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Nonlinear Labs C15
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Test du C15 de Nonlinear Labs

Test écrit
239 réactions
Objet Vibrant Non Identifié
9/10
Award Valeur sûre 2021
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Présenté pour la première fois en 2015, le C15 a récemment reçu de substantielles améliorations qui parachèvent le travail de longue haleine entrepris par son concepteur. Autant de bonnes raisons de le tester cet instrument aussi unique que rare…

C15_2tof 01Nonli­near Labs est une microen­tre­prise berli­noise créée par Stephan Schmitt en 2011, par ailleurs fonda­teur de Native Instru­ments (à ne pas confondre avec Stefan Schmidt, le concep­teur du Eight­Voice). Présenté en 2015, le C15 est son premier et pour le moment unique instru­ment. Ce n’est donc pas vrai­ment un petit nouveau, mais les évolu­tions majeures du firm­ware, l’ajout récent du Midi (enfin !) et le prêt d’un exem­plaire par le très géné­reux Clari­net­te66 (merci l’ami !) nous ont pous­sés à tester ce synthé arrivé à matu­rité dans son firm­ware 21.25. C’est un instru­ment de musique élitiste par excel­lence, produit loca­le­ment de manière arti­sa­nale au compte-gouttes. Il sort complè­te­ment des sentiers battus, que ce soit par l’in­ter­face utili­sa­teur, le moteur sonore ou les modes de commer­cia­li­sa­tion. On peut ainsi acqué­rir le synthé selon diffé­rentes formules : achat comp­tant, loca­tion avec option d’achat, achat-revente (loca­tion simple), le tout sans inté­rêt ni dépré­cia­tion. On sent que Nonli­near Labs s’adresse certes à des clients premium, mais qu’il ne les prend pas pour des vaches à lait, bravo ! Voyons donc en détail, en texte puis en vidéo, ce qui fait du C15 un instru­ment si dési­ra­ble…

 Voici les exemples audio réali­sés par Tinhu

01 Vibra­tions
00:0001:27
  • 01 Vibra­tions01:27
  • 02 Un the ron01:02
  • 03 Water celeste01:00
  • 04 Clavi (multi)01:16
  • 05 Snif… (multi)01:04
  • 06 Femme à barbe00:20
  • 07 Time to Toys (multi)01:02
  • 08 Joint de culas­se…01:01
  • 09 Trop super !!!00:34
  • 10 Percu­dingue01:14
  • 11 Très très effrayaaaannnt !!! (multi)01:26
  • 12 Heaven (multi)01:40
  • 13 D Pomk00:37
  • 14 Renais­sance02:28
  • 15 Grand départ01:13
  • 16 Aspi­rine !01:02
  • 17 Cap horn01:32
  • 18 Cloud01:50
  • 19 Deglingo mallet00:43
  • 20 Lande siru­peuse00:56
  • 21 Criket drone01:02
  • 22 Vibes00:43
  • 23 Ya qu_une télé…00:42
  • 24 Il watoo… (multi, multi)02:00
  • 25 Clem (multi,multi, multi)01:04

Voici les exemples audio réali­sés par Pulso­pho­nic

Burning child
00:0000:32
  • Burning child00:32
  • ça tri à Nice00:33
  • Cachez les poules00:58
  • End of time01:23
  • Moderna injec­tion00:37
  • Satis­fac­tion du C15.200:58
  • Vange­lis01:31
  • Velo­city lead00:54
  • Very Daft example00:51

La grande classe

C15_2tof 03Le C15 est livré dans un robuste flight case sur mesure. L’in­té­rieur est conçu comme un écrin qui protège le bijou qu’il renferme : mousse sur mesure pour le panneau de commande et le boitier clavier, découpes pour les pédales, empla­ce­ment pour les acces­soi­res… ça commence bien ! Le débal­lage est jouis­sif, telle­ment l’ins­tru­ment est beau : hêtre massif (fini­tion claire ou foncée au choix), alu, acier, clavier long TP-8 Fatar (le haut de gamme des claviers semi-lestés, qui équipe tous les synthés élitistes tels que le Schmidt Eight­Voice, le Moog One, le Sola­ris de John Bowen, The River de Balo­ran ou le Waldorf Wave…). On assemble le panneau de commande au boitier clavier avec deux équerres qui lui donnent un angle de vision parfait, puis on relie les deux avec une petite nappe. L’ébé­nis­te­rie est magni­fique, les ajus­te­ments parfaits, la fini­tion impec­cable, c’est le synthé le plus soigné que nous ayons testés. Petite anec­dote, on peut emme­ner le boitier clavier seul si on n’a pas besoin d’édi­ter les sons en détail, c’est lui qui embarque le moteur et la connec­tique. Complet, le C15 mesure 90 × 41 × 16 cm et pèse 14 kg.

