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goudurix
Publié le 03/03/09 à 18:06
- Guitare made in USA dans les ateliers de Ken Parker.
- Micros DiMarzio: 1 humbucker en chevalet et 2 simples bobinages. 1 piézo dans le vibrato.
Circuit magnétique: 1 volume + 1 tonalité; circuit piézo: 1 volume.
Switch 3 positions: tout magnétique, tout piézo et mix des deux.
Le circuit piézo est actif et nécessite donc une pile 9 volts (qui dure en moyenne un an si on laisse pas le jack tout le temps branché).
- Touche en matériaux composites (fibre de carbone?)qui participe à son originalité et le rend à la fois confortable et performant: à vous les excès de vitesse! La tension du manche est facilement réglable via une molette accessible en bas du manche.
- Vibrato Parker en carbone, ultra léger, ultra précis, ultra performant. Les réglages de hauteur du chevalet et d'amplitude du vibrato sont facilement accessibles. Pour l'amplitude du vibrato, le réglage de la vis permet de réduire progressivement la course: avant et arrière puis ça bloque l'arrière, ça raccourcie la course avant et enfin, ça le bloque lorsque la vis est à fond.
- Mécaniques autobloquantes Sperzel: fini l'alibi des mécaniques ou du vibrato en cas d'accordage foireux!!!
- Sorties jack stéréo avec un petit bouton pour switcher du mono (micros et piézo ensembles) au stéréo (micros et piézo séparés).
D'une manière générale, les finitions sont impeccables.
UTILISATION
- Le manche est donc un boulevard, tous les utilisateurs de Parker le reconnaissent. L'accès aux aigus ne peut pas être plus facile, les frettes sont hyper précises et sont faites pour durer.
- L'ergonomie est optimale (trop?). Autant assis que debout, elle est très bien équilibrée et surtout, elle est légère!!! Il faut aimer son look dévastateur (tête réduite au strict minimum pour faire tenir 6 cordes, corne saillante)... mais quand on aime...
- Les capacités de réglages de cette guitare sont très très vastes: le réglage du manche permet de le personnaliser sans passer tous les deux mois chez le luthier du coin, le réglage du vibrato permet d'expérimenter toutes vos envies, puis de les changer pour le concert suivant... La configuration des micros permet aussi d'innover et de personaliser votre jeu sans potasser le manuel pendant un mois. En plus, avec la sortie stéréo, bien utilisée, vous avez deux guitares entre les mains (imaginez-vous faire un arpège avec d'un côté le grain des micros et de l'autre l'attaque et la chaleur du piézo... attention, en façade, ça peut faire très très mal!)
- Le vibrato est... solide! Vous pouvez vous passer les nerfs dessus, il revient à sa place et vous nargue avec un accord qui n'a pas bronché. Pour les invétérés du vibrato, cette guitare est faite pour vous: il a les mêmes performances qu'un floyd rose sans tous ses p****** d'inconvénients.
Pour conclure: y'a de quoi bien s'amuser avec des tonnes de possibilités parmi lesquelles se trouve forcément votre jeu et votre son!
SONORITÉS
Alors le son: vous l'avez compris, c'est très polyvalent!
Cette guitare sonne "moderne" (au sens où elle n'a pas été faite dans l'esprit "vintage"), elle se rapproche d'une strat HSS.
Priorité donc au funk, au hard, métal, jazz... Je trouve qu'elle s'adapte très bien à tout ce qui est fusion (free jazz, métal fusion...).
Le humbucker permet de lâcher des disto sans complexe et gardant toujours une bonne définition. Les deux simples sont tout simplement magnifique, précis et chaleureux, un régal. Les positions intermédiaires font très "strat", idéal pour le funk ou pour les arpèges transcendants lorsqu'on les couple avec le piézo. Celui-ci, seul, ne donnera jamais l'illusion d'une Takamine ou d'une Ovation (quoiqu'en studio ou dans un bon "tout lampe"...) mais couplé avec les micros, ça leur donne l'attaque et le petit plus qui vous fera passer devant tout le monde au mix, sans que le volume change. Les potards de volume séparés permettent un mélange fin des deux (mon préféré étant micro grave à fond et piézo aux 3/4!!!). L'utilisation de la stéréo donne plus que de la profondeur, elle donne le vertige!
En gros, une guitare au son "moderne", ultra-polyvalent, chaleureux et précis.
Je mets que 8 car je fais un revival vintage en ce moment...
AVIS GLOBAL
Cette guitare m'accompagne depuis 7 ans et je n'ai toujours pas l'impression d'avoir exploré toutes ses possibilités de jeu et de son. Je voulais une strato mais j'ai flaché sur cette guitare que j'avais aperçue quelques fois. En 7 ans, je n'ai croisé que deux autres guitaristes qui en possèdent mais pleins qui en voudraient une.
Son grand atout: être spécifique et polyvalente à la fois! Son look, l'étendue de ses réglages la rendent spécifique, son manche et la config des micros la rendent très polyvalente.
Mention spéciale pour la sortie stéréo et particulièrement pour le vibrato qui est vraiment exceptionnel.
La différence est vraiment nette avec ses petites soeurs coréennes (question finition, surtout, et accessoires) quant à ses grandes soeurs Fly... je vous laisse regarder le prix sur l'étiquette. Le rapport qualité/prix de cette Nitefly n'est pas forcément exceptionnel mais bon, pour une américaine...
