à Chaud
Publié le 24/04/07 à 15:27
Puissant (2400W en continu), compact et solide, ACME présente l’iColor3000 comme le grand frère PRO des iColor4 et iColor3, et le destine plus spécialement à la TV et au théâtre.
Ils ne sont pas distribués en France, mais j’ai pu en acheter 2 en Belgique chez http://www.evsound.be à un prix voisin de celui de l'iColor4.
Le principe est le même que l’iColor4 distribué sous de nombreuses marques et appellations. En fait il ressemble davantage à l’iColor3 avec ses 3 projecteurs « jardin » alignés.
Ses 3 projecteurs sont plus puissants, 800W, et utilisent des lampes tubulaires R7S du même format que les autres iColors mais moins courantes.
Ils portent également des filtres dichroïques de couleurs rouge, verte et bleu.
Un coffret séparé fixé à l’arrière abrite l’électronique et comporte un afficheur 4 digits rouges, 4 boutons pour évoluer dans les nombreux menus disponibles et 4 Leds pour indiquer son état.
Parmi les menus, on trouve bien sûr le choix de l’adresse DMX de 1 à 512, le choix du mode de fonctionnement 3 ou 4 canaux DMX, ou sur la musique et dans ce cas en maître ou en esclave, et bien d’autres fonctions.
On peut même inverser l’affichage pour le lire confortablement quand le projecteur est positionné tête en bas.
Une sérigraphie très complète indique les différentes possibilités de l’appareil et comment les obtenir.
La grande nouveauté est que l’iColor3000 est pilotable en 3 canaux DMX qui commandent directement chaque projecteur, ce qui lui permet de travailler en trichromie additive, ce que ne pouvaient hélas pas faire ses petits frères.
Donc en principe il est capable d’envoyer n’importe quelle couleur à n’importe quel moment.
C’est son principal intérêt, et il se pilote très facilement avec une console classique sans devoir supporter la distribution bizarre des 4 canaux DMX de ses frères.
Il présente aussi le même défaut que ses frères : la couleur du faisceau très large varie sur ses bords où elle tire progressivement au blanc. Par contraste, cette auréole marginale paraît avoir la couleur complémentaire.
Petite consolation : les 3 lampes étant alignées, les volets latéraux peuvent efficacement réduire la largeur du faisceau et masquer la zone décolorée dans une direction. L’auréole reste visible dans l’autre direction.
Personnellement cette différence de couleur sur les bords ne m’a jamais gêné. Si elle se voit effectivement sur un écran blanc homogène, elle est beaucoup moins visible projetée sur une surface variée, et j’ai appris à diriger le faisceau pour qu’elle ne remarque plus.
ACME a choisi des filtres dichroïques assez clairs pour favoriser la puissance lumineuse au détriment de la profondeur des couleurs.
Ce n’est pas gênant pour le rouge et le vert qui sont très acceptables. Par contre le bleu est assez clair, et j’aurai préféré une couleur plus soutenue quitte à avoir moins de puissance.
De toutes les façons il ne faut pas s’attendre à des miracles en bleu avec des lampes halogènes qui n’en fabriquent guère.
Il est possible d’avoir du blanc en envoyant les 3 faisceaux à fond. On peut aussi avoir un blanc chaud en réduisant le bleu, mais difficile d’obtenir un blanc froid.
Autre défaut : le ventilateur central est plus bruyant que les 2 petits ventilos de l’iColor4, ce qui le ferait remarquer dans une utilisation en ambiance silencieuse.
Par contre en éclairage de concert, le bruit de la sono devrait largement couvrir celui de la ventilation.
Que les DJ et autres amateurs d’effets pouêt-pouêt se rassurent, l’engin est également capable de fonctionner dans les même modes que ses frères, soit 4 canaux DMX avec une compatibilité totale, soit en mode auto sur la musique, en maître/esclave, etc., et en utilisant les mêmes petits contrôleurs dédiés.
Pour cela il est muni d’un micro, d’un potentiomètre et d’une prise Jack pour commande par pédale, et différents menus permettent de choisir les options correspondantes.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de comparer l’exactitude des couleurs avec celles de mes iColor4. Je vous en reparlerai plus tard.
La faible profondeur du bleu et le bruit de ventilation font que je m’interroge sur l’utilisation que je vais en faire en éclairage de concert :
-soit en trichromie wash très large pour éclairer les musiciens de côté,
-soit en mode pouêt-pouêt en synchronisme avec mes 2 iColor4 actuels, ce que je testerai sur les danseurs lors de la prochaine fête de la musique.
