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Sujet Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?

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1 Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?
Hello tout le monde

Voici un article que j'ai écris où je pose la question de l'efficacité du DAW (= votre cher Protools, Cubase etc...) dans le processus créatif.
Il y a plein de choses dont j'aurais pu parler ici mais je pense qu'il y a déjà une bonne base de départ à la discussion et rien n'empêche de développer ces points ici plus tard.

L'article : https://www.blog.guillaumedebros.com/DAW_contre_productif.html

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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31
Citation de globule_655 :
Il y a une différence entre ouvrir le champ des possibles et multiplier les possibilités. Dans un cas on crée de nouvelles choses, dans l'autres on multiplie les manières de créer.
Le 2ème cas étant celui qui fait débat, car comme Gros Corps Maladroit l'a souligné (et comme je l'ai écrit dans l'article) on est moins disponible pour la musique quand on est occupé à trier ces possibilités.


justement je ne parle pas de multiplier les possibilité mais bien d'ouvrir le champ des possibles.
c'est là un point intéressant des DAW.

pour ce qui est de multiplier les possibilités, personne ne t'oblige à faire des dizaines de fois la prise d'une guitare par exemple.
c'est une lourdeur dans la démarche qui n'engage que celui qui décide de le faire.

on croirait à te lire qu'il n'existe qu'une façons de bosser avec un DAW et qui serait de faire dans la multiplicité des prises.

c'est faux.


Citation de globule_655 :

Ah et il y a aussi une différence entre raisonner à partir d'une observation (l'article) et "venir se plaindre" comme tu l'as dit. Jusqu'à maintenant, je n'ai fait qu'exposer mon raisonnement en posant la question : "et vous qu'en pensez vous?" tout en argumentant précisément sur mon point de vue et répondant aux différents posteur. Ce que tu fais, c'est répéter sans cesse : "l'outil n'est pas fautif" alors que ce n'est absolument pas le fond du problème et ton seul argument qui sort de ce cercle sans fin c'est de me dire que le problème ne concerne que moi car je viens me plaindre ici. En quoi cela aide-t-il à la discussion ?


le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"

alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.

en réalité ce qui est contre productif c'est de ne pas connaitre son matériel ou de ne pas savoir précisément ce qu'on veut.
(perte de temps, éparpillement etc)

ne pas avoir de méthode c'est ça qui est contre productif et ce quel que soit le matériel utilisé.

Citation de globule_655 :

Le fond du problème n'est pas l'outil en lui même mais les comportements qu'il génère par les possibilités quasi-infinies qu'il offre. Pour ne pas tomber dans ces travers, il faut s'imposer des limites. C'est l'énergie qu'on doit attribuer à cette auto-discipline qui est contre-productive. Tous ces choix ralentissent également le process. Par exemple, dans le cas d'un magnéto et d'une console analogique en mix, j'ai juste à patcher mes effets (souvent déjà normalisés), appuyer sur play et mixer. Dans un DAW, je dois assigner les bonnes entrées/sorties, faire tout le routing interne de la session (bus), choisir parmis une liste de plugins souvent longue et assigner mes inserts hardware avant de commencer à bouger le moindre fader. Ça fait beaucoup de choses qui se mettent en travers de la créativités... Un exemple parmis tant d'autres.


ce que tu appelle "s'imposer des limites" moi j'appelle ça définir un cadre.
c'est déterminer le contour global (moyens, méthodes utilisées) dans lequel on va réaliser le projet.
quand on sait ce qu'on veut faire on sait quels outils utiliser, on sait quels pièges éviter.

passer du temps à régler le matos, dans l'idée d'avoir un chainage dédié au projet, permet d'avoir un son davantage unique.
cela permet de coller différemment à l'aspect artistique recherché.

personne ne t'oblige non plus à avoir 500 plugins installés, ni de vouloir tous les tester.

moi je ne dis pas qu'un DAW est mieux ou moins bien qu'un magnéto et console analogique.
si il y avait l'un des deux clairement meilleur que l'autre son concurrent aurait disparu : ce n'est pas le cas.

le fond du problème contrairement à ce que tu affirme c'est le mec sur la chaise (ça reste un avis, chacun donne le sien)
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la contre-production est un effet divergeant du modèle que l'on souhaite atteindre, si je m'éforce de suivre mon modèle, alors je ne serait pas contre-productif. On pourrais me voir contre-productif si mon modèle est loin de celui que vous pensez.

