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1 Commentaires sur le dossier : Podcast avec Maxime Le Guil & Victor Lévy (LPDLP de mai 2019)
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Apprendre à mixer en regardant par dessus l'épaule du gratin mondial des ingés son : telle est l'ambition de Mix with the Masters que ses deux initiateurs, Victor et Maxime, viennent détailler devant les micros de LPDLP.


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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Personne n'a commenté? :???:

C'est marrant qu'AF sorte une vidéo sur "mix with the masters" parce que justement il y a quelques jours j'avais fait une recherche vite fait sur le net pour trouver des avis de gens qui avaient participé à ces formations, et j'ai été surpris de voir qu'il n'y en avaient que très peu au final…:((

Pour quelle raison?

- les élèves signent un genre de clause leur demandant de fermer leur gueule?
- les formations ne sont pas top et du coup les mecs qui ont claqué 4000 euros la semaine ne vont pas s'en venter?
- les élèves sont pour la plupart des gens du métier qui veulent se perfectionner et n'ont pas envie d'en faire la pub pour ne pas avoir de concurrence? (si trop de gens deviennent bons en participant à la même formation qu'eux, ça va faire du monde avec qui se partager le peu de clients potentiels…)

Je ne suis pas dans le domaine donc ce sont justes des propositions…:bravo2:

Par contre il y a un sentiment que j'ai lu sur ça et là et avec lequel je pense être assez d'accord: l'industrie du disque se porte mal (ça on le sait) donc il y a moins de clients, et de nos jours il est assez commun de faire le mixage soit même chez soi et ç peu de frais, donc ça fait encore moins de clients. résultat les ingés sons reconnus voyant le vent tourner se mettent à proposer leur service en partageant leur expérience, c'est un moyen de continuer à se faire un peu de blé. Et apres tout il n'y a pas de mal si les formations sont vraiment intéressantes, et c'est là que je me pose la question parce que j'ai du mal à trouver beaucoup d'avis témoignant de l'intérêt réel de ces formations…

Je dis "formations" et "élèves", certains diront "séminaires" et "participants", mais bon on se comprend :)

[ Dernière édition du message le 17/05/2019 à 21:39:49 ]

3
je me fais le même avis que toi
A ce prix, il faut déjà avoir un background pour en tirer parti, c'est à dire ne plus regarder que la technique mais l'esprit qui l'anime
4
Effectivement ces formations ne s’adressent pas aux débutants car les ingés-son sont là pour montrer comment ils travaillent, et pour partager leur expérience, ce qui est déjà énorme.

Il n’y a certainement pas beaucoup d’avis déjà parce que la majorité des élèves sont anglo-saxons, et qu’ensuite l’expérience diffère selon les intervenants invités.

Voici donc le mien, d’avis : j’ai suivi le séminaire avec Andrew Scheps en 2016, et ce fut une formidable semaine. Ils nous a montré comment il travaille sans rien cacher de ses techniques, décortiqué des mix qu’il avait fait pour les artistes prestigieux avec qui il avait travaillé, et répondu à absolument toutes les questions.
Je précise que je ne suis pas un débutant en mixage et prise de son, mais je ne suis pas non plus un ingénieur chevronné qui tourne plusieurs mixes par semaine.
Ce stage a été un gros booster sur les techniques de mix et sur l’approche du son, en tout cas pour moi.

Je suis tellement content que je me suis inscrit pour un second au mois de juin.

Si mon avis peut vous aider à vous faire une idée.....
5
J’oubliais : le studio La Fabrique est en plus une petite merveille d’endroit, avec un équipement au top.

C’est un bonheur que d’y être aller et d’y retourner prochainement
6
Citation :
- les élèves signent un genre de clause leur demandant de fermer leur gueule?

Non.

Citation :
- les formations ne sont pas top et du coup les mecs qui ont claqué 4000 euros la semaine ne vont pas s'en vanter?

Non plus. Si vraiment c'était un piège à gogo, il y aurait justement plein de mecs pour le crier haut et fort sur tous les forums d'AF ou d'ailleurs. Et comme je le précise dans l'émission, avec le droit à la formation dont dispose chaque salarié français, ça te revient à bien moins cher qu'une semaine dans un gîte à Saint-Remy de Provence. En cumulant diverses aides, certains parviennent même à ne rien payer du tout, même pas le transport pour y aller.

