé­pen­dante les deux sources de la chaîne, ainsi que celles de l’autre chaîne : en clair, l’Osc1 et le SubOsc1 peuvent rentrer dans le Filt1, mais tout aussi bien les Osc2 et SubOsc2. Et vice et versa. On comprend déjà la richesse timbrale harmo­nique pouvant en résul­ter. Autres raffi­ne­ments, on dispose d’un gain d’en­trée (idéal pour consta­ter la diffé­rence de compor­te­ment des trois Modes), d’un Volume de sortie, d’un suivi de clavier (KeyTrack) progres­sif et du taux d’ac­tion des LFO et du géné­ra­teur d’en­ve­loppe Mod (on peut utili­ser indif­fé­rem­ment ceux de la première ou de la deuxième chaîne audio). Profi­tons-en pour mention­ner le bouton Link qui une fois activé réper­cute sur la chaîne 2 tous les réglages effec­tués sur la première, en prenant en compte les posi­tions rela­tives des boutons. Dernière surprise, la sortie du filtre 1 peut être envoyée dans le filtre 2. Bien vu. 

Mouve­ments très ordon­nés

U-He Hive

On en termine avec les modules de base (le niveau global d’am­pli­fi­ca­tion est ajusté via un seul potard Output) avec le LFO offrant Phase, Rate, diverses possi­bi­li­tés de redé­mar­rage ou non de la phase (Sync, Single, Gate ou Random), fonc­tion­ne­ment uni- ou bipo­laire via le bouton « + », diffé­rentes valeurs de vitesse (en divi­sions ryth­miques ou en durées) et huit formes d’onde. Du côté des géné­ra­teurs de formes dyna­miques, clas­sique­ment à quatre segments ADSR, l’un est assi­gné à l’am­pli, l’autre d’abord au filtre (les deux se retrouvent aussi dans la matrice). Chacun dispose de son réglage de sensi­bi­lité à la vélo­cité. Ces deux géné­ra­teurs sont très rapides, et l’on repro­duit très faci­le­ment des beaux clics si appré­ciés sur les analos. Cerise sur legato, le mode de déclen­che­ment des géné­ra­teurs peut varier : Gate, One Shot, LFO1 ou LFO2 permettent ainsi de les utili­ser de façon tradi­tion­nelle, ou de les faire redé­clen­cher par un des LFO. Bravo.

Rappe­lons que tout ce qui vient d’être décrit est multi­plié par deux.

Dernier géné­ra­teur de mouve­ment, la matrice de modu­la­tion, acces­sible via les boutons MM1 et MM2 (non, pas MMA…). 12 slots en tout, chacun permet­tant de choi­sir une Source (modules internes, contrô­leurs MIDI, fonc­tions), et deux desti­na­tions (prin­cipe repris de Zebra, on clique-tire la cible appa­rue jusqu’au choix), avec taux bipo­laires, et possi­bi­lité de passer (Via) par un modu­la­teur à choi­sir dans une liste iden­tique à celle de Source. Chaque Slot béné­fi­cie de son bouton Bypass et d’un menu de préas­si­gna­tions bien pratique. 

On disait plus haut, simple, mais pas simpliste. 

Section centrale

Au beau milieu du synthé, on trouve la section Effects, dans laquelle on pourra chaî­ner dans n’im­porte quel ordre jusqu’à sept effets (par acti­va­tion/désac­ti­va­tion), à choi­sir entre distor­sion, délai, chorus, phaser, EQ, réverbe et compres­seur. La section peut être désac­ti­vée de façon globale. Les réglages des effets ont été volon­tai­re­ment réduits au strict mini­mum, mais pas à dire, ils sonnent très bien (on connaît le savoir-faire de l’édi­teur en la matière), même si l’on pourra préfé­rer utili­ser une réverbe ou une disto sépa­rées plus perfor­mantes. Mais dispo­ser de tous ces effets en interne est déjà très utile, ce qui fera à nouveau regret­ter de ne pas dispo­ser de version auto­nome (même si de nombreuses solu­tions d’hé­ber­ge­ment très légères existent main­te­nant). 

