Votre groupe commence à bien marcher, vous avez des fans, vous souhaitez organiser des concerts mais craignez de ne pas rentrer dans vos frais ? Sept Live peut vous éviter bien des tracas et des problèmes financiers. Pour cela, ce sont vos fans qui vont financer vos évènements.
Sept Live travaille avec plus de 70 salles en France dont les tailles vont de 150 à 2 800 places (La Maroquinerie, La Cigale, la Bellevilloise ou l’Olympia à Paris, Ninkasi Kao à Lyon, L’Affranchi à Marseille…). La plateforme définit à l’avance les frais nécessaires à l’organisation de votre concert (rémunération des musiciens, SACEM, location de la salle…), cela permet ainsi de définir des tarifs d’entrée raisonnables et même de gérer votre stock de goodies puisque vous pourrez aussi les proposer lors de la campagne.
Chaque campagne dure 45 jours et vous devrez vous acquitter d’une participation de 29,99 €. Dans le cas où elle échouerait, vous ne perdriez donc que cette somme.
Attention toutefois, Sept Live ne s’adresse pas à tout le monde. En effet, parmi les documents demandés, vous devrez fournir un extrait de Kbis de moins de 3 mois ou la déclaration en préfecture RNA si vous êtes une association, ainsi qu’une copie de votre licence d’entrepreneur du spectacle de 2e catégorie (non obligatoire pour les associations jusqu’à 6 spectacles par an).
De plus, sachez que le soir du concert, vous ne pourrez vendre aucun billet sur place. Ces évènements sont considérés comme des concerts privés réservés aux contributeurs, le financement participatif étant en effet un don.
Découvrez la plateforme Sept Live sur septlive.com.
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Maxxou32Je poste, donc je suisPosté le 06/11/2018 à 13:23:05Intéressant mais du coup si on est pas une association il faut faire quoi ??
Il est dit dans la news: "ainsi qu’une copie de votre licence d’entrepreneur du spectacle de 2e catégorie", c'est quoi ce truc ? C'est vraiment pénible tous ces trucs, pour les jeunes groupes/artistes (et moins jeunes), il faut mobiliser de la paperasse pour pouvoir jouer. Cela pose vraiment des questions sur le statut d'artiste-musicien car c'est de plus en plus difficile d'en vivre, je le constate auprès des artistes que je connais, ils ont souvent une autre activité à côté. -
Will ZégalWill ZégalPosté le 06/11/2018 à 13:50:31En même temps, honnêtement, pour remplir une salle de 150 places, c'est que tu as déjà un certain public prêt à payer la résa et faire le déplacement. Donc, oui, ça s'adresse à des groupes qui tournent déjà un peu et ont donc une structure de production ou une association qui assure leur fonctionnement pratique et/ou légal, qu'ils aient monté cette structure ou qu'elle soit partenaire.
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Maxxou32Je poste, donc je suisPosté le 06/11/2018 à 19:20:13Ah le bon vieux temps des raves sauvages (discours vieux has been), on prenait nos machines sous le bras et hop un set de 40mn, on était plusieurs à se succéder et sans être connus à partir du moment où t'envoyais du bon son et que tu avais les bonnes infos, tu pouvais monter sur scène ou sous la tente. Bon après c'était jeu de piste mais une ambiance de folie, les gens donnaient ce qu'ils voulaient, parfois un pack de Kro, on s'en souciait peu, on avait 25 balais. Par contre on en vivait pas (ou alors fallait accepter les plans galères) ! Marrant car aujourd'hui, il y a toujours des jeunes qui font ça le week-end en sound system. Après, il y avait des petites salles souvent en liens avec une radio locale militante qui faisait aussi bouger les choses.
Je rêve d'un ministre de la culture qui connaisse tout ça et qui nous fasse un truc super sur la musique, le spectacle vivant, le statut d’intermittent, la liberté musicale et pas un énarque qui se la joue soirée petits fours aux frais de la princesse. Heureusement on a encore des salles associatives mais que l'on fait crever parce que c'est la logique pourrave du libéralisme qui prime. J'ai eu la chance d'aller à Bamako voir la scène électro et funk, rap, ouah ! Quelle énergie ! Si vous voulez en savoir plus, il y a un excellent article ici: https://usbeketrica.com/article/bamako-future-capitale-de-la-francophonie
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Pierogi2022AFicionado·aPosté le 06/11/2018 à 21:02:59
On n'aura jamais de ministre de la culture à notre écoute - l'intitulé du poste de Malraux était Ministère de la Culture et de la Propagande.
Ouvrez des squats, ça rend la culture plus authentique, moins mercantile, et plus pérenne. Ça forme des techos sur le tas, ça suscite des vocations, ça ouvre des lits pour du social (c'est pas comme si on n'en avait pas besoin), ça forme une résistance de fait à la promotion immobilière (le temps que la friche soit évacuée...), etc
Il y a de nouveau un espace d'expérimentations dans la free (étonamment en plus c'est au sud de la Loire)Révoltez-vous au lieu de crevarder en ligne