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Pucelle_Dabidjan « La moutarde me monte au nez »
Publié le 15/07/09 à 01:34Celà devait être un jour comme les autres, mais voilà, ce jour ne le serait pas. Un coup de fil inattendu vient me tirer du lit au petit matin. A l'autre bout du fil, Ebo, collègue allemand travaillant pour un célèbre magazine, qui va commencer un test "qui pourrait m'intéresser".
Voilà de quoi pimenter ma journée, j'enfourche ma bécane et me tape les 200 bornes pour le rejoindre. C'est là que, à ma grande surprise, je découvre l'alien dont vous allez découvrir le test.
Qu'ésaquo ?
Le 1960 DM est un cab construit spécialement en collaboration avec notre amis Michaelangelo Batio... heuuu... non ! Pardon ! Avec Dave Moutarde ! Même genre de clampin, mais chez Megamort ! Il s'agit d'un cab (plus ?) optimisé pour le métal que ne l'était le 1960A, souvent décrié.
Observations et chiffres :
La demoiselle redécouvre un peu la fondue chinoise. Un 4x12, fabriqué totalement en Angleterre, avec du bois de bouleau croisé sur une épaisseur de 15mm, flanqué de Celestion V30... attention il s'agit ici d'une évolution du V30, spécialement construite en Angleterre selon les consignes de Dave Moutarde. Ce baffle est entre autres, reconnaissable à un sticker orange sur l'aimant. On note la présence d'une housse de protection, d'un logo signature, d'un dvd de très mauvais goût montrant le maître nous guidant à travers l'usine et nous montrant la fabrication du bestiau. Chose louable que ce dvd, mais pourquoi donc avoir imprimé la jaquette du dvd avec un camouflage kaki et tout un attribut guerrier qui semble vouloir faire croire métal=guerre et destruction. Mon interlocuteur est agacé, moi ce stéréotype débile me fait sourire. Passons ! Autre détail que Marshall met en avant, le panneau frontal serait scellé à la main. Mais aucune indication de ce à quoi ça devrait bien nous aider ni de comment cela a été fait. La grille en métal est plutôt sympatique. A l'arrière on retrouve la traditionnelle plaque de connection avec deux entrées et un switch permettant de réglaer soit 1x16ohm, soit stéréo en 8 ohm. Notons encore qu'une cale de soutien va s'appuyer sur le panneau arrière, et que cette dernière appuie fortement sur cette pièce. Pas de place au jeu donc.
L'essai :
Nous avons comparé le cab avec un 1960av qui se trouvait a ses côtés. Pour la tête, nous avons branché dans une marshall jvm déjà largement testée sur af et sur laquelle je ne m'attarde pas.
Le 1960DM a un son sensiblement plus fin (dans le sens détaillé) que le 1960 AV. C'est un peu une surprise, vu son domaine d'utilisation. Les basses sont plus contrôlables. Ce cabinet est, de ce fait, plus pratique à repiquer et est très à l'aise avec des guitares détunées.
On notera aussi, qu'avec un signal de guitare identique, on obtient, sur ce cab, plus de transparence. Là ou la 1960av nous gueule dessus, le cab DM lui reste zen et respire bien. Cela se remarque tout particulièrement dans les fréquences aiguës ! Le av produit des sons tronçonnants comme on les connais des V30, avec une bonne impression de corps dans le son. Le tout a un petit côté agressif. On ne vit pas la même expérience avec le dm. Qu'on ne se mécomprenne pas, le dm a lui aussi de la vie dans les aigus et est transparent, mais ceux-ci sont plus fins et un peu moins tapageurs que le av. Un peu plus "en cloche". Quand aux basses, j'en ai parlé plus haut.
Que vous le croyez ou non, on s'est aussi amusé à le frapper pour voir si le vinyle résiste bien, et, petite déception, même si le vinyle de ce cab dégage une impression de solidité plus rassurante, il se bouffe presque aussi vite.