L’in­ter­face utili­sa­teur du panneau supé­rieur rappelle un peu le Syncla­vier ou certains synthés Enso­niq des 80’s, avec des boutons pour sélec­tion­ner la fonc­tion à éditer et un enco­deur central (avec touches d’in­cré­men­ta­tion/décré­men­ta­tion, retour à la valeur par défaut, réso­lu­tion fine) pour modi­fier les valeurs. Ce n’est donc pas l’in­ter­face la plus moderne du marché, mais elle se révèle très effi­cace et plus pratique ici que ne le serait un grand écran tactile. Le panneau de commandes est divisé en cinq sections, quatre placées de part et d’autre de la section centrale, char­gée de l’édi­tion, de la sélec­tion du mode de jeu et de la visua­li­sa­tion via un joli écran OLED graphique 256 × 64 points. Chacune des quatre sections repré­sente un module de synthèse : enve­loppes, oscil­la­teurs, Shapers, filtres, mélan­geurs, effets, macros… Nouvelle petite anec­dote, la séri­gra­phie est réali­sée sur des plaques magné­tiques amovibles, ce qui permet d’en chan­ger au fur et à mesure que le synthé se muscle, ce qui s’est déjà produit plusieurs fois ! En complé­ment de l’édi­tion directe, le C15 intègre un éditeur graphique pilo­table en Wifi par n’im­porte quel navi­ga­teur sur PC, tablette ou mobile, avec zoom. L’in­ter­face permet égale­ment l’échange de programmes et la consul­ta­tion du mode d’em­ploi HTML super­be­ment rédigé.

Boitier clavier

C15_2tof 04Le clavier cinq octaves est sensible à la vélo­cité (initiale et de relâ­che­ment) et à la pres­sion (mono­pho­nique, car les capteurs poly­pho­niques actuels n’ont pas été jugé assez précis). Juste au-dessus, on trouve deux grands rubans de 80 cm dotés de 33 LED de posi­tion à inten­sité variable, assi­gnables à des para­mètres de synthèse via un système de macro commandes ou utili­sables comme curseurs géants pour l’édi­tion des para­mètres, ainsi qu’un génial pitch­bend laté­ral à résis­tance magné­tique sans cran central, qui rappelle celui des synthés Nord. La réso­lu­tion des contrô­leurs physiques (y compris les pédales) est excep­tion­nelle : 4.000 pas, ça change consi­dé­ra­ble­ment la vie par rapport aux 128 pas habi­tuels ! On trouve un second écran OLED graphique (128 × 32 pixels) entouré de 4 touches, permet­tant de sélec­tion­ner les programmes, d’as­si­gner des contrô­leurs, d’édi­ter les sons ou de trans­po­ser le clavier (par demi-ton ou par octave), en plus basique que la section d’édi­tion du panneau supé­rieur. C’est sur le devant du synthé que sont placés la sortie casque avec son poten­tio­mètre de volume dédié à gauche et le poten­tio­mètre de volume global à droite. Là encore, le C15 brille par sa qualité, avec des retraits très travaillés dans le bois, une connec­tique vissée et des poten­tio­mètres soli­de­ment ancrés.

C15_2tof 06Le reste de la connec­tique, placée à l’ar­rière du boitier clavier, est plutôt mini­ma­liste pour une machine de ce rang : deux paires de sorties audio gauche/droite dédou­blées (jack 6,35 TRS et XLR), 4 entrées entiè­re­ment confi­gu­rables pour pédales (modu­la­tion, CV avec auto­ca­li­brage, main­tien conti­nu…), une prise USB type A (le C15 étant au départ un hôte) et une borne pour alimen­ta­tion externe (avec bloc central). On aurait évidem­ment préféré une alimen­ta­tion interne univer­selle, une paire indé­pen­dante de sorties stéréo plutôt qu’une paire dédou­blée (le synthé étant devenu bitim­bral au cours du temps), des sorties CV/Gate pour pilo­ter des synthés analo­giques et un vrai trio Midi DIN (le synthé étant aussi devenu Midi très récem­ment, comme déjà signalé). Bref, un châs­sis qui deman­de­rait une révi­sion. Un mot sur l’USB : au départ, l’USB était destiné aux unités de type Device (clés USB, contrô­leurs). Après l’ajout des fonc­tion­na­li­tés Midi, Nonli­near Labs vend un petit boitier option­nel aimanté (USB bridge) permet­tant de relier le C15 à un PC hôte. Le synthé peut ainsi être auto­ma­tisé avec des CC (MSB ou MSB+LSB pour des réso­lu­tions de 7 ou 14 bits). En revanche, pas d’au­dio over USB à ce stade, le C15 peut juste enre­gis­trer 80 minutes d’au­dio numé­rique stéréo au format FLAC 24 bits/48 kHz, en tâche de fond (boucle conti­nue des 80 dernières minutes) ou manuel­le­ment, avec possi­bi­lité d’ex­por­ter tout ou partie de l’au­dio sans perte de qualité.

