Jonasm « Une beauté avec des micros parfaits »
Publié le 25/11/14 à 15:51- Dans quel pays a-t-elle été fabriquée ?
Il s'agit pour mon modèle d'une Hondo II FatBoy L-5 de 1981 (et pas Hondo tout court) : autrement dit, elle appartient à la deuxième génération de la production de la marque, et elle est donc japonaise. Les usines Hondo ont vu le jour en Corée en 1969, puis sont parties pour le Japon en 1974 pour y rester jusque 1983, année durant laquelle elles revinrent en Corée : clairement, cette période japonaise représente l'âge d'or de Hondo, avec des guitares de très belle facture, équipées de micro DiMarzio.
La Hondo II Fatboy L-5 est tirée de cette période japonais, et citée comme le modèle de référence de leurs guitares jazz. Héhé !
- Quel type de manche ?
Manche vissé, typique des guitares des années 50. Une vraie autoroute.
Possibilité d'adapter un vibrato type Bigsby.
- Frettes ? Micros ?
20 frettes, bien limées. Pas d'accrocs.
DiMarzio d'origine (un humbucker chevalet, un humbucker manche). Un répondant incroyable, hyper typés et de manière bien propre. Des bijoux.
- Réglages ?
2 potards de volume, 2 potards de tonalité. Pour chaque micro.
Sélecteur micro pour activer micro chevalet seul / micro chevalet + micro manche / micro manche seul.
UTILISATION
- Le manche est-il agréable ?
Une véritable autoroute. Bonne prise en main, assez large.
- Ergonomie ?
Le corps est très gros, la guitare très lourde. Je ne la joue qu'assis, en concert, même s'il est possible de la sangler.
En parlant du corps, il est magnifique : sunburst très réussi, et puis cette forme... des ouïes sublimes, des formes généreuses. La plus belle guitare que j'aie possédé.
- L'accès aux aigus est-il facile ?
Franchement, c'est moyen, mais pas trop mal pour ce type de guitare.
- Obtient-on facilement un bon son ?
Oui, oui et oui. Déjà en acoustique, ça projette pas mal. Alors on imagine la suite. J'y reviens dans le "3. Sonorités".
SONORITÉS
- Quels types de sons obtenez-vous et avec quels réglages ?
Là, clairement, c'est le TOP.
Je la joue sur Vox AC15 et Fender Blues Junior : son jazz à souhait, mais pas de manière caricaturale, comme une guitare qui voudrait "sonner jazz". Pas brouillon du tout, gras mais bien défini.
En micro manche, son dense et chaud même avec la tonalité à 10. Plus on réduit, plus ça chauffe et ça s'épaissit. Géant.
En micro chevalet, un son assez incisif, presque métallique. L'agressivité diminue avec la tonalité.
La combinaison chevalet / manche permet de trouver un équilibre entre les deux. C'est parfait : les combinaisons sont nombreuses, le son toujours précis, avec des variations de chaleurs allant d'un extrême à l'autre...
- Conviennent-elles à votre style de musique ?
Je suis d'abord un féru de blues (BB King, Robert Cray) : je la joue essentiellement aux doigts pour le blues. Les micros sont hyper répondants, hyper nuancés.
Je me suis mis au jazz grâce à cette gratte : clairement, difficile au début dans la mesure où le chevalet flotte et où il est impossible de poser sa main pour trouver un équilibre (un peu comme sur une gratte manouche). Du coup, approche difficile au médiator pour moi, au début. La chose prise en main, excellent potentiel de nuances : selon l'attaque du médiator, son angle ou son intensité, les sons se font encore plus nombreux.
AVIS GLOBAL
- Depuis combien de temps l'utilisez-vous ?
Depuis mars 2013, donc un peu plus d'un an. Je l'ai acquise auprès d'un collectionneur qui l'avait conservée dans un état excellent (1981, quand même!) et faite réviser par un luthier du Nord.
- Aviez-vous essayé beaucoup d'autres modèles avant de l'acquérir ?
Non, mais quelques uns quand même, et pas des moindres. Notamment du côté de chez Eastman, qui font des grattes jazz incroyables. J'ai trouvé un son clairement équivalent chez Eastman. Cependant, c'était sur des modèles à 1600/2000€ (j'ai acquis la Hondo pour 950€).
Ce qui m'a fait craquer : la forme, la couleur, sa beauté. Pour un son équivalent, c'est ce critère qui se met à compter pas mal...
Et puis l'aspect "guitare de collection" : clairement, elle est rarissime et elle est un peu le vestige d'une grande époque de Hondo. De nombreux modèles copie L-5 Hondo sont trouvables sur le Net, mais appartiennent à la production Hondo tout court, et pas Hondo II. Clairement, rien à voir.
- Pour le rapport qualité/prix : je le trouve excellent, clairement. Même si c'est toujours une somme assez conséquente, obtenir un instrument jouable, aux micros si jouissifs, de "collection" et magnifique, pour ce prix, ça fait franchement plaisir...
