réactions à la news Commentaires sur la news : Saison 87 des Compositions inspirées par une image
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patrick_g75
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"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Doc Sticko
Les oreilles ne s'enferment pas dans les codes linguistiques ou numériques, elles font leur métier d'oreilles, humblement, laissant au coeur et à la raison la décision finale, celles du sens, un sens qui se moule dans la cire des pratiques culturelles et sociales, bien au-delà, d'ailleurs, des outils techniques qui se contentent de façonner la surface musicale, sans en atteindre le noyau !
La nuit m'a porté conseil, j'ai mon titre…
Doc Sticko
Doctor Sticko: La Parabole du Bec-Fin
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/la-parabole-du-bec-fin
patrick_g75
Black Iwah vous présente:
Doctor Sticko: La Parabole du Bec-Fin
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/la-parabole-du-bec-fin
Étonnant !
...
Je ne sais pas pour vous, mais, de mon côté, quand je sors d'un temps passé à composer (ce qui n'est pas conjuger au passé composé !
Surtout quand le truc m'a pris la tête comme celui-ci dont je sors..)
Il me faut un moment pour 'accomoder' l'oreille (intérieure).
Mais là, avec cette Parabole, je me suis trouvé immédiatement comme en pays de (re)connaissance.
Les sons - très différents ! -, mais un quelque chose dans l'allure, la démarche... dirais-je songeuse ?
Bon, c'est vraiment très prenant !
Et puis, ne dirait-on pas que, ici, Doc chante ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 10/05/2025 à 11:58:40 ]
patrick_g75
C'est vrai qu'un titre est une véritable rambarde qui vous garde de tomber dans le vide, mais n'est-il pas imprudent de faire confiance à quelques lettres alignées ou même à des chiffrages cryptés ?
Les oreilles ne s'enferment pas dans les codes linguistiques ou numériques, elles font leur métier d'oreilles, humblement, laissant au coeur et à la raison la décision finale, celles du sens, un sens qui se moule dans la cire des pratiques culturelles et sociales, bien au-delà, d'ailleurs, des outils techniques qui se contentent de façonner la surface musicale, sans en atteindre le noyau !
Le rapport de l'œuvre à son titre peut être problématique. Ou pas.
Certains s'en sortent en indiquant juste le numéro de série, la date... C'est une solution tout à fait envisageable. Quoiqu'il en soit, la solution choisie n'est jamais neutre (jamais sans conséquence).
Mais je ne m'engage pas plus avant dans ce que la façon de nommer l'œuvre peut apporter, ou retirer, de substance, à cette œuvre, pour celui qui la reçoit.
(Ouf !
Là, il ne s'agit que de la façon dont nommer une œuvre impacte le travail de celui qui y travaille.
Tu as bien sûr tout à fait raison, Doc, quant au fait que la musique, essentiellement comprise, échappe à la façon dont on peut la désigner textuellement.
(Ce serait d'ailleurs valable pour toutes les autres formes de l'art.)
Mais nous savons aussi que l'humanité, celle de nous-autres-humains, est tout simplement inconcevable hors des usages que nous faisons, nous-autres-humains, du langage articulé...
Bref, le titre d'une pièce de musique (ou d'un tableau, etc.) à déjà une action dans le moment de sa composition - comme il en aura une dans celui de sa réception.
Après, chacun fera avec ses moyens.
Alors que, pour reprendre ta formule, "la décision finale, celle du sens", elle doit être celle d'un sens.
Ce sens (unique ! pour un moment unique) que j'essaye de fixer dans tel titre, décidé de façon à ne pas me perdre dans la vaine considération de la multitude de tous les possibles.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Aeterna
Black Iwah vous présente:
Doctor Sticko: La Parabole du Bec-Fin
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/la-parabole-du-bec-fin
Ce qui m'a vraiment étonné, absorbé et séduit, totalement, c'est que La parabole du Bec-Fin procède de sa propre progression dramatique en un pays reconnu, je sais ce qu'il en est, une histoire en touffeur, en Louisane, le sud, peut être et l'on sait tout de cette musique, d'où vient cette musique, comment elle nous dit des choses sur ce qui se passe d'une vignette, l'autre. Il n'y a pas de place pour autre chose que de l'inévitable et Doc Sticko chantonne pour se moquer de l'inéluctable. C'est très futé. Je vais prendre un bourbon sur la terrasse en attendant qu'elle se décide, la fille à l'attrape rêve, à bien vouloir terminer cette histoire
Shalako
La plupart du temps, je m'accroche aux branches pour "coller" au sujet. En fait, il me suffit d'un mot. Ici : rêve, celui d'attrape-rêve, objet aperçu au coin d'une image de cette planche. Vous avouerez que c'est plutôt ténu. C'est l'histoire de l'étincelle.