Singu­la­ri­tés sonores

C15_2tof 07Le C15 a été pensé comme un instru­ment de musique pour le musi­cien. Cette phrase d’une bana­lité presque affli­geante cache un posi­tion­ne­ment pour­tant bien affirmé : d’une part, on trouve un tas de contrô­leurs à très haute réso­lu­tion (4.000 pas, rappe­lons-le) pour occu­per nos mains et nos pieds (clavier, pitch­bend, rubans, pédales) ; d’autre part, on ne trouve pas certaines fonc­tion­na­li­tés pour­tant habi­tuelles, pour ne pas dire banales, surtout sur un synthé de ce pédi­grée : poten­tio­mètres, molette de modu­la­tion, LFO, séquen­ceur, arpé­gia­teur. Le Midi faisait jusqu’à présent défaut, nous l’avons dit, mais les musi­ciens de studio ont été enten­dus par le concep­teur. Le synthé est livré avec 4.500 Presets réins­crip­tibles et un nombre indé­fini d’em­pla­ce­ments pour les sons utili­sa­teur (la limite n’est pas connue). De quoi bien débu­ter et appré­cier l’ori­gi­na­lité de l’ins­tru­ment. Le temps de char­ge­ment des sons est très rapide, avec tran­si­tion lissée si besoin. Les premiers mots qui viennent à l’es­prit à l’écoute des programmes sont musi­ca­lité, expres­si­vité, préci­sion, souplesse et complexité. La qualité audio est excep­tion­nelle, avec absence totale de souffle et niveaux de sortie élevés. L’équi­libre sonore est parfait, avec une bande passante très éten­due et une stéréo très large.

C15_2tof 08Le C15 est un instru­ment de musique orga­nique et subtile, qui met en lumière la qualité de celui qui en joue et pas le contraire. Ses domaines de prédi­lec­tion sont très variés : pianos élec­triques (avec modu­la­tions sur les tines, diffé­rentes couleurs et simu­la­tions d’am­plis), cordes pincées (guitares, Clavi­net, koto, harpes), percus­sions en tout genre (xylo­phones, vibra­phones, marimba, cloches, game­lans, batte­ries élec­tro­niques), basses (acous­tiques, élec­triques, FM), orgues (rock, clas­sique), instru­ments à vent (bois et cuivres, en solos et ensembles, clas­siques et exotiques), cordes frot­tées (avec de magni­fiques strings où l’on contrôle l’at­taque d’ar­chet), nappes évolu­tives en tout genre (textures hybrides façon synthèse vecto­rielle, sons FM, chœurs fair­lighto-syncla­viesques, ambiances d’outre-tombe), effets spéciaux à gogo. Enten­dons-nous bien, quand on parle de sons instru­men­taux, il s’agit bien de sons synthé­ti­sés, donc on n’a pas le réalisme d’une grosse banque d’échan­tillons, mais on a le côté orga­nique, vivant, expres­sif de véri­table instru­ments. Le C15 se diffé­ren­cie égale­ment des synthés analo­giques dont il n’a pas le grain, et c’est tant mieux, il y en a assez sur le marché ! Les effets internes sont de très grande qualité et parfai­te­ment inté­grés, ils embel­lissent le son. Les enve­loppes sont rapides quand c’est néces­saire et surtout expres­sives et dyna­miques, ce qui est crucial. Bref, le C15 tranche dans le mix et sort des sentiers battus.

C15_2tof 09C’est aussi un synthé qui se programme, notam­ment grâce à des fonc­tions fort pratiques : Undo/ Compare/ Recall / Init/ Tran­si­tion/ Rando­mi­sa­tion. La fonc­tion Undo offre un histo­rique complet et des possi­bi­li­tés de navi­ga­tion dans l’ar­bo­res­cence des annu­la­tions. C’est le système le plus sophis­tiqué que nous ayons trouvé sur un synthé. On gagnera à se pencher de temps à autre sur la bonne dizaine de manuels très bien conçus, télé­char­geables sur le site du construc­teur (démar­rage rapide, guide détaillé et ses mises à jour avec versions PDF et HTML, raccour­cis clavier, excel­lents tutos de program­ma­tion, sché­mas indi­vi­duels plétho­riques, le luxe !). L’uti­li­sa­teur pourra ajou­ter des commen­taires à ses programmes pour mieux les repé­rer. Pour les exemples sonores du test, nos talen­tueux amis Tinhu et Pulso­pho­nic, heureux proprié­taires de C15, nous ont concocté des extraits sonores de leur meilleur cru. Merci à eux, encore une fois !

