D’aucuns rêvaient d’un vrai Shazam où il suffit de fredonner une chanson pour retrouver instantanément son titre, et sans trop de surprise, c’est Google qui semble l’avoir réalisé via son appli Google Assistant. Fini donc de demander aux potes s’ils reconnaissent tel air qui nous trotte dans la tête depuis une semaine, Big Don’t be Evil Brother est là pour nous aider, et noter au passage dans sa base de données qui a quelle musique en tête, cependant qu’un petit bandeau vous incite lourdement à ouvrir l’accès à vos contacts pour profiter de toutes les possibilités de l’assistant, et compléter accessoirement ses petits dossiers dont l’exhaustivité aurait fait rêver la Stasi… Tout cela repose évidemment sur du « Machine Learning » et on nous promet un algo toujours plus performant, mais du coup, la vraie question est de savoir si l’on a réellement envie que Google en apprenne toujours plus et sois toujours plus intelligent, lui qui en sait déjà sans doute trop pour ne pas menacer nos vies privées comme nos libertés. Google sait où nous sommes, ce que nous faisons, qui nous voyons, ce qui nous intéresse et on sent que son doigt mécanique tente de se frayer un chemin jusqu’au centre de notre cerveau où sautent ces petites mélodies dont on ne sait plus à qui elles appartiennent… et ce n’est pas bien grave. C’est peut-être même une bénédiction si l’on considère que ces notes perdues dans la mémoire du musicien font un compost où naîtront d’autres chansons.
D’aucuns rêvaient d’un vrai Shazam où il suffit de fredonner une chanson pour retrouver instantanément son titre, et sans trop de surprise, c’est Google qui semble l’avoir réalisé via son appli Google Assistant. Fini donc de demander aux potes s’ils reconnaissent tel air qui nous trotte dans la tête depuis une semaine, Big Don’t be Evil Brother est là pour nous aider, et noter au passage dans sa base de données qui a quelle musique en tête, cependant qu’un petit bandeau vous incite lourdement à ouvrir l’accès à vos contacts pour profiter de toutes les possibilités de l’assistant, et compléter accessoirement ses petits dossiers dont l’exhaustivité aurait fait rêver la Stasi… Tout cela repose évidemment sur du « Machine Learning » et on nous promet un algo toujours plus performant, mais du coup, la vraie question est de savoir si l’on a réellement envie que Google en apprenne toujours plus et sois toujours plus intelligent, lui qui en sait déjà sans doute trop pour ne pas menacer nos vies privées comme nos libertés. Google sait où nous sommes, ce que nous faisons, qui nous voyons, ce qui nous intéresse et on sent que son doigt mécanique tente de se frayer un chemin jusqu’au centre de notre cerveau où sautent ces petites mélodies dont on ne sait plus à qui elles appartiennent… et ce n’est pas bien grave. C’est peut-être même une bénédiction si l’on considère que ces notes perdues dans la mémoire du musicien font un compost où naîtront d’autres chansons.
![D16 Group annonce la sortie de Spacerek [EDIT]](https://img.audiofanzine.com/images/u/product/thumb1/d16-group-spacerek-288069.jpg)
