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Roland D-50
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Tous les avis sur Roland D-50 notés 5/5

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  • revegarevega

    Le fantasme rose flashi des 80's

    Roland D-50Publié le 05/11/22 à 18:37
    Le Roland D50 est un instrument dont la vie est, comme beaucoup de synthétiseurs, en véritable dent de scie. Adoubé à sa sortie en 1987 (concurrent du DX7 en déclin) il devient le synthétiseur le plus vendu au monde et s’installe peinard sur quasi toutes les prods de l’époque. Imaginez un peu, le premier synthétiseur ‘abordable’ utilisant des échantillons (samples) PCM mixé à des formes d’onde classiques, plein de 64 mémoires (plus des cartes en option) et facile d’accès. Du jamais vu ni entendu à l’époque. La liste de ses interventions est très très longue, ça va de Jarre à Enya, New Order, Banarama, Paula Abdul, Prince et son super pote Jackson en passant par Mylène Farmer et tous les ‘ha…
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    Le Roland D50 est un instrument dont la vie est, comme beaucoup de synthétiseurs, en véritable dent de scie. Adoubé à sa sortie en 1987 (concurrent du DX7 en déclin) il devient le synthétiseur le plus vendu au monde et s’installe peinard sur quasi toutes les prods de l’époque. Imaginez un peu, le premier synthétiseur ‘abordable’ utilisant des échantillons (samples) PCM mixé à des formes d’onde classiques, plein de 64 mémoires (plus des cartes en option) et facile d’accès. Du jamais vu ni entendu à l’époque. La liste de ses interventions est très très longue, ça va de Jarre à Enya, New Order, Banarama, Paula Abdul, Prince et son super pote Jackson en passant par Mylène Farmer et tous les ‘hasbeen’ de la variété Française. Ajoutez à cela un paquet de gingles, pubs et bande sons (Eric Serra en tête de proue). Bref il était partout pour le meilleur, le médiocre et souvent pour le pire (faut tout de même le dire)….

    Le succès fut tel que Roland produisit des versions « pauvres » du D50 pour les musiciens fauchés comme le D10, le D5 ou les racks genre M32 ou D110. Autant dire des guimbardes sans grand intérêt qui permettaient vaguement d’avoir un bout du D50 à vil prix.
    Puis petit à petit, technologie oblige et mode passante (Korg débarquait avec le M1 et tous les sons bien lourdingues de la Dance 90’s), il tombe progressivement dans le bac des ‘vieux pépères un peu ringards'. Les studios lui préfèrent aussi le Triton qui sera le deuxième carton Japonais dans la catégorie workstation. Début des années 2000 il ne vaut plus tripette, le revival ‘néo/virtual/hybride/analogique’ le fait tomber dans la catégorie ‘Synthé Craignos’.

    Mais depuis quelques années, suivant la mode infatigable des années 80’s le D50 revient en grâce par l’intermédiaire de quelques sons uniques dont il a secrètement retenu les recettes (fantasia, Stacato Heaven, Pizzagogo, Living Calliope etc…), faisant de ce synthétiseur un outil identifiable entre 1000. En 2013 les géniaux Boards of Canada lui trouvent une place dans leur chef d’oeuvre Tomorrow’s Harvest et le prolifique Legowelt ne tari pas d'éloges à son sujet. La mode 'synth wave' et son armada de doux dingues biberonnés aux sons Italo-Disco/New-Wave le porte en référence. Et pour peu que l’on sache programmer l’appareil on entre alors dans les joies du ‘faites le vous même’ et ça rend le D50 encore plus attachant.

    Son achat est il justifié? Oui si on aime cette période et que l’on a les idées pour se servir de ces sons si caractéristique sans tomber dans la caricature ou la ringardise. Car il faut bien admettre que sous ses aires de vieux con des années 80’s le bougre sait se faire admirer par quelques critère bien à lui. D’abord et toujours le son! Difficile de retrouver le même velours, la même empreinte sur un autre clavier. Ce qu’il fait il le fait diablement bien et avec puissance et précision. Les pads sont admirables (la touche « Back in the 80’s larme à l’oeil » serait à rajouter), les basses sont rondes et bien définies, les ‘guitares’ sont horribles (bon tu rigoles quand même), les sons acoustiques sont pas très ‘réalistes’ mais ont ce truc assez musicale (la signature ‘Enya’ entre autre) et les effets ou percus sont pas mal du tout. En fait ce qu’il faut souligner c’est la chaleur du son et sa musicalité, ce qui fait toute la différence avec des VST ou de vagues clones. Alors oui il reste dans la course pour sa signature unique et surtout pour ceux qui sauront vraiment s’en servir. Pour le look on est dans ce qui se faisait chez les 3 nippons à cette époque (Korg, Yamaha, Roland) c'est à dire des calculette géante avec claviers.
    Sa programmation est pas évidente mais si vous avez l’habitude de vous prendre la tête sur toutes sortes de bécanes depuis des années (mon cas) et bien c’est pas super sorcier. Ce qui n’aide pas c’est le fait de tout faire via les boutons en façade qui ne sont pas super intuitifs. Je me souviens avoir eu le programmeur PG1000 que je trouvais méga naze (latence, taille, et tout en platoc). Le mieux est de passer par un éditeur via votre ordi, là c’est top.

    Côté construction on est sur du métal et plastique à la japonaise du 20 ème siècle donc ça tient pas mal. Moins résistant qu’un DX mais moins fragile qu’un Yamaha SY, bref il tient bien sur le temps si il est pas passé dans de mauvaises mains. Le point sensible du clavier reste ses bouton poussoir qui peuvent s’user avec le temps (notamment le ‘increment/decrement’), la molette assez fragile (qui peut perdre son chapeau), le potard général du son qui grésille ou ne fonctionne que sur une valeur (maximum) et l’intensité de l’écran qui faibli. Mais rien de bien grave, tout ça se répare, se remplace et se remet sur pied pour peu qu’on l’envoi en convalescence chez un pro des réparations.
    Son prix? Et bien c’est assez fou de l’avoir vu passer de 250€ à plus de 600/1000€ en quelques années. La mode ‘hype’ rétro 80’s et ses délires mercantiles me direz vous….
    Alors D50 encore dans la course? Sans problème car plus de 30 ans après on en parle encore.
    Enjoy!
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  • L'Ange comtoisL'Ange comtois

    Roland de bienfaisance

    Roland D-50Publié le 13/07/22 à 12:07
    Je suis possesseur et utilisateur privé /public du D50 depuis 1988, c'est un instrument de qualité, avec des sonorités diverses et modifiables grâce à l'utilisation des partiels. J'ai fait quelques concerts avec le D50, je suis branché sur un ampli Novanex.
    Branché sur pc, je crée mes musiques en multipiste. Ma Boîte à Rythmes Tr 505 a sa place toute trouvée en haut à droite du synthé.
  • francky.rdsfrancky.rds

    Magnifique et mythique D-50

    Roland D-50Publié le 27/04/22 à 17:23
    4 photos
    Me voilà aussi possesseur depuis peu d'un D-50 plutôt bien conservé : Aftertouch opérationnel, vélocité OK, aucun souffle aux sorties, sérigraphie intacte et coffret pimpant sans éraflure ... Seul le potard de volume gratte un peu mais c'est pas bien grave ...