Il s'agit pour mon modèle d'une Hondo II FatBoy L-5 de 1981 (et pas Hondo tout court) : autrement dit, elle appartient à la deuxième génération de la production de la marque, et elle est donc japonaise. Les usines Hondo ont vu le jour en Corée en 1969, puis sont parties pour le Japon en 1974 pour y rester jusque 1983, année durant laquelle elles revinrent en Corée : clairement, cette période japonaise représente l'âge d'or de Hondo, avec des guitares de très belle facture, équipées de micro DiMarzio.
La Hondo II Fatboy L-5 est tirée de cette période japonais, et citée comme le modèle de référence de leurs guitares jazz. Héhé !
- Quel type de manche ?
Manche vissé, typique des guitares des années 50. Une vraie autoroute.
Possibilité d'adapter un vibrato type Bigsby.
- Frettes ? Micros ?
20 frettes, bien limées. Pas d'accrocs.
DiMarzio d'origine (un humbucker chevalet, un humbucker manche). Un répondant incroyable, hyper typés et de manière bien propre. Des bijoux.
- Réglages ?
2 potards de volume, 2 potards de tonalité. Pour chaque micro.
Sélecteur micro pour activer micro chevalet seul / micro chevalet + micro manche / micro manche seul.
UTILISATION
- Le manche est-il agréable ?
Une véritable autoroute. Bonne prise en main, assez large.
- Ergonomie ?
Le corps est très gros, la guitare très lourde. Je ne la joue qu'assis, en concert, même s'il est possible de la sangler.
En parlant du corps, il est magnifique : sunburst très réussi, et puis cette forme... des ouïes sublimes, des formes généreuses. La plus belle guitare que j'aie possédé.
- L'accès aux aigus est-il facile ?
Franchement, c'est moyen, mais pas trop mal pour ce type de guitare.
- Obtient-on facilement un bon son ?
Oui, oui et oui. Déjà en acoustique, ça projette pas mal. Alors on imagine la suite. J'y reviens dans le "3. Sonorités".
SONORITÉS
- Quels types de sons obtenez-vous et avec quels réglages ?
Là, clairement, c'est le TOP.
Je la joue sur Vox AC15 et Fender Blues Junior : son jazz à souhait, mais pas de manière caricaturale, comme une guitare qui voudrait "sonner jazz". Pas brouillon du tout, gras mais bien défini.
En micro manche, son dense et chaud même avec la tonalité à 10. Plus on réduit, plus ça chauffe et ça s'épaissit. Géant.
En micro chevalet, un son assez incisif, presque métallique. L'agressivité diminue avec la tonalité.
La combinaison chevalet / manche permet de trouver un équilibre entre les deux. C'est parfait : les combinaisons sont nombreuses, le son toujours précis, avec des variations de chaleurs allant d'un extrême à l'autre...
- Conviennent-elles à votre style de musique ?
Je suis d'abord un féru de blues (BB King, Robert Cray) : je la joue essentiellement aux doigts pour le blues. Les micros sont hyper répondants, hyper nuancés.
Je me suis mis au jazz grâce à cette gratte : clairement, difficile au début dans la mesure où le chevalet flotte et où il est impossible de poser sa main pour trouver un équilibre (un peu comme sur une gratte manouche). Du coup, approche difficile au médiator pour moi, au début. La chose prise en main, excellent potentiel de nuances : selon l'attaque du médiator, son angle ou son intensité, les sons se font encore plus nombreux.
AVIS GLOBAL
- Depuis combien de temps l'utilisez-vous ?
Depuis mars 2013, donc un peu plus d'un an. Je l'ai acquise auprès d'un collectionneur qui l'avait conservée dans un état excellent (1981, quand même!) et faite réviser par un luthier du Nord.
- Aviez-vous essayé beaucoup d'autres modèles avant de l'acquérir ?
Non, mais quelques uns quand même, et pas des moindres. Notamment du côté de chez Eastman, qui font des grattes jazz incroyables. J'ai trouvé un son clairement équivalent chez Eastman. Cependant, c'était sur des modèles à 1600/2000€ (j'ai acquis la Hondo pour 950€).
Ce qui m'a fait craquer : la forme, la couleur, sa beauté. Pour un son équivalent, c'est ce critère qui se met à compter pas mal...
Et puis l'aspect "guitare de collection" : clairement, elle est rarissime et elle est un peu le vestige d'une grande époque de Hondo. De nombreux modèles copie L-5 Hondo sont trouvables sur le Net, mais appartiennent à la production Hondo tout court, et pas Hondo II. Clairement, rien à voir.
- Pour le rapport qualité/prix : je le trouve excellent, clairement. Même si c'est toujours une somme assez conséquente, obtenir un instrument jouable, aux micros si jouissifs, de "collection" et magnifique, pour ce prix, ça fait franchement plaisir...