« Pas pour les vrais pianistes semble-t-il ..... »

Courte appréciation de ma part concernant ce produit. Après que mon Yamaha P200 m'ait lâché à la fin de l'année 2009 - après dix années de bons et loyaux services - je comptais investir dans un clavier maitre de 88 touches plutôt que de reprendre un piano de scène (pas le même prix non plus).
L'Akaï MPK88 fait bonne impression : il est bien construit, semble solide et le toucher du clavier est bien ferme pour un 88 touches. Les curseurs et les potentiomètres laissent entendre qu'ils sont bien construits et qu'ils devraient tenir le choc avec le temps.
Maintenant, pour un pianiste comme moi, ça a été la déception. En effet, la gestion de la vélocité par le clavier était des plus hasardeuses. Je ne comprenais pas pourquoi pour une même puissance de frappe, les notes étaient plus ou moins fortes. Je me suis interrogé un temps sur ma façon de jouer (quoique sans encombre sur n'importe quel autre clavier) et puis j'ai cherché dans le manuel du MPK s'il y'avait un étalonnage à effectuer. Ne trouvant pas de solution, j'ai fait des tests au moyen d'enregistrements MIDI sous Cubase. J'ai pu constater qu'en effet, en frappant plusieurs touches avec la même intensité, les niveaux de vélocité étaient à chaque fois différents d'environ 20/25/30 sur les 127 paliers habituels. J'ai branché un autre clavier pour vérifier que ce n'était pas moi qui déconnait et finalement non, seul le MPK connaissait des soucis. Je comprenais alors pourquoi j'avais tant de mal à enregistrer des prises de piano avec, pensant pendant un temps que c'était moi qui connaissait dorénavant des problèmes dans mon jeu.

Je l'ai gardé à peine six mois et me suis racheté un Yamaha CP300 qui m'a toujours comblé en terme de jeu.

Ai-je connu un clavier défectueux ? Je ne saurais le dire mais l'expérience ne fut pas positive pour ma part.