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Sujet Commentaires sur le dossier : Quelques trucs du Big Boss

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1 Commentaires sur le dossier : Quelques trucs du Big Boss
Quelques trucs du Big Boss
Surnommé “The Big Boss”, Andrew Wade en connait un rayon en matière d'enregistrement de guitares. Il est producteur, ingé son et songwriter spécialisé dans les styles pop-punk et Emo, et a produit des artistes de nombreux labels (dont des chansons du top 20 américain). Il a produit des artistes tels qu'A Day to Remember, Neck Deep, et The Ghost Inside, parmi de nombreux autres. Depuis son Wade Studio dans la région d'Orlando en Floride, Wade produit des musiques largement centrées sur la guitare. Ses enregistrements se caractérisent par de grosses guitares rythmiques, qu'il capte et mixe à l'aide de méthodes plus qu'intéressantes.

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Hors sujet :
Reno Mellow
Il y a une demoiselle qui réclame tes connaissance reaperdiennes ici ;) comme je vois que tu es connecté
https://fr.audiofanzine.com/sequenceur-generaliste/cockos/reaper-5/forums/t.648625,super-reaper-mais-des-questions.html
52
Je ne savais pas encore que ça se faisait d'écrire "songwriter" au lieu de "parolier" dans un texte français.
C'est bien la même chose rassurez moi :)

https://www.facebook.com/Electroclav-104734596256376/

https://soundcloud.com/electroclav

53
Quand j'écoute ses prod, l'appellation "big boss" me semble un peu exagéré même si subjective. Quand je compare à un Mark Ronson, Joe Barresi et tant d'autres, je préfère largement leur productions. J'y trouve même un fossé entre eux, et pourtant ils enregistrent comme le faisaient les Stones.

Un pays où il n'y a pas besoin d'allumer la télévision pour connaître le resultat de l'élection s'appelle une dictature.

Mais regarder la télé ne rend pas idiot, sauf si on l'allume 

54
Citation de clavieriste80 :
Je ne savais pas encore que ça se faisait d'écrire "songwriter" au lieu de "parolier" dans un texte français.
C'est bien la même chose rassurez moi :)

Regarde qui est l'auteur de l'article, et demande-toi si le français est sa langue maternelle.
55
Citation :
Je compte d’ailleurs vendre un pack contenant mes réponses impulsionnelles… je ne sais pas comment s’y prennent beaucoup des entreprises qui en font, mais leurs baffles sonnent vraiment de façon merdique. Je ne comprends pas comment ils font…

A ceux qui trouve le processus de ce gars un peu compliqué, quand il aura commercialisé ces IRs vous n'aurez qu'à prendre n'importe quelle simu d'ampli et y foutre au cul un recabinet avec ses fameuses IRs que lui seul peut faire.
On parie que le prix sera aussi big boss :-p:-p
Il ne vous restera alors plus qu'à choisir le bon guitariste. :bravo:

[ Dernière édition du message le 23/08/2017 à 15:12:35 ]

56
Ce que je trouve dommage dans ce qu'il propose, pas du point de vue technique mais du point de vue artistique, c'est qu'il y a je trouve un certain mépris de l'identité du groupe: on va virer la basse pour une prog, imposer telle ou telle guitare et tel ou tel guitariste à l'enregistrement... Et tant pis pour l'histoire, l'identité sonore du groupe.
Alors je sais bien que si les mecs ils se payent ses services c'est pour avoir ce son-là. Bon déjà je trouve qu'il y a à redire dans la démarche. .. mais en même temps s'ils sont en situation de faire appel aux services du bonhomme, c'est qu'à priori ils ont déjà un peu de vécu et d'expérience. Il me semble que la vraie attitude d'un pro serait déjà de se mettre à l'écoute et au service.
57
Bon, ben je suis allé écouter ses productions. On peut effectivement saluer le travail sur le son des guitares qui est aux antipodes du rock 70's. C'est propre, puissant, défini, plein. Par contre, ce genre de zique, c'est vraiment pas ma came. De la pop trempée dans une sauce punk/hardcore, le tout bien droit et aseptisé. Ca m'évoque un peu la musique emblématique du capitalisme. Rien de subversif pour moi dans ces productions, au contraire. Ca enfonce le clou de la société de consommation. Ca donne envie de manger des hamburgers en buvant du coca, mais surement pas de réfléchir à comment faire la révolution.:oops2:
Alors Andrew, toi aussi t'as envie de laver le cerveau de la jeunesse? icon_facepalm.gif

Bon, allez, c'est juste mon avis perso. j'oblige personne à penser comme moi.

