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Waldorf Nave Plug-in
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Test du Waldorf Nave

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Le vent en poupe ?
6/10
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Avec Nave, Waldorf nous propose un nouveau synthé à tables d’ondes. Entre autres particularités, ce synthé logiciel conçu à l’origine pour iOS est décliné en plug-in pour Mac et Windows. Quels sont ses avantages, alors que la concurrence ne l’a pas attendu ?

Air du temps ? Zeit­geist ? Nostal­gie ? Redé­cou­verte d’une synthèse et de ses possi­bi­li­tés, voire créa­tion de nouvelles ? Toujours est-il que la synthèse à tables d’ondes est parti­cu­liè­re­ment en vogue, puisqu’on la retrouve au cœur de quatre synthés récem­ment sortis : Codex de Waves, Serum de Xfer Records, Rapture Pro de Cake­walk que l’on attend toujours (ça devient une mode, rejoi­gnant ce qui se passe déjà dans le monde du maté­riel : les produits sortent, les versions à tester n’ar­rivent que plusieurs semaines voire mois après…) et main­te­nant Nave de Waldorf, qui a de plus l’in­signe honneur d’être l’une des premières appli­ca­tions conçues à l’ori­gine pour iOS (sortie en 2013) à être portée sous forme de plug-in pour nos toujours vaillantes bécanes « non-tablettes », sous Windows et Mac. 

Nave a en effet été devancé par les PPG Wave­Ge­ne­ra­tor et PPG Wave­Map­per de Wolf­gang Palm, applis iOS deve­nues plug-ins Mac et Windows. Rappe­lons que Palm est l’in­ven­teur de la synthèse à table d’ondes, et le créa­teur du circuit inté­gré spéci­fique­ment créé (ASIC) pour le Micro­Wave, premier synthé de… Waldorf.

Reve­nons à Nave : qu’est-ce qui a pu moti­ver Waldorf à propo­ser ainsi une version spéci­fique pour ordi­na­teur tradi­tion­nel, alors que la concur­rence fait très fort dans le genre spéci­fique de la synthèse à tables d’ondes ? Serum, par exemple, semble être diffi­ci­le­ment détrô­nable, tant le son, l’er­go­no­mie et la puis­sance du synthé s’im­posent, tandis que Rapture Pro, avec son mélange de deux synthèses, est assez promet­teur (je n’ai pu essayer les versions plugs des PPG, mais l’App PPG Wave­Ge­ne­ra­tor pour iPad est assez mons­trueu­se…).

Dépiau­tons donc Nave pour essayer d’en tirer quelques réponses. 

Intro­du­cing Waldorf Nave

Dispo­nible au télé­char­ge­ment chez l’édi­teur, Nave est vendu 149 euros et offre les plug-ins VST 2 & 3, AU et AAX pour Mac (à partir de Mac OS 10.7) et Windows (à partir de Windows 7), avec la compa­ti­bi­lité 32 et 64 bits.

Machine de test

MacPro Xeon 3,2 GHz
Mac OS 10.10.3
Waldorf Nave 1.03
Logic Pro X 10.1.1

Le logi­ciel est protégé par l’eLi­cen­ser de Stein­berg, que ce soit sur clé ou sur le disque dur, grâce au numéro de licence fourni. Hasard ou défaut, impos­sible de le savoir, mais en cours de vali­da­tion du numéro, ma clé a disparu et il m’a fallu redé­mar­rer l’ordi. Pas d’a priori de ma part envers ce mode de protec­tion, mais l’on peut quand même rappe­ler qu’il inter­dit d’avoir plusieurs auto­ri­sa­tions sur plusieurs ordis (sauf à passer la clé de l’un à l’autre), à une époque où de nombreux éditeurs, et pas des moindres, ont adopté l’idée inverse (le récent test du Hive de u-he rappelle que ce dernier offre un nombre illi­mité d’au­to­ri­sa­tions…). 

En vogue

Waldorf Nave Plug-In

La première ouver­ture fait un peu peur, tant l’in­ter­face est gigan­tesque… Heureu­se­ment on peut passer à une taille en dessous via le menu System. (deux choix, Small et Big Size). L’ar­chi­tec­ture de Nave repose sur une struc­ture à trois oscil­la­teurs, une petite origi­na­lité au sens où Waldorf mélange les atten­dus oscil­los à tables d’ondes (ils sont deux) à un oscil­la­teur conven­tion­nel, doté de cinq formes d’ondes (triangle, pulse, dent de scie, bruit blanc et bruit rose), renforcé d’une section Über­wave, portant le nombre d’os­cil­los à huit maxi­mum (pensez à une Super­saw, mais dispo­nible pour toutes les formes d’ondes, sauf les bruits). Les réglages de l’os­cillo sont la hauteur (en demi-tons unique­ment), la largeur d’im­pul­sion et son taux de modu­la­tion, ainsi que l’ac­ti­va­tion et le choix de la modu­la­tion via un menu dérou­lant (choix parmi 17 sources, entre LFOs, Enve­loppes, divers contrô­leurs MIDI, et les diffé­rentes valeurs du Pad X/Y plus un None).

