« A prendre en compte »
Publié le 02/12/25 à 18:45
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Dans le style Hambuckers à niveau de sortie moyen, j'utilise un couple Gibson 57/57+ et un 490R/498T sur deux autres solid body, je vous propose donc de comparer ces Mojotone Clone 59 à ces deux paires connues et plébiscitées depuis des années.
Je préciserais que, pour avoir monté pas mal de micros sur pas mal de guitares..., n'en déplaise aux intégristes, j'ai pu constater combien la qualité des bois, le type de raccord manche/corps et même "l'accastillage" des instruments, influencent nettement moins le rendu acoustique que la qualité des micros...
Le jeu, l'envie d'entrer dans l'instrument, le plaisir, oui, bien sûr, mais le son.... beaucoup moins ! En exagérant à peine : Le type des cordes (marque, tirant etc...) a presque plus d'importance. Bon ça c'est dit !
Pour info, sur ces Mojotone, j'ai opté pour la présence d'un capot sur le hambucker manche et pas de capot sur celui du chevalet. Question de goût perso pour un médium/bas médium rond et un aigu plus aéré.
Alors, voici ce que j'ai constaté :
Niveau de sortie :
Les 59 Clones ont un niveau de sortie tout à fait standard, un chouïa plus élevé que celui des 57 Gibson, un peu en dessous des 490R/498T, totalement logique par rapport aux spèc' affichées pour ces 3 paires. Aucune n'est destinée aux métalleux mais tous ces double-bobines sont bien présents et pourront saturer le préamp' quand il en sera besoin. De son côté le clean peut rester clean même à volume élevé. C'est ce que j'aime.
Equilibre tonal :
C'est un des points forts du couple Mojotone. Les deux micros sont très bien équilibrés le bas médium ne vient pas perturber le reste du spectre comme ce peut être le cas sur quelques pickups PAF sauce vintage. Pas de bosse dans le haut médium, un aigu qui reste à sa place, un grave présent qui rappelle un peu celui de P90, donc moins en avant, moins "lourd" que celui des 57. Le tout est nuancé, très naturel au niveau du spectre. Ces 59 Clones mettent légèrement en avant une frange large du médium, celle où l'on excepte le bas du grave et le haut des aigus.
Grain :
Jamais facile de traduire en mot l'impression acoustique... mais tentons le coup !
Annoncés comme "clone" de PAF, ces Mojotone ont en effet ce parfum particulier, mais il est moins prononcé que celui des 57 Gibson. L'alnico 4 (qui n'était pas présent sur les PAF de l'époque) y est sûrement pour quelque chose. C'est un peu moins spongieux (compressé), moins "cotonneux", plus précis et plus aéré que les 57, surtout sur le micro chevalet. Ce chevalet est excellent, voir surprenant ! Une superbe clarté, ça chante beaucoup sans agressivité. Bien présent mais moins mordant que le 480T qui comprime plus et est un peu "brouillon".
Côté manche, c'est bien. Le Mojotone se rapproche plus du 490R que du 57, un 57 assez sombre et très "vintage". Avec ce 59 clone, c'est plus direct mais en gardant un parfum PAF.
Sur la position "2 micros" que j'utilise pas mal, on retrouve évidemment un mélange des caractères vus ci-dessus en précisant que le couple Mojotone, même en s'appliquant sur la hauteur des micros et des plots, fait passer un peu plus le caractère de son micro chevalet qu'avec les deux autres couples. Mais ça peut venir de mon choix "micro à nu sans capot"...
Conclusion :
Ces Mojotone sont de très très bons micros. Vont-ils "faire mieux" que ceux d'une solid-body déjà bien équipée d'origine ? Là c'est vraiment une question de goût... Ils vont apporter un parfum PAF sur un instru qui n'en avait pas, ils vont être plus aérés, plus précis que des micros d'origine typés "vintage", plus chantant que des micros dit "modernes". Mais ils ne renverseront pas la table. C'est logique, Seymour, DiMarzio Gibson etc... font aussi d'excellents micros.
Il ne peut y avoir un gouffre entre toutes ces références, seulement des nuances, des points forts, d'autres un peu moins etc...
D'un autre côté, pour quelqu'un qui souhaite un upgrade sur une guitare moyen de gamme ou équiper un kit ou un instru fait maison, ce peut être un excellent choix. Ils sont vraiment concurrents des meilleurs couples du marché.
Leurs points forts : l'équilibre tonal, des aigus magnifiques, le parfum hambucker old school.
