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Le top des grosses marques de pédales

Les meilleures grosses marques de pédales d'effets pour guitare

Malgré l’explosion du marché des pédales et l’apparition d’innombrables petits constructeurs, les mastodontes de l’effet continuent de dominer outrageusement ce business. Voici une liste des principaux acteurs du commerce de pédales. Gros industriels et entreprises un peu plus modestes se côtoient, mais tous ont un commun une forte capacité de production.

Quelle est votre grosse marque de pédales d'effets préférée ?

  • 1 Electro-Harmonix (315 - 28%)
  • 2 TC Electronic (158 - 14%)
  • 3 Boss (158 - 14%)
  • 4 MXR (134 - 12%)
  • 5 Eventide (90 - 8%)
  • 6 Tech 21 (45 - 4%)
  • 7 JHS Pedals (34 - 3%)
  • 8 Maxon (33 - 3%)
  • 9 DigiTech (27 - 2%)
  • 10 Line 6 (21 - 2%)
  • 11 Ibanez (19 - 2%)
  • 12 Zoom (13 - 1%)
  • 13 Way Huge (12 - 1%)
  • 14 Mooer (11 - 1%)
  • 15 Dunlop (8 - 1%)
  • 16 Blackstar (8 - 1%)
  • 17 Joyo (8 - 1%)
  • 18 Behringer (7 - 1%)
  • 19 Seymour Duncan (5 - 0%)
  • 20 Korg (4 - 0%)
  • 21 Ernie Ball (3 - 0%)
  • 22 DOD (3 - 0%)
  • 23 Marshall (3 - 0%)
Sondage réalisé du 11/09/2016 au 16/09/2017 - 1119 participants - 1 réponse par participant

Notre sondage sur vos grosses marques de pédales préfé­rées aura donné lieu à un débat enflammé. Vous êtes nombreux à avoir déploré l’ab­sence de certaines marques, ou à l’in­verse la présence de quelques-unes. Il est, bien sûr, impos­sible de conten­ter tout le monde, mais la liste avait de nombreux défauts. Nous vous propo­se­rons bien­tôt un sondage dédié à de plus petites marques de pédales, et nous tente­rons d’éta­blir une liste plus cohé­rente. Nous pouvons toute­fois tirer un ensei­gne­ment de ce top : quatre grosses marques dominent, dont l’une outra­geu­se­ment. Voici les résul­tats.

N° 1 – Elec­tro-Harmo­nix

Electro-Harmonix Big Muff Pi V2 : Electro-Harmonix Big Muff Pi V2

EHX, c’est avant tout l’aven­ture d’un homme : Mike Matthews. En 1968, le natif du Bronx quitte son poste de vendeur chez IBM pour se lancer dans la créa­tion de maté­riel élec­tro­nique musi­cal. Musi­cien lui même, il comprend vite l’en­goue­ment pour le rock’n’­roll et ses sono­ri­tés distor­dues. Tous les guita­ristes souhaitent avoir le son de Hendrix, ou repro­duire le riff de Satis­fac­tion. Un effet en parti­cu­lier prend donc son essor à cette époque, la fuzz ! Matthews crée Elec­tro-Harmo­nix, et se lance dans la fabri­ca­tion de fuzz qu’il vend ensuite à la Guild Guitar Company. La suite ressemble à un film de Martin Scor­cese. L’en­tre­prise gros­sit, les profits aussi, et arrivent les problèmes. Le succès des mythiques Big Muff Pi, Small Stone ou Memory Man ne suffit pas a effrayer une concur­rence notam­ment incar­née par Boss dans les années 70. De plus, de violents conflits syndi­caux éclatent. En 1984, Elec­tro-Harmo­nix croule sous les dettes et la société est vendue. Mike Matthews se concentre alors sur son second busi­ness consis­tant à ache­ter des compo­sants russes qu’il revend ensuite à des grandes marques du monde de la guitare. Pour cela, il crée la marque Sovtek. 

Les années 90 voient se déve­lop­per un engoue­ment pour les pédales vintage, et les vieilles machines Elec­tro-Hamo­nix se vendent bien. Matthews relance une produc­tion en Russie, rachète le nom de son ancienne entre­prise, et finit par rapa­trier le tout aux États-Unis. Aujour­d’hui, les pédales sont assem­blées aux U.S.A., mais les compo­sants proviennent souvent de l’étran­ger. La marque propose une centaine de réfé­rences dont les fameux formats Mini et Nano, et l’on peut la retrou­ver sur les pedal­boards d’ar­tistes tels que Jack White, The Edge, ou encore Josh Homme.