Citation :
- les élèves sont pour la plupart des gens du métier qui veulent se perfectionner et n'ont pas envie d'en faire la pub pour ne pas avoir de concurrence? (si trop de gens deviennent bons en participant à la même formation qu'eux, ça va faire du monde avec qui se partager le peu de clients potentiels…)


Oui et non. Oui, parce qu'effectivement, c'est le plus souvent suivi par des pros (encore qu'il y avait parmi nous un beatmaker de 16 ans venu de Californie). Et non, parce que si les pros n'en parlent pas sur les forums, c'est justement parce que quand ils ont fait leur journée de boulot à pousser du fader, ils ont pour la plupart d'autres choses à faire que d'aller sur des forums pour parler boutique : avoir une vie de famille, voir des amis, s'adonner à un hobby quelconque, regarder des films, bouquiner, écouter de la musique ou aller voir un spectacle, dormir. Je ne dis pas qu'on ne trouve pas de pros désireux de partager sur des forums (on en croise un certain nombre sur Audiofanzine), mais que la plupart des pros ne le font pas, et que ce n'est pas par peur d'une quelconque concurrence (le seul moyen de concurrencer un pro, c'est d'avoir son expérience), mais parce qu'ils n'en ressentent pas le besoin. Et c'est comme ça dans tous les domaines : je ne crois pas avoir jamais vu de chef étoilé discuter sur les forums de Marmiton, ni de professeur de médecine passer ses nuits sur Doctissimo ou encore d'entraîneur de foot venir parler tactique sur L'Équipe. Ce n'est pas du snobisme, hein, c'est juste être autre chose que des monomaniaques.

Citation :
Par contre il y a un sentiment que j'ai lu sur ça et là et avec lequel je pense être assez d'accord: l'industrie du disque se porte mal (ça on le sait) donc il y a moins de clients, et de nos jours il est assez commun de faire le mixage soit même chez soi et ç peu de frais, donc ça fait encore moins de clients. résultat les ingés sons reconnus voyant le vent tourner se mettent à proposer leur service en partageant leur expérience, c'est un moyen de continuer à se faire un peu de blé.


C'est vrai pour tous les professionnels de la musique en général... sauf quand tu as atteint un certain niveau de notoriété. Leslie Brathwait au séminaire duquel j'ai assisté ne vient pas en France pour la tune vu que le mec prend 10 000 $ pour mixer un titre en 3 heures et qu'il vient encore de gagner un nouveau Grammy Award. Jusqu'à la fin de ses jours, il est donc très probablement à l'abri du besoin. Pourquoi vient-il alors ? Parce que c'est kiffant de faire une masterclass dans un lieu splendide et de rencontrer des gens, et que ça change de mixer tout seul dans son coin.

Citation :
A ce prix, il faut déjà avoir un background pour en tirer parti, c'est à dire ne plus regarder que la technique mais l'esprit qui l'anime


Disons que ce n'est pas une formation au sens où il n'y a pas de cours comme dans une école : si vous ne savez pas ce qu'est un EQ ni comment on s'en sert, ce n'est effectivement pas fait pour vous apprendre ça. En revanche, ça recrée quelque chose qui n'existe plus dans aucune école : la possibilité d'apprendre en voyant un pro travailler, avec la possibilité de lui poser toutes les questions qui nous passent par la tête. C'est comme cela que tous les plus grands ingénieurs du son ont appris leur métier, alors qu'ils n'étaient parfois que simple balayeur dans un studio.

Donc, oui, je pense qu'on en profite mieux quand on a un peu d'expérience (mais rien que le fait d'avoir mixé avec application ses propres chansons ou celles d'un pote peut suffire), mais qu'il n'y a pas besoin non plus d'avoir 25 ans de bouteilles pour que ce soit intéressant. Humble journaliste que je suis et home studiste bien amateur, je ne me suis senti à aucun moment largué par le discours ni par ce que je voyais.

