Manuel Darrault, fondateur de Koala & Co., et les frères Antoine et Thomas Garcia, ont lancé la nouvelle plateforme Allive. Répondant au besoin de secteur de la musique en ces temps instables, elle se proposera d’être une sorte de Netflix musical. Les artistes pourront y contribuer en diffusant des concerts accessibles via une billetterie en ligne. En parallèle, un catalogue de prestations consultable en illimité sera régulièrement alimenté, afin de faire bénéficier aux abonnés d’évènements musicaux « Covid Friendly ».
Il s’agit d’une initiative ayant pour but de permettre aux artistes indépendants, confirmés ou non, d’intéragir avec leur auditorat, tout en les rémunérant de manière équitable.
La plateforme sera mise en ligne prochainement. Pour l’heure, Allive est toujours à la recherche d’artistes pour enrichir leur catalogue.
Concernant l’abonnement, le tarif mensuel sera de 4,99 €, celui annuel sera au prix de 49,99 €, sans engagement.
Toutes les informations sont à retrouver sur le site d’Allive.
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Nantho ValentineRédacteur·tricePosté le 07/01/2021 à 17:19:42Mouais... J'aimerais bien avoir quelques infos sur le côté "équitable" de la chose, parce que pour l'instant c'est juste un mot bien choisi pour le communiqué de presse. Il est possible que je sois passé à côté, mais il n'y a pas de détails à ce sujet sur le site qui n'offre pour l'instant guère plus que cette news. La campagne de communication n'est-elle pas un peu prématurée ?
En tout cas, s'ils cherchent sérieusement des artistes, faudrait quand même qu'ils détaillent l'histoire parce que là, ça ne propose rien qui justifie de prendre le temps de poser une candidature. -
Noisey HoutanSquatteur·euse d’AFPosté le 07/01/2021 à 17:39:24+1 pour le standby, ici ça parle juste d'un système de répartition équitable... ça veut dire que les artistes ne sont pas rémunérés d'entrée pour leur prestation dans le cadre de la captation ? Ça fait déjà une couille sur le plan éthique...
Sérieusement les moyens de communication c'est pas ça qui manque, tu peux plus débarquer avec ton média et expliquer à des artistes que tu les paies pas d'office parce que dans l'absolu tu leur donnes déjà une visibilité, des artistes qui marchent avec des moyens de prod proches du néant et un compte insta, on les compte plus. La plateforme a plus besoin d'artistes qui attirent pour faire rentrer les abonnements que les artistes n'ont besoin d'elle dans l'état actuel des modes de communication.
Les concernés répondront peut-être que ça coûte quelque chose de réaliser une vidéo de live et que c'est ça d'économisé aux artistes. Ok... d'une part la blague, comme écrit au-dessus aujourd'hui pour faire de la comm' c'est pas la qualité qui prime sur les réseaux, outre le fait que les moyens de production se sont méchamment démocratisés. D'autre part, on est d'accord que les artistes ne récupèrent pas les rushs ? Il récupèrent rien avec un droit de diffusion de leur côté ? Donc non les artiste ont nada à la fin de leur prestation.
Ce faisant une répartition sur la base du nombre de vues, c'est pas suffisant, on va dire que ça peut être un moyen de dealer à la place de la cession de droit ok ok, mais dans l'absolu la performance en elle-même devrait déjà être rémunérée pour ce qu'elle est, c'est pas à l'artiste de prendre le risque, c'est pas lui le prod dans l'affaire...
Bref... je vois peut-être le mal partout, mais en l'état, c'est pas vraiment la news du jour.
Ce d'autant plus que le service existe déjà dans une certaine mesure (service de diffusion de live payant) comme l'exemple de https://adlib-tv.com créé par des jeunes du milieu jazz, tous les artistes sont rémunérés à la prestation d'office, on s'amuse pas à leur faire endosser la responsabilité financière du risque sur la captation. Et y a de sacrés pointures qui ont joué le jeu du coup -
Allive.frNouvel·le AFfilié·ePosté le 07/01/2021 à 18:36:27Citation de Nantho :
Mouais... J'aimerais bien avoir quelques infos sur le côté "équitable" de la chose, parce que pour l'instant c'est juste un mot bien choisi pour le communiqué de presse. Il est possible que je sois passé à côté, mais il n'y a pas de détails à ce sujet sur le site qui n'offre pour l'instant guère plus que cette news. La campagne de communication n'est-elle pas un peu prématurée ?
