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Ashdown ABM 300 Evo II Head
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Ashdown ABM 300 Evo II Head

Tête d'ampli Basse de la marque Ashdown appartenant à la série ABM

Doktor Sven Doktor Sven
Publié le 16/11/05 à 16:11
Tête d’ampli avec préamp à lampe et à transistors, dosage réglable au moyen d’un switch (mise en fonction de l’étage à lampe) et d’un potard de dosage de lampe, judicieusement appelé « Grind »
Un potard de gain d’entrée accompagné d’un VU-mètre à l’ancienne bien pratique
EQ 7 bandes (3 gros potards low-mid-high et 4 curseurs pour affiner les bas médiums et haut mediums), avec un switch de mise en ou hors fonction de l’EQ (très utile pour un comparatif avant/après), et un switch supplémentaire qui permet d’appliquer un préset d’egalisation en V pas trop marqué.
Un octaver intégré, avec son switch et son potard de dosage de l’effet
Développe 150 W sous 8 Ohms et 300 W sous 4 Ohms.
Connectique :
- une entrée mixte active/passive avec un poussoir pour sélectionner le niveau d’entrée
- une sortie line out/tuner out en façade, avec un switch Mute pour couper les sorties, par exemple pour s’accorder en silence
- une sortie DI en Xlr, en façade également (super idée, ça évite la spéléologie derrière l’ampli pour se brancher sur un patch sur scène). La DI est munie d’un petit switch pre/post EQ
- à l’arrière, deux prises pour baffles, l’une en jack et l’autre en Speakon
- une boucle d’effet série
- deux prises pour footswitch stéréo, l’une pour commander l’étage à lampe et le préset d’EQ, l’autre pour commander le mute et l’octaver
Le tout dans un gros parallélépipède noir à façade bleue, de format proche d’un rack deux unités, avec une grosse poignée à l’ancienne sur le coté, et des pieds en caoutchouc pour le poser dans le sens de l’utilisation sur un baffle, mais aussi des pieds sur la tranche opposée à la poignée, pour le poser avant, après ou pendant le transport, vu le poids assez conséquent du bestiau (il est pas gros, mais c’est du concentré, et vu l’épaisseur du bois, ça semble solide !)

Bref, largement de quoi se faire plaisir au niveau équipement, à la limite du trop de boutons (mais c’est pas un Mesa Road King non plus …). Ma note sur ce point : un bon 9 bien mérité, je mets pas 10 par principe, mais je vois pas bien ce qui manque … c’est juste dommage que le (voire les) footswitchs soit pas fournis, mais je pinaille …

UTILISATION

La configuration est relativement simple pour qui a déjà touché à un ampli basse : on branche la basse, on règle le gain d’entrée, ce qui est aisé avec le VU-mètre, et le dosage entre le préamp à lampe et celui à transistors avec le potard grind (perso, c’est à fond vers les lampes, ou presque).
Les trois gros potards de l’EQ suffisent amplement pour sculpter un son pas dégeu, les plus tatillons peuvent ensuite s’en donner à cœur joie avec les 4 curseurs supplémentaires. Ne pas oublier d’enclencher l’égaliseur en question à l’aide du petit switch idoine la première fois, sous peine de se poser des questions sur l’utilité des potards … :D
Au sujet du manuel, en anglais exclusivement Made in England oblige, rien de spécial à signaler, mais j’en attendait pas grand chose non plus …
Note sur l’utilisation : pour l’instant 9 également.