Dernière chose à savoir : en une semaine, on comprend une philosophie de travail, on voit une méthode à l'oeuvre, et si rien n'empêche de recopier tous les réglages de tous les plug-ins utilisés, on en apprend pas pour autant de truc magique car il n'y a pas de truc magique. Ce qui fait que Leslie Brathwait est Leslie Brathwait, ce n'est pas tel matos ou tel réglage, c'est surtout les dizaines de milliers d'heures qu'il a passées à mixer et ce que cette expérience a eu comme impact sur ses capacité d'écoute et de décision.

Pour avoir assisté à des séances avec d'autres grands ingés son, je dirais en effet que ce qui fait d'eux de grands ingés son, c'est leur capacité à mettre le doigt sur ce qui ne va pas, et ensuite à le corriger simplement. Et pour apprendre à faire ça, il n'y a pas un livre, une école, un séminaire, il y a juste le fait de se coller à la tâche et de collecter le plus d'expérience possible parce que c'est en mixant qu'on devient mixeron. Et évidemment, les écoles, les séminaires et les livres jouent leur rôle aussi pour appréhender les bases ou trouver des idées, mais c'est à la fin en expérimentant soi même qu'on progresse vraiment.

Du coup, Mix with the Masters où l'on apprend autant du Master que des autres participants, ce n'est pas pour les grands débutants certes, mais ça peut être pour tout le monde à condition de ne pas en attendre de magie : on ne sort pas soi même Master du truc, on en sort avec plein d'idées et de voies à explorer.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 18/05/2019 à 02:33:17 ]

7
Merci Arnaud pour cette longue réponse :bravo2:

x
Hors sujet :
Au fait il est où le smiley avec les mecs qui trinquent une bière?



Lobonnet quand je dis que je n'ai pas trouvé beaucoup d'avis, j'ai bien entendu chercher en anglais, car c'est simple je n'ai pas trouvé un seul avis français. Au moins avec ce thread ça en fera deux :)

[ Dernière édition du message le 18/05/2019 à 09:02:12 ]

8
Merci pour cette vidéo...c'est en mixant qu'on devient mixeron :aime: ...c'est en lisant qu'on devient liseron.

[ Dernière édition du message le 19/05/2019 à 19:34:20 ]

9
Le droit à la formation pour financer soit , sauf pour ceux qui bossent pas dans le domaine, en tout cas jamais ma boite acceptera de débloquer des fonds en dehors de mon domaine pro ... Et malheureusement je suis pas un petit californien de 16 ans.

Alors oui ce séminaire ,stage,formation à l'air très intéressant mais s'adresse à des pros ou des fortunés, car le parallèle avec les vacances bon...en générale je pars jamais seul en location dans le sud (d'ailleurs je vais jamais en vacances dans le sud beurk ;), et elles ne me coûtent jamais 4000 euros non plus )

Mais cela ne gâche en rien l’intérêt du podcast et de leurs business ça doit être très cool.

Facebook du Cercle d'Amy mon groupe de deux!

Et notre deezer : Le cercle d'Amy sur deezer

[ Dernière édition du message le 20/05/2019 à 08:41:49 ]

10
Citation de Los :
le seul moyen de concurrencer un pro, c'est d'avoir son expérience


+ 1 milliard

Citation :
Et évidemment, les écoles, les séminaires et les livres jouent leur rôle aussi pour appréhender les bases ou trouver des idées


Oui certes mais au-delà de ça, les écoles, les séminaires et les bouquins sont à mon sens avant tout là pour présenter aux gens une espèce d'état de la connaissance dans un domaine, de manière centralisée et organisée.
Ça permet de voir quelles manières de faire ont déjà été expérimentées pour répondre à telle ou telle problématique - ce qui n'empêche pas de chercher les siennes propres, bien au contraire!!!
J'avoue que l'autodidacte que je suis dans certains domaines a parfois eu un petit pincement à l'ego quand il a vu que ce dont il se pensait le découvreur n'était en fait qu'une routine de base employée depuis la nuit des temps! :lol:

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

[ Dernière édition du message le 20/05/2019 à 14:24:51 ]