    Enchanté par la qualité de fabrication full métal de ce synthé, On prend une claque quand on ne s'y attend pas et que l'on joue les sons qu'il renferme.
    Les pads complexes, les strings, les brass et leurs attaques breathy ont tous un grain incomparable, tellement typique de cette machine devenu culte.

    Depuis quelques jours au milieu de mon set, entouré d'un D70, DX7 mkI, M1 et d'autres encore ... je sais déjà que je ne m'en sép…
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    Me voilà aussi possesseur depuis peu d'un D-50 plutôt bien conservé : Aftertouch opérationnel, vélocité OK, aucun souffle aux sorties, sérigraphie intacte et coffret pimpant sans éraflure ... Seul le potard de volume gratte un peu mais c'est pas bien grave ...

    Enchanté par la qualité de fabrication full métal de ce synthé, On prend une claque quand on ne s'y attend pas et que l'on joue les sons qu'il renferme.
    Les pads complexes, les strings, les brass et leurs attaques breathy ont tous un grain incomparable, tellement typique de cette machine devenu culte.

    Depuis quelques jours au milieu de mon set, entouré d'un D70, DX7 mkI, M1 et d'autres encore ... je sais déjà que je ne m'en séparerai sans doute jamais.

    Mythique, magique et beau comme son grand frère.

    Youtube : framax67 :clin:

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  • RumenianRumenian

    Charisme, richesse, et... le dernier grand synthétiseur de Roland ?

    Roland D-50Publié le 07/10/21 à 13:51
    Je ne vois pas/plus trop l’intérêt de laisser un (énième) avis sur le D-50, vu comme ce synthétiseur est connu, répandu, ancien… et qu’aujourd’hui une vidéo remplace couramment un texte... Je le fais juste car j’aime vraiment beaucoup ce synthé que j’ai en plusieurs exemplaires : je me dois peut-être de lui rendre un petit hommage par le rituel d’un avis sur Audiofanzine...

    Par "D-50", je pense à ses formes D-50, D-550 et D-05, indifféremment.

    J’ai eu mon 1er D-50 à 16 ans, à une période où il était complètement oublié et démodé, où on l’achetait toujours en Francs mais environ 10 000 de moins qu’à sa sortie. Je rêvais absolument de ce synthé, et il fût mon premier vrai synthétiseur (…
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    Je ne vois pas/plus trop l’intérêt de laisser un (énième) avis sur le D-50, vu comme ce synthétiseur est connu, répandu, ancien… et qu’aujourd’hui une vidéo remplace couramment un texte... Je le fais juste car j’aime vraiment beaucoup ce synthé que j’ai en plusieurs exemplaires : je me dois peut-être de lui rendre un petit hommage par le rituel d’un avis sur Audiofanzine...

    Par "D-50", je pense à ses formes D-50, D-550 et D-05, indifféremment.

    J’ai eu mon 1er D-50 à 16 ans, à une période où il était complètement oublié et démodé, où on l’achetait toujours en Francs mais environ 10 000 de moins qu’à sa sortie. Je rêvais absolument de ce synthé, et il fût mon premier vrai synthétiseur (je ne compte pas le Yamaha DS55 que j’avais déjà), bref, premier synthétiseur "professionnel".
    Mon premier essai du D-50 fût quand je l’ai reçu chez moi : tout de suite, j’ai cru plonger dans la mémoire des 80’s. La carte PN-D50-00 - la plus répandue des cartes de sons pour D-50, la standard - me rappelait de nombreux disques… et la mémoire interne/utilisateur contenait de nombreux et magnifiques patchs de style analogique, particulièrement puissants et épais. Par exemple, en découvrant le D-50, je reconnaissais le grain de l’album "Révolutions" de Jean-Michel JARRE (cet album est comme un hommage au D-50) et des compilations "Synthétiseur – Les plus grand thèmes" (par Ed Starink)... Avec le recul, je me dit qu’il y a d’un côté l’esbroufe et le côté flatteur du D-50 (une reverb/écho, alors que les synthés d’avant n’avaient généralement pas de reverb intégrée), mais de l’autre côté la puissance apportée par 4 oscillateurs (par le mode Dual) et tous les paramètres.
    Coupons un instant la reverb du D-50 : tout d’un coup, il la ramène moins… et d’autres synthés qu’il a remplacé la remmèneraient peut-être aussi facilement si, eux, ils avaient une reverb intégrée.

    Le D-50 offre des sons merveilleusement uniques, évolutifs et expressifs - à un point exceptionnel pour 1987. Des banques de samples de D-50 n’offriront jamais le mouvement, le relief et l’interaction du jeu sur un D-50 (tout comme le Grand Canyon ne peut pas être remplacé par des photos nombreuses et détaillées). Les marchands de samples ou les marchands d’instrument "inspiré par..." vendent du "raide". Heureusement, c’est aujourd’hui encore facile de trouver un D-50, un D-550 ou, maintenant, un D-05.

    Utiliser un D-50, c’est ouvrir la porte à une grande partie des sons des 80’s.
    Si on exclue la part des échantillonneurs, on pourrait presque résumer les synthés 80’s avec un bon gros synthé analogique, un Yamaha DX7 et un Roland D-50 (et un Korg M1 pour la toute fin). Bon, que les Prophet VS, PPG Wave et nombreux autres me pardonnent…

    Évidemment, ce serait décalé de demander au D-50 de faire des sons réalistes. Par-contre, ses patchs soit-disant réalistes ont leur charmant irréalisme : oublions de penser à l’instrument évoqué ; savourons le nouvel instrument "abstrait" offert par un patch de D-50 ! Le patch irréaliste peut prendre le rôle du vrai instrument qu’il évoque, mais n’a pas besoin de prendre son titre. Par exemple, le Patch "Pizzagogo" n’est pas un pizzicato réaliste, mais il en jouera le rôle avec un style abstrait unique, et c’est justement pour cela qu’on l’aime. Le "truc" de ce patch vient du Partial 2 du Upper Tone, qui utilise la forme d’onde PCM 11 "Agogo" (celle-ci n’a rien à voir avec du pizzicato et les cordes !). Celle-ci, isolée, n’intéresserait personne et prêterait même à sourire tellement elle fait "bidon"... Et pourtant, l’éclat que crée cette pauvre PCM au milieu des 3 autres Partials fait la magie et la signature de ce patch, devenu si apprécié et célèbre... Que ce soit avec un son "de" trompette, "de" violon, "de" guitare ou de n’importe quoi d’autre, le D-50 mérite simplement d’être abordé comme un synthétiseur : à sons abstraits, comme un évocateur et non comme un imitateur.
    Séparées et sans effets, les PCM du D-50 font vraiment pale figure... Mais leur mélange avec les formes d’ondes numériques et le passage dans le chorus et la reverb, change tout. En fait, ces PCM ont un grain très reconnaissable, dû non seulement au type de sampling de l’époque mais aussi à la source : aux sons/instruments utilisés pour ces samples.
    Le D-50 me fait penser à une sorte de S-50 enrichi de formes d’ondes numériques - et je crois que leur filtres sont équivalents en "qualité".

