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1 Commentaires sur le dossier : Comprendre la différence entre les pédales analogiques et numériques en 5 min !
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Guillaume prend 5 min pour vous expliquer la différence entre les pédales analogiques et numériques.


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2
Merci Guillaume pour avoir essayé d'éclaircir ce domaine si sensible pour beaucoup d'entre nous.
En clair peut-on résumer en disant qu'une pédale numérique équivaut à une carte son constituée d'une entrée / sortie mono ou stéréo, d'un processeur pour les commandes et d'un DSP pour les effets ?
Si oui, est-il nécessaire de connaître le taux d'échantillonnage des pédales ? Pour équilibrer son pedalboard par exemple.

[ Dernière édition du message le 25/10/2021 à 05:09:57 ]

3
Un des problèmes qui n'est pas abordé dans cette vidéo est celui de la latence induite par les conversions AN/NA. Même si elle est infime, elle participe à la sensation de "détachement" du son. Même en utilisant le dosage dry/wet quand il est dispo sur l'effet, il ne faut pas oublier que le son Dry est lui aussi numérisé. Un moyen de s'en rendre compte est de placer un effet numérique dans une dérivation et de regrouper le signal à l'entrée de l'ampli. Même sans mettre en route un effet, on entend nettement un déphasage du signal entre le son direct et le son converti/reconverti.
D'autre part: la qualité des convertisseurs, même si elle a grandement évolué, il ne faut pas s'attendre à avoir du haut de gamme dans des pédales à pas cher, et cela aura un impact sur la qualité du son.
Enfin, en cumulant des effets numériques, on multiplie les conversions en chaine, pas glop....
Pour les effets de spatialisations, un technique consiste a utiliser une dérivation, passer le signal dans la réverb/delai, et récupérer uniquement le signal Wet (si l'effet le permet), pour le remélanger au signal Dry, qui lui n'aura pas subi de conversion (une sorte de "FX send" sur les tables de mix). Inconvénient: ça complique un peu le câblage.

...non, rien....

4
hello

assez approximatif comme explication.
est-ce que par exemple les vieux delai ibanez (70') basé sur des puces MN3005 MN3007 sont analogiques ?
Meme s'il n y a pas de processeur, on a quand meme une grosse partir de numérique (cf datasheet).
Il s'agit pour les MN300x d'un échantillonnage à l'aide de commutateurs (transistors) retardés par des condensateurs. On a bien un hachage (l'échantillonnage) piloté par une horloge avec perte d'information (qui dans ce cas crée ce grain trés recherché). Pourtant pas de processeur "programmable"(avec des lignes de codes)...
A part les délais à bande, je ne connais pas d'autres délais analogiques pur.
5
Citation de JLB42 :
hello

assez approximatif comme explication.
est-ce que par exemple les vieux delai ibanez (70') basé sur des puces MN3005 MN3007 sont analogiques ?
Meme s'il n y a pas de processeur, on a quand meme une grosse partir de numérique (cf datasheet).
Il s'agit pour les MN300x d'un échantillonnage à l'aide de commutateurs (transistors) retardés par des condensateurs. On a bien un hachage (l'échantillonnage) piloté par une horloge avec perte d'information (qui dans ce cas crée ce grain trés recherché). Pourtant pas de processeur "programmable"(avec des lignes de codes)...
A part les délais à bande, je ne connais pas d'autres délais analogiques pur.

Les MN3007 et autres sont des lignes à retard analogiques (dans les specs ils sont dénommés BDD pour bucket brigade devices), le signal est effectivement prélevé périodiquement et stocké dans un condensateur mais il n’est pas convertit en numérique (des 0 et des 1) d’ailleurs un condensateur ne peut pas stocker une valeur numérique, il ne fait que stocker une tension (en volt), on reste bien en analogique.
6
Un autre indicateur de la nature de la pédale peut être son niveau de consommation électrique, ce n’est pas systématique mais souvent la consommation des pédales analogiques est relativement faible, quelques dizaines de mA, alors que la consommation des pédales numériques est généralement de l’ordre de plusieurs centaines de mA.

x
Hors sujet :
Une petite confusion... "les gens sont confus" (à 1'30). En anglais "confused" signifie effectivement désorienté, perdu. Mais en français "confus" en parlant d'une personne signifie "honteux", "penaud", "embarrassé" par pudeur ou par honte… pas par le choix d’une pédale.
7
pas d'accord....
les 0 et les 1 du numérique sont avant tout des tensions électriques. Et un condensateur peut aussi être vu comme un élement qui mémorise une tension pendant un certain temps.
Ici, du moment où il y a hachage, on se retrouve avec tous les "inconvénients" de l'échantillonnage: repliement de spectre, aliasing, perte de données etc..Cela reste du numérique en partie, même si celui ci est "primitif".