Toujours avoir plus d'une corde dans son sac
PoP's & le garage hermétique

58
Bizarre le peu d'importance que vous avez accordé au passage du coupe-haut et du coupe-bas boostés sur le master. Pourtant ce n'est pas très courant... c'est la première fois que je lis ce genre de manip. Pas encore essayé mais intuitivement, je sens que ça doit être intéressant.
Un peu comme un mixe réduit en mono...
59
Citation :
aux antipodes du rock 70's


Citation :
ien de subversif pour moi dans ces productions, au contraire. Ca enfonce le clou de la société de consommation


Faudrait quand même pas oublier que la quasi totalité des groupes de Rock 70's que tu opposes aux productions de Wade, avaient majoritairement en tête de faire de la musique pour vendre du disque et faire du fric... D'ailleurs LED ZEP touche certainement encore bien plus aujourd'hui en royalties, disque, produits divers et droit d'auteurs que la totalité des groupes qu'andrew wade à pu produire... alors bon, société de consommation, certes, mais faut voir qui en à le plus profité et qui en profite encore le plus...

Citation :
Ce que je trouve dommage dans ce qu'il propose, pas du point de vue technique mais du point de vue artistique, c'est qu'il y a je trouve un certain mépris de l'identité du groupe: on va virer la basse pour une prog, imposer telle ou telle guitare et tel ou tel guitariste à l'enregistrement... Et tant pis pour l'histoire, l'identité sonore du groupe.


Ca a toujours existé, c'est juste qu'aujourd'hui, on a plus de possibilités. Dans nos contrées francophones, on a pas la même approche du "producteur".

Il ne faut pas confondre un producteur avec un ingénieur de son, un mixeur ou un preneur de son

Chez les ricains, un "producer", c'est ce qu'on pourrait comparer chez nous à un directeur artistique. Qu'on paie pour ... diriger l'artistique

En gros, on prend X ou Y producteur parce qu'on aime sa façon de faire. Son but est de donner la meilleure image possible de la MUSIQUE du groupe. Il revoit les arrangements, les sonorités, les textes, les harmonies, le matos, ... et même qui joue quel instrument si il le juge nécessaire.

Si tu veux garder 100% de tes décisions, bah, tu prends pas un producteur, tu loues un studio avec un ingénieur du son ou un preneur du son et tu confies juste le mixage à un mixeur. (voire même l'auto prod)

On ne peut donc pas reprocher au monsieur de faire ce qu'on lui demande de faire.

D'ailleurs, en Europe, ca existe aussi, c'est juste que le rôle du directeur artistique est beaucoup plus tabou et hors projeteurs... Dans le rock et la pop française, il y'a d'ailleurs deux ou trois DA qui sont bien connu et qui ont aussi tous "le même son".

CA à toujours existé. Phil Spector, Georges Martin, Rick Rubin, Jean Passe, Eddé Meyeur,...

Leur influence sur le son, la musique et les arrangements des groupes avec lesquels ils ont bossé est plus importante que ce qu'on veut bien nous laisser croire dans la presse.

C'est clair que dans une interview pour le Rolling Stones magazine, ca le fait plus de dire :

" on a mis toutes nos tripes dans cet album, on a redéfini notre style, on à évolué musicalement"

que

" Bah en fait, on à joué ce que le D.A. nous à dit de jouer, c'est pour ça qu'on l'a payé"





[ Dernière édition du message le 23/08/2017 à 19:56:51 ]

60
Je suis assez d'accord avec ReNo Mellow, il y a le genre d'ingé son qu'on paye pour son talent à capter avec exactitude une performance (je pense à Massenburg, Albini, ou plus généralement tous ceux qui bossent dans le classique ou le jazz), et d'un autre côté il y a tous ceux qui sont reconnus pour donner à leurs productions un son particulier, comme c'est courant dans le metal. Du coup quand on les embauche, on sait à l'avance qu'il faudra bosser à leur manière et suivre leurs directions sur le matos à utiliser, voire même accepter que la batterie soit intégralement remplacée par des samples... Mais si on fait ce choix-là, c'est bien parce qu'on est conscient que le groupe sonne différemment du but à atteindre et qu'on n'est pas capable de l'obtenir soi-même.