Mark Zuckerberg est décidément une vraie rock star de stature internationale puisqu’après sa prestation au Capitol, c’est le Parlement européen qui aimerait l’entendre jouer de ce fameux pipeau dont il a le secret. Au-delà de l’affaire Cambridge Analytica, on espère qu’il en profitera pour nous en dire un peu plus sur les « shadow profiles » qui réunissent toutes les données que la plateforme peut obtenir sur une personne, quand bien même cette dernière n’aurait jamais été inscrite sur Facebook. Vous avez bien compris : même si vous n’avez jamais été utilisateur du réseau social, ce dernier possède un profil vous concernant, réalisé à partir de vos pérégrinations sur le web et le recoupement d’infos provenant de vos fréquentations ayant un compte Facebook. Et le plus beau de l’affaire, c’est que vous n’avez pas la possibilité de le supprimer. Avouons-le : la Stasi n’aurait pas fait mieux…