U-He Hive

En cliquant sur ARP & SEQ, on affiche la section dédiée à ces deux outils. D’abord les réglages d’hor­loge, communs aux deux, avec la divi­sion ryth­mique (noire, croche, double et triple-croche), synchro­ni­sa­tion au tempo de l’hôte, réglages Swing et Multi­ply (pour les notes poin­tées et en trio­lets). Ensuite l’ar­pé­gia­teur offre les réglages de direc­tion (tel que joué, up, down, combi­nai­sons up/down et aléa­toire), octaves (jusqu’à quatre), Frame (permet­tant de ralen­tir la lecture de l’ar­pé­gia­teur) et Order (façon dont l’ar­pé­gia­teur joue toutes les notes avant de passer à l’oc­tave, quatre modes diffé­rents). Enfin Restart, excel­lente idée, permet de spéci­fier le nombre de notes jouées avant que l’ar­pé­gia­teur ne recom­mence son cycle (paires et impaires, youpi, on peut s’amu­ser avec la poly­ryth­mie). Encore un outil commun, donc, mais toujours avec le petit truc qui fait la diffé­ren­ce…

Même chose du côté du Sequen­cer. On est au départ face à un clas­sique pas à pas (jusqu’à 16), avec les réglages courants de Trans­po­si­tion et Velo­city, les liai­sons, blancs ou non (On, Tie, Rest), et trois réglages de forme, Attack, Decay et Gate, mais aussi face à un Modu­la­tor, qui ne jouera pas les notes, mais les infor­ma­tions CC rensei­gnées dans la ligne prévue. Deux boutons Rotate permettent de déca­ler l’en­semble de la program­ma­tion afin de modi­fier le point de départ. Dyna­mic Velo­city, quand il est activé, mélange vélo­cité du Sequen­cer et celle réel­le­ment jouée. Et petit luxe, à la manière de certaines anciennes bécanes, on peut rentrer les pas du Sequen­cer (en ce qui concerne les notes), direc­te­ment depuis le clavier, hauteur et vélo­cité étant immé­dia­te­ment recon­nues et assi­gnées.

Mais le son ?

U-He Hive

Plus on se balade dans le synthé, et plus on se rend compte des possi­bi­li­tés offertes, en se basant d’abord sur le son par défaut, pour­tant assez commun (mais on aurait aussi tendance à oublier comment sonne un synthé analo brut, avec une simple forme d’onde). L’im­pres­sion est vite confir­mée dès que l’on commence à program­mer ou à fouiller dans les présets, très nombreux, d’au­tant qu’u-he a fourni tout une banque de programmes conçus par les bêta-testeurs de Hive. Et l’édi­teur nous fait une belle démons­tra­tion des possi­bi­li­tés de l’en­gin par fort effet de contraste. Quand on ouvre Hive, voici le son par défaut.

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Et le premier préset acces­sible donne ça.

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L’ef­fet est bien vu… Mais bala­dons-nous dans les diffé­rentes possi­bi­li­tés sonores du logi­ciel, à partir de présets, de créa­tions ou de modi­fi­ca­tions de réglages exis­tants, en cher­chant toujours à profi­ter des possi­bi­li­tés expres­sives via molettes, after­touch et compa­gnie.

Commençons par les basses, tour à tour rondes, acides, avec beau­coup d’at­taque (ou non), des effets de formant et un bas plus que confor­table. De quoi conten­ter tout le monde.

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Des leads agres­sifs, ou au contraire plus ronds, avec parfois des effets de ducking d’ef­fets très bien vus. Les filtres façon MS20 ou Moog font là merveille, et l’on retrouve des sono­ri­tés habi­tuelles comme des couleurs plus récentes. La matrice de modu­la­tion permet d’as­si­gner les contrô­leurs souhai­tés à toutes les desti­na­tions, ce qui garan­tit une expres­si­vité conforme à ce que l’on souhaite jouer.