    À ce propos, le filtre du D-50 est très quelconque (voire moche), au point d’être son défaut. La résonance est limitée et moche. On est loin des JX-8P / Super JX sortis si peu de temps avant… Avant de rêver que le D-50 ait aussi un filtre passe-haut ou passe-bande, je préférai déjà simplement que le filtre passe-bas soit bien.
    Avec le D-50, on n’aura hélas pas grand succès dans les basses grasses et résonnantes - ni dans les "Hard Sync", soit dit au passage.
    Heureusement, sans la belle résonance qu’on lui voudrait mais quand-même dans un style plutôt analogique, avec sa PWM, ses 3 enveloppes complexes, ses 3 LFO, le mode Dual (soit 4 oscillateurs empilés, avec 8 voix de polyphonie) et l’aftertouch, le D-50 s’en sort monstrueusement bien ! On obtient des pads enivrants et au-moins 50 nuances de cuivre.

    En 1991, Roland sortait le très-séduisant-à-voir JD-800, avec un accès direct au son sur un impressionnant vaisseau… Mais Roland avait alors laissé tomber la PWM – paramètre pourtant essentiel - et ce pour longtemps (les JX n’avaient déjà pas la PWM, et c’est à mon avis ce qui a limité leur succès, même si la période 80’s analogique était certes sur sa fin – Dieu merci, Frederic Vecoven a maintenant tout arrangé ! :- ; ). Commençait alors l’ère monotone des "synthétiseurs" quasi uniquement à PCM… puis le ramassis commercial d’évocations des anciens synthés Roland, sans garantir la pérennité des banques de presets. Pour moi, malgré son filtre très moyen, le D-50 reste ainsi le dernier grand et vrai synthétiseur de Roland : il n’est pas sorti pour recréer le son de ses prédécesseurs mais bien pour apporter un nouveau son, unique. Lui n’était pas là pour imiter, mais son son a ensuite été imité.

    Que demander ou reprocher à un synthétiseur plus de 30 ans après sa sortie ?…
    Les quelques défauts qui m’agacent souvent tellement j’ai l’impression qu’ils auraient pu être évités et qu’ils entravent beaucoup trop les capacités sonores du D-50 :
    - le fait que les formes d’ondes PCM ne passent pas par le filtre. Ce serait tellement pratique de pouvoir adoucir et fluidifier telle ou telle PCM avec le filtre… Le contemporain et un peu comparable Ensoniq SQ-80 (formes d’ondes samplées + formes d’ondes numériques) permet le filtrage quelles que soient les formes d’ondes (et en plus son filtre est magnifique).
    - la résonance du filtre : très limitée, et facilement moche
    - le réglage du T1 de l’enveloppe TVA : selon la valeur, l’attaque est soit trop rapide soit trop lente ; il est difficile d’obtenir un entre-deux (une attaque flûtée, par exemple). Par "trop lente", je voudrais même dire "irrégulière et dure" : elle n’est pas progressive. On augmentant ce paramètre T1, j’ai presque plutôt l’impression d’insérer/augmenter un retard (une sorte de T0) avant l’attaque elle-même toujours aussi rapide (T1 = 0 ou presque).
    - l’impossibilité de synchroniser des oscillateurs (pendant ce temps, l’humble JX-8P, lui, offre un magnifique "Sync Lead"…).
    - l’absence de Noise comme forme d’onde numérique (il n’y a que Square et Saw)

    Oui, la reverb est métallique… mais, peut-on le reprocher quand il s’agit d’une reverb intégrée dans un synthé en 1987 ?

    Certes, la programmation avec un PG-1000 est plus pratique, mais, avec l’habitude, juste avec les boutons en façade du D-50, il reste relativement facile et rapide de naviguer dans les différents et nombreux paramètres de synthèse. Oui, relativement : à mon avis plus que sur beaucoup de synthés sans potentiomètres. Avec les menus, les flèches droite-gauche, et les boutons "Partial select" / "Partial mute", la programmation "en façade"du D-50 me paraît optimisée (comme sur le JV-1080, par exemple). En plus, il faut garder à l’esprit que, sans motorisation de leurs potentiomètres, les synthétiseurs (ou programmeurs) qui en sont dotés auront toujours l’inconvénient de ne pas montrer les valeurs de paramètres du preset qu’on vient de charger : il faudra généralement aller dans les menus pour consulter les valeurs, sinon on risque de les changer faute d’avoir pu les deviner sur les potentiomètres.
    Et comme j’aime aussi le rappeler : l’un des risques d’un synthétiseur à potentiomètres est d’être coté très haut. Le très grand nombre d’exemplaires vendus et l’absence de potentiomètres sur le D-50 rendent sa côte encore correcte.

    Je profite de cet avis sur le Roland D-50 pour placer un avis sur le principe du système Roland Cloud - puisqu’il propose notamment la retrouvaille du D-50 ! :
    Retrouver les magnifiques synthés Roland restitués en VST, des 70’s aux 2000’s, c’est le rêve, n’est-ce pas ?… Un Jupiter-8 VST, Juno-60 VST, un JX-8P VST, un D-50 VST, charger et retrouver nos banques JV-XV dans des VST, etc ça fait rêver ?… (j’ai totalement confiance en Roland pour la restitution en VST de leurs synthés matériels).
    Personnellement, je n’ai jamais utilisé, n’utilise pas - et n’utiliserai jamais, j’espère - ce système. À mon avis, ce Roland Cloud est un virage de Roland très dangereux et malsain pour nous, clients/consommateurs/utilisateurs : on est alors pas propriétaire d’un produit autonome, mais seulement abonné (paiement d’un abonnement + connexion à Internet). Cela est une main-mise de Roland sur notre lien, à long terme, avec leurs synthétiseurs. Roland Cloud, c’est la "Netflixisation" de Roland.
    Aujourd’hui, maintenant qu’il y a ce Roland Cloud, je comprends mieux pourquoi ils ont autant traîné pour proposer un D-50 VST alors que la demande était énorme : ils attendaient visiblement de trouver un moyen de rendre l’utilisateur dépendant d’eux, indéfiniment. Ils n’allaient surtout pas mettre entre les mains des utilisateurs le précieux D-50 VST en version pleinement automne…
    La carte VC-1 pour le V-Synth était déjà un modèle de leur système d’emprise. Après, le D-05 m’a agréablement surpris (de la part de Roland) car il se suffit à lui-même pour être un D-50. Le Roland Cloud correspond à quelque-chose qui nous pend au nez dans les prochaines décennies : l’ordinateur personnel ne devient plus qu’un périphérique, nous rendant dépendant définitivement et uniquement d’une connexion à un réseau et d’une autorisation d’accès à un service. Personnellement, je préfère avoir des instruments autonomes ; matériels ou virtuels, mais autonomes.
    La Chine utilise le "crédit social", l’Europe discute de "passeport sanitaire"… et Roland établissent leur "Cloud".

    Le D-50 est l’un des synthétiseurs les plus charismatiques que je connaisse. Placer un D-50 à côté d’autres instruments, ce n’est jamais neutre ; c’est assumer qu’il ressorte plus qu’eux, qu’il tire la couverture vers lui, qu’on le reconnaisse toujours quoi qu’il en soit. Son grain ne se laisse pas camoufler… Même un patch entièrement nouveau fera reconnaître le D-50.
    Bien-sûr, je recommande le D-50, pour le puissant et magnifique synthétiseur qu’il est, mais aussi pour son caractère très 80’s. C’est carrément comme discuter avec l’année 1987 :clin:
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  • studio foxstudio fox

    Que dire de plus sur cette legende?