Ce qui peut vous freiner : Moins "PAF sauce Gibson" que prévu. Pas orienté sur un répertoire saignant (Métal ou Funk progressif par exemple)
Je préciserais que, pour avoir monté pas mal de micros sur pas mal de guitares..., n'en déplaise aux intégristes, j'ai pu constater combien la qualité des bois, le type de raccord manche/corps et même "l'accastillage" des instruments, influencent nettement moins le rendu acoustique que la qualité des micros...
Le jeu, l'envie d'entrer dans l'instrument, le plaisir, oui, bien sûr, mais le son.... beaucoup moins ! En exagérant à peine : Le type des cordes (marque, tirant etc...) a presque plus d'importance. Bon ça c'est dit !
Pour info, sur ces Mojotone, j'ai opté pour la présence d'un capot sur le hambucker manche et pas de capot sur celui du chevalet. Question de goût perso pour un médium/bas médium rond et un aigu plus aéré.
Alors, voici ce que j'ai constaté :
Niveau de sortie :
Les 59 Clones ont un niveau de sortie tout à fait standard, un chouïa plus élevé que celui des 57 Gibson, un peu en dessous des 490R/498T, totalement logique par rapport aux spèc' affichées pour ces 3 paires. Aucune n'est destinée aux métalleux mais tous ces double-bobines sont bien présents et pourront saturer le préamp' quand il en sera besoin. De son côté le clean peut rester clean même à volume élevé. C'est ce que j'aime.
Equilibre tonal :
C'est un des points forts du couple Mojotone. Les deux micros sont très bien équilibrés le bas médium ne vient pas perturber le reste du spectre comme ce peut être le cas sur quelques pickups PAF sauce vintage. Pas de bosse dans le haut médium, un aigu qui reste à sa place, un grave présent qui rappelle un peu celui de P90, donc moins en avant, moins "lourd" que celui des 57. Le tout est nuancé, très naturel au niveau du spectre. Ces 59 Clones mettent légèrement en avant une frange large du médium, celle où l'on excepte le bas du grave et le haut des aigus.
Grain :
Jamais facile de traduire en mot l'impression acoustique... mais tentons le coup !
Annoncés comme "clone" de PAF, ces Mojotone ont en effet ce parfum particulier, mais il est moins prononcé que celui des 57 Gibson. L'alnico 4 (qui n'était pas présent sur les PAF de l'époque) y est sûrement pour quelque chose. C'est un peu moins spongieux (compressé), moins "cotonneux", plus précis et plus aéré que les 57, surtout sur le micro chevalet. Ce chevalet est excellent, voir surprenant ! Une superbe clarté, ça chante beaucoup sans agressivité. Bien présent mais moins mordant que le 480T qui comprime plus et est un peu "brouillon".
Côté manche, c'est bien. Le Mojotone se rapproche plus du 490R que du 57, un 57 assez sombre et très "vintage". Avec ce 59 clone, c'est plus direct mais en gardant un parfum PAF.
Sur la position "2 micros" que j'utilise pas mal, on retrouve évidemment un mélange des caractères vus ci-dessus en précisant que le couple Mojotone, même en s'appliquant sur la hauteur des micros et des plots, fait passer un peu plus le caractère de son micro chevalet qu'avec les deux autres couples. Mais ça peut venir de mon choix "micro à nu sans capot"...
Conclusion :
Ces Mojotone sont de très très bons micros. Vont-ils "faire mieux" que ceux d'une solid-body déjà bien équipée d'origine ? Là c'est vraiment une question de goût... Ils vont apporter un parfum PAF sur un instru qui n'en avait pas, ils vont être plus aérés, plus précis que des micros d'origine typés "vintage", plus chantant que des micros dit "modernes". Mais ils ne renverseront pas la table. C'est logique, Seymour, DiMarzio Gibson etc... font aussi d'excellents micros.
Il ne peut y avoir un gouffre entre toutes ces références, seulement des nuances, des points forts, d'autres un peu moins etc...
D'un autre côté, pour quelqu'un qui souhaite un upgrade sur une guitare moyen de gamme ou équiper un kit ou un instru fait maison, ce peut être un excellent choix. Ils sont vraiment concurrents des meilleurs couples du marché.
Leurs points forts : l'équilibre tonal, des aigus magnifiques, le parfum hambucker old school.
Ce qui peut vous freiner : Moins "PAF sauce Gibson" que prévu. Pas orienté sur un répertoire saignant (Métal ou Funk progressif par exemple)