Les studios Oméga (où ont enregistré Sting, Céline Dion, Phil Collins, Lenny Kravitz, mais aussi Johnny Hallyday, IAM et Florent Pagny) étaient loués par l’Abbey Road Institute depuis 2015 pour ses activités de formation à la production musicale. Le centre s’était agrandi en 2016 en acquérant des locaux près des studios, portant à cinq le nombre de classes, lesquelles sont équipées de 60 stations de travail au total (iMac 27", interfaces audio Universal Audio, logiciels Pro Tools, Logic Pro, Max MSP, Melodyne, Native Instruments, Softube, UAD, McDSP, iZotope, Waves…).
En deux ans d’existence et une centaine d’étudiants suivant le cursus, l’Abbey Road Institute a décidé d’acquérir le célèbre studio du 51 de la rue Merlin de Thionville à Suresnes.
L’Abbey Road Institute Paris dispose de quatre studios, le A analogique équipé d’une console SSL 9000 XL, le B numérique basé sur un système Avid S6, le C qui sert de studio de production et regroupe différents instruments, synthés et périphériques, et le studio D dédié au mastering et qui inclut des écoutes PMC. Les élèves peuvent s’y entrainer entre les cours. De nombreuses master classes dirigées par des réalisateurs artistiques internationaux sont également au programme (Steve Lillywhite, Ken Scott, Troy Taylor, Bill Bottrell, Humberto Gatica, Susan Rogers…).
L’Abbey Road Institute Paris organise une opération portes ouvertes les 27 janvier prochain, vous pouvez vous inscrire sur abbeyroadinstitute.fr.
-
DistopIAAFicionado·aPosté le 22/01/2018 à 10:07:00Ce qui serait intéressant, ce serait de communiquer le taux de placement ou d'accès à un emploi ou statut pour les élèves qui sortent de cette école...
À 15000€/année/étudiant, disposer de moyens financiers pour l'école semble normal, mais quid des débouchés dans un secteur en récession complète ? -
FredBJPosteur·euse AFfiné·ePosté le 22/01/2018 à 10:20:44Euh… pour l'adresse , c'est pas 51 de la rue Merlin à Thionville, mais 51 de la rue Merlin de Thionville… à Suresnes !
Citation de skaperlipopette :Ce qui serait intéressant, ce serait de communiquer le taux de placement ou d'accès à un emploi ou statut pour les élèves qui sortent de cette école...
À 15000€/année/étudiant, disposer de moyens financiers pour l'école semble normal, mais quid des débouchés dans un secteur en récession complète ?
Facile, comme la majorité de ce genre d'écoles, presque tout le monde fait autre chose au final, à moins de vouloir rester chômeur toute sa vie. -
KsskPosteur·euse AFfamé·ePosté le 22/01/2018 à 19:33:17Le deal c'est de le présenter comme c'est, c'est à dire une formation dans un domaine donné, qui a peu de chance d'être professionnalisante (sauf si papa est dans le milieu audiovisuel parisien et a des contacts dans les télés et radios), puisque tous les ingénieurs sont actuellement en freelance, et que les gros studios ferment tous les uns après les autres.
Il n'y a plus de possibilités pour faire un apprentissage dans un studio aujourd'hui, d'où l'apparition de ces écoles, qui fournissent surtout aux ingénieurs connus une possibilité supplémentaire de revenus avec la réalisation de master class. Un business comme un autre.
Cela reste une école qui cible des gens ayant des moyens (pas de problème pour eux) ou des rêveurs qui vont s'endetter (et là c'est moins cool).
Je ne suis pas sûr que l'école fasse sa pub sur l'accès à l'emploi (encore heureux les stats doivent être claires), mais plutôt sur le : "les beatles ont enregistré chez nous, vous serez formés comme les ingénieurs qui les ont enregistrés".
-
Will ZégalWill ZégalPosté le 24/01/2018 à 11:48:53Ce genre d'école, en sortent avec du taff les gens qui sont motivés pour et ne se contentent surtout pas de l'école.
Les étudiants qui se placent là parce qu'ils s'intéressent vaguement au son et parce que les parents ont du pognon pour payer ne vont clairement pas faire carrière.
Ceux qui taffent, se font des réseaux et de l'expérience en allant filer des coups de mains dans des festivals, sonoriser des groupes émergents ou prometteurs, participer à des courts métrages, etc. ils trouveront du boulot. Parce que c'est pas parce que les grands studio disparaissent qu'il n'y a plus de boulot dans le son.
Mais effectivement, croire qu'il suffit de suivre une école quelle qu'elle soit et d'obtenir son diplôme à la fin pour faire carrière dans ce domaine, c'est juste élever les licornes dans le jardin du père noël.