    Roland D-50Publié le 28/05/20 à 13:21
    Je ne rajouterait pas de details techniques avec tout les avis tres proffessionels que je viens de lire
    je voulais juste ajouter pour ceux qui aimeraient en posseder un que desormais j utilise le d 05 (qui est tres bien,il me sert plus de stockage de banques sysex pour les live)
    NON le d 05 n est pas un d 50!
    alors n hesitez pas pour un original (d 50 ou d 550)
    musicalement
    studio fox
  • Anonyme

    LE SYNTHE PARFAIT POUR LES JARRISTES

    Roland D-50Publié le 03/01/19 à 23:25
    Je l'ai acheté pour jouer du JMJ en loisir
    Il est parfaitement fini, son style futuriste et son acier le fait paraitre indestructible
    Les touches sont agréables, on a plaisir à l'utiliser
    L'échange des données avec l'ordinateur à l'aide d'un câble midi est très facile
    Les sons modifiables à souhait
    Les sons sont puissant et on sent la vibration des orgues et des cordes
    Les sons d'usine sont déjà très bien notamment le son fantasia tiré de la bande originale du rand bleu
    Encore plus avec les sons des cartes d'extension, de l'album révolution
    C'est exactement ça, les fans de JMJ ne doivent pas hésiter :bravo:
    J'apprécie le plus la simplicité d'utilisation et les sons jarriens ;)
    et …
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    Je l'ai acheté pour jouer du JMJ en loisir
    Il est parfaitement fini, son style futuriste et son acier le fait paraitre indestructible
    Les touches sont agréables, on a plaisir à l'utiliser
    L'échange des données avec l'ordinateur à l'aide d'un câble midi est très facile
    Les sons modifiables à souhait
    Les sons sont puissant et on sent la vibration des orgues et des cordes
    Les sons d'usine sont déjà très bien notamment le son fantasia tiré de la bande originale du rand bleu
    Encore plus avec les sons des cartes d'extension, de l'album révolution
    C'est exactement ça, les fans de JMJ ne doivent pas hésiter :bravo:
    J'apprécie le plus la simplicité d'utilisation et les sons jarriens ;)
    et le moins l'impossibilité de diviser le clavier et le manque d'un séquenceur, quel dommage il aurait été plus que parfait :facepalm:
    1
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  • LleomaxLleomax

    Cultissime ... et non sans raison !

    Roland D-50Publié le 24/11/18 à 19:53
    Cet avis est un peu un "long overdue" comme disent les anglais ... une espèce de dette que l'on arrive pas à régler mais qui se rappelle à vous en permanence, un peu comme une dette d'honneur.

    Cela faisait en effet quelques années que l'envie d'écrire un avis sur le D50 me démangeait mais à quoi bon, me disais-je, qui le lira ? Car voilà un clavier décoté, digital jusqu'au bout des ondes, le contraire d'un analo polyphonique prestigieux des seventies, le contraire de la dernière nouveauté du moment (ça c'est certain ... 31 ans quand même !), un clavier dont certains presets d'usine ont été usés jusqu'à la nausée au début des années 90 et qui, du coup, ne vaut pas plus qu'une bouchée de …
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    Cet avis est un peu un "long overdue" comme disent les anglais ... une espèce de dette que l'on arrive pas à régler mais qui se rappelle à vous en permanence, un peu comme une dette d'honneur.

    Cela faisait en effet quelques années que l'envie d'écrire un avis sur le D50 me démangeait mais à quoi bon, me disais-je, qui le lira ? Car voilà un clavier décoté, digital jusqu'au bout des ondes, le contraire d'un analo polyphonique prestigieux des seventies, le contraire de la dernière nouveauté du moment (ça c'est certain ... 31 ans quand même !), un clavier dont certains presets d'usine ont été usés jusqu'à la nausée au début des années 90 et qui, du coup, ne vaut pas plus qu'une bouchée de pain aujourd'hui, ... Car dans la conscience collective de 2018, le D50 joue souvent dans une catégorie bien particulière et peu enviée : le champion dépassé, le géant terrassé, en deux mots le l'ex-star devenu ringarde.

    C'est pourquoi, il s'agit d'honneur. De son honneur. Il est question d'aider à corriger une injustice et de rétablir cette machine de rêve dans son bon droit ;=) C'est pourquoi, je me décide à écrire que je pense que ce clavier est une pure merveille, qu'il faut se dépêcher de le préserver de la disparition, et bien au contraire qu'il faut s'empresser de redécouvrir, d'autant plus que pour quelques centaines d'euros on se paye actuellement ce ticket permanent pour le bonheur.

    D'abord parlons du feeling. Là soyons clair. D'emblée, le sentiment de qualité domine. Un clavier de pro, conçu pour vivre à la dure tout en restant un formidable instrument de musique. Petit format par rapport au standard de l'époque, avec un design moderne et épuré qui n'a pas trop vieilli en fait, mais surtout, construit comme un tank (et pesant presqu'autant ...), avec un chassis en métal bien lourd, une coque également en métal, des boutons et des curseurs qui 30 ans après fonctionnent sans jeu ni faux-contact et surtout un clavier de 5 octaves d'un confort de jeu exceptionnel, semi-lesté à la perfection, avec une course et une réponse des notes parfaites que l'on veuille jouer en staccato rapide ou planter des accords planants. Bien sûr, on est à l'époque où les curseurs et autres potentiomètres disparaissent des instruments électroniques et le D50 n'échappe pas à cette mode spartiate. Mais son interface reste cependant agréable, notamment grâce aux touches de fonction directement sous l'écran.

    Parlons de la synthèse ensuite. A l'époque, pour la désigner, les as du marketing de Roland avait choisi "Linear Arithmetic" sans doute parce qu'au Japon, on pensait que cela fait rêver de faire de la musique avec des formules mathématiques. De quoi s'agit-il en fait dans le jargon contemporain de 2018 ? De deux techniques de synthèses combinables à l'envie : un Virtual Analog d'une part et de la lecture d'échantillon d'autre part. Le son du D50 a beaucoup marqué à l'époque à cause de la seconde : la lecture d'échantillon n'en était en effet qu'à ses début, et le D50 s'est massivement démarqué des sonorités dominantes d'alors, analogiques ou FM du DX7, par son aptitude à intégrer ces attaques très naturelles échantillonnées, notamment pour les percussions primitives, les choeurs, les ambiances, les bruitages, tout en fondant ces échantillons dans un parcours de synthèse de type analogique. Loin de moi l'idée de renier cette dimension majeure de l'aura digitale du D50 dans les années 1990, mais 30 ans après, ce qui m'impressionne le plus dans le D50, ce n'est évidemment pas cela : c'est bien davantage la qualité remarquable de son moteur de synthèse virtuelle analogique.