Conclusion: il faut aimer, mais quand on l'aime... c'est pour longtemps, très longtemps!
- Micros DiMarzio: 1 humbucker en chevalet et 2 simples bobinages. 1 piézo dans le vibrato.
Circuit magnétique: 1 volume + 1 tonalité; circuit piézo: 1 volume.
Switch 3 positions: tout magnétique, tout piézo et mix des deux.
Le circuit piézo est actif et nécessite donc une pile 9 volts (qui dure en moyenne un an si on laisse pas le jack tout le temps branché).
- Touche en matériaux composites (fibre de carbone?)qui participe à son originalité et le rend à la fois confortable et performant: à vous les excès de vitesse! La tension du manche est facilement réglable via une molette accessible en bas du manche.
- Vibrato Parker en carbone, ultra léger, ultra précis, ultra performant. Les réglages de hauteur du chevalet et d'amplitude du vibrato sont facilement accessibles. Pour l'amplitude du vibrato, le réglage de la vis permet de réduire progressivement la course: avant et arrière puis ça bloque l'arrière, ça raccourcie la course avant et enfin, ça le bloque lorsque la vis est à fond.
- Mécaniques autobloquantes Sperzel: fini l'alibi des mécaniques ou du vibrato en cas d'accordage foireux!!!
- Sorties jack stéréo avec un petit bouton pour switcher du mono (micros et piézo ensembles) au stéréo (micros et piézo séparés).
D'une manière générale, les finitions sont impeccables.
UTILISATION
- Le manche est donc un boulevard, tous les utilisateurs de Parker le reconnaissent. L'accès aux aigus ne peut pas être plus facile, les frettes sont hyper précises et sont faites pour durer.
- L'ergonomie est optimale (trop?). Autant assis que debout, elle est très bien équilibrée et surtout, elle est légère!!! Il faut aimer son look dévastateur (tête réduite au strict minimum pour faire tenir 6 cordes, corne saillante)... mais quand on aime...
- Les capacités de réglages de cette guitare sont très très vastes: le réglage du manche permet de le personnaliser sans passer tous les deux mois chez le luthier du coin, le réglage du vibrato permet d'expérimenter toutes vos envies, puis de les changer pour le concert suivant... La configuration des micros permet aussi d'innover et de personaliser votre jeu sans potasser le manuel pendant un mois. En plus, avec la sortie stéréo, bien utilisée, vous avez deux guitares entre les mains (imaginez-vous faire un arpège avec d'un côté le grain des micros et de l'autre l'attaque et la chaleur du piézo... attention, en façade, ça peut faire très très mal!)
- Le vibrato est... solide! Vous pouvez vous passer les nerfs dessus, il revient à sa place et vous nargue avec un accord qui n'a pas bronché. Pour les invétérés du vibrato, cette guitare est faite pour vous: il a les mêmes performances qu'un floyd rose sans tous ses p****** d'inconvénients.
Pour conclure: y'a de quoi bien s'amuser avec des tonnes de possibilités parmi lesquelles se trouve forcément votre jeu et votre son!
SONORITÉS
Alors le son: vous l'avez compris, c'est très polyvalent!
Cette guitare sonne "moderne" (au sens où elle n'a pas été faite dans l'esprit "vintage"), elle se rapproche d'une strat HSS.
Priorité donc au funk, au hard, métal, jazz... Je trouve qu'elle s'adapte très bien à tout ce qui est fusion (free jazz, métal fusion...).
Le humbucker permet de lâcher des disto sans complexe et gardant toujours une bonne définition. Les deux simples sont tout simplement magnifique, précis et chaleureux, un régal. Les positions intermédiaires font très "strat", idéal pour le funk ou pour les arpèges transcendants lorsqu'on les couple avec le piézo. Celui-ci, seul, ne donnera jamais l'illusion d'une Takamine ou d'une Ovation (quoiqu'en studio ou dans un bon "tout lampe"...) mais couplé avec les micros, ça leur donne l'attaque et le petit plus qui vous fera passer devant tout le monde au mix, sans que le volume change. Les potards de volume séparés permettent un mélange fin des deux (mon préféré étant micro grave à fond et piézo aux 3/4!!!). L'utilisation de la stéréo donne plus que de la profondeur, elle donne le vertige!
En gros, une guitare au son "moderne", ultra-polyvalent, chaleureux et précis.
Je mets que 8 car je fais un revival vintage en ce moment...
AVIS GLOBAL
Cette guitare m'accompagne depuis 7 ans et je n'ai toujours pas l'impression d'avoir exploré toutes ses possibilités de jeu et de son. Je voulais une strato mais j'ai flaché sur cette guitare que j'avais aperçue quelques fois. En 7 ans, je n'ai croisé que deux autres guitaristes qui en possèdent mais pleins qui en voudraient une.
Son grand atout: être spécifique et polyvalente à la fois! Son look, l'étendue de ses réglages la rendent spécifique, son manche et la config des micros la rendent très polyvalente.
Mention spéciale pour la sortie stéréo et particulièrement pour le vibrato qui est vraiment exceptionnel.
La différence est vraiment nette avec ses petites soeurs coréennes (question finition, surtout, et accessoires) quant à ses grandes soeurs Fly... je vous laisse regarder le prix sur l'étiquette. Le rapport qualité/prix de cette Nitefly n'est pas forcément exceptionnel mais bon, pour une américaine...
Conclusion: il faut aimer, mais quand on l'aime... c'est pour longtemps, très longtemps!