Voir les autres avis sur ce produit :
pagu
Publié le 18/07/08 à 01:10
J'utilise cet ampli depuis trois ans. Il a été produit en 1991. Il a remplacé mon Yamaha B1 (un monstre mythique à VFET de 2 x 200 W de 1976 pesant 43 kg).
Motivations de ce choix
Je l'ai choisi parce que j'ai vu qu'il était utilisé comme ampli d'écoute référence dans les plus grands studios d'enregistrement et de mastering américains et japonais.
Ses caractéristiques m'avaient sidéré :
- 2 x 760 Watts sous 8 Ohms, soit une puissance virtuellement illimité pour mon salon,
- un rapport signal/bruit de 120 dB, sans égal ou quasiment,
- un taux d'amortissement inédit de 20.000,
- un prix d'occasion abordable (j'ai payé le mien 2.000 euros. Neuf il en coûtait quatre fois plus).
Côtés positifs
- une écoute parfaite, sans limite. Le son est d'une clarté unique, médium et aigües ultra ciselées. Les basses sont inouïes (au sens propre), parfaitement tenues, à la fois très amples et très sèches. Au début la sensation est bizarre : les basses semblent ne pas avoir d'inertie, il n'y a pas le voile habituel qui se révèle être dû au traînage, on a l'impression que la basse et la grosse caisse sont dans la pièce. Voilà mes impressions toutes choses égales par ailleurs, car je n'ai pas changé d'enceintes, ce sont des JBL 4343 en mono-amplification, ni de source, c'est toujours une carte son M-Audio Delta 1010LT.
- la réserve de puissance est simplement énorme. Et dans un intérieur domestique on peut la considérer comme illimitée. Moi qui devais parfois gérer la puissance avec le Yamaha B1, je n'ai jamais entendu l'ébauche d'un écrêtage sur le Macro Reference. Et comme je n'ai pas de voisins et que j'aime écouter fort, zéro limite !
- une belle fabrication industrielle, irréprochable, magnifique. C'est du vrai gros matos comme on l'aime, visiblement increvable.
- la présence de toutes les documentations en ligne (manuel utilisateur, technical reference, fiche technique, etc.) sur le site de Crown (y-compris pour les modèles interrompus). Le téléchargement du technical reference m'a permis de régler mon ampli au quart de poil, avec un simple tournevis et un voltmètre : le ventilateur se déclenchait régulièrement car l'un des canaux avait un courant de repos un peu trop élevé. Problème réglé en 20 mn.
Les côtés négatifs
- la connectique en XLR symétrique peut poser problème dans un écosystème audio grand-public ou tout se raccorde en cinch RCA. Mais pour proposer un rapport s/n de 120 dB il n'y a pas d'autre choix que le symétrique. Je me suis procuré pour quelques euros deux adaptateurs XLR mâle vers cinch femelle et tout va bien. Mais j'ai décidé que ma prochaine carte audio aurait des sorties symétriques XLR...
- et oui, le Macro Reference dispose d'un ventilateur :-( Celui-ci est placé horizontalement au centre de l'appareil. Il est réglé pour ne pas se déclencher à un niveau d'écoute "tranquille". Il faut monter le volume pour qu'il démarre. Curieusement il est commandé par une tension variable mais, plutôt que tourner lentement en continu, il se lance par trains de cinq à dix de secondes régulièrement. Du fait de sa grande taille (genre 12 à 15 cm) il est peu bruyant mais lorsqu'il se déclenche pendant un pianissimo ou entre deux morceaux il se fait entendre. Une solution : percer le mur et l'installer derrière. C'est ce que j'ai fait
Le débat analogique/numérique...
Au départ j'envisageais de prendre un ampli numérique pour pouvoir l'attaquer directement avec mon réseau Ethernet et bénéficier de la mise sous/hors tension automatique et aussi des multiples possibilités offertes par les DSP intégrés. Je voulais gérer la musique entièrement en numérique et ne repasser en analogique qu'à la sortie de l'ampli. Mais en me documentant sur les forums de Crown j'ai découvert que le rendu des basses des modèles numériques, y-compris les plus puissants de la marque (2 x 4000 watts), était très critiqué - y-compris en interne - comme étant "médiocre" et "incomparablement inférieur" au rendu de basses des amplis analogiques de la marque, y compris des modèles peu puissants. Sur le coup, je n'ai pas bien compris la raison technique de cette différence mais, dans le doute, j'ai décidé de rester sur du matériel analogique et de rechercher un modèle "Macro Référence" d'occasion. Cet ampli, dont l'électronique a été ensuite portée sans modification vers la gamme Studio Reference I et II, avait conçu par Crown "sans aucun compromis de budget" pour les gros studios d'enregistrement qui, lors de l'arrivée du format numérique 24/96 au début des années 90 ne disposaient pas d'amplificateur capables de restituer ce niveau de qualité.
(Toutes ces infos sont référencées sur les forums de Crown et dans les docs et manuels téléchargeables sur leur site).
Rapport qualité/prix :
- un ampli comme celui-là humilie, quelle que soit la configuration, n'importe quel amplificateur hifi ou audiophile quel que soit le niveau de gamme : non seulement il le surplombe au niveau des spécifications (à la fois pour le s/n, la puissance, et le facteur d'amortissement), mais surtout il le pulvérise définitivement en écoute, pour peu que le niveau soit un peu élevé, qu'il y ait des transitoires ou des basses à restituer. Compte tenu du prix des amplis audiophiles par rapport à celui d'un Macro Reference (et même d'un Studio Reference) d'occasion, il n'y a vraiment pas à hésiter.