Je n'ai pas mis l'image sur mon Soundcloud car c'est mon domaine réservé. Donc, ma participation comptera ou ne comptera pas, cela n'a pas d'importance. De toutes façons les compositions à l'instrumentation électronique ne sont pas très populaires par ici mais y déposer ce parfum dont j'ai infiniment pris soin dans d'innombrables détails pour parfaire sa délicate pudeur, est un réel plaisir.
https://soundcloud.com/zorzi/le-doux-r-ve-desme-e
Aeterna
https://soundcloud.com/zorzi/le-doux-r-ve-desme-e
C'est l'histoire de l'étincelle !! (Ce qui aurait bien pu être le titre de ton opus). On allume, ça avance sérieux et ça se disperse à 4:16, après un dernier angle en attrape rêve, la vignette disparait et fond sur la lumière. Il se passe toujours de choses après et on peut même attendre la deuxième planche. L'opus suivant, l'éveil. La saison 2, le rappel, le retour. Il n'y a rien de définitif dans ce Doux Rêve d'Esmée, rien de fermé. On ouvre, on laisse les choses se dérouler, on laisse la musique serrer l'histoire pour prendre la mesure des choses, plus tard. Je ne sais pas vous, mais j'aime bien me laisser faire par ce Doux Rêve d'Esmée, l'histoire d'une étincelle
patrick_g75
https://patrickg.bandcamp.com/track/still-far-of-the-madisons-bridges

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Je vais la publier en avant-première, ce soir, sur le fil de la collection 22 en cours.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 10/05/2025 à 19:59:44 ]
Aeterna
Patrick_G : Still Far Of The Madison's Bridges
https://patrickg.bandcamp.com/track/still-far-of-the-madisons-bridges
Cette dernière phrase, soudain accélérée et happée en final m'interroge. Elle est l'essence. et la vieille Ford de Eastwood embarquée dans l'ombre des bridges couverts me questionne mais autrement. Je ne sais rien sinon que Patrick_G ne laisse rien (ou presque) au hasard. Il y a l'intention. C'est une marque. Je sais quelques chose d'elle. Le piano ne nous laisse pas prendre l'histoire sur son revers. On sait déjà à l'écoute, à cet échange drum piano que tout cela fait signe. il s'est passé quelque chose, on ignore tout de ce quelques chose, mais ce fut essentiel et puis cette dernière phrase, soudain accélérée et happée en final. Que s'est il réelement passé. Patrick_G le sait. Moi, pas encore. Peut être une question d'écoute encore et encore
Doc Sticko
Chouette un duo !
De plus un duo piano-batterie, encore plus cool !
Personne ne pourra s'étonner d'un choix aussi pertinent, reste la question (ouverte) de l'attribution : qui est qui ? qui joue quoi ?
Il restera toujours un petit travail à l'auditeur !
Une précision plus détaillée s'impose… de la batterie, Patrick retient essentiellement la vibration du cuivre des cymbales, et il nous donne finalement à entendre un duo de vibrations.
Les vibrations feutrées du piano et celles, incandescentes, de la ride.
Cela ouvre un dialogue très réussi, car on saisit deux espaces qui interfèrent…
A mon sens, les toms introduisent une autre présence que j'aurais voulue différente, c'est une remarque d'arrangement plus que de composition …
L'évocation des ponts du comté de Madison est une idée astucieuse, puisqu'en indiquant la probable distance qui sépare le balcon de ces célèbres ponts, le compositeur suggère la couverture d'une relation entre deux personnes, qui ne demandaient surtout pas la médiatisation instaurée par la dessinatrice et notre attention de compoteurs !