Je vois mon modèle comme ma source d'inspiration, mon but à atteindre, plus celui-ci sera précis et plus je serais en mesure de faire les bons choix d'outils.

Cependant il existe des modèles contre-productif, mais cela ne m'engage pas, on est libre de ses choix.
33
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.

Tout est dit dans ta conclusion. Je pense tout comme toi que le problème n'est pas la technologie mais ce qu'on en fait. Quand avant on enregistrait en gravant directement dans la cire, ces questions là ne se posaient pas!
En tant que musicien pro, je suis souvent devant les micros, et on le fait toujours à l'ancienne; une prise une autre de sécurité et quelques "rustines" si c'est nécessaire. En faisant comme ça on garantit deux choses; on ne coupe pas la phrase et on évite les décalages de tempo (même si le time streching aide pas mal...)
L
34
Certes, un programme ne peut pas être rendu responsable de son usage mais il ne faut pas négliger l'impact des objets et de notre société sur nos comportements. L'espace de travail infinie que propose la MAO et les DAW peut provoquer deux réactions négatives chez le créateur: il peut se perdre ou se bloquer.

1- En l'absence de limites, beaucoup se perdent, à la manière de celui qui découvre son forfait SMS illimité et qui se noie dans des échanges aussi multiples qu’inconsistants, de celui qui après une heure de recherche dans Google, ne se souvient plus de ce qu'il était venu trouver.

2- Le syndrome de la page blanche guette dès que l'outils ou la matière n'est plus un facteur limitant. Le créateur se retrouve seul devant l'infinité des possibles et seul responsable du résultat. De quoi, parfois, foutre le vertige et bloquer le processus créatif.

Avec les DAW, comme avec beaucoup d'objets caractéristiques de notre époque, il faut apprendre à dompter l'illimité (les forfaits, le Cloud, l'open bar, le carpaccio, les crédits, le viagra etc...).

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

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Bien sûr que les DAW sont contre-productives !! Ca fait 30 minutes que je lis les posts ! Pendant ce temps-là, je ne pianote pas :mdr: !

Plus sérieusement, ce qui m'interpelle c'est le genre d'article que j'avais lu dans un Keyboard Mag il y a quelque temps, dans lequel un ingénieur du son décortiquait sa façon d'enregistrer une batterie. Eh bien je crois sincèrement que mettre 10 pistes ou plus sur une caisse claire, c'est peut-être très compétent, mais sûrement pas musical. C'est du marketing, de l'enrobage, du packaging... Hancock sur un piano désaccordé (si si, il y a eu des enregistrements !!) me fait plus baver que des productions autotunées !
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Citation de Isopropanol :

le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"

alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.


Un titre est une accroche, un aperçu du sujet qui va être traité et en aucun cas un résumé du contenu. On apprend cela au collège et/ou on le découvre en ayant un minimum de culture littéraire. "Poil de carotte" de Jules Renard n'est pas un exposé sur la pilosité des carottes et l'histoire de "La reine des pommes" de Chester Himes ne se déroule pas dans un verger.
Ici je pose le titre sous forme de question : "Le DAW, contre-productif ?" pour ensuite répondre à cette même question via un développement qui aborde les aspects positifs, les inconvénients pour ensuite en faire la synthèse et conclure sur :
Citation de bmtl :
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.

Tout est dit dans ta conclusion.