En tout cas, s'ils cherchent sérieusement des artistes, faudrait quand même qu'ils détaillent l'histoire parce que là, ça ne propose rien qui justifie de prendre le temps de poser une candidature.
Bonjour ! Nous prenons note de vos remarques pertinentes. Je vous invite à visiter à nouveau notre site internet d'ici quelques heures. Vous trouverez ainsi la réponse à l'ensemble de vos questionnement sur le côté équitable de notre plateforme. Néanmoins, voici tout de même quelques éléments de réponse :
- Nous utilisons la technologie "User Centric" pour le mode de rémunération des artistes. Contrairement à toutes les plateformes existantes de streaming audio et/ou vidéo, chaque artiste présent dans le catalogue Allive sera rémunéré non pas au nombre de vue, mais à la minute regardée, et au même tarif, que cet artiste soit "connu" ou "en développement". De plus, lorsque la plateforme sera ouverte, si vous prenez un abonnement mensuel sans engagement à 4,99€ sur Allive, et que vous regardez les vidéos de l'artiste A et l'artiste B, la partie financière de votre abonnement qui est dédiée aux artistes sera distribuée uniquement aux artistes que vous aurez regardé. Et non comme aujourd'hui avec la technologie du "Data Centric", qui rémunérerait tous les artistes de la plateforme avec une pondération selon la notoriété.
Nous espérons vous avoir déjà apporté une réponse et restons à votre disposition sur nos réseaux sociaux pour échanger sur notre concept !
L'équipe Allive -
Allive.frNouvel·le AFfilié·ePosté le 07/01/2021 à 19:16:18Citation de Yokosho :
+1 pour le standby, ici ça parle juste d'un système de répartition équitable... ça veut dire que les artistes ne sont pas rémunérés d'entrée pour leur prestation dans le cadre de la captation ? Ça fait déjà une couille sur le plan éthique...
Sérieusement les moyens de communication c'est pas ça qui manque, tu peux plus débarquer avec ton média et expliquer à des artistes que tu les paies pas d'office parce que dans l'absolu tu leur donnes déjà une visibilité, des artistes qui marchent avec des moyens de prod proches du néant et un compte insta, on les compte plus. La plateforme a plus besoin d'artistes qui attirent pour faire rentrer les abonnements que les artistes n'ont besoin d'elle dans l'état actuel des modes de communication.
Les concernés répondront peut-être que ça coûte quelque chose de réaliser une vidéo de live et que c'est ça d'économisé aux artistes. Ok... d'une part la blague, comme écrit au-dessus aujourd'hui pour faire de la comm' c'est pas la qualité qui prime sur les réseaux, outre le fait que les moyens de production se sont méchamment démocratisés. D'autre part, on est d'accord que les artistes ne récupèrent pas les rushs ? Il récupèrent rien avec un droit de diffusion de leur côté ? Donc non les artiste ont nada à la fin de leur prestation.
Ce faisant une répartition sur la base du nombre de vues, c'est pas suffisant, on va dire que ça peut être un moyen de dealer à la place de la cession de droit ok ok, mais dans l'absolu la performance en elle-même devrait déjà être rémunérée pour ce qu'elle est, c'est pas à l'artiste de prendre le risque, c'est pas lui le prod dans l'affaire...
Bref... je vois peut-être le mal partout, mais en l'état, c'est pas vraiment la news du jour.