    Il faut acheter le D50 pour ce moteur VA, programmé il y a 3 décennies, absolument bluffant tant dans ses caractéristiques brutes (jusqu'à quatre oscillateurs par patch) que par l'extrême musicalité des simulations de filtres, d'amplification et de modulations. Le tout transite ensuite dans un multi-effet numérique, grande première également en 1987, et permet d'ajouter au son si on le souhaite, chorus et réverbe, avec une signature sonore digitale très typée mais qui donne une belle coloration, presque chaleureuse, aux sonorités déjà fantastique qui sortent du VA. La richesse des paramètres est vaste et évidemment, l'interface réduite rend la programmation de sonorités assez fastidieuse sur le clavier lui-même, même si c'est objectivement infiniment plus faisable qu'avec un DX7. En revanche, si comme moi vous avez la chance d'avoir un PG 1000 (le programmateur optionnel), programmer le D50 redevient un vrai plaisir jouissif, avec à la clé une palette sonore extrêmement vaste, délivrée dans la chaîne sonore via des convertisseurs D/A d'une qualité et d'une dynamique remarquables. La présence du D50 dans le mix est vraiment impressionnante et on n'a pas besoin d'en rajouter, bien au contraire. Ainsi équipée, non seulement la qualité de son émulation analogique n'a vraiment rien à envier aux machines contemporaines, mais la pêche et la présence sonores sont nettement plus impressionnantes. Il faut juste contourner l'absence de potards, en utilisant par exemple des pédales pour jouer en direct avec le filtre, la résonance ou le fréquence des LFO pour aller jusqu'au bout du potentiel de l'émulation.

    Alors ringard, dépassé le D50 ? Rien de plus injuste. C'était en fait le premier des Virtual Analogs, catégorie fort bien vivante aujourd'hui. Oubliez juste les presets d'usine et, si vous n'aimez pas programmer, procurez-vous une des innombrables banques sonores de qualité, comme l'exceptionnelle 'Analog Power' de Sven Godijn, et n'oubliez surtout pas de baisser les cursuers de monitoring car en une seconde, l'évidence s'imposera dans vos oreilles, dès que son écran LCD jaune se sera illuminé, et que vous aurez plaqué 3 accords. Et là je prends le pari que comme chacun redécouvrant un vrai D50, vous n'êtes pas prêt de laisser vos doigts quitter son clavier et que vous aurez du mal à vous empêcher de sourire de plaisir grâce à sa présence, sa dynamique et sa musicalité intemporelle !

    Cultissime. Tout court et non sans raison !
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  • sechouillesechouille

    un synthé qui a marqué son epoque

    Roland D-50Publié le 08/04/18 à 22:26
    Ah le D50…ça fait des lustres que je l’ai, et je n’avais jamais donné d’avis sur cette vieille machine vintage. Je possède la version d'EPROM 2.10, la toute dernière version officielle ROLAND.
    le D50 est le 1er vrai synthé numérique, a synthèse soustractive, qui tienne la route (je ne parle pas de yamaha DX et casio CZ, qui utilisent d'autres synthéses...FM et Distorsion de Phase) avec sa double synthèse :
    -un vrai synthé numérique avec des formes d’ondes classiques carré et dent de scie (DW), ancêtre des "Virtual Analog" commercialisés fin des années 90…quoique avec le PG-1000, le concept reste identique.
    -un Rompleur, limité, puisque les échantillons (PCM) ne passent pas a travers le …
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    Ah le D50…ça fait des lustres que je l’ai, et je n’avais jamais donné d’avis sur cette vieille machine vintage. Je possède la version d'EPROM 2.10, la toute dernière version officielle ROLAND.
    le D50 est le 1er vrai synthé numérique, a synthèse soustractive, qui tienne la route (je ne parle pas de yamaha DX et casio CZ, qui utilisent d'autres synthéses...FM et Distorsion de Phase) avec sa double synthèse :
    -un vrai synthé numérique avec des formes d’ondes classiques carré et dent de scie (DW), ancêtre des "Virtual Analog" commercialisés fin des années 90…quoique avec le PG-1000, le concept reste identique.
    -un Rompleur, limité, puisque les échantillons (PCM) ne passent pas a travers le filtre.
    Il a une architecture de dingue pour l’époque avec ses 3 LFO et ses effets intégrés.

    Le D50 est solide, tout en métal, agréable à utiliser (clavier semi lesté), alimentation intégrée, et il a un look spatial.

    D’un point de vue architecture, c’est du classique Roland : 4 oscillateurs (en mode 2 layers Upper & Lower), On peut, sur un même layer, mixer les 2 types de synthèses (DW et PCM), suivant 7 algorithmes différents.
    La polyphonie est de 16 notes lorsqu'on utilise 1 seul des 2 layers, mais celle ci tombe à 8 notes lorsqu'on utilise les 2 layers en même temps.
    Le filtre n’est pas multimode, c’est un Passe Bas résonant, à 4 pôles, qui ne fonctionne qu’avec les 2 Digital Wave.
    La « matrice de modulation », limitée, mais normale pour l’époque, est assurée par 3 LFO, assignables et proposant les formes d’ondes classiques dent de scie, triangle, carré et random
    Le filtre et l’amplificateur possèdent des enveloppes à 5 segments, A noter que chaque oscillateur possède sa propre enveloppe, soit un total de 4 enveloppes pour le filtre, et 4 autres pour l’amplificateur
    La section effet, propose 32 reverbs et 7 chorus.

    Sur le papier, le D50 est un joli bébé, full option pour l’époque, mais assez compliqué à programmer sans le PG 1000, car il faut passer de menus en menus, et chaque page propose plusieurs paramètres a modifier. Avec le PG-1000, plus d’inquiétudes de ce coté là.
    Le D50 est un Must à avoir, et il est extrêmement abordable de nos jours. Reste a en trouver un en bon état.

    Pour finir, je souhaiterai remercier toutes les sociétés et acteurs qui continuent a faire du développement sur le D50 :
    le développement Hardware, avec le contrôleur Dtronics "DT-01" ou bien l'extension mémoire 4096 patchs de Hypersynth "Hcard-750".
    le développement de nouvelles banks de sons, tel que l’excellente "Drift Volatge" de Carl Johnson, ou bien encore avec la "Nexus-D" de Barb & Co et la bank "New Born" de Pulsophonic.

    Peu de machines vintages beneficient de ce traitement, ce qui nous montre bien le gros gros potentiel de ce synthétiseur !!!!
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  • DeesnayDeesnay

    LE synthé de la fin des 80's

    Roland D-50Publié le 26/03/18 à 15:40
    Ce synthé, c'était du lourd.
    La synthèse pouvait se faire à partir de formes d'ondes basiques à modeler, ou à partir de samples, un patch pouvant combiner quatre sons. Cela donnait de grandes possibilités de synthèse, que ce soit pour reproduire des sons existants ou pour en créer de nouveaux.
    Ceci dit, malgré sa banque d'échantillons, le D-50 ne permettait pas vraiment de reproduire des sons acoustiques : aucun piano ni piano électrique digne de ce nom, par exemple.
    Il s'agissait je crois d'un des premiers synthés intégrant des effets tels que chorus et réverb. Il proposait également différents modes d'accordage, y compris une échelle inversée, avec les graves à droite et les aigus en b…
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    Ce synthé, c'était du lourd.
    La synthèse pouvait se faire à partir de formes d'ondes basiques à modeler, ou à partir de samples, un patch pouvant combiner quatre sons. Cela donnait de grandes possibilités de synthèse, que ce soit pour reproduire des sons existants ou pour en créer de nouveaux.
    Ceci dit, malgré sa banque d'échantillons, le D-50 ne permettait pas vraiment de reproduire des sons acoustiques : aucun piano ni piano électrique digne de ce nom, par exemple.
    Il s'agissait je crois d'un des premiers synthés intégrant des effets tels que chorus et réverb. Il proposait également différents modes d'accordage, y compris une échelle inversée, avec les graves à droite et les aigus en bas.
    Certains sons d'usine étaient mythiques et reconnaissables dans les productions de l'époque.
    On pouvait stocker 64 patches supplémentaires sur une carte mémoire (hors de prix par rapport à sa capacité de stockage en Ko...), mais c'était une autre époque. Dans des magazines ou des livres spécialisés, on trouvait des programmes, imprimés, à saisir soi-même pour obtenir des nouveaux sons : des données informatiques diffusées sur support papier !
    L'ergonomie était assez bien faite, avec un écran large, et quelques boutons qui permettaient de se promener assez facilement dans les multiples sous-menus.
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  • sbn 31sbn 31

    Un bon toutou

    Roland D-50Publié le 13/12/15 à 13:08
    Fidèle compagnon qui dors près de la cheminée, une caresses, 2,3 croquettes sysex. Bientôt 30 ans de services et ça bronche pas.

