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LeGrosChat « Le couteau suisse MIDI pour pas cher... »
Publié le 15/03/15 à 07:56
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Quand j'ai lu dans les forums (ici entre autres) ce que ce Midi Time Piece II était théoriquement capable de faire, j'ai sauté sur l'occase : avec ma config MIDI assez complexe qui m'oblige souvent à utiliser un PC ou deux pour trafiquer mes signaux MIDI, en plus des patchbays, ça me semblait LA solution !
Surtout à ce prix (30€), je ne risquais pas grand-chose !
Bon, alors je commence par les points négatifs :
- le mien était en 110V (made in USA, évidemment). Problème résolu quand j'ai eu le plaisir de voir qu'un pouvait le switcher en 220V à l'intérieur en déplaçant deux fils. Il n'y a qu'à lire la sérigraphie du PCB au niveau de l'alim secteur pour comprendre. Deux coups de fer à souder (oui, quand même !) et c'était fait.
- on ne peut bénéficier de toutes ses merveilleuses possibilités qu'en le programmant grâce aux petites fiches miniDin à l'arrière, à partir d'un vieux Mac (et sa prise "série" RS422) ou d'un PC avec une carte spéciale au format ISA (format définitivement disparu depuis plus de 10 ans). Et bien sûr, les logiciels dédiés encore disponibles sur le site de MOTU (merci les gars !). De toute façon, sans la liaison série appropriée, la carte PC et les bons câbles, c'est cuit !
Donc, on oublie la possibilité de programmation par ordi dans mon cas (hélas !!!).
Et maintenant, l'un des points positifs les plus importants est qu'on peut quand même partiellement le programmer en standalone, grâce aux 4 petits encodeurs en façade, ce qui ne permet pas tout, mais pas mal de choses et pas des moindres...
Il m'arrive parfois de partir sur des configs MIDI vraiment complexes, ou même un peu barrées, mais depuis que j'ai le MTP II, tout cela est possible !!!
On peut donc, en standalone, remapper tous les canaux MIDI sur toutes les entrées et toutes les sorties indépendamment, redistribuer les numéros des sorties physiques et leurs canaux MIDI en fonction des canaux d'une ou plusieurs entrées séparées et/ou mergées ensemble, etc...
Griotte sur le pudding, les deux entrées pour pédales (A & B) du MTP II peuvent recevoir indifféremment des switchs (genre FC-4) ou des pédales d'expression (et même des "pulse audio"), et sont paramétrables pour envoyer simultanément des messages CC ou des notes, différemment selon les entrées auxquelles elles sont affectées ! Et grâce à cela, il n'y a souvent plus besoin d'utiliser les filtres de données MIDI, même si c'est encore faisable !
Pour les bricoleurs, on peut même recycler un vieux joystick analogique de PC en envoyant ses deux voies X & Y (ou le bouton "Fire") sur deux jacks TRS pour les entrées pour pédales A & B. Quel kif de pouvoir contrôler plein de CC différents simultanément et d'une seule main sur plusieurs synthés, expandeurs et modules d'effets MIDI !
Bon, quelquefois, il faut un peu "ruser" avec la logique du bestiau pour contourner certains obstacles techniques ou limitations, mais en fin de compte, on y arrive...
Sans parler des possibilités de travail avec les signaux d'horloge et de synchro SMPTE et MTC, les filtres de données (SysEx, MTC, CC, notes, etc...). C'est vraiment un outil très très puissant !!!
Au niveau fiabilité, le mien a très bien vieilli et fonctionne sans le moindre défaut.
J'ai d'autres modèles de patchbays MIDI, deux Roland A-880 et un Yamaha MJC8. Comparativement, le MOTU est de loin plus fastidieux à éditer en standalone, mais cela permet des configurations extraordinaires, une fois que c'est fait (bien qu'avec 8 Setups de Base seulement, cela semble un peu court en terme de mémoires de configs). En fait, il est le complément parfait à l'A-880 dont l'excellente ergonomie permet une édition extrêmement rapide et efficace, au détriment d'un routage beaucoup moins sophistiqué.
Pour conclure, si j'en retrouve un autre au même prix, je prends !