Ce d'autant plus que le service existe déjà dans une certaine mesure (service de diffusion de live payant) comme l'exemple de https://adlib-tv.com créé par des jeunes du milieu jazz, tous les artistes sont rémunérés à la prestation d'office, on s'amuse pas à leur faire endosser la responsabilité financière du risque sur la captation. Et y a de sacrés pointures qui ont joué le jeu du coup
Bonjour ! Nous prenons en considération vos remarques mais souhaitons apporter des précisions car votre avis est à notre sens erroné sur plusieurs points :
Tout d'abord, nous sommes une start-up en pleine création, le but étant d'être les plus réactifs possible pour proposer des choses. Nous ne souhaitons pas dans un premier temps effectuer des levées de fonds, pour pouvoir développer et lancer notre idée dans 1 an, cela n'aurait aucun sens. Il faut donc que dans un premier temps, nous amorcions la machine.
Nous récoltons en premier lieu des vidéos lives homemade ou professionnelles tournées et captées essentiellement depuis la crise sanitaire. Ce sont des vidéos qui aujourd'hui ont soit une exploitation sur les réseaux sociaux des artistes mais sans réelle portée financière pour des artistes en développement, soit tournées et financées par des SMAC (salle de concert subventionnée pour accompagner les artistes de leur territoire) qui ont elles aussi, une exploitation et un audimat très limitée).
Nous ouvrons notre plateforme également aux artistes "confirmés", c'est à dire des artistes qui possèdent un audimat extrêmement puissant avec une médiatisation nationale très importante, qui eux participeront de façon promotionnelle en fournissant du contenu et ne seront pas rémunérés (comme quand ils participent à des émissions de radios, de télé etc, d'où l'approche promo pour ces artistes.
Les fonds générés par ces artistes, vont nous permettre justement à plus ou moins court terme, de produire notre propre contenu, et ainsi de permettre à des artistes en développement, de tourner des vidéos live dans des conditions professionnelles, avec évidemment, un cachet à la captation, ce qui est obligatoire d'un point de vu juridique.
Soit nous prenons 1 an pour lever une sommes conséquente qui nous permettait de produire nous même tout le contenu, soit nous sommes réactifs, nous prenons du contenu déjà existant, et nous amorçons notre concept pour être complètement autonome à terme.
De plus, il est important de prendre en considération la partie financière. Aujourd'hui, sur abonnement de streaming audio à 9,99 € / mois, 0,46 € sont alloués à l'enveloppe rémunération des artistes. Cette somme est ensuite répartie de façon inéquitable, car plus l'artiste est côté, plus son taux de rémunération de stream monte. Et surtout, le "Data centric" ne prend pas en considération ce que l'utilisateur final écoute ou regarde. Un personne qui n'écoute que du jazz par exemple, va également contribuer à rémunérer les rappeurs américains.
De notre côté, sur abonnement à 4,99 € nous dégageons près de 2€ pour l'enveloppe allouée aux artistes (en étant 2 fois moins cher, nous générons 4 fois plus d'argent que les autres pour les artistes). Nous utilisons la technologie du "User Centric" c'est à dire si vous regardez par exemple 4 artistes de Jazz sur le mois de janvier, les 2€ de votre abonnement vont être répartis uniquement à ces 4 artistes là. Ce qui change à notre sens énormément de chose... Nous allons bientôt communiquer en toute transparence sur l'utilisation de chaque centimes des 4,99 € de notre abonnement (TVA, prestataire serveur, SACEM, ADAMI, marge Allive).
Les artistes à la carrière confirmée et à l médiatisation importantes vont portés de la visibilité à des artistes qui démarrent ou qui en ont besoin, et nous permettre à nous, de prendre en charge la production de contenu pour l'ensemble des artistes.
Nous vous remercions pour remarques qui nous permettent de progresser dans notre communication. Nous vous invitons donc à revisiter notre site de présentation d'ici quelques heures pour finir de répondre à vos questions et restons bien évidemment à disposition sur nos réseaux sociaux pour échanger.
L'échange de point de vue est essentiel !
Une dernière est pas des moindres : cette plateforme est à l'initiative d'un manager d'artistes, donc le prisme financier de l'artiste est justement au centre de notre concept et de nos préoccupations.
L'équipe Allive