Résumé :
Un cabinet plus cultivé, mieux construit, un peu plus cher car fabriqué en Angleterre et qui devrait réconcilier les métallleux militants avec Marshall. Le prix annoncé de 950 euros le place toutefois dans une catégorie où la lutte est acharnée.
Voilà de quoi pimenter ma journée, j'enfourche ma bécane et me tape les 200 bornes pour le rejoindre. C'est là que, à ma grande surprise, je découvre l'alien dont vous allez découvrir le test.
Qu'ésaquo ?
Le 1960 DM est un cab construit spécialement en collaboration avec notre amis Michaelangelo Batio... heuuu... non ! Pardon ! Avec Dave Moutarde ! Même genre de clampin, mais chez Megamort ! Il s'agit d'un cab (plus ?) optimisé pour le métal que ne l'était le 1960A, souvent décrié.
Observations et chiffres :
La demoiselle redécouvre un peu la fondue chinoise. Un 4x12, fabriqué totalement en Angleterre, avec du bois de bouleau croisé sur une épaisseur de 15mm, flanqué de Celestion V30... attention il s'agit ici d'une évolution du V30, spécialement construite en Angleterre selon les consignes de Dave Moutarde. Ce baffle est entre autres, reconnaissable à un sticker orange sur l'aimant. On note la présence d'une housse de protection, d'un logo signature, d'un dvd de très mauvais goût montrant le maître nous guidant à travers l'usine et nous montrant la fabrication du bestiau. Chose louable que ce dvd, mais pourquoi donc avoir imprimé la jaquette du dvd avec un camouflage kaki et tout un attribut guerrier qui semble vouloir faire croire métal=guerre et destruction. Mon interlocuteur est agacé, moi ce stéréotype débile me fait sourire. Passons ! Autre détail que Marshall met en avant, le panneau frontal serait scellé à la main. Mais aucune indication de ce à quoi ça devrait bien nous aider ni de comment cela a été fait. La grille en métal est plutôt sympatique. A l'arrière on retrouve la traditionnelle plaque de connection avec deux entrées et un switch permettant de réglaer soit 1x16ohm, soit stéréo en 8 ohm. Notons encore qu'une cale de soutien va s'appuyer sur le panneau arrière, et que cette dernière appuie fortement sur cette pièce. Pas de place au jeu donc.
L'essai :
Nous avons comparé le cab avec un 1960av qui se trouvait a ses côtés. Pour la tête, nous avons branché dans une marshall jvm déjà largement testée sur af et sur laquelle je ne m'attarde pas.
Le 1960DM a un son sensiblement plus fin (dans le sens détaillé) que le 1960 AV. C'est un peu une surprise, vu son domaine d'utilisation. Les basses sont plus contrôlables. Ce cabinet est, de ce fait, plus pratique à repiquer et est très à l'aise avec des guitares détunées.
On notera aussi, qu'avec un signal de guitare identique, on obtient, sur ce cab, plus de transparence. Là ou la 1960av nous gueule dessus, le cab DM lui reste zen et respire bien. Cela se remarque tout particulièrement dans les fréquences aiguës ! Le av produit des sons tronçonnants comme on les connais des V30, avec une bonne impression de corps dans le son. Le tout a un petit côté agressif. On ne vit pas la même expérience avec le dm. Qu'on ne se mécomprenne pas, le dm a lui aussi de la vie dans les aigus et est transparent, mais ceux-ci sont plus fins et un peu moins tapageurs que le av. Un peu plus "en cloche". Quand aux basses, j'en ai parlé plus haut.
Que vous le croyez ou non, on s'est aussi amusé à le frapper pour voir si le vinyle résiste bien, et, petite déception, même si le vinyle de ce cab dégage une impression de solidité plus rassurante, il se bouffe presque aussi vite.
Résumé :
Un cabinet plus cultivé, mieux construit, un peu plus cher car fabriqué en Angleterre et qui devrait réconcilier les métallleux militants avec Marshall. Le prix annoncé de 950 euros le place toutefois dans une catégorie où la lutte est acharnée.