Moteur audio

C15_2tof 10Le C15 est poly­pho­nique 24 voix et bitim­bral (modes split et layer). Son moteur audio, entiè­re­ment numé­rique et déli­ca­te­ment dénommé « Phase 22 », est l’abou­tis­se­ment de nombreuses années de déve­lop­pe­ments de modules de synthèse portés sur la plate­forme Reak­tor de Native Instru­ments, tels que Spark, Prism, Skan­ner ou encore Kontour. Il s’agit d’un système évolu­tif dans lequel les modules sont inter­con­nec­tés et inter­agissent, grâce à de nombreuses boucles de feed­back. La préci­sion des réglages est diabo­lique, entre 250 et 15.000 pas, le plus couram­ment 1.000 pas. Toutes les gran­deurs sont expri­mées dans leur véri­table unité, top ! Pour chaque voix, on dispose de 2 oscil­la­teurs à modu­la­tion de phase, 2 Shapers, 2 mixeurs de boucle de retour, un double modu­la­teur en anneau, 2 filtres, un mixeur de sortie et une section effets. De complexes routages permettent de préle­ver et réinjec­ter les signaux à diffé­rents étages, y compris entre les deux parties dans les modes bitim­braux.

On a donc une combi­nai­son modu­la­tion de phase, FM, défor­ma­tion d’ondes, modé­li­sa­tion physique de corps réso­nant (filtre en peigne + feed­back) et synthèse sous­trac­tive. Des enve­loppes et des contrô­leurs physiques permettent de modu­ler une très large partie des para­mètres dispo­nibles. On pourra se repor­ter aux diffé­rents sché­mas d’ar­chi­tec­ture du signal pour se faire une idée globale de l’or­ga­ni­sa­tion des modules. La plupart des para­mètres ont été conçus pour une grande préci­sion dans les réglages, les modu­la­tions et les tran­si­tions, afin de rendre le C15 le plus expres­sif et musi­cal possible, autre­ment dit orga­nique. Les 24 voix (ou 12+12 en mode split ou 2×12 en mode layer) peuvent être jouées en poly­pho­nie, à l’unis­son poly­pho­nique (1 à 12 voix empi­lées), avec prio­rité de note, legato et glide. Avec les réglages de disper­sion de pitch, de phase et de pano­ra­mique en mode unis­son, on peut obte­nir de très gros sons !

Oscil­la­teurs défor­mables

C15_2tof 11Allez, on lève le capot du C15. On commence par les deux branches oscil­la­teurs + Shaper. Chaque oscil­la­teur génère une onde sinus dont la phase peut être modu­lée de diffé­rentes manières pour faire varier son contenu harmo­nique. Cela s’ap­pa­rente donc à de la distor­sion de phase ou à de la FM linéaire. Il y a trois sources de modu­la­tion par oscil­la­teur : auto­mo­du­la­tion (capable de géné­rer une quasi-dent de scie quand on pousse le réglage, ascen­dante ou descen­dante selon le signe du feed­back), inter­mo­du­la­tion par l’autre oscil­la­teur (permet­tant d’uti­li­ser simul­ta­né­ment chaque oscil­la­teur comme porteur et modu­la­teur) et feed­back (réinjec­tant la sortie du mixeur global de feed­back, condui­sant rapi­de­ment à diffé­rents bruits plus ou moins musi­caux). Un filtre anti­alia­sing permet d’évi­ter les effets numé­riques indé­si­rables avant modu­la­tion. Voici la liste des para­mètres dispo­nibles pour chaque oscil­la­teur : pitch (sur 15.000 pas !) avec tempé­ra­ment clavier program­mable, modu­la­tion du pitch par l’en­ve­loppe C, suivi de clavier, fluc­tua­tions de pitch, fluc­tua­tions de l’en­ve­loppe C, phase, auto­mo­du­la­tion de phase, auto­mo­du­la­tion par l’en­ve­loppe de branche, auto­mo­du­la­tion par le Shaper de branche, cross-modu­la­tion par l’os­cil­la­teur et le Shaper de l’autre branche, cross-modu­la­tion par l’en­ve­loppe de l’autre branche, modu­la­tion par le mixeur de feed­back global, modu­la­tion d’am­pli­tude par l’en­ve­loppe de branche, filtre anti­alia­sing. Bref, ça sort déjà des sentiers battus !