Cela m'amène à penser 2 choses. La première est que tu ne lis pas correctement ou ne comprend pas ce que tu lis car depuis le début tu alimentes une polémique qui n'existe pas. Le tout en rabâchant inlassablement le même argument : "les outils ne sont pas fautif, uniquement ceux qui s'en servent" (qui, soit dit en passant, n'est pas un argument mais une lapalissade...).
La deuxième conclusion que je tire de tes différents posts est que tu n'est là que pour te donner de l'importance en créant la controverse là où il n'y en a pas, ce qui est pour le coup, hautement contre-productif.
Si tu as des arguments, ils sont les bienvenus. Si c'est pour une nouvelle fois reformuler la même phrase, ça ne fait pas avancer le débat. Personnellement, je suis fatigué de répéter toujours la même chose avec toi.

Citation de Isopropanol :

moi je ne dis pas qu'un DAW est mieux ou moins bien qu'un magnéto et console analogique.
si il y avait l'un des deux clairement meilleur que l'autre son concurrent aurait disparu : ce n'est pas le cas.


Personne n'a ne serait-ce qu'émis l'idée que l'un ou l'autre serait mieux ou moins bien. Si tu fais référence à mon précédent post, j'ai écris :
Citation de globule_655 :
Tous ces choix ralentissent également le process. Par exemple, dans le cas d'un magnéto et d'une console analogique en mix, j'ai juste à patcher mes effets (souvent déjà normalisés), appuyer sur play et mixer. Dans un DAW, je dois assigner les bonnes entrées/sorties, faire tout le routing interne de la session (bus), choisir parmis une liste de plugins souvent longue et assigner mes inserts hardware avant de commencer à bouger le moindre fader.


Je parle de choix qui ralentissent le process. C'est une généralité qui peut s'appliquer à n'importe quelle situation, dans n'importe quel domaine, audio ou non, analogique ou numérique. C'est un fait, pas un jugement de valeur. Ensuite, je précise ma pensée en donnant un exemple personnel dans un contexte précis. Encore une fois, aucun jugement de valeur et je ne vais certainement pas rentrer dans un débat stérile (analogique vs numérique) où la seule réponse sensée à donner est : "peu importe ce qui fonctionne pour toi !"
On en revient ici à tes problèmes de compréhension de la lecture ou de "controversialisme compulsif", si un tel mot existe.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

37
Citation de bmtl :
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.

Tout est dit dans ta conclusion. Je pense tout comme toi que le problème n'est pas la technologie mais ce qu'on en fait. Quand avant on enregistrait en gravant directement dans la cire, ces questions là ne se posaient pas!
En tant que musicien pro, je suis souvent devant les micros, et on le fait toujours à l'ancienne; une prise une autre de sécurité et quelques "rustines" si c'est nécessaire. En faisant comme ça on garantit deux choses; on ne coupe pas la phrase et on évite les décalages de tempo (même si le time streching aide pas mal...)
L


complètement d'accord, je pense que l'auteur s'emmêle les pinceaux tout seul pour finir par se contredire lui même.

[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 12:49:08 ]

38
Citation de globule_655 :
Citation de Isopropanol :

le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"

alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.


Un titre est une accroche, un aperçu du sujet qui va être traité et en aucun cas un résumé du contenu. On apprend cela au collège et/ou on le découvre en ayant un minimum de culture littéraire. "Poil de carotte" de Jules Renard n'est pas un exposé sur la pilosité des carottes et l'histoire de "La reine des pommes" de Chester Himes ne se déroule pas dans un verger.
Ici je pose le titre sous forme de question : "Le DAW, contre-productif ?" pour ensuite répondre à cette même question via un développement qui aborde les aspects positifs, les inconvénients pour ensuite en faire la synthèse et conclure sur :



Citation de bmtl :
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.

Tout est dit dans ta conclusion.


