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Esprit es-tu là ?
7/10
Award Innovation 2018
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La polyvalence et la flexibilité des amplis à modélisation alliées aux sensations et au son des amplis à lampes, c’est ce que promet Hughes & Kettner avec son dernier ampli. Avec sa technologie innovante, le Black Spirit 200 marque-t-il l’arrivée d’une nouvelle ère ?

Test de la tête d’ampli Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Esprit es-tu là ?

Le Black Spirit 200 est la nouvelle tête d’am­pli du spécia­liste de l’am­pli­fi­ca­tion Hughes & Kett­ner. Si la plupart des produits du fabri­cant sont à lampes, on pensera notam­ment aux modèles Tube­Meis­ter et Grand­Meis­ter, H&K a, cette fois, misé sur un ampli de puis­sance à tran­sis­tor, et une tech­no­lo­gie analo­gique maison appe­lée Spirit Tone Gene­ra­tor. S’agit-il de tran­sis­tors, ou bien de nu-tubes ? Nous n’en savons rien, puisque la marque garde farou­che­ment le secret derrière cette nouvelle archi­tec­ture, et la produc­tion de cette partie de l’am­pli se fait exclu­si­ve­ment en Alle­magne. Une chose est sûre, le Spirit Tone Gene­ra­tor est censé repro­duire l’in­ter­ac­tion complexe entre les diffé­rents éléments d’un ampli à lampes : les étages d’am­pli­fi­ca­tion, les trans­for­ma­teurs, les haut-parleurs, etc. Bien que le signal soit traité de manière entiè­re­ment analo­gique, tout peut-être contrôlé numé­rique­ment sur le Black Spirit 200. Cette possi­bi­lité est la bien­ve­nue, puisque la machine possède de nombreux réglages et fonc­tions qui en font une forme d’am­pli à modé­li­sa­tion analo­gique (plusieurs canaux avec diffé­rents voicing, réglages de l’in­ter­ac­tion entre certains éléments physiques, effets numé­riques, sortie DI avec simu­la­tion de baffle, Blue­tooth, etc.). Sans plus attendre, jetons un premier coup d’œil au dernier né de H&K.

Pimp my amp

Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 2Dès le débal­lage, le Black Spirit 200 impres­sionne. Cette tête d’am­pli capable de déli­vrer une puis­sance maxi­male de 200 watts ne mesure que 41 × 15,5 × 15 cm, pour un poids ridi­cule de 3,6 kg. L’am­pli est donc éton­ne­ment compact au regard de sa puis­sance, et on s’ima­gine aisé­ment le trans­por­ter un peu partout. L’es­thé­tique, quant à elle, s’ins­crit dans la conti­nuité des précé­dentes réali­sa­tions de Hughes & Kett­ner. On retrouve donc un gros logo et des potards lumi­neux bleus façon lampes néons, mais l’ha­bi­tuelle vitre qui permet­tait d’ob­ser­ver les lampes laisse place à une plaque noire sur laquelle on trouve une toute petite fenêtre lais­sant entre­voir quelques compo­sants internes joli­ment éclai­rés. La fabri­ca­tion ne présente pas de défaut et les potards semblent solides, mais le châs­sis proba­ble­ment en tôle assez fine ne nous rassure pas complè­te­ment quant à la robus­tesse de l’ap­pa­reil s’il venait à prendre quelques coups.

L’uti­li­sa­tion du Black Spirit 200 s’avère très simple. L’er­go­no­mie est clas­sique avec des boutons en façade permet­tant de modi­fier divers para­mètres. On trouve tout d’abord un potard cranté pour navi­guer entre quatre canaux (Clean, Crunch, Lead et Ultra), un master, un boost, et divers réglages pour les sono­ri­tés : gain, volume, EQ 3-bande, presence, reso­nance, noise gate, et sagging. Si vous êtes fami­lier avec la marque, la présence d’un potard cranté Sagging avec 8 niveaux ne vous éton­nera pas. Cet éton­nant para­mètre offre la possi­bi­lité de simu­ler l’ef­fet Sag liée aux lampes de redres­se­ment et à l’ali­men­ta­tion d’un ampli à lampes. Mais nous y revien­drons !