Passons aux deux oscil­los à tables d’ondes. Leur fonc­tion­ne­ment est semblable : on sélec­tionne une table d’ondes parmi les 86 offertes par Waldorf, qui appa­raît dans la partie centrale du plug, et que l’on pourra faire pivo­ter selon tous les axes, y compris zoomer via la molette (la barre infé­rieure, appe­lée Detail Section, offre des onglets permet­tant de bascu­ler d’un affi­chage à un autre, et l’on peut avoir une vision complète de la table en cliquant sur Wave, on revien­dra sur cette fenêtre).

Waldorf Nave Plug-In

Au centre de l’os­cillo se trouve un rota­tif à double couronne, Wave permet­tant de choi­sir le point de départ de lecture (maté­ria­lisé par une ligne rouge), Spec­trum permet­tant, lui, de dépla­cer le contenu spec­tral de la table lue. Deux para­mètres supplé­men­taires permettent d’af­fi­ner ce réglage : Noisy et Brilliance (les noms parlent d’eux-mêmes) On trouve deux réglages d’ac­cord (demi-tons, cents) et l’ac­ti­va­tion des modu­la­tions de la forme d’onde et du spectre, indé­pen­dantes, et réagis­sant à l’une des 17 sources dispo­nibles. Un Amount indi­vi­duel est fourni, ainsi qu’un suivi de clavier et d’un rota­tif Travel, permet­tant un mouve­ment cyclique au sein d’une table d’ondes. Une synchro de ce dépla­ce­ment est possible, au tempo de l’hôte (Clocked, valeur en batte­ments, jusqu’à 1024 !) ou via redé­clen­che­ment (Sync). Glide et Pitch Mod (à choi­sir parmi les 17 sources déjà évoquées) complètent la partie spéci­fique­ment dédiée à la hauteur et à la première « moitié » du timbre.

Hiss et haut

Waldorf Nave Plug-In

Les trois signaux passent ensuite dans un filtre multi­mode, multi­pente. Waldorf connaît en ce domaine aussi son métier : souve­nons-nous du D-Pole, plug repre­nant les filtres de synthés Waldorf, un des premiers outils de filtrage indé­pen­dant sérieux (sorti en 1999). Ici, CutOff et Reso­nance influe­ront sur le son suivant le type de filtre (Low, High et Band Pass, 12 ou 24 dB/oct.). Suivi de clavier, taux d’ac­tion du géné­ra­teur de forme dyna­mique et sa réponse à la vélo­cité, puis taux de modu­la­tion dans la liste des 17 choix forment la partie permet­tant d’ani­mer l’ac­tion du filtre et l’on béné­fi­cie d’un écran de visua­li­sa­tion de la pente et de la réso­nance.

Le filtre sonne très bien, d’au­tant qu’il est complété d’un module de Drive très souple. D’abord par le type de distor­sion offert (cinq : PNP, tran­sis­tor, Tub, lampe, PU, pickup, Dio, diode et Cr, wave­sha­per) et ensuite par le choix de place­ment : avant ou après le filtre, avant ou après l’EQ. Le taux permet ensuite de doser préci­sé­ment l’ef­fet.

Nave offre ensuite deux LFO, avec six formes d’ondes, réglages de vitesse, de retard et de phase. On peut synchro­ni­ser ou non le LFO, selon sa propre horloge ou celle de l’hôte (valeur en nombre de batte­ments, jusqu’à 1024). 

