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bigwig
Publié le 08/08/05 à 11:00
Avis écrit par DUB sur HCFR ( http://www.homecinema-fr.com/ )
Ça a l'air d'une plaisanterie, vu de loin, mais dans le cadre d'une recherche d'un enregistreur capable à la fois d'enregistrer la radio correctement et en même temps de sauvegarder des 33t sans trop de perte, j'ai comme l'impression que le rapport qualité/prix/écoute de l'Alesis 9600 n'est pas trop mal placé — après tout, il donne accès au 24/96 avec des facilités d'usage…
Pourquoi un enregistreur ?
Or donc, ça faisait un petit moment que j’avais comme une envie de me payer un enregistreur numérique. Une bonne partie de mes écoutes se font en effet sur tuner — et j’aime assez enregistrer certains concerts (en particulier ceux qui sont diffusés en direct ou des archives) pour les réécouter à loisir. Jusqu’à maintenant, je faisais ça avec un petit Sony MD, format que je continue à trouver très intéressant: le meilleur remplaçant de la k7 (doublé d’un baladeur: ça permet d’emporter assez facilement ses copies de 33t). Reste que, évidemment, la qualité du MD n’est pas celle du CD, bien évidemment…
Parmi les deux autres solutions, aucune autre solution ne me convenait réellement. Le lecteur enregistreur de CD, par exemple n’utilise que des CD de format CD-audio, que je trouve trop chers pour ma part, sans compter la maniabilité moindre par rapport à celle d’un enregistreur plus évolué (cf. les fade In/Out ou les fonctions de type Gain, Normalisation etc.). Restait l’ordinateur, effectivement: un disque dur alloué, une carte 24/96 (genre M-Audio), un logiciel basique — sans oublier le kit silence pour mon ordinateur… Ce qui aurait coûté le même prix… Mais j’avoue des réticences à inclure cet ordinateur à ma chaîne — non pour des raisons de purisme, mais pour des raisons de type pratique.
Restaient donc les enregistreurs de studio — mais quand j’avais regardé il y a quelques années ceux qui se vendaient chez SVC (un Marantz), ça restait assez cher et peu pratique.
D’où la raison de mon choix de l’Alesis qui possède un disque dur (que l’on peut changer), un logiciel assez évolué et des entrées sorties analogiques et numériques sous les deux formats (symétrique xlr et assymétrique Cinch) — donc directement intégrable dans une chaîne Hifi. Le prix auquel il est proposé chez thomann.de le rend très attractif (859€ + 10€ de FdP). J’achète de temps en temps chez eux, essentiellement des accessoires, des consommables, etc.: le site est sécurisé, on y est renseigné très correctement et dans des délais très rapides — de sorte que je n’ai aucune réticence là-dessus. Ici, de même, expérience très positive: une semaine tout compris entre la commande et la livraison…
Quelques essais — limités pour l’instant
L’Alesis présente quelques limitations:
- L’alesis n’est pas pilotable sur ordinateur et on ne peut pas transférer ni extraire de fichier directement de disque à disque
- il en possède pas d’entrée ni de sortie toslink (l’achat d’un convertisseur est en vue)
- Quand on enregistre en numérique, on ne peut pas up/down sampler l’échantillonnage (par ex. de 48Khz<=> 44,1 etc) — seulement le WordLengh — le choix de fréquence n’est accessible qu’en analogique (ce qui est très raisonnable) — en revanche, tout enregistrement fait au dessus de 16/44,1 est automatiquement down samplé lors de la gravure CD (sans sauvegarde de fichier) si l'on sélectionne l'option "CD Red Book" procéder à la gravure
- une fois un fichier enregistré, on ne peut pas non plus en changer le format
- les fichiers sont stockés dans des «play lists» et une fois enregistrés (ils s’appellent «audio») sont transformés en pistes («tracks») que l’on peut modifier à volonté, sauf qu’il n’est pas possible de transférer une piste d’une play list à l’autre — comme un CD se grave à partir d’une play list, attention à la manière dont on enregistre, ce d’autant que
