Optomik, la révolution des micros

Comment ça marche ? Dans nos bons vieux micros, la pertur­ba­tion magné­tique sert à obte­nir le signal modulé. Ce qui inclut les pertur­ba­tions magné­tiques. Or dans le système Opto­mik, un fais­ceau lumi­neux entre deux photoé­met­teurs placés de part et d’autres de chaque corde mesure la pertur­ba­tion optique. On a donc en quelque sorte un micro par corde, qui capte la vibra­tion optique sous forme numé­rique. Ce signal est trans­formé en signal élec­trique clas­sique pour la sortie jack, mais peut égale­ment sortir direc­te­ment sur une table de mixage numé­rique, par exemple. Ces micros font aussi office de capteurs MIDI idéaux, qui n’ont pas le temps de retard que l’on trouve pour les capteurs dédiés aux micros magné­tiques.

D’après l’équipe du projet, la vibra­tion de la corde est « plus longue, plus riche en harmo­nique, plus révé­la­trice de la qualité de la luthe­rie ». Voilà de quoi agui­cher ceux qui se hérissent à la lecture du mot « numé­rique ».

Les premiers kits (cheva­let, micros et cordier) sont dispo­nibles pour basses 4 et 5 cordes (Quadra­pho­nic QB4 et Penta­pho­nic PB5) : les bassistes seront heureux d’ap­prendre que, pour une fois, ils passent avant les guita­ristes qui, pour leur part, devront attendre 2006 pour essayer le modèle H6-GX. Le prix devrait avoi­si­ner les 600€, et les luthiers et fabriquants de haut de gamme seront les premiers equi­pés (deux proto­types ont d’ailleurs été réali­sés par un luthier de Roadrun­ner, et leur Opto Bass en est déjà équi­pée !).

Le site offi­ciel http://www.opto­mik.com vient tout juste d’ou­vrir : n’hé­si­tez donc pas à vous faire une idée sur cette tech­no­lo­gie en allant le visi­ter…