Dans la cale 

Waldorf Nave Plug-In

La section Details permet d’ac­cé­der sept sous-fenêtres supplé­men­taires, la première étant celle dédiées aux géné­ra­teurs de forme dyna­mique, Env. Waldorf en offre trois, dont deux sont pré-assi­gnées (Filter et Amp) mais toutes trois peuvent être assi­gnées aux diverses cibles accep­tant une modu­la­tion. Toutes trois sont de type ADSR, mais offrent plus de raffi­ne­ments que les clas­siques quatre segments : d’abord on dispose de fonc­tions de bouclages, AD ou ADSR (segments Attack et Sustain ou tota­lité). Ensuite, les deux enve­loppes de filtre et de volume offrent des sélec­teurs Lin ou Exp sur les segments D et R, et Lin, Exp et RC (simu­la­tion d’une courbe convexe) pour l’At­tack. On trouve aussi un switch Single Trig­ger, actif quand le synthé est en mode Mono. Une section puis­sante et pratique, le réglage s’ef­fec­tuant via un curseur lumi­neux et l’ac­tion de la boucle éven­tuelle s’af­fi­chant dans le visua­li­seur. Assez simple, mais bien­ve­nue, la section Matrix offre dix slots avec source, taux bipo­laire et desti­na­tion, dommage qu’il n’y ait pas de possi­bi­li­tés d’in­sé­rer un mode Via (par exemple, faire en sorte que le LFO1 module la fréquence de coupure du filtre VIA l’af­ter­touch).

Waldorf Nave Plug-In

On conti­nue avec la page Arpeg­gia­tor. Assez clas­sique, il offre six direc­tions (Up, Alt Up, Down, Alt Down, Random et Funnel, alter­nant en mouve­ment contraire), des possi­bi­li­tés de synchro (à l’hôte, sur le temps faible, Beat ou selon la divi­sion ryth­mique jouée, Onset ou interne). Plusieurs patterns sont four­nis, un réglage d’hor­loge (en divi­sion ryth­mique), de Gate, de Timing (pour le ternaire) et d’oc­tave permettent d’af­fi­ner les réglages. Plus inté­res­sant, le Reset permet de défi­nir le nombre de notes avant redé­mar­rage de l’ar­pège, idéal pour corres­pondre à des mesures impaires, ou pour des effets de poly­ryth­mie. Enfin, l’Ar­peg­gia­tor fonc­tion­nera norma­le­ment (note main­te­nue égal note jouée), en 1 Shot (arpège joué une fois) et en continu (Hold, même si les notes sont relâ­chées), suivant diffé­rents ordres (As Played, Rever­sed, Vel Lo>Hi, etc.).

Enfin les sections FX1 et FX2 proposent les clas­siques du genre, Phaser, Flan­ger, Chorus, Delay, EQ, Compres­sor et Reverb sachant que cette dernière n’égale pas un proces­seur dédié (mieux vaut en utili­ser une externe) et que les autres effets remplissent leur fonc­tion sans grand génie, mais avec une qualité suffi­sante pour être utiles.

Sur la vague

Waldorf Nave

Les origines de Nave pour tablette tactile font que l’on perd ergo­no­mique­ment, malgré tout : ainsi le ruban inté­gré (dans la section Wave), pratique pour écou­ter la table d’ondes en cours, en avant et en arrière, avec ou sans les effets, sur diffé­rentes octaves, perd de l’in­té­rêt à la souris (même s’il reste utile lors de l’édi­tion), tout comme les mouve­ments et zooms sur la table d’ondes, le jeu via les Blades (autre repré­sen­ta­tion d’un clavier) ou les Pads X/Y (dans la section Control).

La section Wave est indé­nia­ble­ment la plus inté­res­sante. En effet, grâce aux possi­bi­li­tés offertes par Nave, on va pouvoir éditer de façon fouillée les diffé­rentes tables d’ondes. La concur­rence, comme Serum, offrant des fonc­tions pous­sées, il fallait que Waldorf fasse aussi bien, voire mieux. Bien entendu, il est assez souvent diffi­cile de juger ce qui est le mieux (assez souvent, car parfois les choses sont simples…), en tout cas Waldorf a fait diffé­rent.

Waldorf Nave

On choi­sit d’abord sous quelle forme graphique on veut visua­li­ser la table d’ondes, en 3D ou sous forme spec­trale (nan, pas le fantôme), les deux options mani­pu­lables dans tous les sens, avec de nombreuses options de lissage/présen­ta­tion (Peaks, Smooth Plane, Lines, etc.). Une fois la table affi­chée, un clic sur Edit fait bascu­ler en mode spec­tral, accom­pa­gné d’ou­tils de sélec­tion : Partials permet de sélec­tion­ner une plage de fréquences (jusqu’à 512 rangs), Posi­tion sélec­tionne une partie de la table d’ondes (suivant le nombre de formes d’ondes, variable) et Amount (bipo­laire) applique le taux désiré de modi­fi­ca­tions, à choi­sir parmi neuf options. Ainsi on dispose de Level, Expand/Contract, Permu­tate, Rotate Waves, Shift Waves, Rotate Partials, Shift Partials, Gyrate et Random (les noms parlent d’eux-mêmes, pour plus d’in­for­ma­tions le manuel est dispo­nible en anglais chez l’édi­teur). Le ruban prend là toute son utilité, puisqu’il permet de se posi­tion­ner préci­sé­ment à un endroit pour édition. On peut donc sélec­tion­ner des zones à éditer, appliquer des trai­te­ments diffé­rents selon les zones, par exemple bais­ser le volume sur telle zone (jusqu’à l’ef­fa­cer complè­te­ment, idéal pour rattra­per des erreurs ou des arte­facts non dési­rés), modi­fier les partiels ailleurs, dépla­cer les formes d’ondes, etc. Extrê­me­ment puis­sant et effi­cace, avec un seul regret, de taille : il n’y a pas de possi­bi­lité de reve­nir en arrière (pas d’Undo/Redo). Vrai­ment dommage quand on est dans un domaine d’édi­tion destruc­tive.