En plus des potards évoqués, le Black Spirit 200 à quatre réglages supplé­men­taire à l’avant du châs­sis. Il y a évidem­ment un bouton on/off, un bouton Store pour enre­gis­trer à tout moment les réglages et ainsi créer un preset, un bouton FX Looper pour acti­ver une boucle d’ef­fet, et un bouton FX Access qui modi­fie la fonc­tion de sept des potards : le bouton sagging se trans­forme en sélec­teur de simu­la­tions de baffle (il y en a huit), le noise gate devient une réverbe, l’EQ 3-bandes laisse place à trois réglages dédiés au delay (niveau, feed­back et temps), et le volume et le gain se trans­forment en réglages pour les autres effets (chorus, flan­ger, phaser et trémolo).

Tout est très intui­tif, bien que nous ne soyons pas friands de potards à double fonc­tion. Imagi­nez : vous pensez ajou­ter de la réverbe alors que c’est le noise gate que vous êtes en train de modi­fier ! Il faut donc retrou­ver le bon réglage, puis appuyer sur le bouton FX Access pour enfin pouvoir modi­fier le réverbe. Une fois l’ef­fet augmenté, il se peut que vous souhai­tiez fina­le­ment bais­ser le noise gate. Il faut donc à nouveau appuyer sur FX Access, puis bouger le potard. Bien évidem­ment, le bouton n’est plus au même endroit, vous l’avez poussé vers la droite il y a quelques secondes ! En le bougeant de quelques milli­mètres, votre noise gate va auto­ma­tique­ment s’adap­ter au nouveau réglage, et donc augmen­ter d’un coup, avant de pouvoir être dimi­nué à l’aide du potard. Pas vrai­ment pratique, non ? Pour autant, on s’ha­bi­tue à ce système, et Hughes en Kett­ner a astu­cieu­se­ment mis en place un système d’in­di­ca­tion LED pour nous aider à retrou­ver les réglages d’une fonc­tion avant la bascule vers un réglage secon­daire.

Couteau suisse-alle­mand

Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 6Non content de mettre à dispo­si­tion une bardée d’op­tions sur sa façade, le Black Spirit 200, réserve des surprises à l’ar­rière de son châs­sis. Ainsi, on trouve une entrée auxi­liaire, une boucle d’ef­fet, une entrée et une sortie MIDI 7 broches compa­tibles avec des câbles 5 broches, un petit sélec­teur pour acti­ver une fonc­tion d’ar­rêt auto­ma­tique après 90 minutes d’in­ac­ti­vité, une section Red Box, et une section Spea­ker Out. Avant de nous pencher sur ces sections, arrê­tons sur les prises MIDI et la boucle d’ef­fet.

L’am­pli de H&K est entiè­re­ment compa­tible avec le proto­cole MIDI. Vous pour­rez modi­fier tous les para­mètres avec des CC, et même accé­der à 128 presets. Notons que ces presets ne sont pas acces­sibles direc­te­ment sur l’am­pli. Il faut impé­ra­ti­ve­ment utili­ser des CC, ou bien bran­cher aux ports MIDI le foots­witch FSM-432 de Hughes & Kett­ner pour contrô­ler la bête. Une dernière solu­tion consiste à appai­rer la tête d’am­pli à un iPad, grâce au Blue­tooth. Tous les presets sont là, ainsi que l’in­té­gra­lité des para­mètres du Black Spirit (voire enca­dré). Quant à la boucle d’ef­fet, son acti­va­tion peut-être program­mée dans des presets et avec le MIDI. Sachez égale­ment que vous pour­rez utili­ser la méthode quatre câbles pour bran­cher vos appa­reils externes.

La section Spea­ker Out corres­pond à la sortie HP. On trouve un unique port compa­tible avec des baffles 8 et 16 ohms, mais deux précieux sélec­teurs apportent une sacrée dimen­sion au Black Spirit. Tout d’abord, il est possible de sélec­tion­ner la puis­sance de la tête d’am­pli ! Trois éche­lons sont dispo­nibles : 2 watts, 20 watts, et 200 watts. Outre ce sélec­teur de puis­sance, la section Spea­ker Out dispose d’un sélec­teur pour choi­sir la nature du baffle utilisé. En effet, en plus d’être compa­tible avec un baffle clas­sique pour guitare, la tête fonc­tionne avec des baffles full range. Il est donc possible de bran­cher le Black Spirit à n’im­porte quel baffle FRFR, ou même direc­te­ment à des enceintes (moni­to­ring, Hi-Fi, etc.).

