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« Ça pompe, gros. »
Publié le 05/08/16 à 11:25
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
(PT 12.5 - MacBook Pro 2015)
Des pleugues au look qui tue y'en a des wagons.
Impossible de compter les promesses de retrouver le son analogique d'enfer qui tuait sa race sur la caisse claire du Floyd en 72, mais si mais si vous allez voir ce que vous allez voir, avec un programme à 100 balles vous aurez une console avec le Gate SSL, l'EQ Trident et le préamp Neve, puisqu'on vous le dit !
Perso, ce que j'ai toujours préféré dans les pleugues, c'est leur look.
Au moins je l'avoue...
Cette fausse brûlure de cigarette sur l'ampli Pinder, cette tâche du mug de café posé sur le Mellotron blanc, avouez... Ça fait rêver hein ?
Alors aujourd'hui si je me déplace (du canapé au clavier) pour écrire trois lignes sur un bidule, c'est vraiment parce que le machin m'a bluffé.
Kramer PIE
Ça faisait un petit moment que je ramais sur la compression d'un bus de batterie.
Et je vous parle pas d'un bus qui reçoit 19 pistes avec 6 reverbs différentes, 11 compresseurs et des transient designers à la mords-moi-le-jack.
Nan. Je parle d'un bus de batterie.
Kick Snare OH, 4 pistes qui vont dans un bus parce que c'est vraiment trop la flemme d'avoir à bouger 4 faders quand on veut baisser la drums. Point barre.
Bref j'en étais là et j'envoie le Kramer PIE.
Le truc simple. Plutôt cool avec ses 4 gros boutons (j'aime bien les très gros boutons)
Plus simple tu peux pas pour un compresseur :
Threshold (quand c'est que ça pompe)
Release (pendant combien de temps que ça pompe) mais ils ont appelé ça Decay Time, pour se la péter un peu, passons.
Ratio (comment que ça pompe fort)
Volume (volume de sortie du pompage)
En fait plus simple on peut, avec un pompeur opto-électrique (genre !) qui lui n'a normalement même pas de réglage Attack/Release, mais faut vraiment vouloir se la raconter et y fait trop chaud, me cherchez pas.
Bref, 4 gros BOUTONS bien crantés ça donne ça comme mode d'emploi :
crac là c'est pas bon - crac là c'est bon - crac là c'est plus bon.
(ce genre de réglage marche aussi avec les EQ, mais j'en ferai pas un article maintenant que tout le monde a compris)
Donc je reviens sur ma batterie qui m'a littéralement sauté à la gorge ! - mais pas le truc méchant et moche, pas du tout, plutôt la belle agression façon vampire à la Kate Beckinsale en vinyle, où t'as carrément envie de te laisser pomper la dynamique jusqu'au bout du mix.
En bref ça déboîte, comme on disait en 2011.
Sinon y'a aussi des charrettes de trucs hyper beaux que tu passes des plombes à les mater en tournant les boutons dans tous les sens et où tu finis par te dire "oh sa race, je sais pas ce que ça fait, mais c'est vachement mieux quand je le bypass..."
Donc le Kramer PIE, check.
Le Kramer HLS, dans le genre EQ c'est presque le même délire, mais avec un peu plus de boutons (j'ai tendance à utiliser les API 550-560, voir plus haut pour le mode d'emploi en trois cracs)
Même constat : ça saute au pif et c'est super beau, directement.
Après "super beau" ça veut pas dire la même chose pour tout le monde, je suis au courant. Mais disons que si vous aimez le son de drums de Fleetwood Mac sur des grosses JBL de 1974, vous avez une idée de ce qui est beau.
Bon et puis pour finir le Kramer Tape.
Là je suis moins client dés le départ.
C'est joli je dis pas... C'est un truc qui tourne quoi.
(À un moment je me suis demandé si je pouvais le contrôler avec le Game Pad entre deux parties de Splatoon mais non, apparemment c'est pas compatible.)
C'est censé simuler un vieux magnéto à bande donc, mais avec des tas de potards pas super nets. Et je me souviens vraiment pas qu'on tripotait les boutons du 3M ou du Studer quand on mixait sur bandes, donc bon je me méfie.
J'ai cliqué sur une demi-douzaine de presets, ça a fait pschiit et pffffff, et c'est vite parti en looping avec saturation et souffle, et si j'ai besoin de ressortir mon 4 pistes à K7 (le terrible Yamaha MT4X !) j'ai qu'à descendre le chercher à la cave donc pour le moment j'ai laissé choir.