Waldorf Nave

On peut travailler sur les tables four­nies, ou créer les siennes de deux manières : une assez amusante est la fonc­tion Talk To Wave­table, dans laquelle il suffit de taper un texte pour que Nave crée la table d’ondes corres­pon­dante. En voici deux exemples. D’abord le mot « Audio­fan­zine » : 

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Puis « Hello Boys And Girls » dans sa version brute, puis légè­re­ment retou­chée via les diffé­rentes fonc­tions de l’édi­teur.

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La deuxième façon de faire est l’im­port de fichiers audio, analy­sés par Nave et mis à dispo­si­tion de l’uti­li­sa­teur. Le synthé recon­naît plusieurs formats audio : AIFF, Wave et MP3 (mais ni Flac, ni Alac et autres Ogg Vorbis). Le résul­tat varie forte­ment suivant le type de fichier, et faire entendre des exemples pour cette fonc­tion parti­cu­lière n’au­rait pas grand inté­rêt, puisque les sources peuvent être de tout type et ne sont a fortiori que des bases pour la synthèse. On pren­dra soin de ne pas impor­ter de fichiers trop longs, et avec une qualité sonore correcte, sauf recherche d’ef­fet parti­cu­lier.

Du son

Mais écou­tons plutôt ce que la bête a à offrir, en piochant dans la vaste biblio­thèque acces­sible via le navi­ga­teur inté­gré, fonc­tion­nant par banques, caté­go­ries et Patches. Les Patches ont été parfois modi­fiés, les effets la plupart du temps ont été lais­sés tels quels, à l’ex­cep­tion de la réverbe, souvent désac­ti­vée. D’abord, quelques arpèges (l’ar­pé­gia­teur montre parfois quelques sérieux problèmes de main­tien de notes).

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Puis des Pads et autres nappes. 

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On conti­nue avec les Basses. 

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Ensuite des Leads. 

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Et pour finir, des synthés et autres claviers.

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Bilan

Si l’on retrouve bien le côté évolu­tif des sons à base de table d’ondes, un certain défi­cit de basses profondes nous rappelle, et ce malgré quelques excep­tions (grâce à la présence d’un oscil­la­teur conven­tion­nel, qui nous emmène plus du côté sous­trac­tif), que les deux phéno­mènes asso­ciés sont la signa­ture sonore par défaut de ce type de synthèse.

Nave a pour lui de nombreux points forts : la concep­tion de ses oscil­los, ses enve­loppes, l’ajout d’un oscil­la­teur conven­tion­nel, le Mixer permet­tant de faire aussi du Ring Mod, les Blades, la page d’édi­tion Wave et ses possi­bi­li­tés de créa­tion de tables, notam­ment via texte, assez bluf­fantes (les meilleurs résul­tats étant évidem­ment obte­nus avec l’an­glais). Mais face à Serum, voire à l’er­go­no­mie des oscil­los de Codex, il n’est pas sûr que son passage à la version plug-in remporte l’adhé­sion qu’il a pu rencon­trer sur tablette tactile, malgré ses quali­tés. 

Si l’on veut en revanche tritu­rer des sons à base de synthèse vocale, jouer avec des mots, des phrases synthé­tiques, Nave peut se révé­ler un client de choix.

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6/10
Points forts
  • Nombre de tables
  • Richesse des enveloppes
  • Oscillo « analo »
  • Filtre et Drive
  • Mixer
  • Matrice de modulation
  • Blades
  • Édition via la page Wave très puissante
  • Talk To Wavetable, très impressionnant
  • Qualité des présets signés FMR
Points faibles
  • Pas d’Undo/Redo en édition
  • Sonorité d’ensemble assez « froide »
  • Arpégiateur capricieux en termes de tenue de notes
  • Pas de Via entre Source et Destination dans la Matrix
  • Manque de cohésion hauteur et volume dans les Patches
  • Réverbe

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