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1 Commentaires sur le dossier : 30 jours pour réfléchir au rapport de la musique et de l’audio avec l’environnement
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Après une année 2022 qui aura été, pour beaucoup, l’occasion d’une prise de conscience des problèmes climatiques, l’heure est à la recherche de solutions concrètes pour renégocier au plus vite le rapport de l’humanité à la Nature. Et les musiciens comme les autres sont amenés à se questionner sur le sujet, d’où ce Mois vert…


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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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101
Citation :
ce truc simpliste de désigner un champion qui va tout résoudre

+1. Et je ne vais pas me faire des amis mais c'est aussi valable du côté de certaines têtes pensantes, telle Jancovici avec son The Shift Project financé par Vinci, Bouygues, L'Oréal, EDF ou de certaines orga comme Extinction rebellion et Fridays for future financés par des milliardaires ou des héritiers de magnats du pétrole.

Je pense que ce qui va se jouer politiquement quand les effets de la crise écologique vont devenir de plus en plus durs, que tout le monde va s'appauvrir, paniquer, c'est que tout le monde va vouloir un pouvoir fort, des solutions simples, techniques, une dictature, le totalitarisme et la guerre.

L'enjeu va être le maintien ou la disparition de toute forme de civilisation.

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 15:33:15 ]

102
C'est toute l'ambiguité des temps, des enfers pavés de bonnes intentions et des paradis pavés de mauvaises. Quels que soient les à-côtés d'un Jancovici ou d'un Extinction Rebellion, ils ont le mérite de ramener le sujet au centre de l'attention, de faire circuler des infos et des questions, et c'est déjà beaucoup dans ce silence assourdissant.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

103
Du coup je comprends mal que tu sois complaisant avec Jancovici mais aussi dur avec les choix qui nous étaient offerts dans l'isoloir. Étaient-ils aussi radicaux que les candidates que j'ai mentionnées ? Non. Y avait-il des compromis préférable à ce qui en est sorti ? Oui. De la même manière que pour écouter les Jancovici et autres "intellectuels" sponsorisés il faut admettre qu'ils sont sincères a priori et en dépit de leurs soutiens financiers. De la même manière que pour lire tes articles sans tomber dans les accusations que certains ont pu faire, je dois croire en la sincérité de ta démarche (c'est le cas, de toute manière je doute que tu t'époumonerais autant sur le site sans ça, c'est chronophage et épuisant, moi-même j'en suis à seulement deux messages et je sais que je ne vais pas poursuivre longtemps pour redevenir un simple lecteur pour l'essentiel du topic) et ce en dépit de fonctionnement et de certains travers éditoriaux d'AF.

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

104
x
Hors sujet :
Je te rassure, j'ai voté quelque chose au premier tour de la dernière élection, mais en étant pleinement convaincu d'un pis-aller et qu'il faudrait que j'attende cinq ans de plus pour faire un vote d'adhésion : 30 ans que j'attends, tout de même, comme pas mal de gens d'ailleurs.


Et je n'ai pas forcément un amour immodéré pour Jancovici, hein, mais il fabrique des outils (bilan carbone) et fabrique des données (shift project), soit de la matière à penser, quoi qu'on en pense ensuite, ce qui le différencie pour l'heure de pas mal de politiciens. Après, vu la dimension qu'il prend, je ne serais qu'à demi étonné qu'il rentre en politique, comme les Bihouix, Barrau : tous ces gens dont la parole résonne en ce moment et dont on peut être sûr que leur téléphone doit beaucoup sonner pour qu'ils viennent crédibiliser les formations traditionnelles... On verra à ce moment là...

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 15:53:51 ]

105
Citation :
Si tu veux un morceau qui parle de tout ça, tu peux checker ça par exemple...


Effectivement très bon ce clip qui souligne que la pollution vient directement de la consommation ..