Tant pis pour eux, car de toutes les images à partir desquelles nous sommes invités à produire notre musique, on peut assurer, sans ambages, qu'elles restent gravées à jamais dans les profondeurs de nos cerveaux, reptiliens ou autres !
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 11/05/2025 à 06:05:52 ]
Doc Sticko
Ne jamais dire "jamais" !
Malgré tes affirmations préalables, tu nous proposes une compo très bien troussée, mais cela est une habitude !
Ce morceau présente trois ou quatre ruptures qui enracinent précisément le discours musical dans le quadrillage des cases, c'est une idée très pertinente, et elle relance d'une façon très efficace les variations musicales, qui s'accrochent ainsi au squelette rythmico-harmonique du morceau.
Ce rêve d'Esmée, ah…
Brûle au plus vite ton attrappe-rêve, la belle risque trop d'y prendre ses ailes !
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 11/05/2025 à 06:33:44 ]
Doc Sticko
Jamais 2 sans 3 :
Oui, effectivement et j'ajouterais volontiers que l'on compte sur toi pour atteindre cent ou mille!
Ta compo présente plusieurs mouvements et, à mon avis on passe un peu vite du premier au deuxième…
Certains compoteurs consacrent des heures à cette problématique question de la transition.
Le morceau regorge de bonnes idées sonores et musicales qui pourraient s'imposer plus efficacement avec un mixage un poil plus sophistiqué…
Bravo pour le renouvellement de ton inspiration, on peut affirmer que tu ne jettes jamais deux fois ton filet dans les mêmes eaux, et pour moi, cela représente une qualité primordiale !
Ride on!
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 11/05/2025 à 07:29:30 ]
Doc Sticko
Avec ton morceau, on sait où on est, les grattes grattent (ou slident) et tu mets bien en avant la liberté, par ton chant.
Un message que j'apprécie beaucoup !
Merci de nous offrir ta voix, qui s'affirme de compo en compo, les lyrics gagneraient sans doute, à une transcription écrite pour lever certains doutes.
Des doutes que j'ai toujours, s'agissant des personnages de cette planche de BD, peut-être pourras-tu éclairer notre lanterne, bien que ce soit de coutume que nous restions dans un certain flou quand il s'agit d'interpréter des images…
On peut bien sûr attendre le coup de sifflet final !
Doc Sticko
Je prends le risque de laisser un commentaire à la version 2 !
Un commentaire bref, car ta compote, comme toutes celles qui l'ont précédée, n'est qu'un seul et même hymne à la liberté !
Merci pour cette action politique et musicale, dont je me suis inspiré pour produire la mienne, en cette 87ème saison !

https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 11/05/2025 à 07:25:28 ]
patrick_g75
Patrick_G : Still Far Of The Madison's Bridges
Chouette un duo !
De plus un duo piano-batterie, encore plus cool !
Personne ne pourra s'étonner d'un choix aussi pertinent, reste la question (ouverte) de l'attribution : qui est qui ? qui joue quoi ?
Il restera toujours un petit travail à l'auditeur !
Une précision plus détaillée s'impose… de la batterie, Patrick retient essentiellement la vibration du cuivre des cymbales, et il nous donne finalement à entendre un duo de vibrations.
Les vibrations feutrées du piano et celles, incandescentes, de la ride.
Cela ouvre un dialogue très réussi, car on saisit deux espaces qui interfèrent…
A mon sens, les toms introduisent une autre présence que j'aurais voulue différente, c'est une remarque d'arrangement plus que de composition …
Je suppose que tu signales ici la courte séquence entre 1'24 et 1'34 ?
Alors, je suis assez d'accord ! - pour y trouver la présence sonore de la percussion un peu problématique...
C'est que j'avais besoin ici d'une rupture de ton - qu'une certaine violence surgisse ; mais que je n'ai jamais été sûr que la couleur ici donnée soit tout à fait adéquate ; mais que je n'en ai pas trouvé d'autre.
Mais, sans doute n'ai-je pas bien cherché ?
Quoique, en y repensant, là maintenant, une idée de solution se fait jour...
Mais, là, l'orage rode, et la foudre a déjà une fois cramé l'alimentation de mon pc au début de la semaine. Alors, je vais patienter...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 11/05/2025 à 11:45:54 ]
patrick_g75
Draddyk : Frontal
https://soundcloud.com/dardy-868429151/frontal
Mon commentaire, spontané ?