Ah, oui, j'oubliais presque de dire qu'on peut en chainer deux (avec ce fameux câble miniDin un peu spécial, le second se comporte alors en "slave" du premier) pour passer de 8E/S physiques à 16 !
Surtout à ce prix (30€), je ne risquais pas grand-chose !
Bon, alors je commence par les points négatifs :
- le mien était en 110V (made in USA, évidemment). Problème résolu quand j'ai eu le plaisir de voir qu'un pouvait le switcher en 220V à l'intérieur en déplaçant deux fils. Il n'y a qu'à lire la sérigraphie du PCB au niveau de l'alim secteur pour comprendre. Deux coups de fer à souder (oui, quand même !) et c'était fait.
- on ne peut bénéficier de toutes ses merveilleuses possibilités qu'en le programmant grâce aux petites fiches miniDin à l'arrière, à partir d'un vieux Mac (et sa prise "série" RS422) ou d'un PC avec une carte spéciale au format ISA (format définitivement disparu depuis plus de 10 ans). Et bien sûr, les logiciels dédiés encore disponibles sur le site de MOTU (merci les gars !). De toute façon, sans la liaison série appropriée, la carte PC et les bons câbles, c'est cuit !
Donc, on oublie la possibilité de programmation par ordi dans mon cas (hélas !!!).
Et maintenant, l'un des points positifs les plus importants est qu'on peut quand même partiellement le programmer en standalone, grâce aux 4 petits encodeurs en façade, ce qui ne permet pas tout, mais pas mal de choses et pas des moindres...
Il m'arrive parfois de partir sur des configs MIDI vraiment complexes, ou même un peu barrées, mais depuis que j'ai le MTP II, tout cela est possible !!!
On peut donc, en standalone, remapper tous les canaux MIDI sur toutes les entrées et toutes les sorties indépendamment, redistribuer les numéros des sorties physiques et leurs canaux MIDI en fonction des canaux d'une ou plusieurs entrées séparées et/ou mergées ensemble, etc...
Griotte sur le pudding, les deux entrées pour pédales (A & B) du MTP II peuvent recevoir indifféremment des switchs (genre FC-4) ou des pédales d'expression (et même des "pulse audio"), et sont paramétrables pour envoyer simultanément des messages CC ou des notes, différemment selon les entrées auxquelles elles sont affectées ! Et grâce à cela, il n'y a souvent plus besoin d'utiliser les filtres de données MIDI, même si c'est encore faisable !
Pour les bricoleurs, on peut même recycler un vieux joystick analogique de PC en envoyant ses deux voies X & Y (ou le bouton "Fire") sur deux jacks TRS pour les entrées pour pédales A & B. Quel kif de pouvoir contrôler plein de CC différents simultanément et d'une seule main sur plusieurs synthés, expandeurs et modules d'effets MIDI !
Bon, quelquefois, il faut un peu "ruser" avec la logique du bestiau pour contourner certains obstacles techniques ou limitations, mais en fin de compte, on y arrive...
Sans parler des possibilités de travail avec les signaux d'horloge et de synchro SMPTE et MTC, les filtres de données (SysEx, MTC, CC, notes, etc...). C'est vraiment un outil très très puissant !!!
Au niveau fiabilité, le mien a très bien vieilli et fonctionne sans le moindre défaut.
J'ai d'autres modèles de patchbays MIDI, deux Roland A-880 et un Yamaha MJC8. Comparativement, le MOTU est de loin plus fastidieux à éditer en standalone, mais cela permet des configurations extraordinaires, une fois que c'est fait (bien qu'avec 8 Setups de Base seulement, cela semble un peu court en terme de mémoires de configs). En fait, il est le complément parfait à l'A-880 dont l'excellente ergonomie permet une édition extrêmement rapide et efficace, au détriment d'un routage beaucoup moins sophistiqué.
Pour conclure, si j'en retrouve un autre au même prix, je prends !
Ah, oui, j'oubliais presque de dire qu'on peut en chainer deux (avec ce fameux câble miniDin un peu spécial, le second se comporte alors en "slave" du premier) pour passer de 8E/S physiques à 16 !