La section Red Box est aussi impres­sion­nante. Elle est compo­sée d’une sortie DI au format XLR et, encore une fois, de deux sélec­teurs. Le premier permet de choi­sir si le signal envoyé est de niveau ligne ou micro, et le second d’ac­ti­ver ou non des simu­la­tions de baffles. Comme nous l’avons précé­dem­ment évoqué, Hughes & Kett­ner a inté­gré 8 simu­la­tions de baffle à sa machine. Elles s’ap­pliquent à la sortie DI et à une sortie casque stéréo présente sur la face avant de l’am­pli. La possi­bi­lité de désac­ti­ver ces simu­la­tions avec le sélec­teur de la section Red Box permet de récu­pé­rer le signal brut et d’uti­li­ser ses propres réponses impul­sion­nelles, ce qui est un excellent point. De plus, la sortie DI peut être utili­sée en paral­lèle de la sortie spea­ker. Tout cela est sacré­ment bien pensé !

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Clair-obscur

Pour le moment, les nombreux atouts du Black Spirit 200 nous ont convain­cus. Mais il nous reste à décou­vrir l’es­sen­tiel : le son.

Nous vous avons concocté de nombreux extraits sonores illus­trant une partie des capa­ci­tés de la tête d’am­pli. La majo­rité des enre­gis­tre­ments ont été captés en utili­sant la sortie DI et les simu­la­tions de baffles du Black Spirit. Certains sons sont captés avec un micro    placé devant un baffle Ampeg GVT112E équipé d’un HP   de 12" sous 16 Ohms. Dans les deux cas, l’in­ter­face audio utili­sée est une Focus­rite Scar­lett 2i2 de seconde géné­ra­tion. Enfin, nous avons utilisé une guitare Fender Clas­sic Player Baja Tele­cas­ter pour les extraits avec simu­la­tion de baffle illus­trant les canaux Clean et Crunch, et une Ibanez RG1570 Pres­tige pour tous les autres sons.

 

1 – Canal Clean – Noise Gate
00:0001:01
  • 1 – Canal Clean – Noise Gate01:01
  • 2 – Diffé­rents Baffles03:46
  • 3 – Canal Clean – Reso­nance et Presence01:42
  • 4 – Canal Clean – Sagging02:57
  • 5 – Canal Clean – EQ puis Gain04:08
  • 6 – Canal Clean – Boost01:38
  • 7 – Canal Clean – Vrai baffle05:40
8 – Canal Crunch – Reso­nance et Presence
00:0001:48
  • 8 – Canal Crunch – Reso­nance et Presence01:48
  • 9 – Canal Crunch – Sagging01:29
  • 10 – Canal Crunch – Gain et EQ03:30
  • 11 – Canal Crunch – Boost02:29
  • 12 – Canal Crunch – Vrai baffle03:20
13 – Canal Lead – Reso­nance et Presence
00:0001:27
  • 13 – Canal Lead – Reso­nance et Presence01:27
  • 14 – Canal Lead – Sagging01:23
  • 15 – Canal Lead – EQ et Gain04:12
  • 16 – Canal Lead – Boost01:36
  • 17 – Canal Lead – Vrai baffle04:07
18 – Canal Ultra – Reso­nance et Presence
00:0002:22
  • 18 – Canal Ultra – Reso­nance et Presence02:22
  • 19 – Canal Ultra – Sagging02:17
  • 20 – Canal Ultra – EQ et Gain02:41
  • 21 – Canal Ultra – Boost00:59
  • 22 – Canal Ultra – Vrai baffle02:56