...
J'adore !
Bon, c'est un peu court, j'avoue.
En plus, c'est vraiment de ces expressions tellement communes, rabâchées, qu'elles en sont devenues parfaitement insignifiantes.
C'est dommage. Parce que, tout de même, l'adoration, ce n'est pas un état quelconque, non ?
Explication de texte, alors ?
"J'adore !", ça voudrait dire comme une adhésion, immédiate et sans retenue, à un être-de-la-chose, de cette chose "adorée". Ce n'est pas pour rien que c'est une formulation si souvent sollicitée dans les relations amoureuses (érotiques ?), aussi bien que dans un contexte religieux.
À propos de 'religieux' : n'y dit-on pas "Aime ton prochain comme toi-même" ? Ce qui ne peut signifier qu'une chose : on ne peut jamais aimer personne d'autre que soi-même.
Donc, après ces détours, je pourrais bien devoir avouer que, si "j'adore" ce morceau signé Draddyk, c'est tout simplement parce que je m'y retrouve, moi ?
Ce qui ne nous avance pas beaucoup.
Qu'est-ce donc que je peux y retrouver de moi ?
Peut-être ceci : une certaine façon de considérer que c'est toujours le rapport entre les choses qui importe, qui agit, qui "joue" - bien avant, et beaucoup plus, que la nature propre des choses mises en relation.
C'est une façon de comprendre, et de faire, qui semble gêner, dans certaines pratiques musicales actuelles ?
En effet, on y passe beaucoup de temps, on y dépense beaucoup d'attention et d'énergie, à "faire du son", à y chercher un "son", LE son.
Bon, et après ? On en fait quoi ?
Là, dans ce Frontal de Draddyk, dès l'attaque, et jusqu'à la dernière résonance, et dans le tout du 'temps', dans toute l'épaisseur de la durée - et même si le 'son' ici sollicité, d'où semble déduit toute la composition, ce son de 'piano préparé'(?), n'est pas quelconque - , ce sont d'abord les relations entre les sons qui se trouvent, à proprement parler, composées.
Et avec une franchise...
Ça... j'adore !
Bon, nous sommes ici plus en praticiens qu'en consommateurs. Alors, mon adhésion à la démarche ne m'empêchera pas de faire telle ou telle réserve de détail.
Il s'agit du passage entre 1'33 à 2'00, où il me semble que les sons (les "choses") ne s'accordent pas tout à fait au ton (poétique) des relations (entre les choses) constituant le morceau.
Mais ça, c’était à la première écoute.
À la seconde, le hiatus s'est estompé...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Shalako
Ce qui rapproche les productions présentées de Patrick_g75 et Draddyk, c'est cette manière a priori élémentaire de sortir des éléments disparates d'une sorte de coffre à souvenirs, de les mettre sur la table et d'entreprendre une liaison mentale entre eux afin de les soulever et les faire danser en apesanteur par la force de l'esprit devant nos oreilles médusées. Ce qui est tenté est d'ordre shamanique. C'est comme la brise d'été signalant sa présence bienfaisante dans la mise en mouvement délicate de carillons s'entrechoquant discrètement. Ce murmure poétique se déclenche au-delà des sons exposés. Ah çà ! On n'est pas chez les brutes.
P.S. : Merci infiniment à Aeterna et au Doc pour vos commentaires complices.
patrick_g75
..... Ce qui est tenté est d'ordre shamanique. C'est comme la brise d'été signalant sa présence bienfaisante dans la mise en mouvement délicate de carillons s'entrechoquant discrètement. Ce murmure poétique se déclenche au-delà des sons exposés.
...
Touché !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Patrick_G : Still Far Of The Madison's Bridges
....
A mon sens, les toms introduisent une autre présence que j'aurais voulue différente, c'est une remarque d'arrangement plus que de composition …
Les menaces d'éclairs foudroyants s'étant un temps dissipées...
Et ayant vu, donc, dans ta remarque la confirmation de ce dont j'avais juste une intuition (au sujet de la séquence entre 1'24 et 1'34 : la présence sonore de la percussion un peu problématique), j'ai sur le métier remis mon ouvrage.
