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Le top des marques de guitares électriques

Les meilleures marques de guitares électriques

Voici le top des marques de guitares électriques, selon le sondage qui a eu lieu il y a quelques jours dans nos forums .

Vous pouvez décou­vrir le résul­tat du sondage sur cette page.

Fender

Impos­sible de passer à côté de cette marque améri­caine de légende, créée en 1946 par Leo Fender. Bien que ce dernier ne fut pas le premier à construire une guitare élec­trique, à l’époque on trou­vait des guitares au corps creux (hollow-body) et des guitares hawaïennes au corps plein (solid body), son premier modèle, l’Esquire, qui allait deve­nir plus tard la Broad­cas­ter puis la Tele­cas­ter, connut un énorme succès grâce à sa poly­va­lence et beau­coup d’ar­tistes l’ado­ptèrent rapi­de­ment. La Tele­cas­ter et l’autre grand modèle de la marque, la Stra­to­cas­ter, sont deve­nus des réfé­rences, maintes fois copiées, que l’on peut entendre sur les plus grands disques du rock : entre autres, Keith Richards (The Rolling Stones) ou Bruce Spring­steen pour la Tele­cas­ter ou encore Eric Clap­ton et Jimi Hendrix pour la Stra­to­cas­ter.

 

 

 

 

La majo­rité des guitares Fender utilisent des micros simples bobi­nages, au niveau de sortie plus modéré que les doubles bobi­nages, mais au son brillant et tran­chant, parfait pour les sons clairs et les crunchs. La Tele­cas­ter et la Stra­to­cas­ter ont géné­ra­le­ment un corps en frêne ou en aulne, un manche vissé en érable et une touche en palis­sandre ou en érable suivant les modèles. D’autres modèles ont aussi connu un certain succès : la Jazz­mas­ter, la Jaguar ou encore la Mustang. La marque Squier, qui fabriquait à l’ori­gine des cordes, a été rache­tée par Fender pour deve­nir une sous-marque et produire des guitares fabriquées au Japon à partir de 1982.

 

 

Gibson

Gibson, fondée par l’amé­ri­cain Orville Gibson en 1902, est sans conteste l’autre grande marque de guitare élec­trique. Leur modèle emblé­ma­tique porte le nom du très popu­laire guita­riste Les Paul, qui a colla­boré au début des années 50 avec Ted McCarty pour la conce­voir. À la diffé­rence des Tele­cas­ter et Stra­to­cas­ter, elle a un corps et un manche collé en acajou, une touche en palis­sandre et une table en érable. Parmi les nombreux adeptes, on retrouve Jimmy Page de Led Zeppe­lin :

 

 

 

La SG, autre modèle phare de la marque, était à la base une Les Paul modi­fiée avec un double cuta­way avant de deve­nir un modèle à part entière. Un des plus grands repré­sen­tants de cette guitare reste Angus Young d’AC/DC :

 

 

Les guitares Gibson utilisent géné­ra­le­ment des micros double bobi­nage, procu­rant un niveau de sortie plus élevé que les simples bobi­nages, et un son plus épais, ce qui sied géné­ra­le­ment aux sons satu­rés, mais pas seule­ment ! Il existe beau­coup d’autres modèles à succès chez Gibson, notam­ment l’Explo­rer (The Edge), la Flying V (Jimi Hendrix) ou encore l’ES-335 (B.B. King). Epiphone, fondée en 1915, fut rache­tée par Gibson en 1957 et est deve­nue depuis prin­ci­pa­le­ment une sous-marque même si quelques modèles des années 60 restent mythiques (Casino).

 

 

PRS

PRS Guitars a été fondée en 1985 par Paul Reed Smith dans l’état du Mary­land aux États-Unis et fabrique depuis des guitares haut de gamme, même s’il existe main­te­nant une produc­tion asia­tique plus écono­mique, la série SE. Le guita­riste le plus popu­laire endorsé par la marque reste incon­tes­ta­ble­ment Carlos Santana, même si on peut aussi citer Dave Navarro ou Al Di Meola. La guitare de Santana est équi­pée de micros double bobi­nages, elle a un corps en acajou et une table en érable. Elle ressemble un peu à une Les Paul avec deux cuta­way. Le son est donc plus proche de cette dernière que d’une Fender.

