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Sujet frequences d'enregistrements 24bits 96K

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1 frequences d'enregistrements 24bits 96K
bonjour à tous ,
Je compose à l'aide d'un DAW (ableton). Ma session est paramétrée à 96K 24bits ainsi que ma carte son afin d'enregistrer dans de bonnes conditions mon synthé externe. Cependant j'utilise dans la même session des samples en 24bits 44.1 provenant de KONTAKT.
est ce que cela peut poser un problème lors du mixage / mastering ?

merci

C.
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Hors sujet :
Citation :
Être ou ne pas être
Telle est la question sinusoïdale
De l'anachorète
Hypocondriaque


:-D

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

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Hors sujet :
Les cénobites (tranquilles) sont plus fréquentables que l'anachorète, même hypocondriaque

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Hors sujet :
Différents cénobites, plus ou moins sociables :oops2: :
240px-Bernard_l%27hermite.JPG
cenobites.png
1896559.jpg

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 28/06/2017 à 15:47:40 ]

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Citation de Jimbass :
Citation de Patrick :
Vu que l'oreille n'entends que jusque 20 kHz, pourquoi utiliser une fréquence de 44,1 kHz ? 40 kHz suffiraient.


Les ingés de Sony et Philips qui ont conçu le CD s'étaient laissé un peu de place pour que le filtre anti-repliement arrive à une atténuation suffisante. Aujourd'hui on arrive à faire des filtres plus raides.
.


Je crois que c'est archi faux. Wikipedia je veux dire.
Ca pue la justification A POSTERIORI.

Dans les raisons justifiant le 44100 Hz de Fe, on nous dit en premier:non:
l'histoire de Niquist et des 20 kHz + marge de quelques kHz..

et en second le fait que les magnétoscopes de l'époque, utilisés pour tester et développer l'enregistrement audinumérique (et définir plus tard le standard CD) necessitaient du 44100 Hz.

C'est de la foutaise. Seule le second argument a une valeur historique. Si les magnétoscope avaient requis 50000 Hz et ben le CD serait en 16bits 50 kHz...

Le fait que 44100 Hz suffise à l'oreille limitée à 20 kHz n'est pas un argument qui a fait choisir 44100 Hz. Il existe une infinité de fréquences d'échantillonage convenables pour ce critère là et donc c'est un argument fallacieux utilisé à posteriori.
Par contre les ingénieurs n'avaient pas le choix: 44.1 kHz ou rien. S'ils voulaient utiliser des têtes de magénotscope pour enregistrer du PCM.
C'est donc un choix qui a été purement dicté par une circonstance technique, opportune, compte tenu d'un contexte de l'époque et des moyens disponibles.

ENSUITE, il se trouve que ça marche du point de vue Niquist, mais ce n'est PAS la raison du choix historique des 44.1 kHz. (fréquence bizaroide si je peux me permettre)

J'en ai un peu marre de ces gens qui réecrivent l'histoire pour tenter de donner une caution historique à des faits qui ne sont que des heureux hasards.
Le fait est et j'insiste, si les têtes de magnéto avaient exigé une Fe de 50 ou 60 kHz pour pouvoir enregistrer du PCM ben ça serait surement été le standard qui aurait été retenu par SONY et PHILIPPS pour le CD ,tout en étant toujours compatible pour nos oreilles (qui peut le plus peut le moins)
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Je pense que tu as raison, d'autant que 4kHz est une marge très faible. Par contre si les magnétoscopes n'avaient permis que du 30kHz, ils auraient pris autre chose. Le critère de choix était vraisemblablement : n'importe quoi au-dessus de 40kHz.
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Il se trouve qu'il y avait débat entre les ingés de Philips et ceux de Sony lors de la création du CD. Ils étaient d'accord pour une spec à 40kHz + bande de transition du filtre anti-repliement, mais ils n'étaient pas d'accord sur les détails.

Philips militait pour un format 14 bits / 48 kHz, en se basant sur des technologies telecom (multiple de 8 kHz qui est une fréquence d'échantillonnage courante en téléphonie).

Sony avait déjà un produit en 16 bits / 44.1 kHz, basé sur les specs de vidéo analogique, le PCM-1600 (sorti en 1979):
SONYPCM.JPG
Par ailleurs, 44100 est le carré du produit des 4 plus petits nombres premiers, ce qui permet plein de fréquences sous-multiples.

(source : https://illinois.edu/blog/view/6273/156776 entre autres)

Au final c'est Sony qui a gagné sur les specs du CD, et Philips sur les specs audio pour la vidéo numérique.
Au passage, les bandes U-Matic longtemps utilisées pour la duplication de CD sont directement issues de ces produits Sony. (ici on peut voir ce que ca donne si on affiche le signal audio sur une télé)

Bref, tout ca ne rend pas l'article Wikipédia faux pour autant.

[ Dernière édition du message le 28/06/2017 à 20:58:01 ]

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Oui, et dans ce cas on peut admettre que le fait que le 44.1 ait été retenu, ça soit parceque c'était le plus grand dénominateur commun, et ça arrangeait tout le monde.
Par contre, dans les 80's, ça existait déjà, le 24 bits ? Me semble qu'en studio pro, les convertos même les plus chers étaient tous en 16 bits, ce qui au passage explique (en partie) le son parfois dur et agressif de productions numériques des 80's : en amont et donc en analo, fallait pousser le matos dans la zone rouge (même si en réalité c'est pas une obligation absolue, mais les ingés son l'ignoraient, à ce moment là -même encore maintenant ceci dit y a encore des fausses croyances....), et donc parfois dans la zone de distorsion.
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C'est très intéressant, merci j'apprends plein de choses :bravo:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

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@Youtou : Tout à fait. Même 16 bits, c'était difficile : à l'époque les 2 ou 3 LSB étaient souvent uniquement du bruit, tu étais content d'avoir 14 bits utiles. Et proche de la saturation ca n'était déjà pas bien linéaire.

Comme à l'époque les ingés avaient l'habitude d'enregistrer "dans le rouge" pour bénéficier de la compression naturelle de la bande magnétique, et plus généralement le plus fort possible pour s'éloigner du "hiss", ils n'ont initialement pas changé leurs habitudes en passant en numérique. Ils ont vite compris qu'il ne fallait pas dépasser le 0 dBFS (saturation numérique = beurk), et ont rapidement assimilé le bruit de quantification au "hiss" de la bande, même si il était un peu plus faible.
Mais on a effectivement eu droit à des enregistrement au plus près de la zone rouge (où les convertisseurs distordaient déjà un peu) voire avec un limiteur bourrin pour continuer à faire comme au bon vieux temps de la bande.

C'est à mon avis la principale cause de la réputation "froide" et "dure" du son numérique (et un peu aussi à cause de la new-wave des années 80 :langue:). Elle a la peau dure cette réputation, non seulement parce qu'elle répétée et enseignée, mais aussi par les pratiques de certains ingés son qui n'ont pas évolué (contrairement à la technologie des convertisseurs, passés à 20 puis 24 bits et avec une bonne linéarité).

[ Dernière édition du message le 28/06/2017 à 23:49:21 ]

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Merci Jimbass et Youtou !