101112

106
Citation :
L'enjeu va être le maintien ou la disparition de toute forme de civilisation
.
Les survivants retrouveront le cheval dans une structure moyenâgeuse, les films d'anticipation seront devenu réalité . . . Certaines tribus vivent encore en autonomie, elles regarderont passer tout ça tranquille d'ailleurs si pas pillées avant.
Là on fait pèter les dernières bouteilles de champagne comme la veille de l'effondrement dans le bunker d'Hitler.
Ps: ça me fait penser d'en mettrent au frais pour la répète de ce soir :D:

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 16:28:38 ]

107
Citation de shaku :
Citation de Elka21 :
Citation :
On a pas le temps pour réfléchir, Il faut agir maintenant !

Faire un coup comme allez planter des vignes au Groenland ? :mrg:
Tout à fait ! Du moins il y a longtemps, mais pas tant que ça, car Green Land est à ce que veut dire Groenland. Le pays vert, donc il y avait des civilisations et des langues assez proches pour le nommer ainsi, ce n'est pas si ancien. Une des cartes du monde la plus ancienne, montre l'Antartique avec la forme exacte de sa masse telle que sous les glaces actuellement, avec des animaux et une vie classique. Donc il semble que les pôles changent cycliquement, et les endroits chauds deviennent froids et inversement (le pôle magnétique a dérivé de plusieurs km en qques décennies). Si ça chauffe un peu plus ici, beaucoup de pays ont enregistré des froids record, comme en Inde, en Chine, Afrique du nord, Grêce, dans l'hémisphère sud. Donc, c'est très complexe.
Concernant le Co2, il en faut pour les plantes, sans Co2, elles crèvent et nos descendants avec. Elles l'absorbent. Donc dissocier : pollution, ressources gâchées etc. et Co2, même si ce dernier a augmenté, ce n'est pas néfaste. Il a été trouvé des époques reculées, ou le Co2 était 10 fois plus présent, les carottages nous l'enseignent. Sans doute la faute aux dinosaures. Beaucoup de manipulations avec de la fausse science, et mélange de vérités et de mensonges. Et pendant qu'on nous fait la morale (pas ici mais sur la plupart des medias), les très riches qui décident pour nous n'appliquent pas pour eux ce qu'ils nous demandent.
M'étant toujours vu comme écolo, je vois comment ce thème est repris par les personnes mêmes qui ont contribué à la pollution massive et aux destructions du patrimoine vivant, et empêché l'émergence des énergies non polluantes qui existent déjà, et qui auraient concurrencé les énergies fossiles. On ne badine pas avec les monopoles.
Donc, oui, quand “on” nous aura coupé l'électricité comme en Afrique du Sud, me restera quelques flûtes en bambou, percussions et autres. Je pense que finalement il y aura plus de communications entre les gens, et j'espère que l'on traitera la Terre et ses habitants, avec respect, et que chacun vivra plus consciemment. Personnellement j'entends parfois les recettes simplistes que l'on nous donne avec circonspection. Les animaux n'ont pas abimé la planète, tout au contraire, nous devrions y arriver, mais on nous a élevé hors sol, éduquons les enfants à respecter la planète comme eux mêmes et à se (re)connecter avec la nature un minimum. Certes, avec des adultes qui auront déjà fait cette démarche. Et qques instruments acoustiques ?


+1 !!

C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente 

108
Un très grand bravo pour traiter en profondeur de ces sujets sur AF et favoriser la prise de conscience collective !...

Car oui, la prise de conscience est indispensable, et elle n'est pas encore générale. Faute bien sûr au greenwashing et la fabrique de l'ignorance évoqués plus haut (voir la dernière en date : le détournement du terme "flexitarien" par l'interprofession du bétail et des viandes).

Je suis toujours très choqué par ces réactions sarcastiques, cyniques, défaitistes à la limite de l'injure dès qu'on parle de protection de l'environnement et de la part que chacun de nous peut y consacrer. Et cette logique binaire de l'impossible consensus entre les partisans des "petits gestes" et les adeptes du "grand soir"...