Avant de parler spéci­fique­ment des sono­ri­tés, nous souhai­tons mettre en avant quelques éléments. La première chose qui nous a marqués est le léger bruit de fond assez audible que produit le Black Spirit 200. Si ce genre de bruit est inhé­rent aux amplis pour guitare, nous avons été éton­nés par le rapport signal sur bruit en son clair. Heureu­se­ment, un excellent noise gate est là. Que le réglage soit léger ou prononcé, il agit de manière fine et natu­relle. Le deuxième élément à rele­ver est la diffé­rence entre les canaux : ils ont clai­re­ment des voicing diffé­rents. En effet, à niveau de satu­ra­tion égal, les canaux clean et crunchs ne sonnent pas de la même manière. Le Black Spirit 200 est donc vrai­ment poly­va­lent. D’ailleurs, sachez que les réglages pour chaque canal sont indé­pen­dants, et qu’ils sont auto­ma­tique­ment enre­gis­trés. Vous retrou­ve­rez donc les sons que vous avez créés lorsque vous navi­gue­rez entre les canaux. Enfin, nous souhai­tons poin­ter un troi­sième élément crucial : si vous utili­sez la sortie DI, le choix des simu­la­tions de baffle aura une grande inci­dence. Huit modèles sont dispo­nibles, et ils sonnent tous très diffé­rem­ment. Les exemples sonores de ce test sont donc à rela­ti­vi­ser, puisque le panel de sons est très large et que nous avons dû faire des choix. Ce préam­bule étant fait, penchons-nous sur les diffé­rents canaux.

Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 3Les canaux Clean et Crunch délivrent un son assez clair, très droit à l’ori­gine. Si on souhaite un peu plus de vie, il faut se mettre à tritu­rer les potards. L’EQ est toujours effi­cace, et le gain progres­sif permet d’ob­te­nir des bons crunchs avec le canal clean, et de sacrées distor­sions avec le canal Crunch. Quel que soit le para­mètre modi­fié, on ressent la diffé­rence et l’on comprend rapi­de­ment comment domp­ter la bête. C’est bien réalisé, et on découvre avec plai­sir l’im­por­tante des réglages Reso­nance, Presence et Sagging. Le potard Reso­nance repro­duit la réso­nance parti­cu­lière géné­rée par l’in­ter­ac­tion d’un ampli et d’une enceinte. Dans les faits, plus on pousse le bouton plus les sono­ri­tés sont épaisses et gorgées de graves. Le bouton Presence, lui, est plus clas­sique et modi­fie les harmo­niques en jouant sur les fréquences aiguës. On obtient des sons plus tran­chants et moins étouf­fés, et c’est très utile pour sortir d’un mix. Enfin, il y a le réglage Sagging, que nous avons adoré. Il simule l’ef­fet Sag liée aux lampes de redres­se­ment et à l’ali­men­ta­tion d’un ampli à lampes. Le bouton augmente légè­re­ment la satu­ra­tion et applique une compres­sion. On retrouve indu­bi­ta­ble­ment des sensa­tions liées à la satu­ra­tion des lampes : on obtient des crunchs vivants, c’est très réac­tif, bref, le Black Spirit s’en sort très bien en sons clair et crunch.

Les sono­ri­tés sont un peu moins convain­cantes à partir du canal Lead. Avec le gain à midi, on obtient une satu­ra­tion moderne qui fait illu­sion, mais sans réel­le­ment offrir des sensa­tions très nuan­cées. D’ori­gine, le son est bien saturé et compressé, et il faut donc utili­ser le sagging avec parci­mo­nie. La presence permet de casser l’as­pect très lisse de la satu­ra­tion, mais tout cela reste trop propre, notam­ment quand on pousse vrai­ment le gain. Le canal Lead est aussi un peu déce­vant, puisqu’il délivre des distor­sions énormes, mais un poil arti­fi­cielles. C’est assez froid, moderne, sans non plus atteindre les terri­toires sonores les plus extrêmes au niveau de la satu­ra­tion. Le réglage sagging sied à la recherche de sons épais, alors que les potards Presence et Reso­nance permettent d’ob­te­nir un son à la fois précis et massif : les fous du riff aussi bien que les shred­ders devraient être ravis. En résumé, les grosses satu­ra­tions pour­ront être inté­res­santes dans un contexte d’en­re­gis­tre­ment avec un son très produit, mais on s’éloigne clai­re­ment des sensa­tions d’un ampli à lampe. Notons d’ailleurs que les grosses satu­ra­tions ressor­taient mieux sur notre baffle Ampeg qu’avec les simu­la­tions de baffle de H&K. Il pour­rait être inté­res­sant d’uti­li­ser des IR externes.

