Carl Martin Octaswitch mkII

8 boucles, 8 switchs de type latch programmables par DIP Switch et 1 interrupteur true bypass, ben voilà c’est suffisant pour éviter la « danse des couteaux » sur scène
Les boucles sont en technologie true bypass par relais, des leds au niveau des boucles permettent de visualiser les combinaisons programmées pour chacun des 8 switchs accompagné par leurs propre leds !!! Le top quoi
Il y’a 2 sorties en jack assignables par DIP Switch a n’importe quel latch permettant la commutation de canaux, de boost, reverb ou autre d’ampli ou de contrôle externe de pédales d’effet.....
Bref très complet mais peut être trop imposant pour certain pedalboard !!!!
8 pédales d’effet à gérer, cela tombe bien pour moi.....
Petit défaut, il y avait assez de place pour placer 2 switchs supplémentaire pour élargir le panel de combinaisons.... Dommage mais cela n’effecte en aucun cas les qualités globales de ce switcher et son utilisation

Comme tous ceux qui viennent du temps où des lors qu'on avait des pédales, il était compliqué voire impossible de changer de son en activant ou en désactivant plusieurs pédales à la fois, l'avènement du switcher a été du pain bénit. Depuis, plusieurs modèles existent et à tous les prix en fonction de la qualité, du nombre de boucle qu'il peut encaisser et du format midi ou analogique.
Avec l'octaswitch, on reste à l'ancienne avec de l'analogique avec une possibilités de 8 presets différenciés. Ce n'est pas énorme comparé à la concurrence midi mais c'est de mon point de vue suffisant et surtout très simple d'utilisation.
Dans l'ordre ou l'on disposerait les pédales on va les brancher dans les boucles (send-return) de l'octaswitch et au final grâce à des petits interrupteurs dip on va sélectionner pour chacun des 8 presets les pédales qui vont être activées. Toutes les combinaisons sont dès lors possibles.
Contrairement à un avis donné plus bas, il est possible de mettre des pédales dans la boucle d'effet d'un ampli. il suffit de condamner une boucle à une fonction aller-retour vers l'ampli. En d'autres termes, le send de la boucle de l'octaswitch va à l'input de l'ampli, le send de la boucle d'effet de l'ampli revient vers le return de la boucle dédiée de l'octaswitch. En sortie de l'octaswitch on se branche sur le return de la boucle et le tour est joué. Toutes les pédales avant cette boucle seront en façade de l'ampli et celles après dans la boucle d'effet de ce dernier.
Cette boucle doit bien sur rester toujours activée et on y perd fatalement un preset pour redescendre à 7 au lieu de 8. Rien n'empêche aussi de mettre plusieurs pédales dans une même boucle ou de les mettre en amont ou en aval de l'octaswitch sur le pedalboard qui accueillera l'ensemble.
Petit détail qui a son importance, deux sorties dédiées aux footswitchs sont présentent afin de permettre un changement de canal de l'ampli sur les presets qu'on aura déterminé toujours à l'aide de dip switchs. Autre possibilité pour notamment les delay et chorus, la boucle 8 peut être mise en stéréo, il suffira d'utiliser un jack en stéréo Y en sortie de pédale qui ont cette fonction pour le rendre possible.
Le seul inconvénient que j'ai trouvé à l'octaswitch est son encombrement conséquent qui obligera à avoir un pédalboard d'une longueur au moins égale et plus large pour accueillir les pédales au dessus. Des patchs coudés sont aussi nécessaires pour que tout rentre sans déborder. Tout ça n'est que détail au regard du service rendu.
La nouvelle monture du MKIII réduit à mon sens inutilement la longueur car elle empêchera souvent le câblage de pédales au dessus car il est plus large, augmentera les longueurs de patchs pour aller chercher les pédales et complique l’accès des interrupteurs aux pieds en les mettant sur 2 rangées. Bref que des contraintes finalement.

Je l'ai depuis environ 3 ans et en suis très satisfait.

C'est un produit tout analo, si on l'utilise sans la fonction buffer (dont je ne me sers pas, personnellement).

Pas de mémorisation numérique de programmes, les 8 banques sont "programmées" avec l'ouverture/fermeture des boucles par les mini-interrupteurs DIP.

Autre fonction intéressante : afin de piloter un canal d'ampli par exemple, il est également équipé de deux sorties switches (en mode "latch"), également programmables banque par banque à l'aide de DIP.

Super solide, très fiable et ultra-pratique !

Solution idéale pour les accros aux pédales souhaitant se faciliter la vie.