    Présentation

    Légende des années 80 qui a contribué à écrire toute une page de la musique électro, synthé pop, house, newbeat, dance, garage, techno... Mais aussi bon nombre de musiques de film, de pub, et une pléthore de génériques TV et jingles en tout genre...

    Outre l’attrait du collectionneur l'intérêt d’acquérir un D-50 de nos jours réside dans le fait que le rapport qualité / prix est très bon (d'occase dans les 200euro). Veillez a ce que le clavier soit en bon état, l'after-touch fonctionne, qu'il n'y a pas de souffle anormal en sortie, flui…
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    Fidèle compagnon qui dors près de la cheminée, une caresses, 2,3 croquettes sysex. Bientôt 30 ans de services et ça bronche pas.

    Présentation

    Légende des années 80 qui a contribué à écrire toute une page de la musique électro, synthé pop, house, newbeat, dance, garage, techno... Mais aussi bon nombre de musiques de film, de pub, et une pléthore de génériques TV et jingles en tout genre...

    Outre l’attrait du collectionneur l'intérêt d’acquérir un D-50 de nos jours réside dans le fait que le rapport qualité / prix est très bon (d'occase dans les 200euro). Veillez a ce que le clavier soit en bon état, l'after-touch fonctionne, qu'il n'y a pas de souffle anormal en sortie, fluidité du pitchbend. D'autre part le mode diagnostic permet de tester toutes fonctions et de desseller des pannes éventuelles, pratique avant d'acheter.

    Le son

    Il faut vraiment se rendre compte de la patate et de la dynamique incroyable et l'expressivité. Bonne présence c'est ample et pas de sensation numériques désagréable comme dans beaucoup de synthés recents. Surnommé la pad machine il excelle dans les pads et synth strings, mais également les synthé brass, les leads façon oberheim à la Jump!, et les basses, les orgues et keyboards typé 80 sont pas mal non plus. (cf demo en bas de page)

    Le gros avantage c'est qu'on trouve une immense variété de son sur le web, avec des collections de 50000 patches pour D50 par exemple...
    Des logiciels comme D50 librarian (gratuit) ou Midiquest, permettent de créer des libraires de patches, d'éditer les patches en temps réel sur le synthé, et de transférer les patches depuis et vers le D50 via l'interface midi en message sysex.

    La programmation

    La programmation est simple , c'est de la synthèse linéaire (LA), le principe c'est d'utiliser des micro samples PCM pour générer l'attaque d'un son (différents timbre cuivre, string, piano, claviers...) ensuite un oscillateur prends le relais pour générer la suite du son.
    Concrètent un patche de D50 est constitué de 2 parties (partial). Chaque partie peut avoir 7 structures (algorithme) différentes déterminant comment le son est généré par des combinaisons entre 2 oscillateurs, 2 lectures de sample PCM, et un ring modulateur. Le diagramme imprimé sur le synthé permet de bien comprendre. On peut modifier balance entre les 2 parties avec le joystick c'est pratique)

    Utilisation avec un controleur est possible mais dil faut un contrôleur capable d'envoyer du sysex (roland Pg1000, bitstream, kenton..) car il n'accepte pas les messages control change (Midi CC).

    Il existe :
    - une version rack : Le roland D550
    - un contrôleur midi dédié le PG1000
    - une carte d’extension multitimbrale 4 parties 'M-ex expension board' qui triple également la capacité de patches mémorisable à 192. (plus d'info ----- http://www.musitronics.org/products/d50_d550_mex_e.html)


    Les points positifs

    - Le son pêchu, la dynamique, dans tous les registres (grave, medium, aigu), la variété des timbres.
    - Les pads et les brass.
    - Le rapport qualité/prix de nos jour.
    - La quantité de patches disponible via le web.
    - L'édition simplifié des patches via PC et software.
    - La conception robuste en metal, qualité du clavier.
    - L'aftertouch.
    - Le pitchbend latéral bien pour les solo type gratte.
    - L'objet de collection, la légende.
    - La transposition du clavier simple et rapide, bien en live.

    Les points négatifs

    - Les sons type piano acoustique.
    - Les sons percussifs en général sont pas top.
    - L'Edition sur le synthé à l'ancienne et un peu laborieuse mais avec un thé un dimanche pluvieux c'est sympa.
    - Filtre non résonant, mais on peut toujours y brancher un filtre analo résonnant externe en sortie.
    - Il est lourd à trimballer.
    - Le fait qu'il n'y ai pas un bouton accessible direct pour activer / désactiver l'effet.
    - 64 patches en interne seulement, le double avec une carte mémoire

    Demo du D50 (j'adore ce mec !)
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  • FabRock52FabRock52

    Légendaire !

    Roland D-50Publié le 01/12/15 à 09:51
    Un avis de plus sur ce clavier mythique ! Acheté d'occasion à un mec qui voulais le mettre aux ordures, il possédait quelques anomalies (touche cassée, pas d'afetrtouch). C'est le premier clavier que j'ai eu et je dois dire que je n'es jamais été déçu. Les sons sont typiques de cette époque et reconnaissables parmi tant d'autres ! Utilisé en répet et sur scène, même après presque 30 d'existance, la bête assure toujours autant. Clavier robuste, donc poids conséquent. 64 sons d'usine + 64 sur carte mémoire externe, répartis en différents patches et banques. Possibilités de brancher des pédales d'expression, de chase ou portamento. Ce clavier est plein de ressources, l'édition des sons est tou…
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    Un avis de plus sur ce clavier mythique ! Acheté d'occasion à un mec qui voulais le mettre aux ordures, il possédait quelques anomalies (touche cassée, pas d'afetrtouch). C'est le premier clavier que j'ai eu et je dois dire que je n'es jamais été déçu. Les sons sont typiques de cette époque et reconnaissables parmi tant d'autres ! Utilisé en répet et sur scène, même après presque 30 d'existance, la bête assure toujours autant. Clavier robuste, donc poids conséquent. 64 sons d'usine + 64 sur carte mémoire externe, répartis en différents patches et banques. Possibilités de brancher des pédales d'expression, de chase ou portamento. Ce clavier est plein de ressources, l'édition des sons est toutefois assez complexe et les menus assez peu intuitifs à mon goût. Avec un PG 1000, ce problème est résolu. Je m'en sert beaucoup pour jouer des musiques d'époque, style Europe, A-ha,... et des musiques plus récentes aussi ! Branché sur un ampli Carlsbro Colt 65, le rendu des basses est satisfaisant, mes les nappes de violons sont moins précises. Dans l'idéal, ce clavier aurait été parfait si il avait disposé d'un arpeggiateur.

