Bonne fête la musique

Fils des Clash ou de Miles Davis, filles de Bob ou de Tupac, enfants de Slayer ou de Kraft­werk, de Pink Floyd ou de James Brown, des Beatles, des Stones, de Nusrat Fateh Ali Khan, de Debussy ou de Marie Myriam, l’heure est venue de dire à votre mère à tous combien vous l’ai­mez. 

Avec douceur ou rage, en grat­tant des guitares, frap­pant des peaux, en souf­flant dans des trom­pettes, ou juste en chan­tant et battant des mains, dites-lui bien ce soir combien vous lui devez, et combien vous comp­tez la célé­brer au quoti­dien une année encore.

Et lorsque l’agneau du silence pren­dra place sur l’au­tel, si vous n’êtes pas de ceux qui bran­dissent une baguette ou un média­tor, n’ou­bliez pas de remer­cier les prêtres en charge de la céré­mo­nie. Parce que fêter la musique, c’est aussi fêter les musi­ciens.

Merci à eux. Et merci à vous.