 

Ibanez

Suite au rachat en 1933 du construc­teur de guitares espa­gnoles Ibáñez e Hijos par Teles­foro Julve, le japo­nais Hoshino Gakki, qui à la base impor­tait ces guitares au Japon, décide d’en fabriquer lui-même sous la marque Ibanez Salva­dor puis Ibanez « tout court ». Si les années 60 et 70 se résument à des copies de Gibson, Fender ou Ricken­ba­cker (et les pour­suites judi­ciaires qui vont avec), les choses sérieuses commencent dans les années 80 et 90 grâce à des guita­ristes comme Steve Vai et sa fameuse JEM. On peut aussi noter l’ap­pa­ri­tion de la Universe ou encore la série RG, moins onéreuse, mais qui a depuis fait son trou dans le marché des « super Strats ». Si Ibanez construit aussi des guitares Hollow­body de qualité et a quelques grands noms dans son cata­logue (Pat Metheny), c’est clai­re­ment dans le milieu du métal et du shred que la marque se fait un nom. Les manches de leurs guitares permettent aux musi­ciens de jouer très rapi­de­ment, et les micros utili­sés possèdent géné­ra­le­ment un haut niveau de sortie.

 

 

 

ESP

Le construc­teur est japo­nais, mais est basé à la fois au Japon et aux États-Unis, et fabrique des guitares sous diffé­rents noms : « ESP Stan­dard », « ESP Custom Shop », "LTD Guitars and Basses«, »Navi­ga­tor », "Edwards Guitar and Basses«  et  »Grass Roots ». En 1975, Hisa­take Shibuya ouvre sa boutique « Elec­tric Sound Product », pour vendre des pièces déta­chées pour guitares, puis peu à peu, commence à construire ses propres modèles et sous-traite notam­ment pour Kramer et Schec­ter. La première guitare « signa­ture » est pour George Lynch (la Kami­kaze) et la copie de Gibson Explo­rer survi­ta­mi­née taillée pour le métal et adop­tée par un certain James Hetfield (Metal­lica) devint, à l’ins­tar de son utili­sa­teur, très popu­laire à la fin des années 80 / début 90.

 

 

 

Lâg

Michel Chavar­ria, guita­riste chan­teur-compo­si­teur du groupe toulou­sain Madri­gal, décide un jour de 1978 de créer un atelier de luthe­rie avec son ami Daniel Delfour rue de Laganne (d’où le nom Lâg). Comme souvent, le petit atelier commence par répa­rer, régler, et trans­for­mer des guitares exis­tantes avant de créer ses propres modèles. La qualité des instru­ments aidant, quelques artistes français et étran­gers achètent des modèles sur mesure. On retrouve Jean-Jacques Gold­man, Phil Camp­bell (Motö­rhead) et Keziah Jones. Parmi les modèles les plus connus, on peut citer l’Arkane (une super-Strat avec diffé­rentes combi­nai­sons de micros possibles) et la Roxane (micros double bobi­nages à la Gibson).

Music­Man

Music­Man, c’est l’his­toire de deux hommes, anciens de chez Fender, qui déci­dèrent un jour de 1971 de monter une boite dénom­mée Tri-Sonix, avant d’adop­ter le nom Music­Man en 1974. Si le premier produit, réalisé avec l’aide d’un certain Leo Fender, fut un ampli hybride lampe/tran­sis­tor (le Sixty Five), c’est notam­ment grâce aux basses et guitares que la marque s’est faite un nom. L’ar­ri­vée des aujour­d’hui mythiques basses et guitares Stin­gRay dans le cata­logue de 1976 marque un tour­nant pour l’en­tre­prise et si l’ac­cueil de la guitare reste mitigé (jugée trop « clean » par les rockeurs), la basse, avec le préam­pli actif de Tom Walker permet­tant de boos­ter les fréquences, connait un franc succès. Suite à de lourdes tensions au sein de l’équipe, Music­Man est reven­due à Ernie Ball en 1984 et la marque signe bon nombre d’ar­tistes, dont Albert Lee, Steve Luka­ther (Toto), John Petrucci (Dream Thea­ter) et Eddie Van Halen (Axis), avec à chaque fois des modèles signa­tures.

 

Godin

C’est en 1972 que le québé­cois Robert Godin décide de monter sa compa­gnie afin de construire des instru­ments. La marque vend aujour­d’hui sous diffé­rents nom : Norman (guitares acous­tiques d’en­trée et moyenne gamme), Art & Luthe­rie (entrée de gamme), Simon and Patrick (moyenne et haut de gamme), La Patrie (guitares clas­siques), Seagull (guitares acous­tiques entrée et moyenne gamme) et enfin Godin pour les guitares élec­triques. Certains modèles sont équi­pés de capteurs piezo et micros « synthé », et les corps sont assez tradi­tion­nels, entre la Les Paul et la Tele­cas­ter. Parmi les guita­ristes les plus connus utili­sant une Godin, on peut noter John McLaugh­lin et Leonard Cohen. Le cata­logue est divisé en séries : la série Perfor­mance, la série Signa­ture, Multiac (hybride acous­tique/élec­trique), Passion (le top de la gamme), 5th Avenue, et certains modèles comme la Glis­sen­tar sont très origi­naux (guitare nylon acous­tique/élec­trique fret­less 11 cordes !).