Chaque oscil­la­teur entre alors dans un Shaper sinu­soï­dal, dont le but est de modu­ler la phase de manière pério­dique. Le signal est ampli­fié en entrée par un Drive, qui permet, selon le réglage, une satu­ra­tion douce ou un replie­ment d’onde, créant des harmo­niques non présentes au départ. Un para­mètre d’asy­mé­trie permet de déca­ler le signal modulé jusqu’à une octave, avant de le réinjec­ter dans le signal d’ori­gine. La sortie d’une branche peut elle-même être réinjec­tée dans l’une des deux branches, puis les sorties de chaque branche sont multi­pliées (modu­la­tion en anneau). Le manuel regorge de graphiques expliquant l’ac­tion de chaque para­mètre sur la forme d’onde initiale, qui finit par ne plus ressem­bler du tout à un sinus. Les enve­loppes dispo­nibles ont un rôle prépon­dé­rant pour modu­ler les para­mètres des oscil­la­teurs, des Shapers et des feed­backs. Voici la liste des réglages pour chaque Shaper : drive, modu­la­tion du drive par l’en­ve­loppe de branche, replie­ment d’onde, asymé­trie, mixage pré/post filtres, balance oscil­la­teur + Shaper/feed­back vers le mixeur, modu­la­tion du feed­back par l’en­ve­loppe C, mixage de modu­la­tion en anneau. Tous ces réglages étant dispo­nibles pour chaque Shaper, on peut faire des inter­mo­du­la­tions doubles et croi­sées. Là, on sort complè­te­ment des sentiers battus !

Filtres singu­liers et pluriels

C15_2tof 14Mais ce n’est pas fini… En effet, le C15 est doté de deux puis­sants filtres complé­men­taires. Une partie du signal peut contour­ner l’un, l’autre ou les deux (se repor­ter au synop­tique pour plus de détails). Le premier est un filtre en peigne. L’in­té­rêt de ce filtre est de créer des effets de phase et de la modé­li­sa­tion physique par exci­ta­tion d’os­cil­la­teur (réso­na­teur). On peut ainsi simu­ler diffé­rents types d’ins­tru­ments à vents, des cordes pincées et des cordes frot­tées. En entrée, on peut doser la balance des branches A et B. On règle ensuite la fréquence prin­ci­pale et ses modu­la­tions directes par l’en­ve­loppe C et le suivi de clavier. Vient ensuite le déclin de la réinjec­tion interne, son temps de Gate et sa modu­la­tion par le suivi de clavier. Puis la fréquence centrale du filtre All-Pass 2 pôles inté­gré, sa modu­la­tion par l’en­ve­loppe C, sa modu­la­tion par le suivi de clavier et sa réso­nance. Toujours dans le filtre en peigne, on trouve un filtre passe-haut avec réglages de fréquence de coupure, modu­la­tion par l’en­ve­loppe C et suivi de clavier. Enfin, on peut modu­ler la phase du filtre en peigne par la balance des signaux de sortie des deux branches oscil­la­teur + Shaper.

Le second filtre est un filtre à variable d’état 4 pôles très sophis­tiqué. En entrée, il reçoit deux signaux : la balance de la sortie des deux branches A et B, ainsi que la balance entre la sortie du filtre en peigne et la sortie des deux branches (ce qui permet de créer des annu­la­tions de phase suivant le dosage). On peut régler la fréquence de coupure, sa modu­la­tion par l’en­ve­loppe C et son suivi de clavier, ainsi que la réso­nance, sa modu­la­tion par l’en­ve­loppe C et son suivi de clavier. Mieux, le filtre est divi­sible en deux filtres 2 pôles élémen­taires dont on peut doser l’es­pa­ce­ment entre les fréquences de coupure, modi­fier les variables d’état en continu (passe-bas > passe-bas, passe-bande > passe-bas, passe-haut > passe-bas, passe-haut > passe-bande, passe-haut > passe-haut) et la balance série > paral­lèle. Cela permet de créer une infi­nité de profils de filtrage sophis­tiqués en continu, en passant par la réjec­tion de bande, la suppres­sion de phase, etc. Enfin, on peut modu­ler les fréquences de coupure en audio par la balance entre les sorties des branches A et B. Bref, de quoi tailler dans les ondes sans modé­ra­tion, avec, là encore, une préci­sion diabo­lique et des possi­bi­li­tés de modu­la­tion inédites.

Mélan­geurs sonores

C15_2tof 16Il existe deux mélan­geurs majeurs dans le C15. Le premier est un mélan­geur de sortie audio, qui récu­père les signaux à diffé­rents étages, pour les envoyer vers la section effets : sortie de la branche oscil­la­teur + Shaper A, sortie de la branche oscil­la­teur + Shaper B, sortie du filtre en peigne et sortie du filtre à variable d’état. On peut régler le niveau et le pano­ra­mique des quatre sources. Un Shaper inté­gré permet d’ajou­ter de la satu­ra­tion ou du replie­ment de spectre avant la sortie. La sortie stéréo du mélan­geur est modu­lable par le suivi de clavier ou une macro commande. Cela aurait été bien d’ajou­ter d’autres sources de modu­la­tion, comme l’en­ve­loppe C ou un géné­ra­teur aléa­toire (faute de LFO).