L’inconvénient est que l’on ne peut pas changer le mode de gestion du projecteur depuis la console, ce qui ne peut se faire qu’en passant par les menus accessibles à l’arrière de l’appareil.
Ils ne sont pas distribués en France, mais j’ai pu en acheter 2 en Belgique chez http://www.evsound.be à un prix voisin de celui de l'iColor4.
Le principe est le même que l’iColor4 distribué sous de nombreuses marques et appellations. En fait il ressemble davantage à l’iColor3 avec ses 3 projecteurs « jardin » alignés.
Ses 3 projecteurs sont plus puissants, 800W, et utilisent des lampes tubulaires R7S du même format que les autres iColors mais moins courantes.
Ils portent également des filtres dichroïques de couleurs rouge, verte et bleu.
Un coffret séparé fixé à l’arrière abrite l’électronique et comporte un afficheur 4 digits rouges, 4 boutons pour évoluer dans les nombreux menus disponibles et 4 Leds pour indiquer son état.
Parmi les menus, on trouve bien sûr le choix de l’adresse DMX de 1 à 512, le choix du mode de fonctionnement 3 ou 4 canaux DMX, ou sur la musique et dans ce cas en maître ou en esclave, et bien d’autres fonctions.
On peut même inverser l’affichage pour le lire confortablement quand le projecteur est positionné tête en bas.
Une sérigraphie très complète indique les différentes possibilités de l’appareil et comment les obtenir.
La grande nouveauté est que l’iColor3000 est pilotable en 3 canaux DMX qui commandent directement chaque projecteur, ce qui lui permet de travailler en trichromie additive, ce que ne pouvaient hélas pas faire ses petits frères.
Donc en principe il est capable d’envoyer n’importe quelle couleur à n’importe quel moment.
C’est son principal intérêt, et il se pilote très facilement avec une console classique sans devoir supporter la distribution bizarre des 4 canaux DMX de ses frères.
Il présente aussi le même défaut que ses frères : la couleur du faisceau très large varie sur ses bords où elle tire progressivement au blanc. Par contraste, cette auréole marginale paraît avoir la couleur complémentaire.
Petite consolation : les 3 lampes étant alignées, les volets latéraux peuvent efficacement réduire la largeur du faisceau et masquer la zone décolorée dans une direction. L’auréole reste visible dans l’autre direction.
Personnellement cette différence de couleur sur les bords ne m’a jamais gêné. Si elle se voit effectivement sur un écran blanc homogène, elle est beaucoup moins visible projetée sur une surface variée, et j’ai appris à diriger le faisceau pour qu’elle ne remarque plus.
ACME a choisi des filtres dichroïques assez clairs pour favoriser la puissance lumineuse au détriment de la profondeur des couleurs.
Ce n’est pas gênant pour le rouge et le vert qui sont très acceptables. Par contre le bleu est assez clair, et j’aurai préféré une couleur plus soutenue quitte à avoir moins de puissance.
De toutes les façons il ne faut pas s’attendre à des miracles en bleu avec des lampes halogènes qui n’en fabriquent guère.
Il est possible d’avoir du blanc en envoyant les 3 faisceaux à fond. On peut aussi avoir un blanc chaud en réduisant le bleu, mais difficile d’obtenir un blanc froid.
Autre défaut : le ventilateur central est plus bruyant que les 2 petits ventilos de l’iColor4, ce qui le ferait remarquer dans une utilisation en ambiance silencieuse.
Par contre en éclairage de concert, le bruit de la sono devrait largement couvrir celui de la ventilation.
Que les DJ et autres amateurs d’effets pouêt-pouêt se rassurent, l’engin est également capable de fonctionner dans les même modes que ses frères, soit 4 canaux DMX avec une compatibilité totale, soit en mode auto sur la musique, en maître/esclave, etc., et en utilisant les mêmes petits contrôleurs dédiés.
Pour cela il est muni d’un micro, d’un potentiomètre et d’une prise Jack pour commande par pédale, et différents menus permettent de choisir les options correspondantes.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de comparer l’exactitude des couleurs avec celles de mes iColor4. Je vous en reparlerai plus tard.
La faible profondeur du bleu et le bruit de ventilation font que je m’interroge sur l’utilisation que je vais en faire en éclairage de concert :
-soit en trichromie wash très large pour éclairer les musiciens de côté,
-soit en mode pouêt-pouêt en synchronisme avec mes 2 iColor4 actuels, ce que je testerai sur les danseurs lors de la prochaine fête de la musique.
L’inconvénient est que l’on ne peut pas changer le mode de gestion du projecteur depuis la console, ce qui ne peut se faire qu’en passant par les menus accessibles à l’arrière de l’appareil.