 

 

Vigier

Comme beau­coup d’autres, le français Patrice Vigier commence comme arti­san répa­ra­teur en 1978 avant de créer sa société en 1980 afin de présen­ter les premiers modèles de la série Arpege. Leur manche est traver­sant et trapé­zoï­dal, renforcé par une sous-couche métal­lique, un modèle est fret­less avec une touche métal­lique, l’ali­men­ta­tion se fait par accu­mu­la­teur, et le cheva­let à ancrage traverse le corps. En 1991, la série Exca­li­bur voit le jour, avec un manche vissé et un vibrato Floyd Rose, et reste l’em­blème de la marque encore aujour­d’hui, décli­née en plusieurs versions. Vigier produit entiè­re­ment en France et reste dans une optique de qualité. Parmi les artistes utili­sant une Vigier, on peut citer Gary Moore et Bumble­foot.

 

Schec­ter

L’amé­ri­cain David Schec­ter a fondé sa société en 1976 afin de produire des pièces de rechange pour les guitares exis­tantes (Fender et Gibson, notam­ment). Depuis 1979, la marque produit ses propres modèles, et même si elles étaient calquées sur des Fender à l’époque, elles sont désor­mais clai­re­ment orien­tées musique velue (mais pas seule­ment) avec des modèles comme la Hell­rai­ser ou la Damien. Côté artistes, on retrouve Billy Corgan, Eddie Vedder, Pete Town­shend, Mark Knop­fler, Matthew Bella­my… Au dernier NAMM, la marque a présenté des amplis pour la première fois.

 

 

Gretsch

« That great Gretsch sound ! », tel est la punch-line de la marque fondée par Frie­drich Gretsch en 1883. On doit à l’une des plus anciennes enseignes de guitares élec­triques des arch­tops de légende, souvent équi­pée de vibrato Bigsby, comme la White Falcon, la Coun­try Club ou encore la 6120 Chet Atkins. L’ex­plo­sion du rock’n roll dans les années 50 permet à la marque de deve­nir une réfé­rence, grâce à des artistes comme Eddie Cochran ou Bo Didd­ley. George Harri­son, qui acheta une Duo Jet, une Tennes­sean, et une Coun­try Gent­le­man, prit le relais dans les années 60 et donna un nouveau coup de projec­teur sur la marque. En 1967, Fred Gretsch Jr. revend la société à Bald­win Piano Company et Gretsch sombre peu à peu jusqu’à l’ar­rêt complet en 1981. Un autre Fred Gretsch (le neveu) rachète la compa­gnie en 1989 et décide de produire au Japon, mais aussi aux États-Unis avec des modèles onéreux. Brian Setzer et son néo-rocka­billy permettent à la marque de renaitre de ses cendres dans les années 90 avant d’être racheté par Fender en 2002. La qualité des guitares augmente consi­dé­ra­ble­ment et Gretsch réoc­cupe désor­mais une place impor­tante dans le marché de la guitare.

 

 

 

 

Ricken­ba­cker

Une autre grande marque améri­caine, fondée en 1931 pour construire des guitares hawaïennes, appe­lées « poëles à frire » à cause de leur forme carac­té­ris­tique. Les guitares arri­ve­ront un peu plus tard, et les modèles créés par Roger Ross­meisl (guitare combo 4000, basse 4000), ancien de chez Gibson et futur de chez Fender, dans les années 50 connaissent un grand succès et deviennent les clas­siques de la marque. Les guitares 360, 370, 620, 660 et 4003 peuvent être bran­chées sur une unité Rick-O-Sound (boîtier avec deux sorties mono) via un jack stéréo permet­tant à deux ou trois micros de passer par diffé­rents amplis. La plupart des modèles possèdent un double Truss Rod, la touche en palis­sandre du manche est vernie, et leur sono­rité est dite « carillon­nante », riche en aigus, plutôt à l’aise en son clair. Les Beatles, et notam­ment John Lennon, jouaient beau­coup sur Ricken­ba­cker au début de leur carrière, mais on peut aussi citer Tom Petty, The Jam ou R.E.M.

 

 

 

 

 

Les autres

Nos lecteurs ont voté aussi, à 10%, pour des marques qui n’étaient pas dans le sondage. Donc en plus de G&L, Jack­son, Yamaha, Dane­lec­tro, Char­vel, Cort, Wash­burn, Framus, Parker, Dean, B.C Rich et Aria, on peut aller voir du côté de Duesen­berg, Wild Customs, Mayones, Capa­ri­son, Reve­rend, Blackat, Hagstrom, Peer­less, Carvin, Guild, Cole Clark, Seagull, Melo­duende, Suhr, Nik Huber, Feline, Ozark, Burns, Ruokan­gas et Eko.

 

 

Auteur de l'article Red Led

Je suis rentré dans la musique par la rosace d'une guitare classique et depuis, j'essaie d'en sortir sans trop de conviction.


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