Takamine EG523SC-LH

Fabriquée en Corée.

- Table en Epicéa massif
- Dos et éclisses en érable ondé
- Manche en érable
- Touche et chevalets en palissandre
- Mécaniques bain d’huile chromées
- Rosace en abalone
- Repères de touche en nacre et abalone
- Préampli TK40T avec accordeur intégré
- Vernis naturel brillant
- Cordes D’addario

La finition est très bonne, l'instrument est de toute beauté, on a beaucoup de plaisir à la regarder...


UTILISATION

Le manche est fin et agréable, la prise en main l'est également malgré la taille de la caisse. Elle est légère.
L'accès aux aigus est amélioré par le pan-coupé qui permet d'atteindre facilement quelques cases supplémentaires.
Coté son, c'est assez équilibré, les basses sont peut-être un poil en retrait.
C'est une guitare qui incite à jouer aux doigts, en picking.
Le jeu en accord n'en est pas pour autant désagréable.

L'action des cordes était très haute lorsque je l'ai reçue, il m'a fallu la régler en redressant le manche et en limant le sillet.

SONORITÉS

Le son est très cristallin, avec une bonne puissance des aigus. C'est sans doute l'érable qui donne ce son particulier. On a envie de jouer cette guitare en picking.

En électro, je l'utilise avec un ampli SR Technology JAM 150+, c'est du Piezo, et ça s'entend. Le pré-ampli remplit bien son rôle, avec les réglages qu'il faut, eq 3 bandes, accordeur, notch filter, mid contour, by-pass.






AVIS GLOBAL

C'est un bon instrument moyennne gamme je pense.
Possédant une Gibson Hummingbird, j'ai du mal à passer de la Gibson à la Takamine, mais forcément, c'est comme si on conduisait une Porsche, et que l'on passait sur une Mégane derrière... Ca ne veut pas dire pour autant que la Mégane est une mauvaise voiture...

Celà dit, la finition est bonne, le son plus que correct, il faut espérer qu'en vieillissant les basses s'améliorent un peu.
En tout cas, cette guitare a un look d'enfer je trouve. Il ne faut pas s'attendre au son d'une J200, mais bon, c'est aussi 5 fois moins cher.
C'est un très bon rapport qualité/prix.

Et puis, en modèle gaucher, les Jumbo ne courent pas les rues, alors il faut remercier Takamine de nous offrir ce plaisir...