Si c'était à refaire ?
- je referais le même choix, sans hésiter.
Motivations de ce choix
Je l'ai choisi parce que j'ai vu qu'il était utilisé comme ampli d'écoute référence dans les plus grands studios d'enregistrement et de mastering américains et japonais.
Ses caractéristiques m'avaient sidéré :
- 2 x 760 Watts sous 8 Ohms, soit une puissance virtuellement illimité pour mon salon,
- un rapport signal/bruit de 120 dB, sans égal ou quasiment,
- un taux d'amortissement inédit de 20.000,
- un prix d'occasion abordable (j'ai payé le mien 2.000 euros. Neuf il en coûtait quatre fois plus).
Côtés positifs
- une écoute parfaite, sans limite. Le son est d'une clarté unique, médium et aigües ultra ciselées. Les basses sont inouïes (au sens propre), parfaitement tenues, à la fois très amples et très sèches. Au début la sensation est bizarre : les basses semblent ne pas avoir d'inertie, il n'y a pas le voile habituel qui se révèle être dû au traînage, on a l'impression que la basse et la grosse caisse sont dans la pièce. Voilà mes impressions toutes choses égales par ailleurs, car je n'ai pas changé d'enceintes, ce sont des JBL 4343 en mono-amplification, ni de source, c'est toujours une carte son M-Audio Delta 1010LT.
- la réserve de puissance est simplement énorme. Et dans un intérieur domestique on peut la considérer comme illimitée. Moi qui devais parfois gérer la puissance avec le Yamaha B1, je n'ai jamais entendu l'ébauche d'un écrêtage sur le Macro Reference. Et comme je n'ai pas de voisins et que j'aime écouter fort, zéro limite !
- une belle fabrication industrielle, irréprochable, magnifique. C'est du vrai gros matos comme on l'aime, visiblement increvable.
- la présence de toutes les documentations en ligne (manuel utilisateur, technical reference, fiche technique, etc.) sur le site de Crown (y-compris pour les modèles interrompus). Le téléchargement du technical reference m'a permis de régler mon ampli au quart de poil, avec un simple tournevis et un voltmètre : le ventilateur se déclenchait régulièrement car l'un des canaux avait un courant de repos un peu trop élevé. Problème réglé en 20 mn.
Les côtés négatifs
- la connectique en XLR symétrique peut poser problème dans un écosystème audio grand-public ou tout se raccorde en cinch RCA. Mais pour proposer un rapport s/n de 120 dB il n'y a pas d'autre choix que le symétrique. Je me suis procuré pour quelques euros deux adaptateurs XLR mâle vers cinch femelle et tout va bien. Mais j'ai décidé que ma prochaine carte audio aurait des sorties symétriques XLR...
- et oui, le Macro Reference dispose d'un ventilateur :-( Celui-ci est placé horizontalement au centre de l'appareil. Il est réglé pour ne pas se déclencher à un niveau d'écoute "tranquille". Il faut monter le volume pour qu'il démarre. Curieusement il est commandé par une tension variable mais, plutôt que tourner lentement en continu, il se lance par trains de cinq à dix de secondes régulièrement. Du fait de sa grande taille (genre 12 à 15 cm) il est peu bruyant mais lorsqu'il se déclenche pendant un pianissimo ou entre deux morceaux il se fait entendre. Une solution : percer le mur et l'installer derrière. C'est ce que j'ai fait
Le débat analogique/numérique...
Au départ j'envisageais de prendre un ampli numérique pour pouvoir l'attaquer directement avec mon réseau Ethernet et bénéficier de la mise sous/hors tension automatique et aussi des multiples possibilités offertes par les DSP intégrés. Je voulais gérer la musique entièrement en numérique et ne repasser en analogique qu'à la sortie de l'ampli. Mais en me documentant sur les forums de Crown j'ai découvert que le rendu des basses des modèles numériques, y-compris les plus puissants de la marque (2 x 4000 watts), était très critiqué - y-compris en interne - comme étant "médiocre" et "incomparablement inférieur" au rendu de basses des amplis analogiques de la marque, y compris des modèles peu puissants. Sur le coup, je n'ai pas bien compris la raison technique de cette différence mais, dans le doute, j'ai décidé de rester sur du matériel analogique et de rechercher un modèle "Macro Référence" d'occasion. Cet ampli, dont l'électronique a été ensuite portée sans modification vers la gamme Studio Reference I et II, avait conçu par Crown "sans aucun compromis de budget" pour les gros studios d'enregistrement qui, lors de l'arrivée du format numérique 24/96 au début des années 90 ne disposaient pas d'amplificateur capables de restituer ce niveau de qualité.
(Toutes ces infos sont référencées sur les forums de Crown et dans les docs et manuels téléchargeables sur leur site).
Rapport qualité/prix :
- un ampli comme celui-là humilie, quelle que soit la configuration, n'importe quel amplificateur hifi ou audiophile quel que soit le niveau de gamme : non seulement il le surplombe au niveau des spécifications (à la fois pour le s/n, la puissance, et le facteur d'amortissement), mais surtout il le pulvérise définitivement en écoute, pour peu que le niveau soit un peu élevé, qu'il y ait des transitoires ou des basses à restituer. Compte tenu du prix des amplis audiophiles par rapport à celui d'un Macro Reference (et même d'un Studio Reference) d'occasion, il n'y a vraiment pas à hésiter.
Si c'était à refaire ?
- je referais le même choix, sans hésiter.