[ Dernière édition du message le 25/10/2021 à 08:55:11 ]

8
Citation de JLB42 :
pas d'accord....
les 0 et les 1 du numérique sont avant tout des tensions électriques. Et un condensateur peut aussi être vu comme un élement qui mémorise une tension pendant un certain temps.
Ici, du moment où il y a hachage, on se retrouve avec tous les "inconvénients" de l'échantillonnage: repliement de spectre, aliasing, perte de données etc..Cela reste du numérique en partie, même si celui ci est "primitif".


Il n'y a pas de conversion du signal analogique en son équivalent numérique pui reconversion en sortie. Même si les BBD dégradent le signal, il s'agit toujours de tension électrique, pas de bits numériques.
Un des premiers delais numériques fut le DDL Ibanez, qui avait une fonction hold. (mon premier looper, en fait)
https://fr.audiofanzine.com/delay-guitare/ibanez/ddl/

...non, rien....

9
Le terme "numérique" veut dire qu'on utilise une abstraction (par exemple des zéros et des uns) pour définir ou caractériser une grandeur physique (par exemple des volts), ce qui permet d'en faire tout un tas de trucs en utilisant des mathématiques, de la programmation, du traitement du signal...

Dans le domaine de l'audio, cela signifie en général qu'on applique à une tension deux transformations de discrétisation (on prend quelque chose de continu avec une infinité de valeurs possibles, et on le décrit avec seulement une poignée de valeurs possibles), une première au niveau temporel et dont la performance est liée à la fréquence d'échantillonnage, et une deuxième au niveau de l'amplitude, qu'on appelle aussi quantification. Dans les faits, cela peut aller même beaucoup plus loin car on doit faire cette opération au moins deux fois (une première pour rentrer dans le circuit numérique, une deuxième pour sortir sur des enceintes ou un casque), et qu'on doit appliquer aux signaux traités différents traitements, en analogique ou en numérique, pour garantir la propreté du signal.

Du coup, cette catégorisation contradictoire entre analogique et numérique peut parfois poser problème pour les puristes, car elle écarte certains aspects du problème, et qu'elle retourne le cerveau de nombreuses personnes avec le cas des délais BBDs par exemple. Un délai BBD n'a rien de numérique car les informations ne sont pas converties en données abstraites. Par contre il y a une bien une discrétisation sur le temps, la moitié de ce que fait un convertisseur A/N (sans la quantification), qui est bien soumise aux contraintes que l'on connait bien avec (choix de la fréquence d'échantillonnage, théorème de Nyquist/Shannon, obligation de filtrer pour prévenir l'aliasing etc.). Mais ces pédales sont quand même analogiques, même si l'information temporelle n'est pas capturée de manière continue mais discrète.

Dans le même genre, on peut se faire des nœuds au cerveau avec les amplificateurs classe D :mrg:

De même, j'ai un souci avec la catégorisation amplis à tubes vs amplis à transistors, parce qu'un transistor JFET qui traite du signal analogique, et un micro transistor de puce DSP qui traite des informations abstraites numériques, c'est pas du tout la même chose...

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape

[ Dernière édition du message le 25/10/2021 à 13:53:46 ]

10
Citation de JLB42 :
hello

assez approximatif comme explication.
est-ce que par exemple les vieux delai ibanez (70') basé sur des puces MN3005 MN3007 sont analogiques ?
Meme s'il n y a pas de processeur, on a quand meme une grosse partir de numérique (cf datasheet).
Il s'agit pour les MN300x d'un échantillonnage à l'aide de commutateurs (transistors) retardés par des condensateurs. On a bien un hachage (l'échantillonnage) piloté par une horloge avec perte d'information (qui dans ce cas crée ce grain trés recherché). Pourtant pas de processeur "programmable"(avec des lignes de codes)...
A part les délais à bande, je ne connais pas d'autres délais analogiques pur.


D'autant d'un MOS, utilisé dans sa bande de commutation, a un comportement parfaitement analogique...C'est le fonctionnement des ampli de classe A non personne ne doutera qu'ils sont analogiques. et 512 MOS en série = ligne de délais que l'on trouve dans des puces [numériques].