    Un vrai plaisir de jouer sur ce clavier !
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  • davardennesdavardennes

    Légendaire!!!

    Roland D-50Publié le 24/02/14 à 01:23
    Tout a déjà été dit, mais bon, je vous fais son portrait par plaisir lol!!

    "Roland D50" == Synthé légendaire qui enterre encore certaines bécanes par sa "chaleur et son grain"!

    en clair:
    L.A. synthesis (ou "Linear Arithmetic" - formes d'ondes analogiques mélangées avec des échantillons PCM).
    Année de fabrication 1987
    Clavier de 5 octaves sensible à la vélocité et à l'aftertouch, une molette de pitch bend servant également pour la modulation.
    16 voies de polyphonie, 4 partiels (Chaque patch est composé de deux tones, "Upper" et "Lower", chacun d'entre eux étant lui-même composés de deux partiels).
    64 presets + 64 presets sur carte (en option) et les sons édités peuvent être sauvés…
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    Tout a déjà été dit, mais bon, je vous fais son portrait par plaisir lol!!

    "Roland D50" == Synthé légendaire qui enterre encore certaines bécanes par sa "chaleur et son grain"!

    en clair:
    L.A. synthesis (ou "Linear Arithmetic" - formes d'ondes analogiques mélangées avec des échantillons PCM).
    Année de fabrication 1987
    Clavier de 5 octaves sensible à la vélocité et à l'aftertouch, une molette de pitch bend servant également pour la modulation.
    16 voies de polyphonie, 4 partiels (Chaque patch est composé de deux tones, "Upper" et "Lower", chacun d'entre eux étant lui-même composés de deux partiels).
    64 presets + 64 presets sur carte (en option) et les sons édités peuvent être sauvés également sur cartes mémoire vendues en option elles aussi (au pire via sysex).
    Effets reverb + chorus, et un petit joystick qui permet modifier la valeur de paramètres et également de jouer sur la balance entre chacune des deux voix et chacun de leur partiel.
    Il possède des connecteurs Midi In/Out/Thru, deux sorties stéréo (une pour chaque voix), une prise casque ainsi que pour les pédales de sustain et d'expression.
    ha oui j'oubliais, il est "Bi-timbral" et il est très bien comme ça!


    UTILISATION

    Manuel trouvé sur le net, facile d'utilisation, mais par contre pour l'édition c'est une autre paire de manches! La L.A. est une étude en soi, il y a heureusement quelques tutoriels sur le net, mais je suis toujours à la recherche d'un bon ouvrage qui je dois le dire m'aiderai bien.
    Une fois le principe de la L.A. +- compris si vous voulez + d'aisance pour l'édition de vos sons, on peux encore trouver des PG1000 (contrôleur midi du D50 et D550) mais en vente à des prix ridiculement haut, à tel point que finalement les possesseurs de D50 ont fini par se tourner vers des programmes d'édition sur PC, ce qui n'est pas à l'avantage de ceux qui mettent en vente un PG1000 et qui pensaient détenir "LE" trésor du siècle!!!
    (j'ai vu quelques annonces de PG1000 vieilles de + d'1 an, et le prix à tendance à descendre un peu chez certains)! perso si je voulais "vraiment" un PG1000, je mettrai peut-être 150 voir 200 € mais pas plus!! Merci à l'informatique de ramener sur terre les pieds de quelques olibrius!
    Pour info, le Pc1600 Peavey contrôle également en midi le D50 de façon honorable.



    SONORITÉS

    Les sons: pour faire court, un son est composé d'une impulsion samplée et d'une onde digitale, vous équilibrez (jouez avec) les deux et ça fait le son du D50!
    Ces sons bien que vieux, gardent un certain charme pour les nostalgiques ("Fantasia", "Soundtrack", "Pizzagogo" ou encore "Digital Native Dance", employés et re-re-re-employés par les artistes de l'époque), cependant le D50 pourraient encore je pense amuser certains jeunes qui ont envie de découvrir la L.A.
    Hargh, oui le clavier est un peu fatigué après les décennies (pour la vélocité de 0-100 ça va, mais pour aller de 100-127 vous pouvez attaquer à la massue ou sauter à pied joint dessus)! par contre le synthé sonne à merveille et exprime son potentiel quand il est piloté depuis un bon clavier maitre. J'utilise pour cela un Cakewalk A800 pro qui a été modifié (clavier légèrement lesté) et en plus il est sensible à l'aftertouch, et là c'est un vrai régal!



    AVIS GLOBAL

    Certains sons sont des classiques, d'autres font un peu pouêt pouêt, mais dès que l'on passe à l'édition c'est d'office un autre monde!
    Le D50 à un grain inimitable qui garde un certain charme malgré son âge!
    D'un autre côté c’est un synthé qui a marqué une génération et qui à coup sûr fera le bonheur des collectionneurs et des vieux ados nostalgiques!!

    Les + :
    Un son, un grain, une époque.., La synthèse L.A.

    Les - :
    Construction un peu "cheap" par rapport à ce que Roland a déjà sorti, mais dans l'ensemble ça va encore je trouve (on as vu pire mais bon, comme toutes choses si il est bien entretenu et pas trop "malmené" il fera de longues années).
    Parfois un léger souffle, mais c'est remédiable (Ses qualités font oublier ses petits défauts!).


    _______________________

    Il existe Le D-05 qui est la réédition du D50 et coûte plus de 350€ neuf, ne vous faites pas avoir, si des charognards essayent de vous racheter votre D50 pour moins cher qu'un D-05, refusez!!! Ils savent très bien que le D-05 n'est pas le légendaire D50!

    Le D50 est une valeur sure en tant qu'investissement car de plus en plus rare en bon état, de plus il trouvera toujours une place dans un set!
    Si vous avez la carte PN-D50-00 fournie avec c'est une garantie/valeur de plus (+-60-100€ mais déjà vu + cher sur certains sites)!
    À long terme, le D50 ne sera pas seulement un investissement pour ses qualités connues dans le passé (1987) et les collectionneurs le savent $$$, ce synthé a marqué une époque et contribué à de nombreux tubes ne l'oublions pas!