SONORITÉS

Alors là le son … J’utilise cette tête depuis peu, sur le baffle du local de répet (un monstrueux 2x15’ + tweeter qui ressemble fortement à un sub de sono plutot qu’a un vrai baffle de basse), et en enregistrement sur le baffle d’un pote (un Behringer BA115). Pas encore d’utilisation en concert mais ça ne saurait tarder.
J’y branche une Jazz Bass mex deluxe 5 cordes active, une Ibanez SRX 705 accordée en ACGCG, occasionnellement une vieille James Spirit en drop D, et le tout au travers d’une Big Muff russe et un Boss GT6B.
J’en tire à chaque fois un son grave mais pas pâteux, puissant mais pas agressif, et qui se tord naturellement selon l’attaque du mediator, le tout quasiment sans toucher à l’EQ, rien qu’en dosant le potard de lampe et le gain. Un son proche de l’esprit Ampeg. Mais l’EQ ne fait pas de la figuration pour autant, et les potards comme les curseurs sont efficaces et bien centrés, notamment le deuxième curseur, pile sur la fréquence typique de l’attaque du mediator, pour rajouter (ou au contraire ôter) un peu d’attaque au son tout en évitant d’avoir un « clac » sonore à chaque coup de plectre (phénomène fréquent pour les médiums mal centrés et mal adaptés au jeu au médiator).
Le préset d’égalisation n’est pas trop marqué tout en étant présent, il gonfle les graves et creuse les médiums sans toucher aux aigus. Idéal pour le slap sans doute, mais je slappe pas. Notons une subtilité à ce niveau : le préset est enclenché par défaut, il faut ENCLENCHER le switch pour DEBRAYER le préset !! L’inverse me paraît plus logique, mais c’est des anglais qui ont conçus le truc alors faut pas chercher à comprendre :mad:
L’octaver ne m’a pas convaincu, il suis pas trop mal les notes mais je le trouve pas assez puissant. J’utilise de toute façon déjà celui du GT6B, j’ai pas spécialement envie d’ajouter un footswitch pour commander en plus celui de la tête, ma config est déjà assez complexe comme ça, je suis bassiste, pas danseur de claquettes …
Ma note : je mets 10 pour le son, soyons fous ! :D

Edit au bout de 6 mois:
Afin de rendre justice à cette tête, j’ai investi dans un baffle Ampeg STV-15-HE. Si l’on combine ce baffle à la réputation de richesse en grave, à la rondeur naturelle de la tête Ashdown, on obtient une combinaison diabolique, propice au remue-ménage gastrique ! A tel point que pour rafermir le son j’ai dû diminuer un peu la proportion de lampes dans mon réglage (j’aime bien les sons graves, mais pas pateux non plus, j’aime garder un peu de claquant et d’attaque).
Petit bémol : en raison du léger manque de claquant du baffle, le son de basse a un peu de mal à percer au travers du son de guitare, donc faut que je monte un peu le volume. Mais ce problème devrait vite être résolu, il faut que j’ajoute un 2x10’ pour passer en 4 Ohms et ajouter un peu de précision dans les mediums aigus. Je pense pas que la tête soit en cause ! Mais attention tout de même au choix du ou des baffle que l'on va coupler à cette tête.
Je repasse à 9/10 vu qu’en ce moment mon son est très bon, mais pas encore parfait

AVIS GLOBAL

Utilisée depuis trois semaines, je mettrai l’avis à jour après quelques mois d’utilisation.
Au départ de ma recherche d’ampli, j’avais identifié les sons que j’aime comme étant les sons lampe en général, et les sons typiquement Ampeg en particulier. Mais comme je suis pas non plus intégriste des lampes, j’ai donc essayé pas mal de têtes de marque diverses à commencer par des Ampeg (SVT III, mais aussi B2 et B5), des Eden, SWR, Hartke, Peavey, Mark Bass, etc etc. Et cette Ashdown.
Au final ne sont restées en lice que la SVT III et la Ashdown. Mais la SVT mets un bon 1/4 d’heure à se laisser dompter (un beau son et une remarquable polyvalence, mais une vrai usine à gaz aussi), tandis que la Ashdown m’a mis sur le cul en 30 secondes. EQ à plat, potard de dosage de lampe à fond sur vers les lampes, on monte le gain et là PAF le son que j’aime. Comme j’aime pas passer des heures à régler mon son, le choix c’est imposé de lui même …
Au niveau rapport qualité prix, je suis plus qu’enthousiaste, puisque cette tête coute moins de 1000 € en France alors que je m’était résigné à payer la peau des c….. pour un Ampeg, ou l’acheter en Allemagne …
Pour l’instant je referais ce choix, sauf si j’ai un roadie et le budget pour me payer un vrai SVT tout lampe et le frigo 8x10’ qui va avec …
Note globale : 9/10