Avant de conclure ce test, nous aime­rions évoquer le boost et les effets. Le boost apporte un côté râpeux aux satu­ra­tions. C’est quasi fuzz, avec de l’épais­seur. C’est très utile pour des solos, et seule­ment dans certains cas pour les ryth­miques. En effet, si le boost donne de belles choses en jouant des riffs sur les canaux crunchs et cleans, il peut rendre les canaux Lead et Ultra déjà très satu­rés assez brouillons. Quant aux effets, il y a de bonnes et de mauvaises choses. Le phaser et le delay sont bons, bien que très clas­siques, la réverbe est pas mal tant qu’on ne la pousse pas trop, le flan­ger est quel­conque, et le chorus et le trémolo sont insi­pides. On sent la nature numé­rique des effets embarqués, et ils ne rempla­ce­ront pas de belles pédales ou de bons logi­ciels.

 

23 – Réverbe
00:0004:02
  • 23 – Réverbe04:02
  • 24 – Delay09:45
  • 25 – Chorus03:09
  • 26 – Flan­ger05:08
  • 27 – Phaser02:44
  • 28 – Tremolo02:35
  • 29 – Quelques presets09:10

Conclu­sion

Le Black Spirit 200 a beau­coup d’atouts fonc­tion­nels et ergo­no­miques. La tête d’am­pli est compacte et légère malgré sa puis­sance, les possi­bi­li­tés de bran­che­ment sont hallu­ci­nantes, l’er­go­no­mie est globa­le­ment réus­sie, et la présence du MIDI et du Blue­tooth ravira les amateurs de produits connec­tés. Pour autant, le bilan est mitigé au niveau sonore. Si les sons clair et crunch ainsi que le réglage sagging sont bluf­fants, les grosses satu­ra­tions sont en deçà, tout comme une bonne partie des effets.

Il est indé­niable que le dernier né de Hughes & Kett­ner est quali­ta­ti­ve­ment bien au-dessus des solu­tions numé­riques d’en­trée de gamme, mais son prix de 799 euros nous inter­roge. Si le tarif était un peu plus bas, nous lui aurions proba­ble­ment décerné la note de 4/5. Mais nous pensons que de meilleurs rapports qualité sonore/prix existent actuel­le­ment sur le marché, et la note de 3,5/5 nous paraît plus appro­priée. Malgré tout, cela n’en­lève rien aux quali­tés du produit, notam­ment en termes de poly­va­lence dans un cadre nomade ou pour de l’en­re­gis­tre­ment, et nous souhai­tons saluer l’au­dace dont Hughes & Kett­ner fait preuve avec un Award Inno­va­tion.

  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 1
  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 2
  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 3
  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 4
  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 5
  • Hughes & Kettner Black Spirit 200 : Hughes & Kettner Black Spirit 200 - 6

 

7/10
Award Innovation 2018
Points forts
  • Tête très petite et légère
  • Utilisation instinctive
  • Grande polyvalence
  • Réglage sagging très intéressant
  • 128 presets et tous les réglages sont programmables en MIDI
  • Puissance de 2, 20 ou 200 watts
  • Sortie DI Red Box avec simulations de baffle débrayable
  • Sélecteur baffle guitare/baffle FRFR
  • Boucle d’effet
  • Prise casque de qualité
  • Système AES d’économie d’énergie
  • Appli Bluetooth bien foutue
Points faibles
  • Les grosses saturations sont moins convaincantes que les sons clair et crunch
  • La double fonction de certains potards
  • Les presets ne sont pas accessibles directement sur l’ampli (il faut l’appli ou des contrôleurs)
  • La qualité des effets numériques est globalement décevante
  • Bruit de fond assez audible même en son clair, le noise gate (de qualité) est vraiment utile
  • Réglages des potards sur l’appli pas assez précis

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