Selon moi, les deux modes d'action sont indispensables et leur impact me semble d'un niveau à peu près équivalent.

Du côté des "petits gestes", j'ai pour ma part traqué les sources d'émissions de gaz à effet de serre que je pouvais réduire ou supprimer par mon comportement. Je me suis rendu compte qu'il y en a beaucoup. Que ces modifications ne se font pas du jour au lendemain mais en quelques années il y a moyen d'aller assez loin. Mon bilan carbone annuel est passé de 7 ou 8 tonnes il y a cinq ans (avant la naissance de mon fils), à 3,5 tonnes aujourd'hui (le Français moyen est à 11 tonnes). Tous mes déplacements se font désormais en vélo ou train+vélo. Y compris pour les stages de musique que j'organise. Je mets actuellement en place un stage multi-instruments (chanson et jazz) itinérant en vélo avec tente et étapes en camping et bivouac. Depuis quatre ans que je pratique ce mode de déplacement, je n'ai jamais eu plus de 40 kilomètres (soit deux heures en vélo) à faire entre une gare et un village en France. Je ne prends bien sûr plus l'avion et pour les trajets les plus longs (par exemple Paris-Marseille) je choisi les trains de nuit (qui ont aussi plus d'espace pour les vélos). Je règle la température de mon appartement à 17°C (j'ai commencé par 19°C et je me rends maintenant compte que le deuxième pull me permet de descendre à 17°C sans inconfort et que les doigts restent suffisamment chaud pour travailler la guitare à cette température). Je ne mange plus de viande, très peu de produits laitiers (1 litre de lait par semaine avec lequel je fais mes yaourts pour en améliorer l'apport nutritif). Mes légumes et fruits sont bio, de saison et proviennent de cultures situées à moins de 50 kilomètres (AMAP). Je remplace progressivement le café (dont les grains transportés par bateau à voile) par de la chicorée. J'achète mes céréales et mes légumineuses en vrac. J'ai remplacé mon gel douche, mon shampoing, mon liquide vaisselle, mes produits d'entretien et ma lessive par du savon de Marseille (avec un peu de soude et de vinaigre en plus pour la lessive et les produits d'entretien). Je remplace progressivement mes vêtements trop élimés par des vêtements fabriqués en France (la filière textile et en train de se reconstruire avec production du lin, filature, tissage, confection sur le territoire français). Ils sont certes plus chers, mais beaucoup plus résistants et je sais qu'ils dureront de nombreuses années. Mon luthier est en région parisienne et met en place des pratiques soucieuses de l'environnement. Bien sûr je prends des douches courtes (plus jamais la salle de bain n'est pleine de buée - même fenêtre fermée) et il m'arrive d'y délester mes liquides urinaires...

Du côté "politique", je considère que le bulletin de vote a un impact véritable même si la démocratie est très imparfaite et pas suffisamment participative à mon goût (la convention citoyenne pour le climat a démontré qu'un système de prise de décision politique véritablement démocratique serait capable d'aller beaucoup plus vite dans la transition et plus légitimement que l'actuel système représentatif vérolé par les lobbys et les ambitions personnelles). quant à l'offre politique, il suffit d'éplucher les programmes pour voir que les partis écologistes ont les propositions les plus courageuses et plus cohérentes que les autres sur la question de la transition. Elles défendent les plans vélo, la limitation de la voiture individuelle, la rénovation énergétique des bâtiments, la limitation de la consommation de viande, l'agriculture bio, la baisse des subventions aux énergies fossiles. Mais le seul bulletin de vote, s'il est nécessaire, me semble insuffisant et nécessite d'être secondé par un soutien, voir une participation à l'activisme. Il y a le choix et les modalités d'engagement sont multiples : Greenpeace, Oxfam, Dernière Rénovation, Les amis de la Terre, Attac, Zero Waste, Extinction Rebellion, Youth for Climate, Résistance à l'Agression Publicitaire, Reclaim Finance, Notre affaire à tous... Tous ces mouvements ou organisations font du bon boulot. Les aider financièrement a un véritable impact politique. Soit pour révéler les cachoteries de l'industrie ou des pouvoirs publics, soit pour agir.
Et je vous assure qu'après la prise de conscience et les "petits gestes", l'action sur le terrain fait du bien !... Ces mouvements s'inquiètent et agissent pour la planète mais surtout pour les humains qui la peuplent et qui perdront bientôt toute possibilité d'une vie digne si les modes de vie et de partage des richesses ne changent pas. Il est possible de commencer par des actions à faible risque juridique comme l'extinction des publicités lumineuses la nuit et l'arrachage des affiches. Ensuite, même sur des actions plus énervées (bloquer un tarmac, repeindre la vitrine d'une agence BNP, intervenir dans une conférence de la FNSEA, occuper massivement les mégabassines, etc.) il y a des rôles indispensables et moins risqués. Le pari de ces mouvements (mais c'est aussi la conclusion de chercheurs et d'observateurs de la vie politique), c'est qu'au-delà d'une certaine "masse critique" d'activistes le "business as usual" n'est plus possible, ni la politique de l'autruche actuelle.