- la gravure d’un CD grave toute une play list avant de finaliser le CD — les CD-RW ne sont pas acceptés ni les gravures multi-sessions, donc il faut prendre la précaution de correctement nommer les pistes dans les play lists, de façon à savoir quel fichier audio correspond à quoi (explication: soit une Piste de 150 minutes: on la découpe par exemple en deux pistes de 75 minutes chacune — puis on supprime la piste n°2 pour ne graver que la piste n°1 — ce qui ne supprime pas la piste n°2 qui subsiste à titre de fichier audio: on peut donc copier à nouveau ce fichier audio vers un piste, pour à son tour le graver! — sauf que, si on n'a pas bien nommer les pistes, on se retrouve avec X fichiers audio ayant le même nom…)
- la notice fournie est en anglais exclusivement — ainsi que les explications très détaillées que l’on trouve dans les FAQ sur le site d’alesis (http://www.alesis.com/support.php?cat=Masterlink) — et il faut quand même un peu de temps pour comprendre comment ça marche, vu que ça n’est pas totalement intuitif
- la gravure d'un CD étant faite pour produire un master — y compris en HD au format 24/96 — l'appareil compile puis grave, ce qui prend du temps: environ 90 minutes pour 60 mn de musique — ce n'est PAS un copieur de CD de type informatique (idem: il ne fait PAS le mp3!…) — vu la protection contre le taux d'erreurs, ça vaut la peine d'acheter des CD-R haute protection contre les UV…
Sitôt reçu: premier branchement
À part ça, c’est comme la hifi de papa, plug & play — et très agréable d’utilisation. Mon préampli le permettant, j’ai branché mon nouveau jouet et en numérique out/in (S/P-DIF exclusivement) et en analogique —
Le premier essai: Alesis branché en drive sur mon préampli, avec les mêmes Cd qu’à mon habitude (Janacek par les Prazaks chez Praga Digitals, Come Together des Beatles, Tabula Rasa d’Arvo Pärt, dans la version de Gil Shaham chez DG vu que j’ai prêté la version G.Kremer de chez ECM à Alain70 — et deux ou trois autres bricoles).
Premières écoutes et un mélange de surprise et de déception — de surprise vu le niveau d’écoute en précision, micro détail et en qualité de timbres — et de déception parce qu’il y a quand même comme un voile perceptible sur toute la bande passante. Je transfère une piste sur le DD de l’Alesis (N.B. cet appareil contourne le CD control anti copie: n’oubliez pas que vous n’avez PAS le droit d’en profiter! ) pour réécouter: même chose… Le lendemain, je réécoute: le voile a disparu! Moralité, tout appareil a une période de rodage — ici ça continue à s’améliorer avec trois jours.
Utilisé en drive cet appareil est tout à fait étonnant. Certainement pas aussi bon qu’un Cyrus 6 ou qu’un Roksan Caspian, encore moins qu’un Cyrus 8. Mais il est nettement meilleur (je trouve) que mon Planet. Les seuls points négatifs, en prenant comme référence un Cyrus 6 en drive sont: une très légère brillance dans les forte dans le haut médium, un poil de manque de fluidité et un chouïa de dynamique en moins. Dit comme ça, ça fait brutal, alors je précise que, sur tous les points, je trouve qu’il fait aussi bien voir mieux que mon Planet et que c’est surtout le CD8 de chez Cyrus que j’ai en tête sur les deux derniers critères!
N.B. à quoi j'ajoute qu'après quelques jours encore, la légère brillance accompagnée d'un flou a encore diminuée (pour se stabiliser vers un niveau plus qu'acceptable même en écoute avec un k1000) — et que, une fois changé le câble secteur (pour un petit DIY), et ajouté un peu de lest sur le dessus de la méca de l'appareil, ça devient réellement potable… De toute façon, l'écoute est ici prévue pour du monitoring et l'appareil ne prétend pas se substituer à un bon lecteur…
Utilisé en intégré, cet appareil est également surprenant — surtout le lendemain (le jour même, c’était l’horreur décrite plus haut). Moins bon, à l’évidence que les convertisseurs de l’av8, en tout cas en 16/44,1 (parce qu’en 24/96, ça se discute franchement) — mais extrêmement correct et, à nouveau, au dessus du Rega Planet… Bref, dans le milieu de gamme, voilà un appareil qui propose un lecteur de CD de bonne facture — il faut réellement lui passer des pistes délicates (quatuor à cordes avec des exigences sur les timbres, ou morceaux enregistrés à faible niveau du genre de celui d’Arvo Pärt) pour le prendre en défaut. Sur le tout venant de ma discothèque, je l’écoute sans me poser de question et avec beaucoup de plaisir.