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U-He Hive

Les Pads de Diva, lors du test de ce dernier, m’avaient impres­sionné. Si l’on ne retrouve pas exac­te­ment dans ceux de Hive le côté plein et légè­re­ment mouvant de ceux de Diva, ils sont quand même très réus­sis et offrent des sono­ri­tés très variées. On notera simple­ment qu’ils utilisent, comme d’autres sons d’ailleurs, les effets au mieux, là où Diva peut parfois s’en passer. Mais même les formes d’ondes les plus basiques arrivent à sonner, ce qui n’est pas donné à tous les synthés.

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Allons voir du côté des diffé­rents synthés, claviers, stabs, plucks et compa­gnie. Là aussi, la diver­sité fait plai­sir à entendre, et l’on se surprend parfois à douter que les sons proviennent de la même « bécane » (ce n’est pas un problème d’iden­tité, puisque l’édi­teur four­nit trois compor­te­ments diffé­rents…).

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Et l’on finira par les séquences et arpèges, des plus clas­siques aux plus inat­ten­dues. Un des autres points forts du logi­ciel.

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Bilan

Cela devient compliqué de tester les produits u-he et d’en cher­cher les défauts. En effet, l’édi­teur montre une belle régu­la­rité dans la concep­tion de ses produits, et dans leur réali­sa­tion, qu’elle soit d’un point de vue tech­nique, ergo­no­mique, ou rela­tive au contenu, c’est-à-dire au sound design et à la créa­tion de présets illus­trant les possi­bi­li­tés du logi­ciel.

Les oscil­los sont très bien conçus (les SubOscs ne sont pas que de « simples » octaves, les possi­bi­li­tés de les modu­ler ici offertes sont plutôt rares, et du coup on profite de bien plus qu’un clas­sique synthé deux oscil­los) et se comportent très bien sur toute l’éten­due du spectre, les filtres, sans être exac­te­ment équi­va­lents à ceux de Diva, sonnent très bien (le grain du Dirty est réjouis­sant), la matrice est bien conçue (et très simple à mettre en œuvre), tout comme le séquen­ceur qui est un plai­sir à program­mer, à la souris ou en direct. Et les effets jouent un rôle bien pensé pour appor­ter la touche finale aux sono­ri­tés (et non pas masquer l’in­di­gence des filtres ou oscil­los, comme hélas souvent). Le tout avec une consom­ma­tion CPU qui fait oublier les exigences de Diva en la matière. Hive va rejoindre immé­dia­te­ment ma pano­plie d’ins­tru­ments pour le live, certai­ne­ment en lieu et place de son grand frère (grande sœur ?) Diva, parfois limite en termes de consom­ma­tion quand on utilise d’autres synthés/hôtes/effets simul­ta­né­ment. On regret­tera quand même deux choses, l’ab­sence de version auto­nome, et la traî­née des effets lors de chan­ge­ments de présets, qui provoque parfois des arte­facts pas très musi­caux et un brin élevés en volume. Si le stan­da­lone n’est pas prévu, peut-être l’édi­teur peut-il amélio­rer ce dernier point, qui peut être gênant. Bref.

C’est en tout cas encore une réus­site à mettre au crédit de l’édi­teur, un véri­table instru­ment capable de répondre à toutes les envies et nuances, aussi à l’aise dans les sons déli­cats que dans la grosse artille­rie, une mission accom­plie qui mérite donc sans aucun problème un Award Valeur Sûre.

 

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9/10
Award Valeur sûre 2015
Points forts
  • Son
  • Ergonomie
  • Menus de pré-réglages
  • Nombre de présets, d’excellente qualité
  • Conception des oscillos
  • Qualité des filtres
  • Trois modes de fonctionnement (Normal, Dirty et Clean)
  • Matrice de modulation
  • Sustain via double-clic sur une note
  • Déclenchement des générateurs de formes dynamiques
  • Arpégiateur plus séquenceur, très efficaces et simples à mettre en œuvre
  • Verrouillage des paramètres
Points faibles
  • Pas de version autonome
  • Traînée des effets d’un préset à l’autre, provoquant parfois des bruits indésirables

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