Pardon si j'ai fait long... Mais ce sujet me semble tellement central aujourd'hui, qu'on soit musicien ou pas...

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 16:58:59 ]

109
Excuse moi d'en remettre une couche Los Teignos, mais encore une fois, et c'est le cas également dans tes réponses après mon message, pour moi tu sembles passer à côté d'un aspect important des enjeux que tu cites dans ton article. Comme dit précédemment, il y a la dimension systémique de la machinerie qui tue la planète à petit feu, et qui donc balaye la responsabilité individuelle seule, et il y a la dimension de la lutte des classes. Que tu ne te sois pas retrouvé dans les précédents candidats à la présidentielle c'est une chose, et on ne va pas en discuter puisque c'est ton droit et que ce n'est pas le sujet ici. Que tu dises que l'écologie n'était pas dans le programme ou les discours des candidats à gauche (notamment LFI et EELV), ben déjà c'est faux, et puis c'est piégeux quand on sait comment la comm' dans ces événements fonctionnent, sachant que derrière il y avait des programmes qui étaient parfois assez ambitieux quand même sur la partie écolo. Quand tu parles de silence, en fait tu fais surtout référence au silence que tu as entendu dans les médias traditionnels principalement, et cela ne veut pas dire que sur d'autres médias le sujet n'ait jamais été abordé.

Mais surtout, moi ce qui me gêne profondément, c'est de rendre abstrait quelque chose qui est pourtant très concret, ce qui nourrit une certaine inertie ou ce fameux défaitisme face à la situation. Oui il y a des personnes identifiables, dont la spécialité est de diluer leur responsabilité et de protéger leurs fesses, qui sont directement acteurs de la destruction de notre planète aujourd'hui. Et face à ces personnes, on peut opposer autre chose que des modèles abstraits de gouvernance qui sont partiellement imaginés et impossibles à mettre en pratique, pour combattre un ennemi abstrait qui serait les mauvais penchants de l'humanité ou "le monde de la finance". Ça s'appelle l'activisme politique au sens large, qui ne se limite pas à voter pour un champion de la Vème République, qui est quand même pas mal mis en valeur dernièrement avec le travail associatif et quelques événements ci et là, et ça commence par mettre les bons mots sur les bons concepts pour se désintoxiquer de la propagande capitaliste, du défaitisme ambiant face à ces enjeux, ou du greenwashing. Par exemple, on peut parler d'une certaine ministre actuellement en exercice qui est à elle toute seule responsable de la fonte de glaciers dans les Alpes sur un certain nombre de kilomètres, et vous devinerez jamais quel ministère on lui a donné :volatil:

D'ailleurs, une des fonctions de l'Art c'est aussi de dresser une photo, un panorama de l'état de l'espace politique du moment, créer de la discussion autour de la vie de la cité. Et les artistes engagés sur l'écologie sont souvent aussi des artistes engagés politiquement (au sens large encore une fois). On va pas relancer le débat ici de la musique et de la politique, mais quand même on peut voir les liens entre tous ces sujets et les questionner de manière globale, ce n'est pas comme si l'histoire de la musique manque d'exemples de mouvements musicaux nourris par la politique mais aussi le rapport à la nature et à ce qu'on en fait. Si on rendait certaines œuvres musicales majeures du siècle dernier apolitiques, on enlèverait une part non négligeable de leur essence.

