Nouvelle Orléans
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Colombo
Donc voilà, je commence:
Tous ces noirs pauvres qui meurent dans les rues ça a quelques choses d'indécent non? Ca vaut pas un petit 11 Septembre de derrière les fagots.
bemol1
Martis Prod
Citation : Orléans propose son aide à la Nouvelle-Orléans
PARIS (AP) - La ville française d'Orléans veut venir en aide à sa "cousine" américaine, la Nouvelle-Orléans, dévastée par l'ouragan Katrina.
Dans un communiqué publié vendredi, la municipalité annonce qu'elle va effectuer "des dons en direction des sinistrés" de Louisiane.
En outre, les recettes des prochains matches des clubs orléanais de football, de rugby et de basket vont être partiellement reversées aux victimes.
La ville et l'université d'Orléans proposent enfin à l'université de la Nouvelle-Orléans "d'accueillir 50 étudiants pendant toute la durée de l'année universitaire". AP
ORLiNZ REPRESENT
Colombo
fritesgrec
genre "bien fait pour leur gueule ils avaient qu'à pas faire chier la terre entière"
c'est inoui un scénario apocalyptique tel : imaginez ici en france une ville comme bordeaux sous la flotte et des gens comme vous et moi en train de se nourrir comme ils peuvent (en pillant les boutiques) et en essayant de protéger leur famille de viols et de meutres?
bemol1
Citation : "bien fait pour leur gueule ils avaient qu'à pas faire chier la terre entière"
Connard (/asse), j'ai demandé une green card!
fritesgrec
j'ai dit ici pas pour af pour la france en général
c'est pas moi qui dit ça l'ami hein
KoalaMan
C'est clair que ça fout la rage de se dire qu'une fois de plus, ce sont les petites gens qui paient pour les conneries et le manque de lucidité des dirigeants et des influents...
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Martis Prod
Wilko-
Citation :
Lettre ouverte au président des États-Unis - M. Bush, les vacances sont terminées!
Michael Moore
Cinéaste et documentaliste
Édition du samedi 3 et du dimanche 4 septembre 2005
Le Devoir publie aujourd'hui une lettre de Michael Moore adressée au président des États-Unis.
Cette lettre a été rendue publique hier sur le site Internet du cinéaste.
Cher M. Bush,
Pas la moindre idée de l'endroit où sont passés tous nos hélicoptères ? C'est le cinquième jour depuis le déferlement de Katrina et des milliers de
gens,
en attendant les secours aériens, demeurent captifs de La Nouvelle-Orléans. À quel endroit de la planète avez-vous donc envoyé nos hélicoptères
militaires ?
Avez-vous besoin d'aide pour les retrouver ? J'ai un jour égaré ma voiture dans un stationnement de Sears. Oh ! ce ne fut pas facile !
Savez-vous aussi où sont passés tous nos soldats de la Garde nationale ? Nous en aurions vraiment besoin aujourd'hui pour accomplir le type précis
de mission pour lequel ils se sont enrôlés : porter secours lors de catastrophes naturelles nationales. Comment se fait-il qu'ils n'étaient là dès le
début des événements ?
Mercredi de la semaine dernière, je me trouvais dans le sud de la Floride. J'étais assis dehors lorsque l'oeil de l'ouragan Katrina est passé
au-dessus de ma tête. À ce moment, c'était seulement un ouragan de force 1, mais c'était déjà une assez salle affaire. Onze personnes sont mortes
et des foyers sont encore sans électricité aujourd'hui. Ce soir-là, la météo a indiqué que cet ouragan se dirigeait droit sur La Nouvelle-Orléans.
C'était il y a dix jours ! Personne ne vous l'a dit ?
Je sais bien que vous ne vouliez pas interrompre vos vacances. Et je sais aussi à quel point vous n'aimez pas les mauvaises nouvelles.
En plus, vous aviez des bailleurs de fonds à rencontrer et des mères éplorées de soldats morts à ignorer, voire à diffamer.
J'apprécie particulièrement comment, le lendemain de l'ouragan, plutôt que de vous envoler vers la Louisiane, vous vous êtes rendu à San Diego
afin de faire la fête avec vos copains du monde des affaires. Ne laissez pas les gens vous critiquer pour ça : après tout, l'ouragan était terminé,
et que diable auriez-vous pu faire ? Mettre votre doigt dans une digue percée ?
N'écoutez pas ceux qui, au cours des prochains jours, révéleront comment vous avez officiellement réduit, cet été même et pour une troisième année
consécutive,
les budgets des corps de génie de l'armée américaine en Louisiane. Répondrez-leur tout simplement que même si vous n'aviez pas coupé les budgets
des ingénieurs de l'armée, aucun ingénieur militaire n'aurait de toute façon été disponible pour réparer les digues puisque vous aviez pour eux des
projets
de construction beaucoup plus importants : construire la démocratie en Irak !
Le troisième jour, lorsque vous avez finalement quitté votre lieu de vacances, je dois vous dire que j'ai été ému de voir comment vous avez poussé
votre pilote d'Air Force One à descendre sous les nuages, au-dessus de La Nouvelle-Orléans, afin que vous puissiez avoir un aperçu rapide du désastre.
Ah ! Je savais bien que vous ne pouviez pas vous arrêter, puis attraper un porte-voix, grimper sur un tas de décombres et agir alors comme un vrai
commandant en chef. Vous l'aviez déjà fait, alors inutile de le refaire !
Il y aura aussi ceux qui essaieront de politiser cette tragédie et ceux qui essaieront même de la retourner contre vous. Donnez instruction à vos
services
de souligner ces tactiques déloyales. Et ne répondez à rien. Même pas à ces satanés scientifiques qui ont prédit que cela arriverait parce que
l'eau du golfe du Mexique se réchauffe sans cesse et qu'une tempête de ce genre devient alors inévitable. Ignorez-les, de même que toutes leurs
alertes de poules mouillées à propos du réchauffement climatique. Après tout, il n'y a rien d'extraordinaire dans un ouragan qui s'avère si étendu
qu'il correspond en fait à une tornade de force 4 qui s'étirerait entre New York et Cleveland.
Non, M. Bush, maintenez seulement le cap. Ce n'est pas votre faute si 30 % de la population de La Nouvelle-Orléans vit dans la pauvreté et
que des dizaines de milliers de personnes n'avaient aucun moyen de transport pour quitter la ville. Ce sont des Noirs, après tout !
Ce n'est pas comme si une telle chose était arrivée à Kennebunkport. Pouvez-vous imaginez des Blancs laissés sur le toit de leur maison pendant cinq
jours ?
Ne me faites pas rire ! La couleur de la peau n'a rien, mais absolument rien à voir avec tout ça !
Vous avez la situation bien en main, M. Bush. Essayez seulement de trouver quelques hélicoptères de l'armée et dépêchez-les là-bas.
Il vous suffira de prétendre que les habitants de La Nouvelle-Orléans et que le golfe du Mexique sont situés près de Tikrit.
Traduit de l'américain par Jean-François Nadeau
Anonyme
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