osrot « Une surprenante inconnue from japan »
Publié le 19/01/16 à 21:53
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Guitare achetée d'occasion il y a une quinzaine d'années, revendue à un ami, puis rachetée il y a peu à ce même ami quelques années plus tard, mettant ainsi fin à mon plus grand regret concernant une vente de matériel. C'est beau l'amitié.
Peu d'infos sur le net concernant cette guitare mais, d'après ce que j'ai pu glaner, elle correspond à cette période bénie qu'on appelle le Golden Age du Made in Japan, l'âge d'or du made in Japan pour les non-bilingues. Elle serait issue des ateliers TEISCO dans les 70's ou 80's (Infos à vérifier et à corriger le cas échéant).
Brillant de mille feux dans un superbe sparkle red, elle possède un aspect des plus séduisant. Lorsqu'on la prend en mains, elle surprend par son poids conséquent et surtout par un bluffant sustain. Et c'est là que réside tout le mystère de cette nippone. En effet sous sa belle robe rouge, elle dissimule un corps en contreplaqué. Qui peut m'expliquer ?
De près, difficile de trouver des grosses failles dans la finition. On peu éventuellement ergoter sur le sillet de tête en plastique - remplacé par un sillet en graphite - et les mécaniques à l'apparence cheap. Mais vu que la belle tient l'accord sans problème, cela est vite oublié.
La touche, en érable verni, est plus qu'une autoroute, c'est carrément le circuit des 24 heures du Man. Un appel à la volupté, une invitation à passer des heures à tripoter ce manche au toucher délicat. Promesse de jouissance inouïe. Mais non, il n'y a aucune allusion coquine dans cette phrase ! Bref, le jeu sur cette guitare est d'une facilité déconcertante.
Comme elle fait partie d'une collection d'une quarantaine de guitares (dont certaines de très haute facture et des perles vintages ultracôtées), il y a là matière à comparer. Et bien cette petite Tamaki s'en tire haut la main et tient la dragée haute aux stratocaster mexicaines et ne rougit pas face à ses consoeurs US.
Les micros bien définis, équilibrés et précis possèdent un haut niveau de sortie. Permettant d'évoluer dans des registres très variés et supportant parfaitement le passage à travers des pédalboards surchargés sans transformer le son en infâme bouillie.
Vous l'aurez compris, cette mystérieuse japonaise figure donc au rang de mes favorites. Je suis heureux qu'elle soit revenue à la maison d'où elle n'est pas près de repartir.
En conclusion : rare et méconnue, cette guitare est une pure merveille. N'hésitez pas à vous jeter dessus si vous en voyez passer une. Plaisirs garantis !
Peu d'infos sur le net concernant cette guitare mais, d'après ce que j'ai pu glaner, elle correspond à cette période bénie qu'on appelle le Golden Age du Made in Japan, l'âge d'or du made in Japan pour les non-bilingues. Elle serait issue des ateliers TEISCO dans les 70's ou 80's (Infos à vérifier et à corriger le cas échéant).
Brillant de mille feux dans un superbe sparkle red, elle possède un aspect des plus séduisant. Lorsqu'on la prend en mains, elle surprend par son poids conséquent et surtout par un bluffant sustain. Et c'est là que réside tout le mystère de cette nippone. En effet sous sa belle robe rouge, elle dissimule un corps en contreplaqué. Qui peut m'expliquer ?
De près, difficile de trouver des grosses failles dans la finition. On peu éventuellement ergoter sur le sillet de tête en plastique - remplacé par un sillet en graphite - et les mécaniques à l'apparence cheap. Mais vu que la belle tient l'accord sans problème, cela est vite oublié.
La touche, en érable verni, est plus qu'une autoroute, c'est carrément le circuit des 24 heures du Man. Un appel à la volupté, une invitation à passer des heures à tripoter ce manche au toucher délicat. Promesse de jouissance inouïe. Mais non, il n'y a aucune allusion coquine dans cette phrase ! Bref, le jeu sur cette guitare est d'une facilité déconcertante.
Comme elle fait partie d'une collection d'une quarantaine de guitares (dont certaines de très haute facture et des perles vintages ultracôtées), il y a là matière à comparer. Et bien cette petite Tamaki s'en tire haut la main et tient la dragée haute aux stratocaster mexicaines et ne rougit pas face à ses consoeurs US.
Les micros bien définis, équilibrés et précis possèdent un haut niveau de sortie. Permettant d'évoluer dans des registres très variés et supportant parfaitement le passage à travers des pédalboards surchargés sans transformer le son en infâme bouillie.
Vous l'aurez compris, cette mystérieuse japonaise figure donc au rang de mes favorites. Je suis heureux qu'elle soit revenue à la maison d'où elle n'est pas près de repartir.
En conclusion : rare et méconnue, cette guitare est une pure merveille. N'hésitez pas à vous jeter dessus si vous en voyez passer une. Plaisirs garantis !