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  • starfredstarfred

    roland d-50 i love you

    Roland D-50Publié le 23/01/13 à 18:03
    bonjour le roland d-50 rien na redire !!!
    il est parfait dans sont fonctionement
    acheté en 1989 jusqua ce jour il est super
    pas de soufle -pas de misère quelquonque
    les potar et les deux glisier sont nikel
    les prise midi pas de jeu les jack aussi
    et le panel aucun soucis l'afficheur non plus

    UTILISATION

    ultra simple mème sans le pg1000 pas besoin de ce truc

    SONORITÉS

    de la bonbe mème encore il as de la réserve sonnor surtout avec les carte
    pa decoder j'en est deux et une m256 et sa carte d'origine pour recharger
    ses sont d'usine car j'ai un peu programmer dans le passé

    AVIS GLOBAL

    si vous ètre comme moi , cad acheté neuf en 1989 soit 15000ff a l'épo…
    Lire la suite
    bonjour le roland d-50 rien na redire !!!
    il est parfait dans sont fonctionement
    acheté en 1989 jusqua ce jour il est super
    pas de soufle -pas de misère quelquonque
    les potar et les deux glisier sont nikel
    les prise midi pas de jeu les jack aussi
    et le panel aucun soucis l'afficheur non plus

    UTILISATION

    ultra simple mème sans le pg1000 pas besoin de ce truc

    SONORITÉS

    de la bonbe mème encore il as de la réserve sonnor surtout avec les carte
    pa decoder j'en est deux et une m256 et sa carte d'origine pour recharger
    ses sont d'usine car j'ai un peu programmer dans le passé

    AVIS GLOBAL

    si vous ètre comme moi , cad acheté neuf en 1989 soit 15000ff a l'époque
    un bon conseil GARDEZ LE & aux chaud avec une petite couverture pour le
    protégè de la poussiere , le miens est inpécable comme si je l'avais acheté
    hier
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  • SeithSeith

    sa y est j'ai craqué !!!

    Roland D-50Publié le 26/02/11 à 18:27
    clavier synthé 61 touches (pas tres longues) , touché leger permettant un jeu tres rapide
    stick multidirectionnel
    pitch bend/modulation
    pour l'editer laisse tomber le pg-1000 dur a trouver et cher il existe un editeur freeware tres cool
    gestd50...
    polyphonie 16 voies (je crois)
    effets minimum reverb / modulation


    UTILISATION

    la config est on ne peu plus simple , tout est assez accessible facilement sauf si les boutons deviennent capricieux
    pour editer gestd50 nickel
    le manuel ? bof j'en ai jamais ouvert un alors !!!


    SONORITÉS

    les sons me conviennent , bah oui ,je suis un vieux j'ai grandi avec le sons de ces vieilles becanes en leitmotif dans tout les…
    Lire la suite
    clavier synthé 61 touches (pas tres longues) , touché leger permettant un jeu tres rapide
    stick multidirectionnel
    pitch bend/modulation
    pour l'editer laisse tomber le pg-1000 dur a trouver et cher il existe un editeur freeware tres cool
    gestd50...
    polyphonie 16 voies (je crois)
    effets minimum reverb / modulation


    UTILISATION

    la config est on ne peu plus simple , tout est assez accessible facilement sauf si les boutons deviennent capricieux
    pour editer gestd50 nickel
    le manuel ? bof j'en ai jamais ouvert un alors !!!


    SONORITÉS

    les sons me conviennent , bah oui ,je suis un vieux j'ai grandi avec le sons de ces vieilles becanes en leitmotif dans tout les tubes des années "80/90",les genesis et autres groupes de cette epoque ont archi utilisé cette machine sans parler de jarre , serra pour citer les frenchies mais aussi des tas de chanteurs pop , paul young etc....
    les effets sont moyens mais a l'epoque on noyé pas tout dans la sauce fx comme maintenant
    je preferre les pads et nappes et les sons digitaux
    j'aime pas les flutes et les calliopes mais c'est pareil sur toutes les machines


    AVIS GLOBAL

    je l'ai eu pendant 3 ans jeune et je viens de le racheter (la crise de la quarantaine)
    j'ai eu des tas de becanes de kurzweil a yamaha en passant par e-mu etc...
    je vais pas raconter de bobars en disant que c'est la becane du siecle avec un son de ouf!!!!
    c'est une machine coup de coeur au son athypique et pechu mais ceux qui n'ont pas la culture de son passé n'adhererons peu etre pas . un clin d'oeil au passé
    de ce glorieux synthé pére des series rolands dont le panel de sons a longtemps portes l'heritage sonore du d-50
    rapport qualite prix sans importance puisque c'est sentimental
    grace a gestd50 la gestion des sysex est pepere et il est facile de se concocter de bonne banques,ce qui est sur c'est que dans ce style de sons il est intouchable j'ai passé bien des becanes et plugs mais rien ne sonne comme le d-50 il est tres type et c'est pas simple de reutiliser ces sons en musique actuelle je dirais meme improbable je vois pas du tout un d-50 dans une prod techno ou hiphop (en fait je vois rien la dedans :lol)par contre vieux brisquard ou jeunot en mal d'un vangelis,ah.aah,depeche mode etc.....couplé avec un dx7/dx7II vous serez teleporté dans les eighties avec un gros risque de ne plus revenir dans la realité musicale actuelle qui telle les jeux videos ou cinema n'est que poudre au yeux , sans ame , sans vie juste technique .
    je l'ai place derriere un ws ex et mon pc3 en clavier et la je dois dire qu'il fait mouche distribuant ses sons en arriere il permet de donner de la release , du crystalin, il s'integre tres bien avec le ws bien mieux que je ne l'aurais cru en fait , je retrouve des sons a la vangelis (rhodes,nappes,sons digitaux) , tout seul c'est chaud mais couplés avec d'autres machines ça le fait vraiment.....
    TROIS JOURS APRES.....
    j'ai essayé des tas de sysex et bord...!!!!.c'est dingue ce synthé est vraiment bien je replonge a un tel point que je touche plus mes becanes recentes c'est con ce truc vous prends le chou et la magie opere je viens de lui achete un dx7II/fd son rival et les deux ensemble sa crache trop bien super eigthies mais trop bon......
    pour finir je dirais que ces synthes rentrent tres bien dans les mix du fait de leur image stereo moins ample que sur les synthes actuels de nos jours on a des sons presques masteurisés dans les babasses du coup quand on mixe c'est la bouillie numerique les vieilles becanes donnaient un son brut de decoffrage et le mixage permettait de mieux placer les instrus , mais c'est un avis qui n'engage que moi......
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  • sonic75sonic75

    Roland D-50Publié le 23/05/10 à 00:51
    1987...

    UTILISATION

    Assez laborieux à programmer sans le PG mais bon faut être patient

    SONORITÉS

    1987... Le D50 n'est pas fait pour jouer des sons réalistes comme le piano, la guitare ou le trombone, il à une puissance incroyable et une chaleure dans le grain inimitable, on peut se raprocher du son analogique. Super sons pour les leads, basses, nappes et orgues. Dommage pour le souffle en sortie.

    AVIS GLOBAL

    Super robuste et très bonne qualité de fabrication, ça change des machines "made in China" d'aujourd'hui!!! Il a un grain unique et est très fiable (biensure il faut en prendre soin). Ne cherchez pas les 1001 presets tout prêts à être joués avec pleins d'effe…
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    1987...

    UTILISATION

    Assez laborieux à programmer sans le PG mais bon faut être patient

    SONORITÉS

    1987... Le D50 n'est pas fait pour jouer des sons réalistes comme le piano, la guitare ou le trombone, il à une puissance incroyable et une chaleure dans le grain inimitable, on peut se raprocher du son analogique. Super sons pour les leads, basses, nappes et orgues. Dommage pour le souffle en sortie.

    AVIS GLOBAL

    Super robuste et très bonne qualité de fabrication, ça change des machines "made in China" d'aujourd'hui!!! Il a un grain unique et est très fiable (biensure il faut en prendre soin). Ne cherchez pas les 1001 presets tout prêts à être joués avec pleins d'effets comme sur les worstations de nos jours, le D50 est un VRAI synthé qui demande un minimum de créativité et de patience pour obtenir des sonorités incomparables.
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