N° 2 – Boss

Boss OD-1 OverDrive : Boss OD-1 OverDrive

Boss est une divi­sion de l’en­tre­prise japo­naise Roland Corpo­ra­tion. Si Roland est asso­cié aux synthé­ti­seurs et aux boîtes à rythmes, l’iden­tité de Boss est clai­re­ment liée à la guitare. La première pédale Boss n’est autre que le chorus CE-1 sorti entre 1976 et 1977 et dérivé de l’am­pli Roland JC-120. Mais la marque prend vrai­ment son essor quelques mois après avec la sortie de l’un de ses premiers modèles au format compact, l’OD-1 Over­drive. 

Les best-sellers s’en­chaînent ensuite : le delay DD-2, la Metal Zone, ou encore la disto DS-2. Mais en 1990, la produc­tion jusque-là exclu­si­ve­ment japo­naise est dépla­cée à Taiwan. De nombreux compo­sants et maté­riaux sont chan­gés, et certains constatent une baisse de la qualité de l’as­sem­blage. Boss préserve néan­moins son hégé­mo­nie grâce à son bon rapport qualité/prix. Depuis quelques années, la marque propose à nouveau des modèles fabriqués au Japon, notam­ment au sein de la gamme Waza.

N° 3 – TC Elec­tro­nic

TC Electronic SCF Stereo Chorus Flanger : TC Electronic SCF Stereo Chorus Flanger

Les Améri­cains et les Japo­nais ne sont pas les seuls à fabriquer des pédales d’ef­fets. Il y a aussi les danois ! TC Elec­tro­nic voit donc le jour au Dane­mark en 1976. Dès ses débuts, la marque frappe un grand coup avec la pédale SCF Stereo Chorus Flan­ger. La guitare et les pédales analo­giques sont dans l’ADN de la marque, mais très vite les deux frères à la tête de l’en­tre­prise s’ouvrent au numé­rique. Cela est proba­ble­ment lié à une de leurs obses­sions : les bruits indé­si­rables lors de l’uti­li­sa­tion de maté­riel élec­tro­nique. Quoi qu’il en soit, TC accueille à bras ouvert la révo­lu­tion numé­rique des années 80 et marque les esprits avec la sortie du rack TC2290 en 1985.

Depuis, le fabri­cant propose prin­ci­pa­le­ment des pédales d’ef­fets numé­riques, mais n’en oublie pas pour autant l’ana­lo­gique, notam­ment avec ses pédales de satu­ra­tions et ses boosts. La firme danoise propose régu­liè­re­ment des effets origi­naux à un prix défiant toute concur­rence, et s’est incrus­tée sous le pied d’une énorme quan­tité de guita­ristes en parti­cu­lier grâce à ses accor­deurs Poly­tune et ses loopers Ditto.

N° 4 - MXR

MXR M104 Distortion+ : 7241766 800

On traverse à nouveau l’At­lan­tique avec la dernière marque de notre top 4 des grosses marques de pédale ! MXR est l’un des nombreux satel­lites de la galaxie Jim Dunlop, mais ce n’est qu’en 1987 que le géant racheta la marque aux trois lettres. À l’ori­gine, le fabri­cant fut fondé par deux jeunes hommes qui possé­daient une petite société de répa­ra­tion de maté­riel audio au début des années 70. Indi­gnés par la qualité des pédales que leurs clients amenaient en répa­ra­tion, ils créèrent leur première machine. Coup d’es­sai, coup de maître : le Phase 90 était né. Quelques modèles se vendent à la boutique, puis, très vite, un peu plus… Les deux répa­ra­teurs enchaînent, et fabriquent coup sur coup la Distor­tion +, le Dyna Comp Compres­sor, et la Blue Box Octave Fuzz. Quelques années plus tard, l’on retrouve des effets MXR sur les disques de Van Halen, des Rolling Stones, ou de Led Zeppe­lin.

Malgré ce succès, le marché du maté­riel de musique n’est pas assez porteur. La marque a évidem­ment sorti d’autres modèles, mais elle connait des diffi­cul­tés et plie face à la concur­rence. MXR met la clé sous la porte. Conscient du poten­tiel de la société, Jim Dunlop, rendu célèbre grâce à ses pédales Cry Baby, la rachète.

En 2014, MXR fête fina­le­ment ses 40 ans. Depuis le rachat, de nombreux modèles ont été ajou­tés au cata­logue de la marque, y compris des réédi­tions d’ef­fets vintage ou des pédales signa­ture. Le construc­teur peut en tout cas se targuer d’avoir pondu un paquet de clas­siques comme la Carbon Copy ou la Custom Badass.

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