Sujet Le club des depressifs
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Agentcarotte
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Vie après AF ?
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Hamtaro
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Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
C'est évident que s'attaquer à une cause psychique et existentielle (ouh ! quel grand mot !) est nettement plus difficile que de prendre des pilules tous les jours. Cette méthode est un aveux d'échec de notre société mais aussi de la force et de l'intelligence personnelle des "malades".
Un de mes potes m'a dit un jour, avec une certaine justesse, que ceux qui allaient voir des psys étaient ceux qui n'avaient pas d'amis, en tout cas pas d'amis a qui parler. Il faut dire qu'avoir un ami(e) dépressif est compromettant et souvent, quand la personne refuse d'être aidée (ça arrive aussi très souvent) on préfère ne pas insister parce que l'on sent que l'on va devoir s'investir plus qu'on ne le voudrait, car après tout, l'égoïsme est à la racine de l'être humain, de même que la fainéantise. Il y a même parfois une joie maligne au spectacle du malheur des autres, chose scabreuse à avouer en public mais que l'on sait à part soi. Le dépressif se tourne alors vers un professionel qui va, contre monnaie sonnante et trébuchante, l'écouter et lui promettre une guérison, extirper tous ses maux de son subconscient. Quand la promesse est faite on est déjà presque guéri !
Je pense bien qu'à toutes les époques il y a eu des gens dépressifs mais il me semble que la proportion atteinte à notre époque reste inégalée dans l'histoire de l'humanité. Un gros spleen métaphysique, relent de civilisation mollassonne ? Qu'en sais-je ? Quoi qu'il en soit je ferai volontier le lien avec notre époque et sa société, société en perdition, mourante sous le prozac et les fausses questions évidemment sans réponses. Quand je vois qu'en plus on tend à éliminer la philosophie au lycée autant qu'à l'université (le business, grand rejeton du capitalisme, déteste l'intelligence autonome et critique) je me dit que l'on est pas sorti de l'auberge, et que d'ici peu, plus personne ne saura qui il est, si tant est que personne ne l'a jamais su et véritablement voulu.
Enfin, je pensais que l'effort en valait la peine... En tout cas cela permettrait d'éviter de consommer des cachets paradisiaques et d'épargner le trou de la sécu (très pragmatique moi
)
Allez-y les gars, dites ce que vous pensez, pas de soucis à avoir, on se pend plus souvent en pensée qu'en réalité. La réalité est trop impitoyable pour ça...
Un de mes potes m'a dit un jour, avec une certaine justesse, que ceux qui allaient voir des psys étaient ceux qui n'avaient pas d'amis, en tout cas pas d'amis a qui parler. Il faut dire qu'avoir un ami(e) dépressif est compromettant et souvent, quand la personne refuse d'être aidée (ça arrive aussi très souvent) on préfère ne pas insister parce que l'on sent que l'on va devoir s'investir plus qu'on ne le voudrait, car après tout, l'égoïsme est à la racine de l'être humain, de même que la fainéantise. Il y a même parfois une joie maligne au spectacle du malheur des autres, chose scabreuse à avouer en public mais que l'on sait à part soi. Le dépressif se tourne alors vers un professionel qui va, contre monnaie sonnante et trébuchante, l'écouter et lui promettre une guérison, extirper tous ses maux de son subconscient. Quand la promesse est faite on est déjà presque guéri !
Je pense bien qu'à toutes les époques il y a eu des gens dépressifs mais il me semble que la proportion atteinte à notre époque reste inégalée dans l'histoire de l'humanité. Un gros spleen métaphysique, relent de civilisation mollassonne ? Qu'en sais-je ? Quoi qu'il en soit je ferai volontier le lien avec notre époque et sa société, société en perdition, mourante sous le prozac et les fausses questions évidemment sans réponses. Quand je vois qu'en plus on tend à éliminer la philosophie au lycée autant qu'à l'université (le business, grand rejeton du capitalisme, déteste l'intelligence autonome et critique) je me dit que l'on est pas sorti de l'auberge, et que d'ici peu, plus personne ne saura qui il est, si tant est que personne ne l'a jamais su et véritablement voulu.
Enfin, je pensais que l'effort en valait la peine... En tout cas cela permettrait d'éviter de consommer des cachets paradisiaques et d'épargner le trou de la sécu (très pragmatique moi
)Allez-y les gars, dites ce que vous pensez, pas de soucis à avoir, on se pend plus souvent en pensée qu'en réalité. La réalité est trop impitoyable pour ça...
Hamtaro
5091
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Qu'est-ce que je peux battre la campagne moi ! 
Shirow
19879
Drogué·e à l’AFéine
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Hamtaro
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Pour la guérison promise par le psy j'en ai peut-être rajouté mais ce que je sais c'est que les attentes du patient sont souvent très grandes.
Moi je prédis que la déroute de la psychanalyse est à venir... Elle va même être retentissante !
Nous verrons plus tard...
Il y a du Cassandre dans l'air, non ?...
Moi je prédis que la déroute de la psychanalyse est à venir... Elle va même être retentissante !
Nous verrons plus tard...
Il y a du Cassandre dans l'air, non ?...
Hamtaro
5091
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Qu'est-ce que je peux battre la breloque moi !
Number-6
26460
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