Et la "révision" a été postée.
Merci Doc !
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patrick_g75
Lou Zern : Mindin' My Own
https://soundcloud.com/lou-zern/mindin-my-own
Il ne peut y avoir d'appréciation neutre, impartiale, d'un objet de l'art, musical ou autre.
Et c'est heureux !
Sinon, cela voudrait dire que, composer de la musique (peindre un tableau, etc.), cela consisterait à appliquer des recettes préalablement édictées par une autorité supérieure, prétendant savoir ce qui est juste et bon, impartialement, pour tout le monde sans distinction, .
Beurk !
Mais, ce n'est pas seulement une question de prédilection esthétique définie.. esthétiquement. C'est parfois, aussi, pour des raisons qui sont, disons... très personnelles, sentimentales, pourquoi pas ?
C'est juste pour dire que, si j'ai "pris mon pied" à l'écoute du morceau de Lou Zern, ce n'est pas seulement pour ses qualités intrinsèques, mais aussi parce que ça a été, pour moi : séquence nostalgie !
Et si heureuse, jouissive nostalgie...
Tellement bien dans le genre de ce que j'écoutais, jamais rassasié, quand j'étais... plus jeune.
Beaucoup plus jeune.
(Quand l'expression "prendre son pied" n'était pas encore ringarde !
*
J'ai l'impression que tu nous redonnes là ta voix, ta vraie voix à toi ?
Et elle me semble alors nettement mieux conduite, et donc présente, qu'il y a quelques mois ?
Et c'est bien ! (À mon goût.)
*
Une remarque technico-artistique, si je peux ?
Sur l'usage des longues tenues de la guitare à la fin, avec une tenue, justement, du son, qui peut sembler là un peu raide, artificielle ?
N'y aurait-il pas moyen d'en travailler la texture dans la durée ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
philrud
Dakota roads - Philrud-V2
Je prends le risque de laisser un commentaire à la version 2 !
Un commentaire bref, car ta compote, comme toutes celles qui l'ont précédée, n'est qu'un seul et même hymne à la liberté !
Merci pour cette action politique et musicale, dont je me suis inspiré pour produire la mienne, en cette 87ème saison !
Merci Doc pour ce petit commentaire !
Et entre-temps, je travaillais sur une autre version. J'ai fait une V4 pour le chant et l'ajout d'un vrai harmonica, un marine band de Hohner. J'ai refait un chant avec plus une voix de gorge que de tête, je trouve que ça va mieux avec. Et l'harmonica apporte un truc en plus, un petit grain de folie. J'ai aussi changé le beat, mis un beat plus actuel, plus techno. Puis j'ai refait une V5 pour l'instrumental avec l'harmonica en plus. Voilà-voilà. Et encore merci pour ton retour.
Voilà donc ma version définitive officielle Saison 87 :
Dakota road - Philrud-V4 (définitive chant+harmonica)
https://fr.audiofanzine.com/country/compos/a.play,t.24753.html
Un petit bonus, hors saison 87, ne compte pas, c'est la version instrumentale. Je mets juste le lien.
https://fr.audiofanzine.com/country/compos/a.play,t.24752.html
Mon soundcloud Good times !
[ Dernière édition du message le 12/05/2025 à 06:43:25 ]
Lou Zern
knult
Knult - The Wait
https://closedmouth19.bandcamp.com/
Aeterna
Lors de la publication de la planche, on sentait une très légère réticence de type "Mais comment s'appuyer sur une planche de Bd aux pitche un peu obscur sans même une phylactère pour nous orienter, donner un sens à tout cela. Comment proposer une création qui se tienne à partir de ces seuls matériaux.
Finalement, après écoutes de l'ensemble des propositions publiées ce jour, j'ai observé une vraie cohérence entre tous ces morceaux. Il se tiennent ensemble. Peut être parceque l'image n'est pas une image mais une séquence d'images qui autorise une diffusion aux angles multiples. Peut être, parceque le jeu de référence est finalement plus immédiat que ce que l'on ait pu évalué à l'origine. J'ai découvert ici un soundtrack totalement cohérent
[ Dernière édition du message le 13/05/2025 à 12:43:20 ]
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