Le temps de lire la notice et de la comprendre et on peut enregistrer
Je passe les détails — mais pour une fois, j’ai lu la notice – et même relue. C’est à mi chemin d’un logiciel de studio du genre de ceux qu’on utilise sur son Mac des familles, et d’un maillon classique de hifi — du coup faut un peu de temps pour s’y retrouver (je reconsulte encore la notice de temps à autres, ce qui ne m’est pas coutumier)…
Mais bon — j’ai enregistré déjà deux ou trois choses, dont 22 minutes de Pink Floyd durant le Live 8 (en 16/44,1, et en 24/48 — la limite pour du 24/96 sur un CR-R de 700 Mo, c’est un peu plus de 21’ — et là ça en fait plus de 22…
La qualité de départ est vraiment pas bonne (enregistré sur une chaîne satellite allemande…) — donc faut pas s’attendre à des miracles — mais: une fois normalisée (la normalisation se fait sans compression — laquelle compression est sur cet appareil un DSP différent), avec un poil de gain en moins (disons –2db), divisé en quatre pistes (Breathe, Money, Wish You Where Her et Comfortably Numb), et passé à l’équaliseur pour relever un peu les aigus, on obtient quelque chose d’assez écoutable!
Surtout en 24/48 — l’Alesis, le diffuse en numérique et mon av8 le décode. J’ai aussi essayé ce format sur un autre enregistrement (Fersen aux Vieilles Charrues en 2004) : c’est vraiment pas mal du tout… J’avoue que j’en attends beaucoup sur des 33t ou en prise directe derrière mon tuner. Mais même M.Arguerich à la Roque d’Anthéron captée sur le satellite en sort bonifiée (N.B. le satellite sort directement du 16/48!).
Il me restera à savoir si mon lecteur de DVD accepte de lire des CD gravé en 24/48, ou plus exactement à en sortir le flux par sa sortie numérique vers l’av8 (et s’il est possible de transférer de CD vers DVD pour augmenter le temps disponible) et…………
Je vous dirais ça dès que je le saurai.
Quelques données techniques
Audio : 44.1/48kHz ; Réponse en fréquence : 20Hz-20kHz, +0, -0.3 dB ; THD+N: <0.002% @ 1kHz, -1 dBFS ; Rapport signal sur bruit : 113 dB (pondération A) ; Conversion A=>D : 24-bit/128x suréchantillonnage & D=>A : 24-bit/128x suréchantillonnage ; suréchantillonnage : 44.1, 48, 88.2, 96kHz / 16-, 20-, 24-bit ; mécanique drive : ATAPI CD-ROM (lecture 8x, écriture 4x) ; formats d’écriture/lecture des CD : Red Book & CD24 (24/96) ; Disque dur 40 Go IDE ; Temps maximum d’enregistrement : 52h 16-bit/44.1kHz & 16h 24-bit/96.0kHz.
Entrées digitales : 1 AES/EBU symétrique format XLR ; 1 S/PDIF asymétrique coaxial RCA — Sorties digitales : 1 AES/EBU symétrique format XLR ; 1 S/PDIF asymétrique coaxial RCA — Entrées analogiques : 2 symétriques format XLR (+4dBu) ; 2 asymétriques phono (RCA) (-10dBV) — Sorties analogiques : 2 symétriques format XLR (+4dBu) ; 2 asymétriques phono (RCA) (-10dBV) — Niveau nominal d’entrée et de sortie : - symétrique : +4dBu (-15dBFS) ; - asymétrique : -10dBV (-15dBFS) — Niveau maximum de sortie : - symétrique : +19dBu = 0dBFS - asymétrique : +5dBV = 0dBFS — Impédance d’entrée : - symétrique : 15k Ohm nominal - asymétrique : 10kOhm nominal — Impédance de sortie : - symétrique : 75 Ohm nominal - asymétrique : 150 Ohm nominal.
Fonctionne sur secteur : 90-240 VAC, 40W max, 50/60Hz — Dimensions : 483 x 88 x 279 mm — Poids : 6,2 kg
Montage de 16 play lists de 99 plages avec édition des fade, niveau des plages, points start-end, index à la volée, track split/join
Traitement par DSP : compression, EQ paramétrique 3 bandes, limiteur, normalisation, réglages mémorisables par plage, copier/coller des réglages DSP d'une plage à une autre
génère des fichiers au format AIFF / ISO 9660
Fourni avec télécommande infrarouge toutes fonctions
Consulter les FAQ sur Alesis.com est une bonne idée.
Ça a l'air d'une plaisanterie, vu de loin, mais dans le cadre d'une recherche d'un enregistreur capable à la fois d'enregistrer la radio correctement et en même temps de sauvegarder des 33t sans trop de perte, j'ai comme l'impression que le rapport qualité/prix/écoute de l'Alesis 9600 n'est pas trop mal placé — après tout, il donne accès au 24/96 avec des facilités d'usage…
Pourquoi un enregistreur ?
Or donc, ça faisait un petit moment que j’avais comme une envie de me payer un enregistreur numérique. Une bonne partie de mes écoutes se font en effet sur tuner — et j’aime assez enregistrer certains concerts (en particulier ceux qui sont diffusés en direct ou des archives) pour les réécouter à loisir. Jusqu’à maintenant, je faisais ça avec un petit Sony MD, format que je continue à trouver très intéressant: le meilleur remplaçant de la k7 (doublé d’un baladeur: ça permet d’emporter assez facilement ses copies de 33t). Reste que, évidemment, la qualité du MD n’est pas celle du CD, bien évidemment…
Parmi les deux autres solutions, aucune autre solution ne me convenait réellement. Le lecteur enregistreur de CD, par exemple n’utilise que des CD de format CD-audio, que je trouve trop chers pour ma part, sans compter la maniabilité moindre par rapport à celle d’un enregistreur plus évolué (cf. les fade In/Out ou les fonctions de type Gain, Normalisation etc.). Restait l’ordinateur, effectivement: un disque dur alloué, une carte 24/96 (genre M-Audio), un logiciel basique — sans oublier le kit silence pour mon ordinateur… Ce qui aurait coûté le même prix… Mais j’avoue des réticences à inclure cet ordinateur à ma chaîne — non pour des raisons de purisme, mais pour des raisons de type pratique.
Restaient donc les enregistreurs de studio — mais quand j’avais regardé il y a quelques années ceux qui se vendaient chez SVC (un Marantz), ça restait assez cher et peu pratique.
D’où la raison de mon choix de l’Alesis qui possède un disque dur (que l’on peut changer), un logiciel assez évolué et des entrées sorties analogiques et numériques sous les deux formats (symétrique xlr et assymétrique Cinch) — donc directement intégrable dans une chaîne Hifi. Le prix auquel il est proposé chez thomann.de le rend très attractif (859€ + 10€ de FdP). J’achète de temps en temps chez eux, essentiellement des accessoires, des consommables, etc.: le site est sécurisé, on y est renseigné très correctement et dans des délais très rapides — de sorte que je n’ai aucune réticence là-dessus. Ici, de même, expérience très positive: une semaine tout compris entre la commande et la livraison…
Quelques essais — limités pour l’instant
L’Alesis présente quelques limitations:
- L’alesis n’est pas pilotable sur ordinateur et on ne peut pas transférer ni extraire de fichier directement de disque à disque
- il en possède pas d’entrée ni de sortie toslink (l’achat d’un convertisseur est en vue)
- Quand on enregistre en numérique, on ne peut pas up/down sampler l’échantillonnage (par ex. de 48Khz<=> 44,1 etc) — seulement le WordLengh — le choix de fréquence n’est accessible qu’en analogique (ce qui est très raisonnable) — en revanche, tout enregistrement fait au dessus de 16/44,1 est automatiquement down samplé lors de la gravure CD (sans sauvegarde de fichier) si l'on sélectionne l'option "CD Red Book" procéder à la gravure
- une fois un fichier enregistré, on ne peut pas non plus en changer le format
- les fichiers sont stockés dans des «play lists» et une fois enregistrés (ils s’appellent «audio») sont transformés en pistes («tracks») que l’on peut modifier à volonté, sauf qu’il n’est pas possible de transférer une piste d’une play list à l’autre — comme un CD se grave à partir d’une play list, attention à la manière dont on enregistre, ce d’autant que
- la gravure d’un CD grave toute une play list avant de finaliser le CD — les CD-RW ne sont pas acceptés ni les gravures multi-sessions, donc il faut prendre la précaution de correctement nommer les pistes dans les play lists, de façon à savoir quel fichier audio correspond à quoi (explication: soit une Piste de 150 minutes: on la découpe par exemple en deux pistes de 75 minutes chacune — puis on supprime la piste n°2 pour ne graver que la piste n°1 — ce qui ne supprime pas la piste n°2 qui subsiste à titre de fichier audio: on peut donc copier à nouveau ce fichier audio vers un piste, pour à son tour le graver! — sauf que, si on n'a pas bien nommer les pistes, on se retrouve avec X fichiers audio ayant le même nom…)
- la notice fournie est en anglais exclusivement — ainsi que les explications très détaillées que l’on trouve dans les FAQ sur le site d’alesis (http://www.alesis.com/support.php?cat=Masterlink) — et il faut quand même un peu de temps pour comprendre comment ça marche, vu que ça n’est pas totalement intuitif
- la gravure d'un CD étant faite pour produire un master — y compris en HD au format 24/96 — l'appareil compile puis grave, ce qui prend du temps: environ 90 minutes pour 60 mn de musique — ce n'est PAS un copieur de CD de type informatique (idem: il ne fait PAS le mp3!…) — vu la protection contre le taux d'erreurs, ça vaut la peine d'acheter des CD-R haute protection contre les UV…
Sitôt reçu: premier branchement
À part ça, c’est comme la hifi de papa, plug & play — et très agréable d’utilisation. Mon préampli le permettant, j’ai branché mon nouveau jouet et en numérique out/in (S/P-DIF exclusivement) et en analogique —
Le premier essai: Alesis branché en drive sur mon préampli, avec les mêmes Cd qu’à mon habitude (Janacek par les Prazaks chez Praga Digitals, Come Together des Beatles, Tabula Rasa d’Arvo Pärt, dans la version de Gil Shaham chez DG vu que j’ai prêté la version G.Kremer de chez ECM à Alain70 — et deux ou trois autres bricoles).
Premières écoutes et un mélange de surprise et de déception — de surprise vu le niveau d’écoute en précision, micro détail et en qualité de timbres — et de déception parce qu’il y a quand même comme un voile perceptible sur toute la bande passante. Je transfère une piste sur le DD de l’Alesis (N.B. cet appareil contourne le CD control anti copie: n’oubliez pas que vous n’avez PAS le droit d’en profiter! ) pour réécouter: même chose… Le lendemain, je réécoute: le voile a disparu! Moralité, tout appareil a une période de rodage — ici ça continue à s’améliorer avec trois jours.
Utilisé en drive cet appareil est tout à fait étonnant. Certainement pas aussi bon qu’un Cyrus 6 ou qu’un Roksan Caspian, encore moins qu’un Cyrus 8. Mais il est nettement meilleur (je trouve) que mon Planet. Les seuls points négatifs, en prenant comme référence un Cyrus 6 en drive sont: une très légère brillance dans les forte dans le haut médium, un poil de manque de fluidité et un chouïa de dynamique en moins. Dit comme ça, ça fait brutal, alors je précise que, sur tous les points, je trouve qu’il fait aussi bien voir mieux que mon Planet et que c’est surtout le CD8 de chez Cyrus que j’ai en tête sur les deux derniers critères!
N.B. à quoi j'ajoute qu'après quelques jours encore, la légère brillance accompagnée d'un flou a encore diminuée (pour se stabiliser vers un niveau plus qu'acceptable même en écoute avec un k1000) — et que, une fois changé le câble secteur (pour un petit DIY), et ajouté un peu de lest sur le dessus de la méca de l'appareil, ça devient réellement potable… De toute façon, l'écoute est ici prévue pour du monitoring et l'appareil ne prétend pas se substituer à un bon lecteur…
Utilisé en intégré, cet appareil est également surprenant — surtout le lendemain (le jour même, c’était l’horreur décrite plus haut). Moins bon, à l’évidence que les convertisseurs de l’av8, en tout cas en 16/44,1 (parce qu’en 24/96, ça se discute franchement) — mais extrêmement correct et, à nouveau, au dessus du Rega Planet… Bref, dans le milieu de gamme, voilà un appareil qui propose un lecteur de CD de bonne facture — il faut réellement lui passer des pistes délicates (quatuor à cordes avec des exigences sur les timbres, ou morceaux enregistrés à faible niveau du genre de celui d’Arvo Pärt) pour le prendre en défaut. Sur le tout venant de ma discothèque, je l’écoute sans me poser de question et avec beaucoup de plaisir.
Le temps de lire la notice et de la comprendre et on peut enregistrer
Je passe les détails — mais pour une fois, j’ai lu la notice – et même relue. C’est à mi chemin d’un logiciel de studio du genre de ceux qu’on utilise sur son Mac des familles, et d’un maillon classique de hifi — du coup faut un peu de temps pour s’y retrouver (je reconsulte encore la notice de temps à autres, ce qui ne m’est pas coutumier)…
Mais bon — j’ai enregistré déjà deux ou trois choses, dont 22 minutes de Pink Floyd durant le Live 8 (en 16/44,1, et en 24/48 — la limite pour du 24/96 sur un CR-R de 700 Mo, c’est un peu plus de 21’ — et là ça en fait plus de 22…
La qualité de départ est vraiment pas bonne (enregistré sur une chaîne satellite allemande…) — donc faut pas s’attendre à des miracles — mais: une fois normalisée (la normalisation se fait sans compression — laquelle compression est sur cet appareil un DSP différent), avec un poil de gain en moins (disons –2db), divisé en quatre pistes (Breathe, Money, Wish You Where Her et Comfortably Numb), et passé à l’équaliseur pour relever un peu les aigus, on obtient quelque chose d’assez écoutable!
Surtout en 24/48 — l’Alesis, le diffuse en numérique et mon av8 le décode. J’ai aussi essayé ce format sur un autre enregistrement (Fersen aux Vieilles Charrues en 2004) : c’est vraiment pas mal du tout… J’avoue que j’en attends beaucoup sur des 33t ou en prise directe derrière mon tuner. Mais même M.Arguerich à la Roque d’Anthéron captée sur le satellite en sort bonifiée (N.B. le satellite sort directement du 16/48!).
Il me restera à savoir si mon lecteur de DVD accepte de lire des CD gravé en 24/48, ou plus exactement à en sortir le flux par sa sortie numérique vers l’av8 (et s’il est possible de transférer de CD vers DVD pour augmenter le temps disponible) et…………
Je vous dirais ça dès que je le saurai.
Quelques données techniques
Audio : 44.1/48kHz ; Réponse en fréquence : 20Hz-20kHz, +0, -0.3 dB ; THD+N: <0.002% @ 1kHz, -1 dBFS ; Rapport signal sur bruit : 113 dB (pondération A) ; Conversion A=>D : 24-bit/128x suréchantillonnage & D=>A : 24-bit/128x suréchantillonnage ; suréchantillonnage : 44.1, 48, 88.2, 96kHz / 16-, 20-, 24-bit ; mécanique drive : ATAPI CD-ROM (lecture 8x, écriture 4x) ; formats d’écriture/lecture des CD : Red Book & CD24 (24/96) ; Disque dur 40 Go IDE ; Temps maximum d’enregistrement : 52h 16-bit/44.1kHz & 16h 24-bit/96.0kHz.
Entrées digitales : 1 AES/EBU symétrique format XLR ; 1 S/PDIF asymétrique coaxial RCA — Sorties digitales : 1 AES/EBU symétrique format XLR ; 1 S/PDIF asymétrique coaxial RCA — Entrées analogiques : 2 symétriques format XLR (+4dBu) ; 2 asymétriques phono (RCA) (-10dBV) — Sorties analogiques : 2 symétriques format XLR (+4dBu) ; 2 asymétriques phono (RCA) (-10dBV) — Niveau nominal d’entrée et de sortie : - symétrique : +4dBu (-15dBFS) ; - asymétrique : -10dBV (-15dBFS) — Niveau maximum de sortie : - symétrique : +19dBu = 0dBFS - asymétrique : +5dBV = 0dBFS — Impédance d’entrée : - symétrique : 15k Ohm nominal - asymétrique : 10kOhm nominal — Impédance de sortie : - symétrique : 75 Ohm nominal - asymétrique : 150 Ohm nominal.
Fonctionne sur secteur : 90-240 VAC, 40W max, 50/60Hz — Dimensions : 483 x 88 x 279 mm — Poids : 6,2 kg
Montage de 16 play lists de 99 plages avec édition des fade, niveau des plages, points start-end, index à la volée, track split/join
Traitement par DSP : compression, EQ paramétrique 3 bandes, limiteur, normalisation, réglages mémorisables par plage, copier/coller des réglages DSP d'une plage à une autre
génère des fichiers au format AIFF / ISO 9660
Fourni avec télécommande infrarouge toutes fonctions
Consulter les FAQ sur Alesis.com est une bonne idée.