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jld1 « Celestion Ditton 66, la nostalgie n'est plus ce qu'elle était »
Publié le 24/10/21 à 05:17
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Ces Celestion Ditton 66 ont fait le bonheur des auditoriums des marchands de hifi dans les années 70 (même Darty les exposait dans ses magasins) et en voyant le nombre d'avis donnés ici, on comprend le souvenir qu'elles ont laissé à beaucoup d'auditeurs qui en parlent avec émotion pour certains.
De fait elles étaient un peu la porte d'entrée du haut de gamme hifi de l'époque. Je les ai gardé quelques années en écoute secondaire à domicile, mais pour être franc, je n'en garde pas un souvenir aussi idyllique que certains.
Comme souvent avec les enceintes closes avec un passif (j'ai eu aussi des JBL Olympus avec un passif), le grave était un peu empâté et manquait de précision. Certes elles descendaient assez bas, mais avec un peu de confusion.
Le médium à dôme était sans doute leur point fort, et sur la voix ce n'était pas mal, mais là aussi avec une certaine coloration, au point que je me demande comment elles ont pu être considérées par des professionnels comme une référence.
En ce qui me concerne je ne me hasarderais pas à valider quoi que ce soit en les prenant pour guide.
L'aigu m'a toujours semblé un peu artificiel et il était de surcroit assez fragile et si l'ampli avait quelques faiblesses, il pouvait griller assez facilement.
Contrairement à de vraies écoutes de référence, comme les monitors JBL, il était préférable de rester en deçà de la puissance maximum conseillée, sous peine de déconvenues.
Globalement ces enceintes pouvaient donner quelques satisfactions avec une chaine hifi de bonne qualité, mais l'écoute comparative immédiate avec bien d'autres modèles comparables les desservait assez rapidement.
Toujours chez Celestion, je trouvais les Ditton 15, bien qu'inférieures dans la gamme, beaucoup plus équilibrées, même si le grave était moins étendu compte tenu de leur taille nettement plus petite; mais effectivement, les 66 "en imposaient" par leur format XL.
En conclusion, je dirais que ces enceintes peuvent être, si on peut encore en trouver à un prix raisonnable, un choix acceptable, à condition de ne pas leur demander plus qu'elles ne peuvent offrir et ne pas les considérer comme des écoutes fiables en toutes occasions.
De fait elles étaient un peu la porte d'entrée du haut de gamme hifi de l'époque. Je les ai gardé quelques années en écoute secondaire à domicile, mais pour être franc, je n'en garde pas un souvenir aussi idyllique que certains.
Comme souvent avec les enceintes closes avec un passif (j'ai eu aussi des JBL Olympus avec un passif), le grave était un peu empâté et manquait de précision. Certes elles descendaient assez bas, mais avec un peu de confusion.
Le médium à dôme était sans doute leur point fort, et sur la voix ce n'était pas mal, mais là aussi avec une certaine coloration, au point que je me demande comment elles ont pu être considérées par des professionnels comme une référence.
En ce qui me concerne je ne me hasarderais pas à valider quoi que ce soit en les prenant pour guide.
L'aigu m'a toujours semblé un peu artificiel et il était de surcroit assez fragile et si l'ampli avait quelques faiblesses, il pouvait griller assez facilement.
Contrairement à de vraies écoutes de référence, comme les monitors JBL, il était préférable de rester en deçà de la puissance maximum conseillée, sous peine de déconvenues.
Globalement ces enceintes pouvaient donner quelques satisfactions avec une chaine hifi de bonne qualité, mais l'écoute comparative immédiate avec bien d'autres modèles comparables les desservait assez rapidement.
Toujours chez Celestion, je trouvais les Ditton 15, bien qu'inférieures dans la gamme, beaucoup plus équilibrées, même si le grave était moins étendu compte tenu de leur taille nettement plus petite; mais effectivement, les 66 "en imposaient" par leur format XL.
En conclusion, je dirais que ces enceintes peuvent être, si on peut encore en trouver à un prix raisonnable, un choix acceptable, à condition de ne pas leur demander plus qu'elles ne peuvent offrir et ne pas les considérer comme des écoutes fiables en toutes occasions.