Tous ces éléments me semblent intimement liés aux choses que tu détailles ton article et qui seront débattues pendant le mois vert j'imagine, et totalement dans le sujet de la musique. Je trouverais ça dommage de passer à côté.

Et puis encore une fois, il y a des gens qui proposent des vraies choses concrètes pour sauver notre planète quoi, dont certaines sont dans le rapport du GIEC, ou dans des programmes politiques, ou encore dans les tracts des associations, bref c'est possible, c'est dommage de pas en parler quoi, ou de rester dans l'abstrait !

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 16:59:09 ]

110
Citation :
Et cette logique binaire de l'impossible consensus entre les partisans des "petits gestes" et les adeptes du "grand soir"...

Selon moi, les deux modes d'action sont indispensables et leur impact me semble d'un niveau à peu près équivalent.

Du côté des "petits gestes", j'ai pour ma part traqué les sources d'émissions de gaz à effet de serre que je pouvais réduire ou supprimer par mon comportement. Je me suis rendu compte qu'il y en a beaucoup. Que ces modifications ne se font pas du jour au lendemain mais en quelques années il y a moyen d'aller assez loin.

Equivalents, non. Mais j'ai vu quelque part passer le chiffre que si on se comportait tous de façon vertueuse, on ferait baisser notre impact sur la planète de 20%.
Insuffisant, clairement, donc il faut aussi des changements de société, mais déjà pas négligeable.

Un autre truc qui me semble évident quand je compare mon mode de vie plutôt sobre à celui de ceux qui ne se posent pas trop de questions ou qui s'en foutent : quand l'effondrement va venir (ou du moins, pour ceux qui n'y croient pas, de grosses restrictions imposées par les pénuries), qu'est-ce qu'ils vont prendre cher ! Qu'est-ce qu'ils vont avoir du mal à s'adapter.

Alors que les gens qui sont déjà entrés en transition vont pouvoir absorber ça de façon moins difficile : on ne dépend plus de la grande distribution. On cuisine déjà pratiquement tout ce qu'on mange, quasiment uniquement à partir de productions locales. On fait déjà nos cosmétiques et nos produits d'entretien maison, on sait vivre sans voiture, jardiner, produire notre propre nourriture, réparer au lieu de jeter...
Ne parlons pas des réseaux de savoir-faire et de compétences, d'échanges de services et de savoir-faire, etc.

Quand le besoin s'en fera sentir, tout le monde apprendra ça, évidemment. Mais ça fera beaucoup d'habitudes à changer d'un coup, beaucoup de choses à apprendre... Il faudra en quelques années, voire quelques semaines ou quelques jours bouleverser son mode de vie alors que ceux qui sont déjà dans la démarche auront beaucoup moins d'effort d'adaptation à produire et seront dans la continuité de ce qu'ils pratiquent déjà de longue date.

Déjà, je vois bien qu'on subit beaucoup moins que d'autres l'augmentation des coûts énergétiques puisqu'on a une consommation d'énergie bien plus faible que la plupart des gens.

Ce serait présomptueux et optimiste de dire qu'on est prêts, mais on est plus prêts. Beaucoup plus. Quand je vois mon mode de vie il y a 15 ans et aujourd'hui, le changement s'est fait de façon très progressive, mais il aurait été très brutal s'il avait fallu le faire en quelques mois ou même un an.

[ Dernière édition du message le 02/03/2023 à 17:08:54 ]