Mais ça doit être super bien, juste je peux pas dire.
Des pleugues au look qui tue y'en a des wagons.
Impossible de compter les promesses de retrouver le son analogique d'enfer qui tuait sa race sur la caisse claire du Floyd en 72, mais si mais si vous allez voir ce que vous allez voir, avec un programme à 100 balles vous aurez une console avec le Gate SSL, l'EQ Trident et le préamp Neve, puisqu'on vous le dit !
Perso, ce que j'ai toujours préféré dans les pleugues, c'est leur look.
Au moins je l'avoue...
Cette fausse brûlure de cigarette sur l'ampli Pinder, cette tâche du mug de café posé sur le Mellotron blanc, avouez... Ça fait rêver hein ?
Alors aujourd'hui si je me déplace (du canapé au clavier) pour écrire trois lignes sur un bidule, c'est vraiment parce que le machin m'a bluffé.
Kramer PIE
Ça faisait un petit moment que je ramais sur la compression d'un bus de batterie.
Et je vous parle pas d'un bus qui reçoit 19 pistes avec 6 reverbs différentes, 11 compresseurs et des transient designers à la mords-moi-le-jack.
Nan. Je parle d'un bus de batterie.
Kick Snare OH, 4 pistes qui vont dans un bus parce que c'est vraiment trop la flemme d'avoir à bouger 4 faders quand on veut baisser la drums. Point barre.
Bref j'en étais là et j'envoie le Kramer PIE.
Le truc simple. Plutôt cool avec ses 4 gros boutons (j'aime bien les très gros boutons)
Plus simple tu peux pas pour un compresseur :
Threshold (quand c'est que ça pompe)
Release (pendant combien de temps que ça pompe) mais ils ont appelé ça Decay Time, pour se la péter un peu, passons.
Ratio (comment que ça pompe fort)
Volume (volume de sortie du pompage)
En fait plus simple on peut, avec un pompeur opto-électrique (genre !) qui lui n'a normalement même pas de réglage Attack/Release, mais faut vraiment vouloir se la raconter et y fait trop chaud, me cherchez pas.
Bref, 4 gros BOUTONS bien crantés ça donne ça comme mode d'emploi :
crac là c'est pas bon - crac là c'est bon - crac là c'est plus bon.
(ce genre de réglage marche aussi avec les EQ, mais j'en ferai pas un article maintenant que tout le monde a compris)
Donc je reviens sur ma batterie qui m'a littéralement sauté à la gorge ! - mais pas le truc méchant et moche, pas du tout, plutôt la belle agression façon vampire à la Kate Beckinsale en vinyle, où t'as carrément envie de te laisser pomper la dynamique jusqu'au bout du mix.
En bref ça déboîte, comme on disait en 2011.
Sinon y'a aussi des charrettes de trucs hyper beaux que tu passes des plombes à les mater en tournant les boutons dans tous les sens et où tu finis par te dire "oh sa race, je sais pas ce que ça fait, mais c'est vachement mieux quand je le bypass..."
Donc le Kramer PIE, check.
Le Kramer HLS, dans le genre EQ c'est presque le même délire, mais avec un peu plus de boutons (j'ai tendance à utiliser les API 550-560, voir plus haut pour le mode d'emploi en trois cracs)
Même constat : ça saute au pif et c'est super beau, directement.
Après "super beau" ça veut pas dire la même chose pour tout le monde, je suis au courant. Mais disons que si vous aimez le son de drums de Fleetwood Mac sur des grosses JBL de 1974, vous avez une idée de ce qui est beau.
Bon et puis pour finir le Kramer Tape.
Là je suis moins client dés le départ.
C'est joli je dis pas... C'est un truc qui tourne quoi.
(À un moment je me suis demandé si je pouvais le contrôler avec le Game Pad entre deux parties de Splatoon mais non, apparemment c'est pas compatible.)
C'est censé simuler un vieux magnéto à bande donc, mais avec des tas de potards pas super nets. Et je me souviens vraiment pas qu'on tripotait les boutons du 3M ou du Studer quand on mixait sur bandes, donc bon je me méfie.
J'ai cliqué sur une demi-douzaine de presets, ça a fait pschiit et pffffff, et c'est vite parti en looping avec saturation et souffle, et si j'ai besoin de ressortir mon 4 pistes à K7 (le terrible Yamaha MT4X !) j'ai qu'à descendre le chercher à la cave donc pour le moment j'ai laissé choir.
Mais ça doit être super bien, juste je peux pas dire.