Le second mélan­geur est dédié à la réinjec­tion audio. Il récu­père la sortie du filtre en peigne, la sortie du filtre à variable d’état et la sortie des effets (avec réglage indé­pen­dant de la balance Wet/Dry pour la réverbe). Un Shaper inté­gré permet d’ap­por­ter de la distor­sion ou du replie­ment de spectre. Le niveau de sortie peut être modulé par le suivi de clavier, avant que le signal ne soit réinjecté à diffé­rents étages : modu­la­tion audio des oscil­la­teurs A et B, entrées des modu­la­teurs en anneau A et B. Ces possi­bi­li­tés de routage et de trai­te­ments audio très puis­santes font du C15 un instru­ment à part, qui n’est pas sans rappe­ler le Sola­ris, égale­ment doté de possi­bi­li­tés de mixage et de réinjec­tion très sophis­tiquées. Lorsque le C15 utilise un programme bitim­bral, le mélan­geur de sortie d’un canal peut être injecté dans la section effets de l’autre canal. Il en est de même pour la sortie d’un mélan­geur de feed­back d’un canal, qui peut être réinjec­tée vers les modules de l’autre canal, c’est bien plus que deux sons en paral­lèle, génial !

Effets haut de gamme

C15_2tof 17La sortie stéréo du mélan­geur de sortie attaque la section effets. Celle-ci est consti­tuée de cinq effets dédiés placés en série : flan­ger, cabi­net, filtre à écart, écho et réverbe. Ils offrent de 5 à 12 para­mètres. Certains sont modu­lables en temps réel par une macro commande, mais aucun para­mètre tempo­rel n’est synchro­ni­sable à une quel­conque horloge, puisqu’il n’y a ni LFO, ni arpé­gia­teur, ni séquen­ceur. Peut-être serait-il judi­cieux de le prévoir main­te­nant que l’ap­pa­reil intègre le Midi. Dans les modes bitim­braux, chaque canal dispose d’un ensemble d’ef­fets distinct, qui peut, rappe­lons-le, trai­ter tout ou partie de l’autre canal, merci !

Le flan­ger est stéréo, avec modu­la­tion du temps par un LFO et une enve­loppe, réglages de déca­lage de phase entre les canaux gauche/droit, délais stéréo modu­lables, filtre All-Pass modu­lable, réinjec­tion dosable, cross modu­la­tion et atté­nua­tion des hautes fréquences. Le LFO du flan­ger peut égale­ment être utilisé pour géné­rer un trémolo, avec effet stéréo suivant le déca­lage de phase entre les canaux gauche/droite. Le cabi­net est un simu­la­teur d’am­pli avec satu­ra­tion, replie­ment de spectre, réglage de symé­trie et EQ. Le filtre à écart est un double filtre 4 pôles réso­nants agis­sant sur les canaux gauche et droit, avec réglage d’es­pa­ce­ment de fréquence permet­tant de créer des effets stéréo inté­res­sants. L’écho est un effet délai stéréo dont les temps peuvent être diffé­ren­ciés entre les canaux gauche et droit, avec cross­fade et feed­back. Enfin, la réverbe simule une pièce dont on peut chan­ger le temps de manière dras­tique (de la pièce très courte à la cathé­drale de Chartres), le prédé­lai, la couleur (de mate à brillante) et la densité (chorus). La qualité de cette section effet est excel­lente, rien de tara­bis­coté, prio­rité à la qualité.

Modu­la­tions à étages

C15_2tof 15On commence par les trois enve­loppes A, B et C. Les deux premières (A et B) sont desti­nées à modu­ler leur branche respec­tive oscil­la­teur + Shaper et le volume, alors que la troi­sième © est préas­si­gnée à d’autres para­mètres dans les diffé­rents modules (fréquences d’os­cil­la­teur, fréquences de coupure des filtres, réso­nances, feed­backs…). Il s’agit d’en­ve­loppes ADBDSR. Pour les temps : attaque à courbe variable (de convexe à concave), déclin linéaire, déclin expo­nen­tiel et relâ­che­ment expo­nen­tiel. Pour les niveaux : rupture (entre les deux déclins) et main­tien (avant le relâ­che­ment), sans oublier le niveau maxi­mum après l’at­taque. Les temps varient de 0 à 16 secondes, chacun étant indi­vi­duel­le­ment modu­lable par la vélo­cité initiale ou de relâ­che­ment, selon le cas. Les temps sont globa­le­ment modu­lables par le suivi de clavier. Les niveaux sont globa­le­ment modu­lables par la vélo­cité et le suivi de clavier. Temps et niveaux sont égale­ment modu­lables par les macro commandes (cf. ci-après). Sur la troi­sième enve­loppe ©, les niveaux de rupture et de main­tien sont bipo­laires, bien vu ! Ces enve­loppes sont vrai­ment souples, allant d’hy­per percus­sives à lente­ment évolu­tives. Il manque cepen­dant des possi­bi­li­tés de bouclage pour pallier l’ab­sence de LFO ou autres fonc­tions cycliques.