Cela m'amène à penser 2 choses. La première est que tu ne lis pas correctement ou ne comprend pas ce que tu lis car depuis le début tu alimentes une polémique qui n'existe pas. Le tout en rabâchant inlassablement le même argument : "les outils ne sont pas fautif, uniquement ceux qui s'en servent" (qui, soit dit en passant, n'est pas un argument mais une lapalissade...).
La deuxième conclusion que je tire de tes différents posts est que tu n'est là que pour te donner de l'importance en créant la controverse là où il n'y en a pas, ce qui est pour le coup, hautement contre-productif.
Si tu as des arguments, ils sont les bienvenus. Si c'est pour une nouvelle fois reformuler la même phrase, ça ne fait pas avancer le débat. Personnellement, je suis fatigué de répéter toujours la même chose avec toi.


toi qui parle de savoir lire correctement, je te propose de retourner au collège puisque tu en parle.

tu lis en diagonale depuis le début la preuve tu fais un amalgame entre les différents intervenants du sujet.

je ne suis pas bmtl, ni responsable de ses réponses.

je pense que tu es complètement fermé à la discussion, visiblement seul ton propre avis vaut quelque chose à tes yeux.
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je te signale que la conclusion dont parle bmtl c'est celle de ton article gros malin :bravo:

si tu n'es pas d'accord avec ta propre conclusion (qui va dans mon sens) je pense qu'il vaut mieux arrêter de poster des articles.
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Citation de SampleHunter :
Certes, un programme ne peut pas être rendu responsable de son usage mais il ne faut pas négliger l'impact des objets et de notre société sur nos comportements. L'espace de travail infinie que propose la MAO et les DAW peut provoquer deux réactions négatives chez le créateur: il peut se perdre ou se bloquer.

1- En l'absence de limites, beaucoup se perdent, à la manière de celui qui découvre son forfait SMS illimité et qui se noie dans des échanges aussi multiples qu’inconsistants, de celui qui après une heure de recherche dans Google, ne se souvient plus de ce qu'il était venu trouver.

2- Le syndrome de la page blanche guette dès que l'outils ou la matière n'est plus un facteur limitant. Le créateur se retrouve seul devant l'infinité des possibles et seul responsable du résultat. De quoi, parfois, foutre le vertige et bloquer le processus créatif.

Avec les DAW, comme avec beaucoup d'objets caractéristiques de notre époque, il faut apprendre à dompter l'illimité (les forfaits, le Cloud, l'open bar, le carpaccio, les crédits, le viagra etc...).


J'aime beaucoup ta réflexion et suis entièrement d'accord avec les 2 points que tu soulèves ici.
La question que je me pose souvent c'est est-ce que l'objet crée le comportement ou bien est-ce que le comportement engendre le besoin de l'objet et donc sa création ? Ce qui est certain, c'est que l'un et l'autre s'influencent fortement.
Dans le cas du DAW, par exemple, je pense qu'on avait besoin de fonction d'éditing plus efficaces, ce qui à engendré la création des outils, par contre le nombre de pistes quasi illimité ne correspond pas à un besoin (ça peut être pratique mais ce n'est pas nécessaire). Dans ce cas, la fonction à engendré les comportements..?

Citation de Chhrisss :
Bien sûr que les DAW sont contre-productives !! Ca fait 30 minutes que je lis les posts ! Pendant ce temps-là, je ne pianote pas :mdr: !

Plus sérieusement, ce qui m'interpelle c'est le genre d'article que j'avais lu dans un Keyboard Mag il y a quelque temps, dans lequel un ingénieur du son décortiquait sa façon d'enregistrer une batterie. Eh bien je crois sincèrement que mettre 10 pistes ou plus sur une caisse claire, c'est peut-être très compétent, mais sûrement pas musical. C'est du marketing, de l'enrobage, du packaging... Hancock sur un piano désaccordé (si si, il y a eu des enregistrements !!) me fait plus baver que des productions autotunées !


Mettre 10 micros sur une caisse clair n'est non seulement pas musical, c'est aussi techniquement foireux. Plus on a de micros, plus on a de problèmes de phase et vice versa. Après, si les 10 micros ont un but bien précis alors tout reste à discuter mais pour une caisse claire, j'en doute fortement ;)
Dans tous les cas, le plus important reste le musicien et la performance qu'il transmet de la musique. Si on a une bonne composition interprétée par un musicien de talent, alors la technique est sans importance (dans une certaine mesure). Mieux vaut toujours une bonne performance mal enregistrée/mixée que l'inverse. Et il est clair qu'Hancock sur un piano d'étude désaccordé sonnera toujours mieux que moi sur un Bösendorfer :-D

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla