julamarre0 « Hufschmid 2.0 : Mise à jour impressionnante »
Publié le 17/02/15 à 17:39
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'ai fait la connaissance de Patrick Hufschmid en mars 2010.
J'étais alors à la recherche de ma première guitare sept cordes et, peu convaincu par les modèles d'usine, je suis tombé par hasard sur son travail au détour d'un forum quelconque. Quelques semaines plus tard je recevais la première d'une série qui compte aujourd'hui quatre guitares : cette première H7 format superstrat, puis une H6 adaptée de la Mockingbird, une autre H6 superstrat, et enfin la H7 Baritone que l'on peut voir en photo ci-dessus.
Pourquoi une deuxième sept-cordes?
En cinq ans beaucoup de choses peuvent évoluer, notamment le jeu d'un musicien. Toujours à l'aise sur ma première H7 mais ayant gagné en attaque, je sentais qu'un manche au diapason légèrement plus long m'apporterait une réponse plus précise. Mes besoins m'orientaient également vers l'utilisation d'un potentiomètre de tonalité, dont ma première H7 est dépourvue (à ma demande de l'époque).
Le musicien évolue, mais l'artisan également : ennemi de l'esprit de stagnation qui pousse beaucoup trop de fabricants à se reposer sur leurs acquis et proposer d'infimes variations en guise de nouveautés, Patrick est constamment en quête d'améliorations dans les moindres détails de ses instruments.
Ainsi sont apparus depuis ma première sept cordes (voir photos ci-dessous) :
-Un nouveau design "straight pull" pour la tête, sans guide-cordes
-Le sillet en Techtron HPV® , matériau plastique auto-lubrifiant et extrèmement résistant
-Des repères de touche phosphorescents très performants en Hufglow
-De nouveaux anneaux de micros en résine de haute qualité
-Des composants électroniques personnalisés, etc.
Les autres caractéristiques :
-Diapason : 26.2"
-Corps en Sapelli, une pièce, coupe sur quartier (quarter-sawn)
-Manche en Sapelli, une pièce, coupe radiale (rift-sawn)
-Touche en Ébène Ouest-Africain, le tout certifié FSC (Forest Stewardship Council, label environnemental de sauvegarde des forêts)
-Table en Noyer Bastogne Salvaged (provenant d'un arbre mort ou tombé, destiné à être détruit), la variété de Noyer la plus rare au monde.
-Radius de touche : 12"
-Micros custom faits main par Kent Armstrong
-Chevalet et mécaniques à blocage Hipshot
-Vernis mat pour conserver un toucher et visuel naturels
-Accordage en Drop A (A E A D G B E) avec cordes 10-52 + 68
L'assemblage ne souffre d'aucun défaut, des musiciens ayant testé cette guitare n'ont d'abord pas cru à un instrument fait à la main.
Le manche, et c'est là le plus important pour moi, est parfaitement réglé et stable, et son profil, arrondi sur les premières cases et plus plat sur les dernières, le rend extrêmement facile à jouer, et ce malgré le diapason plus long. La guitare est légère (3.2kg) et très équilibrée, la tenue d'accord est exemplaire.
Au niveau du son, tout ce que je recherchais est là : les sons clairs sont magnifiques, très définis tout en restant chaleureux, la tonalité est très efficace.
Cette définition se ressent tout autant en son crunch, chaque note se détache sans jamais être agressive et on peut instantanément jouer mordant ou velouté en variant son attaque. Le volume permet alors de récupérer un son clair sans perte de clarté. En son très saturé la précision de l'instrument et des micros fait des merveilles pour tout le métal moderne. Même les notes les plus graves sont percutantes et corpulentes en rythmique, et les leads sont doux en micro manche, cisaillants en micro chevalet.
Je joue cette guitare suivant les besoins stylistiques sur un Fender Deluxe Tweed, un Hughes & Kettner Tubemeister ou un Axe-FX II, le résultat est toujours très au dessus de mes autres instruments.
Jazz, funk, blues, rock, hard... Tout est possible, une septième corde ne cantonnant pas qu'au métal et au djent, c'est avant tout une étendue de la tessiture et un gage de polyvalence, surtout sur une guitare d'exception.
J'utilise cette H7 depuis peu mais sa redoutable précision physique et technique ainsi que sa palette sonore large et nuancée m'ont convaincu : elle est de ces instruments uniques qui font toujours frissonner lorsque l'on s'en saisit en sachant qu'ils nous suivront toute notre vie de musicien, se bonifiant avec le temps.
Un de ces instruments magiques dont mon ami Patrick Hufschmid a le secret.
J'étais alors à la recherche de ma première guitare sept cordes et, peu convaincu par les modèles d'usine, je suis tombé par hasard sur son travail au détour d'un forum quelconque. Quelques semaines plus tard je recevais la première d'une série qui compte aujourd'hui quatre guitares : cette première H7 format superstrat, puis une H6 adaptée de la Mockingbird, une autre H6 superstrat, et enfin la H7 Baritone que l'on peut voir en photo ci-dessus.
Pourquoi une deuxième sept-cordes?
En cinq ans beaucoup de choses peuvent évoluer, notamment le jeu d'un musicien. Toujours à l'aise sur ma première H7 mais ayant gagné en attaque, je sentais qu'un manche au diapason légèrement plus long m'apporterait une réponse plus précise. Mes besoins m'orientaient également vers l'utilisation d'un potentiomètre de tonalité, dont ma première H7 est dépourvue (à ma demande de l'époque).
Le musicien évolue, mais l'artisan également : ennemi de l'esprit de stagnation qui pousse beaucoup trop de fabricants à se reposer sur leurs acquis et proposer d'infimes variations en guise de nouveautés, Patrick est constamment en quête d'améliorations dans les moindres détails de ses instruments.
Ainsi sont apparus depuis ma première sept cordes (voir photos ci-dessous) :
-Un nouveau design "straight pull" pour la tête, sans guide-cordes
-Le sillet en Techtron HPV® , matériau plastique auto-lubrifiant et extrèmement résistant
-Des repères de touche phosphorescents très performants en Hufglow
-De nouveaux anneaux de micros en résine de haute qualité
-Des composants électroniques personnalisés, etc.
Les autres caractéristiques :
-Diapason : 26.2"
-Corps en Sapelli, une pièce, coupe sur quartier (quarter-sawn)
-Manche en Sapelli, une pièce, coupe radiale (rift-sawn)
-Touche en Ébène Ouest-Africain, le tout certifié FSC (Forest Stewardship Council, label environnemental de sauvegarde des forêts)
-Table en Noyer Bastogne Salvaged (provenant d'un arbre mort ou tombé, destiné à être détruit), la variété de Noyer la plus rare au monde.
-Radius de touche : 12"
-Micros custom faits main par Kent Armstrong
-Chevalet et mécaniques à blocage Hipshot
-Vernis mat pour conserver un toucher et visuel naturels
-Accordage en Drop A (A E A D G B E) avec cordes 10-52 + 68
L'assemblage ne souffre d'aucun défaut, des musiciens ayant testé cette guitare n'ont d'abord pas cru à un instrument fait à la main.
Le manche, et c'est là le plus important pour moi, est parfaitement réglé et stable, et son profil, arrondi sur les premières cases et plus plat sur les dernières, le rend extrêmement facile à jouer, et ce malgré le diapason plus long. La guitare est légère (3.2kg) et très équilibrée, la tenue d'accord est exemplaire.
Au niveau du son, tout ce que je recherchais est là : les sons clairs sont magnifiques, très définis tout en restant chaleureux, la tonalité est très efficace.
Cette définition se ressent tout autant en son crunch, chaque note se détache sans jamais être agressive et on peut instantanément jouer mordant ou velouté en variant son attaque. Le volume permet alors de récupérer un son clair sans perte de clarté. En son très saturé la précision de l'instrument et des micros fait des merveilles pour tout le métal moderne. Même les notes les plus graves sont percutantes et corpulentes en rythmique, et les leads sont doux en micro manche, cisaillants en micro chevalet.
Je joue cette guitare suivant les besoins stylistiques sur un Fender Deluxe Tweed, un Hughes & Kettner Tubemeister ou un Axe-FX II, le résultat est toujours très au dessus de mes autres instruments.
Jazz, funk, blues, rock, hard... Tout est possible, une septième corde ne cantonnant pas qu'au métal et au djent, c'est avant tout une étendue de la tessiture et un gage de polyvalence, surtout sur une guitare d'exception.
J'utilise cette H7 depuis peu mais sa redoutable précision physique et technique ainsi que sa palette sonore large et nuancée m'ont convaincu : elle est de ces instruments uniques qui font toujours frissonner lorsque l'on s'en saisit en sachant qu'ils nous suivront toute notre vie de musicien, se bonifiant avec le temps.
Un de ces instruments magiques dont mon ami Patrick Hufschmid a le secret.