Le C15 orga­nise ses modu­la­tions physiques en trois étages : les contrô­leurs physiques (clavier, rubans, pitch­bend, pédales), les macro commandes (routages inter­mé­diaires) et les desti­na­tions (routages finaux). Il y a 8 contrô­leurs physiques défi­nis comme tels : pres­sion clavier, pitch­bend, rubans 1–2, pédales 1–2–3–4, dont la posi­tion initiale (offset) et la quan­tité de modu­la­tion sont para­mé­trables pour chaque macro commande. Pour les rubans et les pédales, on peut spéci­fier le compor­te­ment lors du relâ­che­ment : aucun retour, retour à zéro, retour au centre. Il y a 6 macro commandes. Dès qu’un para­mètre de synthèse est assi­gnable, l’écran prin­ci­pal affiche la posi­tion de modu­la­tion (offset), le choix de la macro commande source (A, B, C, D, E ou F) et la quan­tité de modu­la­tion (bipo­laire). La réso­lu­tion hors norme de 4.000 pas, déjà signa­lée, explique l’ex­pres­si­vité sans pareille du C15. Avec le recul, on pour­rait regret­ter l’ab­sence de véri­table matrice de modu­la­tion, permet­tant d’as­si­gner simple­ment n’im­porte quelle source (physique ou calcu­lée) à n’im­porte quelle modu­la­tion, Nonli­near Labs ayant choisi de limi­ter les sources et préas­si­gner les desti­na­tions en dehors des macro commandes.

Bonne route !

Après six ans de muta­tions diverses, le C15 est bon pour la circu­la­tion. Pas sur les routes de campagne, mais dans les studios élitistes ou chez les musi­ciens passion­nés par les beaux instru­ments. C’est un synthé racé qui ne convien­dra pas à tout le monde. On appré­cie sa musi­ca­lité, l’ex­pres­si­vité de ses modu­la­tions, la puis­sance de son moteur sonore, la préci­sion de ses réglages, sa fabri­ca­tion haute couture et les diffé­rentes formules de commer­cia­li­sa­tion propo­sées par Nonli­near Labs. On regrette l’ab­sence de modu­la­tions cycliques (LFO, arpé­gia­teur, séquen­ceur), la connec­tique un peu juste, le manque d’au­dio via USB et l’ab­sence de commandes directes, telles que poten­tio­mètres ou enco­deurs. Certains de ces points pour­ront faire l’objet d’amé­lio­ra­tions logi­cielles, le construc­teur ayant déjà su écou­ter ses clients pour repo­si­tion­ner son produit. Désor­mais mieux inté­gré aux utili­sa­tions studio, le C15 n’en demeure pas moins un formi­dable instru­ment de musique élec­tro­nique qui ravira les musi­ciens les plus exigeants, déci­dés à sortir des sentiers battus. Nous lui décer­nons l’Award Audio­fan­zine Valeur Sûre 2021.

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Inter­view de Stephan Schmitt, fonda­teur de Nonli­near Labs

Peux-tu nous en dire plus à ton sujet ?

Je suis né il y a 63 ans dans le sud de l’Al­le­magne. J’ai grandi à Hanovre et j’ai étudié l’in­gé­nie­rie élec­tro­nique à Bruns­wick. Depuis 33 ans, je vis et travaille à Berlin. J’ai été employé comme déve­lop­peur élec­tro­nique pour les systèmes de commu­ni­ca­tion et audio avant de fonder Native Instru­ments en 1996.

Je joue du clavier depuis que j’ai 15 ans. Je n’ai jamais atteint un niveau profes­sion­nel en tant que musi­cien, mais comme ingé­nieur j’ai toujours eu un profond inté­rêt pour le trai­te­ment du signal et la synthèse sonore. De sorte que j’ai vu un grand inté­rêt quand les ordi­na­teurs sont deve­nus assez puis­sants pour créer des synthés logi­ciels. Avec NI nous avons été des pion­niers dans ce domaine.

Pourquoi avoir créé Nonli­near Labs après Native Instru­ments ?

NI connait beau­coup de succès comme déve­lop­peur d’ou­tils pour les produc­teurs de musique élec­tro­nique. Comme j’ai une passion pour la musique live, j’ai décidé de me concen­trer sur les instru­ments numé­riques qui pouvaient être joués avec expres­si­vité. C’était mieux de le faire à travers une entre­prise spécia­li­sée dans ce genre de produit.

Que souhai­tais-tu appor­ter de nouveau avec le C15 ?

Notre but était de créer un instru­ment avec un moteur sonore numé­rique capable de répondre au jeu avec beau­coup de dyna­mique. C’était impor­tant de l’équi­per d’un excellent clavier. Nous nous sommes aussi effor­cés de créer une inter­face utili­sa­teur sous la forme d’une surface ergo­no­mique permet­tant une édition sonore éten­due.

Quelles ont été les plus grosses diffi­cul­tés du projet ?

Nous avons commencé avec une équipe réduite et jeune ; nous avons dû gagner de l’ex­pé­rience en ingé­nie­rie et produc­tion d’élé­ments méca­niques, ainsi qu’en écri­ture de logi­ciels pour système embarqué. Cela a néces­sité de la patience et du temps pour atteindre le niveau de qualité et de perfor­mance que nous avions ciblé.

Quels sont les avan­tages compé­ti­tifs du C15 ?

  • Le moteur de synthèse unique qui peut sonner éton­nam­ment orga­nique et complexe.
  • La joua­bi­lité, la réponse et la réso­lu­tion du clavier et des sources de contrôles.
  • L’in­ter­face utili­sa­teur maté­rielle qui rend les para­mètres très acces­sibles.
  • L’in­ter­face utili­sa­teur graphique acces­sible par navi­ga­teur à partir de n’im­porte quel appa­reil Wifi.
  • Les maté­riaux et la qualité de construc­tion.
  • L’évo­lu­tion perma­nente du logi­ciel.

Quelles sont les prochaines amélio­ra­tions envi­sa­gées ?

De futures mises à jour logi­cielles appor­te­ront des exten­sions aux routages de modu­la­tion, ainsi que des amélio­ra­tions du moteur audio et de l’in­ter­face utili­sa­teur. Nous travaille­rons aussi sur les modu­la­tions et le char­ge­ment de programmes « par voix » ainsi que le morphing. Le but est d’ob­te­nir des tran­si­tions parfaites entre chaque programme et l’ex­pres­sion poly­pho­nique (peut-être le MPE). Une version maté­rielle du synthé avec pres­sion poly­pho­nique serait alors envi­sa­geable, mais faisable seule­ment en colla­bo­ra­tion avec le fabri­cant de clavier.

Pour faire du C15 une machine évolu­tive, l’in­ter­face utili­sa­teur est recou­verte de feuilles magné­tiques. Cela permet de rempla­cer le moteur de synthèse courant par quelque chose de complè­te­ment diffé­rent. Pour cela nous livre­rons un instal­la­teur du logi­ciel et un nouvel ensemble de feuilles magné­tiques, que l’uti­li­sa­teur pourra chan­ger lui-même. Nous travaillons en ce moment sur les proto­types de nouveaux moteurs de synthèse, mais cela pren­dra du temps avant que nous attei­gnions le niveau de l’ac­tuel moteur « Phase 22 ».

Y a-t-il de nouveaux instru­ments prévus dans ta feuille de route ?

Oui, nous déve­lop­pons un deuxième produit, forts de l’ex­pé­rience acquise avec le C15.

Quelles sont tes passions en dehors de ton entre­prise ?

La musique est très impor­tante pour moi. Du coup, j’ai la volonté de me former sur la théo­rie et la pratique pour deve­nir un meilleur musi­cien. J’aime aussi passer du temps dans la verdure.

9/10
Award Valeur sûre 2021
Points forts
  • Finition absolument exemplaire
  • Expressivité sonore incomparable
  • Originalité à tous les niveaux
  • Nombreuses modulations audio
  • Nombreux routages et boucles audio
  • Oscillateurs à Shapers
  • Filtres multimodes puissants
  • Qualité des effets intégrés
  • Macro commandes
  • Midi via USB à haute résolution
  • Mémoire gigantesque
  • Enregistreur numérique intégré
  • Edition déportée via Wifi
  • Evolutivité assurée
  • Formules de commercialisation très souples
Points faibles
  • Pas de commandes directes (potentiomètres)
  • Pas de LFO ou boucles d’enveloppes
  • Pas de séquenceur ni arpégiateur
  • Pas d’audio via USB
  • Pas de sorties séparées pour le second timbre
  • Pas de prises Midi DIN
  • Alimentation externe
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.